prévisionnel financier table sur un chi!re d'a!aires (https://www.lesechos.fr/finance-
marches/vernimmen/definition_chi!re-da!aires.html#xtor=SEC-3168) annuel de 2 millions d'euros pour cette usine
quimpéroise, qui fonctionne avec une équipe de trois personnes.
Vol-V, qui a pour objectif la mise en service de 25 centrales de ce type d'ici à 2025, a entamé la construction de
quatre autres unités du même type en Bretagne, en Normandie et dans la Beauce. « Une dizaine supplémentaire ont reçu
un arrêté d'autorisation d'exploiter », précise Cédric de Saint-Jouan, le dirigeant de Vol-V, qui veut faire de la
biométhanisation sa principale activité. Il s'agit d'un procédé naturel de dégradation des matières organiques réalisé à
l'abri de la lumière et sans oxygène, ce qui produit du biogaz riche en méthane qui peut être brûlé comme le gaz naturel.
Un centre de gestion, composé à terme d'une dizaine de personnes, s'installe à Rennes pour le suivi des di!érentes
usines de Vol-V, la logistique et la maintenance. Car la société exploite ses di!érents sites en direct. Pour financer
chacune de ses installations - qui réclament une enveloppe moyenne de 10 millions d'euros par projet -, la société fait
appel à l'emprunt et à ses fonds propres (https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_capitaux-
propres.html#xtor=SEC-3168), sachant que Natixis lui a apporté 15 millions d'euros en capital. Pour compléter ses
besoins financiers, elle a récemment cédé une partie des di!érents parcs solaires dont elle était le propriétaire.
Longs délais de réalisation
L'entreprise, qui emploie 50 salariés, réalise un chi!re d'a!aires annuel de 17 millions d'euros. « Seulement 26 usines de
biométhane fonctionnent actuellement dans l'Hexagone, nos potentialités sont très importantes », estime le dirigeant.
Mais il lui faut être patient, car les délais de réalisation sont très longs. Plus de six années sont nécessaires entre le
démarrage du dossier et sa concrétisation.
Stanislas du Guerny, Les Echos
Correspondant à Rennes