Le théorème de représentation intégrale dans les

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Séminaire Brelot-Choquet-Deny.
Théorie du potentiel
G USTAVE C HOQUET
Le théorème de représentation intégrale dans les
ensembles convexes compacts
Séminaire Brelot-Choquet-Deny. Théorie du potentiel, tome 4 (1959-1960), exp. no 3,
p. 1-11
<http://www.numdam.org/item?id=SBCD_1959-1960__4__A3_0>
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Séminaire BRELOT-CHOQUET-DENY
3-01
(Théorie du Potentiel)
4e année, 1959/60,
3
.
LE
THÉORÈME
DE
15 février 1960
REPRÉSENTATION INTÉGRALE
DANS LES ENSEMBLES CONVEXES COMPACTS
Gustave CHOQUET
Dans
un
Soit
travail antérieur
trisable, ~
de Radon
séparé, ©.
convexe
une
convexe
points extrémaux de (B . Alors si 03- est mé(E. est barycentre d’au moins une
tout point de
de S
un
positive portée
9
et
par
0
0
en utilisant
Récemment, Errett BISHOP et Karel de
intéressante, ont pu simplifier notre démonstration et étendre
forme atténuée
partie
S l’ensemble des
et
est
démontre le théorème suivant :ô
avons
nous
espace vectoriel localement
un
compacte de V ,
mesure
[2J~
au cas
où
idée nouvelle fort
le théorème sous une
une
úl n’est pas métrisable
o
de ß est alors
barycentre d’une mesure de Radon positive sur ß,
dispseudo-portée par ~ en ce sens qu’elle ne charge aucun compact de
joint de ~ ; et il existe des cas où l’expression "pseudo-portée" ne peut être remTout
point
Baire ( )
placée
par
"’portée".
L’utilisation
analyse~ du théorème de représentation intégrale,
l’enseignement une démonstration simpleo
fréquente~
rend souhaitable pour
en
Nous allons ici reprendre la méthode de
Bishop
et de
en
la
simplifierons~
notamment en supposant dès le départ que
métrisable ~ d’autre part9 nous
n’utiliserons pas comme eux l’inégalité de Schwarz ; pour cela9 nous remplacerons
leurs fonctions f~ (où f est linéaire) par des fonctions convexes quelconques y
plus maniables.
Leeuw ;
nous
(S. est
Dans
leur
une
seconde et
travail,
pour
en
une
troisième partie~
préciser
la
portée ;9
nous
cet
quelques points de
amènera à poser quelques
reviendrons
examen nous
sur
problèmes.
(1)
de
Un
compact
voisinages,
de Baire de S est un compact
autrement dit qui est un
G.
o
qui
a; dans
une
base dénombrable
3-02
représentation intégrale.
1. Le théorème de
Les outils que
0
utiliserons sont1
nous
1° Lemme de Zorno
(2) :
2° Théorème élémentaire des sections
compacts métrisables,
nion dénombrable de
sur
topologique séparé ;
F
(3)
classe borélienne
3° Intégration des
sur
A
B . Nous supposerons
de
est
où
NOTATIONS. -
V,
f
une
et
A
Soient
topologique séparé et réuE
une application continue de
application g de première
E
f
telle que
E
dans
mesuresr
continue de
application
alors il existe
F
de
et
Soit
g
des
de Radon
identité.
mesures
la définition et les
connues
=
deux espaces
B
dans
une mesure
o
positive
sur
propriétés élémentaires
A .
topologique (sur R ) , séparé
espace vectoriel
compacte de Y
(B,
une
(;
l’ensemble des éléments extrémaux
partie
convexe
Jrt (resp. m,
tives et de
0
l’ensemble des
mesures
de Radon
positives sur ß (resp. posi-
1 ).
norme
ensemble des fonctions affines continues sur
des fonctions
C~ ensemble
Relation d’ordre
/f
qui
se
=
l’ensemble
!-il - P2
/f
pour toute
A
est
homéomorphe
A
on
sur
+
constante).
a1 0
dira que
majore
si
notera
de Cantor
Xn
positives
CY 0
sur m+ . - Soient 1, 2 ~ m+ ;
f
vue de renseignement, en voici
adique
(linéaire
continues
convexes
partout XBT
Nous noterons
10
et localement
.
convexe0
ce
compacts, et 03C6 une
de Radon positives
est homéomorphe à
à A .
E
a.
une
(cette
condition
équivaut
à dire
démonstration simple : l’ensemble tri-
{0 , l} ,
donc aussi à
({0, 1}) ;
donc
Comme [0 ~ 1J est image continue de A, il en est alors de même de [0, 1 1
[0 , 1 ] , un tel espace est donc
comme tout compact métrisable est plongeable dans
image continue d’une partie fermée de A
est
continue d’un
Il en résulte aussitôt que l’espace E de
mé de R+: E=03C6(B) avec (p continue, et B fermé cR .
0
l’énoncé
image
-
_
et. pour tout x e F , posons k(x) =
classe
dans R+ est semi-continue inférieurement, donc de Drom1ere
cherchée
borélienne. L’application g = ~ 0 k de F dans E est la section
est une F 0 pour tout ouvert 03C9 de F"
c’est-à-dire que
Posons
cation k
c3)
h = f
de F
3-03
que
et
p
ont
~2
même
2°
masse
totale et
f
pour toute
e
même
barycentre)
o
C.
La réflexivité et la transitivité de la relation sont
et
Donc cette relation est bien
Pi = ~2 .
L’ensemble 03C0+
En
ont même
Soit
X
soit
effet,
totale5 donc
masse
est relativement
X
f
D’autre part, pour toute
/f
totalement ordonnée de
/f
X . Evidemment
santes de
relation
une
valeur d’adhérence de
une
p0
(4)
d’ où
ainsi ordonné est
partie
une
d’autre part
pour toute
on a
..t 2 - ~ 1 ~
évidentes ;
=
E ~ ~
~E X
toutes les
compact.
suivant le filtre des sections finis-
X
/f d 0 pour toute f
les /f dp convergent
c:
CL
en
et
toute
croissant
~ X.
vers
d’où
f d 0
Donc
bien
majore
toute
~ X
o
X.
La démonstration montre
outre
en
l’unicité de la valeur d’adhérence
est
COROLLAIRE 1. - Toute
Ce corollaire
et
pour toute
s’applique
en
majorée
particulier
par
une mesure
aux mesures
}.l 0
0
maximale.
0
ponctuelles
g
x
(où
x E
(~)~
d’où le corollaire suivant1
COROLLAIRE 2. - Tout point
x
est
de ß
barycentre d’une
positive ma-
mesure
’
ximale de
1
totale
masse
0
est
LEMME2. - La relation
compatible avec l’addition.
C’est évident pour l’addition d’un nombre fini de termes. On
néralement que
a ~
v(a)
d’un espace
déduit plus
gé-
s
(v a
où
en
a
et
a -
vI
K
compact
LEHÏ01523. - Soient
drc
pour tout
-~’
(a)
sont des
dans 3’Î ,
et v
a
e 1,1
et
a
applications continues (ce qui suffira ici)
où 03C0 est une mesure positive sur K.
avec
03BD Si 03BD est maximale,
est
aussi maximale.
(4)
d
sépare
les
points de B
donc
(STONE-WEIERSTRASS)
les
polynômes
par rap-
éléments de 0. forment un ensemble total dans C(lll) j or~ un tel polyport
nôme est différence de deux polynômes convexes positifs, donc C est total dans
aux
C ( (11)
.
3-04
Posons
V
/
=
v
+
p
et
+03A0:
TC
1 u’
v
v
on
aurait
barycentre
x ,
on a
ù D’autre
part> .
II
,
serait pas maximale
ne
Q, , et toute
x OE
telle que
Il
p
OE
m1
de
0
.
On sait déjà
/f
x ; donc
+
4. - Pour tout
~X
p.’ f.
S’il exista,it
0
/f de x /£ djJ,
,S /f
f(x) $ /f
à£
convexe
et
OE
continue,
o
cette
car
.
elle est évidente
duit, puisque toute
même barycentre.
OE
p
LEMME 5. - Lorsque
male
f
pour toute
dy
x
f
pour toute
=
que
m1
est limite faible de
métrisable,
i
d@ ZÎ" 3st port(e
discrète;
est
si
&
est
le
cas
inégalité s’ écriti
général s’en dé-
et toute
G 03B4
l’,/ ,
discrètes de
mesures
un
on a
mesure
de
maxi-
~ .
par:.
o
DÉMONSTRATION.
6
1° Soit
x2) ~
la
---’2--
de
£5
x
ú3
son
L’application
1’,Ù
relèvement de
un
(©ig) ;
morphie.
et soit
ÔL
l’application
o
est
points
.p
p«(B2~)
Ko 3 donc
un
extrémaux de
non
13
Son
0
aussi; or,
ce
ë;
complément
G03B4 .
un
2° Soit
sur
13
dans
11’ est au.tre que l’ ensemble des
est donc
x
(túBt,)
métrisable,
13 est
Comme
(G
diagonale je
Donc
tp
première
classe de
existence résulte du théorème des ,sections
h
g
=
h
(x1 , x,) - §(c ’,
0
est
Wo
telle que pour tout
x
E
03C8(x) ~ ~x
Une
t: )
+
application
(lBB&)
on
et
£52
de
de
(03B22B0394).
l’application p de
rappelé
dans
première
m1
au
est
classe de
début de le
une
homéo-
(03B2B~)
dans
ait:i
x
=
barjcentre
](x)
de
0
m1,
E
3° Sboit
nI
p n’étant pas portée par & ’3 on va mon,trer que
pas maximale ; il suffira de montrer pour aula qu’il existe une
qui n’est
est
pas maxim.ale (lemmo 3) . Commo &
-mesurable, il existe (théorème de Lusin)
K do
tel- que
un compact
1- Q
que J_a .restriction d-J 4T à
K soit c’ontinue. Désignons par v la partie de Il portée par ii .
f
Pour toute
Soit
fa
E
C
et tout
K
on
sait
point du support fermé de
pour laquelle
v 00FF
x0
un
E
C ,
a E
(îenzme 4 )
comme
que
C
existe
~C
Comme les deux membres de cette
1’ ,
sur
On
la méme inégalité
on a
inégalité
pour tout
sont des fonctions continues de
point
a
K
de
assez
voisin de
a
x 0
donc ~
a
ou encoret
On
a
donc ~ ~
THÉORÈME. localement
Soit
convexe
-~’
de
C6
n’est pas maximale.
-B;
compact métrisable
o
(espace vectoriel topologique
cY
des points extréma.ux de (B, est
barycentre d’au moins une mesure de... Radon 0
0
point
(lemme 2)~
est
6
un
6 .
portée par
C’est la
03
~v «
comme
séparé). L’ensemble
convexe
et tout
Gô
et
conséquence immédiate
du corollaire 2 du lemme
et du lemme 5.
1,
Résultats auxiliaires.
o
Jib
1° Le lemme montre que toute ~ ~
préciser la
aussi)i soient
pouvons
m1
et
Xl
de
Xi
que
p~
est évidemment
Dans
x
tre que l’ensemble
des m
X2
Xi
lorsque S
deux espaces identiques
x
X2 ’
fermé ;
non
la
l’ensemble
A
projection
de
m1;
maximales de
autrement dit, l’ensemble des éléments maximaux
tat
par
nature de cette relation
diagonale
~.
majorée
est
maximale;
métrisable (donc
une mesure
est
à m1
des
et soit A
couples
(A B:.)
sur
est
un
résulte que dans
l’ensemble B des
Xl x
extrémale est un
or~ d’aDrès le lemme 1$ la projection de
p ~ -
peut donc relever cette projection
(~1 ’ ~2)
on
obtient
p - p( p) de m1
(5)
au-
un
GD (même
(}.1-1’
en
on
2°
n’est
Xl
tels
résul-
dans ~ ).
Il
X2 ’
la
(~ ~ ~2)
cet ensemble est donc
de m1
nous
Supposons
Une
vert 03C9
dans
application analytique (donc
dans
de
encore (B
E 0
universellement
mesurable)
03C6( )
maximale.
lui-même telle
f
application
do F , f (uj)
analytiques
la
une
en
avec
métrisable ;
dans
F
appartient
au
de
E
soit
avec ~
Xl est
dans
application analytique (5)
composant avec la projection sur
Xl
x
B
A
en une
de
Xl
~
f
une
application universellement
est dite ici analytique si pour tout oucorps borélion engendré par les ensembles
3-06
mesurable de
a
T
x ; so it
°
dit que
telle que pour tout
diffusion associée
est la
f(x) ~
x
E
f(x)
~: 9
ait pour
11
f ~ on a évidemment
x ~ ~ 9 le môme raisonnement que
pour tout
e
x
dans lui-même définie par
de
l’ application
T
outre,
~; ’~
dans
à
barycentre
~f(x) dx On
Si, en
.
celui du lemme 5
montre que
(l-l =
soit
Ors
et converge
vers une mesure
f. T
avoir p
w
(° )
w
a
Des
0
est croissante pour la relation
exemples simples
deuxième classe,
de
et
=
montrent que l’on
,
peut
si
lim
=
oep
on
13
=
définit
par les
alors 03B1
limo croissante des
.
n
partie dénombrable de C qui est totail en résulte que toute partie totalement ordonnée je ~~+ (pour
~) est cofinale à une suite finie ou dénombrable. En particulier, il
Comme
l’ordre
un
}la
il existe
métrisable,
est
a
le dans
que
o
0)
par
o
Pour tout ordinal
existe
= T n0
; la suite
E
0
portée
est
}l
ordinal
a
de deuxième classe tel que
portée par (;
soit
une
)la
c’ est-à-dire tel
=
0
PROBLÈMES.
0
1° Supposons
,
soit
2°
l’image
une
par
montrer
(se
diffusion du
relation 1
ramener au cas
suivantt
~1 et 2 étrangères
compact quelconque.
2. Sur
o
ces
La
somme
de deux
Le point de
départ
(6 )
Prendre
(8 =
portées
maximales est-
/p( a)
a
dv
de
mesures
trois problèmes sont évidenteso
sur
X
compact.
de BISHOP et de LEEUW est lt étude du dual d’un espace vecto-
rial de fonctions continues
explicitement qu’ils
et
par
mesures
espace vectoriel de fonctions continues
l espace dual
p1
( 1 2)~( 1= 2)).
généralement, est-ce qu’une intégrale
maximale ( v mesure positive sur m+ ) ?
Les relations entre
entraîne que
positive portée
elle maximale ? Plus
maximales est
2
type défini plus haut ?
°
alors que
convexe
’
métrisabloo Est-ce que touto
encore
& est maximale?
ß
a
de 1
Supposons
3° Soit
métrisableo Est-ce que la
ß
ne
[0 , 2J
le
sur un
espace X
font, l’équivalence
et
T
quei
compact Fous allons montror, plus
0
entre cette étude et cel le des
support
dc
x
’
1[
pour tout
3-07
ensembles
Soit
X
un
m(X)
forme ; soit
B
continues
son
X y muni
sur
muni de la
dual,
contient les constantes; et soit
l’application canonique
Soit 03C6
l’espace vectoriel
de la topologie de la
topologie faible.
On
tion
C
sur
convergence uni-
B*
qui sépare les points de X et
le dual de B , muni de la topologie faible.
de
]l(X)
dans
B*;
r (X) ~
B*
on a
=
vertu du théo-
en
comme?
est la trace d’une
rème de Hahn-Banach toute forme linéaire continue sur ß
forme linéaire continue
nu-
Cr(X)
sous-espace vectoriel de
un
des fonctions
Cr(X)
soit
compact ;
espace
mériques réelles
Soit
compacts.
convexes
~(m(x»)
0
peut évidemment identifier B* 2 l’espace quotient
par la rela-
de
d’équivalence :
(Notons
/ gdp 1 = gd 2
si
1-11 fBJ 1-12
(1-11 fBJ ~2~ (il (X) = 112 (X))
que
g E B
pour toute
.
).
Posons :
~(X)
Comme
affine
f
comme
On
)J.
avec
~
ble des
BISHOP et de
par
telle que
Autrement
dit,
de
e
X
engendre B~
donc
les
(B )
de
=
mesures
~
est
(po f
l’application
dans
sépare
B
les
points
X
(x) )~
p.
X
dans
)J.
on a
et par
=
l’ ensem-
ê
o
~(ë) .
ri
o
positives
X y dont l’image 03C6( ) est exest frontière. En effet :
x
sur
rd
é
~) ~ (()J.p ~X , où x est frontière).
D’abord
pui s i ’ image p ’ d,e p par 1 ’ homéomo rphi e f o p do 11
03C6( )
X ;
est frontière si pour
(p.E m+
dan s m1 ( x ) j
f o (p(X) est
et
de
o
(B*)1
a.
de
homéomorphie.
trëmale dans
sont les
base
une
o
LEEUW, qu’un point x de
)~ PJ ex (ce qui entraîne
f(M(B) )
a
une
(B~)
et
l’ensemble des points frontière de
M(B)
points extrémaux
On
(B~)~
(B )
continue, et biunivoque puisque
est
y’~(X)
désignera
x ~
compacta c’est
est
X
Disons,
toute
convexe
l’application
(B*)1
dans
X
c5ne
du
compacte
Soit
~(X) y
engendre
mesures
s 3, où
est
st
=
l’homéomorphie fo 03C6 de Xsur
puisl’image ’ de par
03C6( )
(B*)+
une
e
extrémale, donc p.’
homéomorphes~ donc
a
t~
de barvcentre 03C6( );
positive sur
un support ponctuel ;
les
est de la forme
Ce
mesure
c .
o
supports
point x
or
et
est
sur
sont
’
frontière
est
y
sinon
3-08
il existerait
(p(e )
b.
mesure v
e , telle que
elle ëpaussi dequi laestforme
impossible d’après
~0 ~
aurait alors
on
=
qu’on
ce
seconde
une
ce
e
vient de voir.
e & Sinon
point frontière ~ je dis que
donc
serait milieu de deux points distincts do
~p(~) où
est frontière.
x
or ceci est exclu puisque
/
et
Inversement, soit
un
x
o
(B~) ~
p
e
Conséquence :i L’application
vexe
(B* ) 1
compact
On
se
a.
Pour
problème
~ m1 (X) ,
toute
plonge homéomorphiquemont
f
et transforme
pose alors le
M(B)
sens
moins
ou
con-
en ~.
existe-t-il
(X) telle
une mesure v
soit portée
plus
dans le
X
suivanti
(ou encore
un
=
que
M(B)
et par
par
p
en
strict.
0
se traduit par ~
~(~) est barycentre
Remarquons que la condition
de
V’ ~ image de v par l’ homéomorphie f o tp. La réponse au problème a sera
donc positive si la réponse au problème ? suivant est positivet
6. Soit &, un ensemble convexe compact d’un espace vcctorieltopdLpgique’-locale5 l’ensemble de ses points extrémaux. Est-ce que
ment convexe séparée et soit
masse totale 1,
tout point de (8 est barycentro d’une mesure positive v
=
o
portée
§ ~ et par
par
6
en un
plus
sens
ou
moins strict ?
°
Inversement,
problème
une
réponse positive
problème p entraîne
au
a .
constitué par les
C r ( @)
effet, soit B le sous-espace de
frontières affines continuas; on a ici ë= 1-1(B) , donc
comme un cas particulier du problème a 0
au
En
réponse positive
une
le
problème ? apparaît
’
30 Etude d’un
exemple.
BISHOP et de LEEUW démontrent que les
positive, même si X
pression ~mesure portée par
dans le langage des mesures
ponse
DÉFINITION. - Soit
de Radon positive
pour tout
10
A
2°
K
(7)
Si
firmer
compact
n
K
X
un
un
sens
X
dû
très large$ que
et
ont
p
une
ré-
de définir
nous
traduirons ici
de Radonr
espace
compacta soit
On dit que
sur
K
lg§ ’1 dans
a
est
A
et soit
pSGudo-portée par
J1
A
une mesure
si
p(15)
=
0 .,
toi quet
;
c
-
est
X
n’est pas
problèles équivalents
métrisable à condition
un
G. ~
X
est tel que tout
= 0 .
(~)
compact
de
X
soit
’
un
Go
de
X ,
on
peut
’
alors af-
3-09
plus large
Cette condition est
encore
0 ; elle
que la
est
~
môme compatible
On
âtre tenté de croire
donc
pourrait
=
0
0
o
n’est
que le résultat de BISHOP et do
Nous allons montrer
possible.
pas le "neilleur
p/ (8.)
la relation
avec
qu’il
n’en est
rien,
en
utilisant
exemples construits par ces auteursi
Soit X
b , c } ~ l’ensemble des (t ~ a) sera désigné par
[0} 1 j
on définit de
même Xb et Xc. La topologie de X est définie comme la moins
fine des topologies telles que
1° Toute partie de (X u X ) est ouverto ;
0) x {a $ b} c }
est ouvert
2° Pour toute partie ouverte w de [0 j 1 j p
dans X 9
3° Pour tout x e X y {x} est fermé.
l’un des
-
x
=
,
On vérifie que
""’1
est compact 9 et que tout
X
-
est l’ensemble des fonctions
B
pour tout
[0 , 1]
t e
On vérifie que
(X a
de
numériques
continues
X c)
u
o
telles que,
sur X
g
est fini.
ait1
on
M(B)
compact
-
X , et que les mesures positives pseudo-portées
sont les mesures qui ne chargent aucun point de
une telle mesure
par M(B)
peut donc charger X ; ce paradoxe apparent résulte de ce que tout compact K
de
est au plus dénombrable.
Xb qui est un
X
=
u
(X)
Il est immédiat que pour toute
pseudo-portée
simplexe) j
un
pseudo-portée
M(B)
par
or, la
de
mesure
M(B)
malgré
X
=
Par
BISHOP et de LEEUW
ouvert,
et telle
u
m
Lebesgue,
X On
ne
0
la circonstance
il existe
une mesure
Il
(il résulte
par
exemple y
est
unique ~ ~
de là que
(B*) 1
portée
X.
par
0
est
et
peut donc pas améliorer le résultat de
priori favorable
a
est ici
que
donc universellement mesurable.
o
PROBLÈMES.
4°
a.
Soit
infini de
que
A
X
un
espace
X . Existe-t-il
est
fini,
X
compact métrisable
un
doit être de dimension
relèvent alors do la topologie
Peut-on
en
outre choisir
revient [; dire que
bo Que dire des
B
sous-espace
A
X
tel que
A
de
Cr(X)
tel que
A
c
soit
=
un
Gô
M(B) ? (Lors
finie; les conditions de possibilité
algébrique )
B
B , ordonné
J1(B)
et
lorsque
o
telle sorte que
par
X
(B 5
n’est
(B’~)~
soit
soit réticulé ?
plus métrisable ?
un
simplexe,
qui
3-10
5° Avec les notations initiales, désignons par B le cône convexe des g ) 0
de B . Pour tout élément b de B* qui est 0 sur B y on a :i b
Sinon, en effet, il existerait une forme linéaire l faiblemcnt continue dans
o
B* ,
telle que
élément de
B ~
t(b)
0
dire
qu’il
0
pour toute
t(b)
et ~ ~0
est
(B*)+
(B ) signifie
sur
~0
o
sur
B
x 9
sur
par le
B
cône
normé et ordonné
Il
Il est donc
impossible
que
ce
0
répétant
an
(h) 9
C
(B ) )
par
démonstration
une
B ~ (ordonné
que si
B+ )
par
dans
connue
est
où
est de
B
l’est aussi.
réciproque est inexacte ; on offotp quand B ct
b , c}), B
l’exemple précédent (X = [0 , 1J
sont définis
X
est
x
ne
cas
réticulé, B’’~ (ordonné
La
réticulé,
comme
dans
tandis que
l’est pas.
Peut-on mettre la condition
culée
où
le
dans
cas
B’
serait
localement
un
"
B*
est réticulé"
un convexe
espace vectoriel contcnant
qui sont
pseudo-portées
par
6
(B
est
0
pseudo-portée
La réciproque est-elle vraie ?
Dans cet ordre d’ idéess on peut
sens
que
F’
et associé à
B
barycentro d’au plus
p(1)
=
0
un
p
E
compact
K
un
portées
par
ë
cône
convexe
plus
barycentre
est rétiB ?
(C’ost
pour
une
o
ost
qui soit
disjoint de
simplcxe, tout point
quasi-portée par ~ on
un
& .
antérieurement pour
(CHOQUET [2]).
0
Ce résultat s’étend
d’ailleurs, avec une formulation adaptée
quelconques, à tout cône convexe saillant e tel quei
a. Toute suite décroissante û’ éléments de C
converge vcrs
(l’ordre étant
réticulé
simplexe.
montrer que si ß
une
pour tout
est
18,
est
La démonstration est presque la même que- celle donnée
mesures
i~
non
ordre propre. Donc si tout roint de
est
la forme
métrisable d’un espace vectoriel topologique
l’ensemble de ses points oxtrémaux. L’ensemble
compact
et soit S
séparé,
~ m+(ß)
de ß
sous
précédent).
6° Soit ß
ce
0
que
B
résulte,
en
la forme
fl
encore
n’est
qui précède montre quo.continues et positives sur l’espace
)
convexe
autre que l’ensemblo des formes
son
un
0 .
Ordonnons
B
est identifiable à
o
celui associé â ~
canoniquement).
o
auc
convexes
élément do
e
3-11
b. Pour tout ensemblo totalement ordonné
dénombrable
coo
co-initial à
Pour tout élément extrdmal
contenant pas
6
y
l’enveloppe
A
c
C y il existe
un
sous-ensemble
A .
6
convexe
et tout sous-"c$ne fermé 03B1 ~ C
fermée de
J
ne
contient pas
ne
6 .
Il
BIBLIOGRAPHIE
[1]
BISHOP (Errett) and LEEUW (Karel de). - The representation of linear functionals by measures on sets of extreme points, Ann. Inst. Fourier Grenoble,
t. 9, 1959, p. 305-331.
[2]
CHOQUET
(Gustave). - Existence et unicité des représentations intégrales au
moyen des points extrémaux dans les cônes convexes, Séminaire Bourbaki,
t. 9, 1956/57, exposé n° 139.
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