(1) à lire indifféremment au masculin ou au féminin dans tout le texte.
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Christine BERTHAUD
ISO Bloc Opératoire
Hôpital du Chablais
OFFRE EN FORMATION
HOPITAL DU CHABLAIS : BLOC OPERATOIRE
L’hôpital du Chablais est le fruit de la fusion de deux hôpitaux : Aigle et Monthey,
distants de 15 km environ et localisés sur deux cantons : Vaud et Valais.
Cette fusion a eu lieu en 1999, et chaque hôpital s’est vu attribué des spécialités
différentes.
Ainsi le site d’Aigle est devenu l’hôpital « mère-enfant » et le site de Monthey,
l’hôpital pour les adultes avec les services de médecine et chirurgie.
Chacun des deux sites possède un bloc opératoire.
A Aigle se pratique les opérations gynécologiques, obstétricales et pédiatriques
(enfants jusqu’à 17 ans et en électif essentiellement des interventions ORL). Deux
chirurgiens plasticiens opèrent également à Aigle.
A Monthey se pratique la chirurgie digestive, thoracique, vasculaire, urologique,
orthopédique, traumatologique, ORL chez les adultes.
Le bloc opératoire est un des services l’on travaille le plus en interdisciplinarité.
Ainsi, autour d’un patient, collaborent simultanément : un médecin anesthésiste, une
infirmière anesthésiste, une infirmière instrumentiste (ou une technicienne de salle
d’opération), une aide hospitalière, un chirurgien et parfois un ou deux assistants.(1)
A l’hôpital du Chablais, l’équipe des anesthésistes (médecin et infirmière) travaillent
alternativement sur les deux sites.
L’équipe des infirmières instrumentistes (ISO) ou techniciennes de salle d’opération
(TSO) et des aides hospitalières (AH) est affectée à un site et ne travaille que très
ponctuellement sur l’autre site (remplacement de congé maladie par exemple).
Quant aux chirurgiens, certains sont fixes sur un site ou travaillent sur les deux
hôpitaux en fonction de leur spécialité.
Les chirurgiens ont des jours et plages opératoires qu’ils doivent respecter au mieux
pour assurer un bon déroulement du programme opératoire électif. Les urgences
sont habituellement prises en fin de programme ou intercalées entre deux
interventions, selon leur degré.
Les horaires des ISO/TSO et AH sont les mêmes :
7h15 - 15h40
12h35 - 21h00, puis de piquet jusqu’à 7h15 le lendemain
Le personnel en formation effectue seulement l’horaire 7h15 – 15h40.
Pour encadrer le personnel en formation, il y a une référente sur chaque site et un
PF (actuellement en formation et travaillant à temps partiel) pour les deux sites.
(1) à lire indifféremment au masculin ou au féminin dans tout le texte.
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Déroulement d’une journée en salle d’opération :
Une ISO (ou TSO) et une AH travaillent en binôme dans la prise en charge du
programme opératoire d’une salle.
L’ISO vérifie le matériel préparé la veille avant chaque intervention. Elle le complète
si nécessaire, contrôle les emballages, dates de péremptions et stérilité.
L’ISO se présente au patient à opérer lorsqu’il entre en salle, relation brève mais
importante pour ce dernier. Cela doit être fait de façon opportune en fonction de la
prise en charge du patient par l’équipe d’anesthésie.
L’ISO se prépare pour l’intervention : lavage chirurgical des mains, habillage et
gantage stérile, montage des tables d’instrumentation de façon aseptique.
L’ISO contrôle l’installation du patient fait par l’AH.
Elle contrôle la désinfection du site opératoire effectuée par le médecin assistant ou
l’opérateur et aide au champtage tout en s’assurant que les gestes respectent
l’asepsie.
L’ISO instrumente et parfois assiste aussi le chirurgien pendant l’intervention. Cela
nécessite concentration, dextérité, rapidité, rigueur, anticipation…
A la fin de l’opération, l’ISO confectionne le pansement du patient et nettoie ce
dernier des souillures de sang et surplus de produit désinfectant.
Brève relation au patient qui se réveille, « prise de congé ».
L’ISO élimine les objets tranchants et trie les instruments souillés qu’elle immerge
dans les bacs de décontamination.
Lors d’un programme opératoire électif, s’il y a une bonne collaboration entre tous les
partenaires de la salle, les enchaînements entre les cas opératoires sont très
rapides.
Sur l’un et l’autre des sites hospitaliers, bon nombre d’opérations sont réalisées sous
anesthésie locale ou loco-régionale. L’infirmière et/ou l’aide joue un grand rôle dans
le confort et le réconfort du patient afin de lui assurer un passage de qualité au bloc
opératoire. Lorsqu’il n’y a pas d’anesthésiste, l’ISO joue pleinement sont rôle
relationnel avec le patient.
En fin de programme opératoire, l’ISO prend sa pose repas, puis va aider l’équipe de
la stérilisation pour la fection des plateaux d’instruments, l’emballage et la
stérilisation de tout le matériel utilisé.
La salle d’opération étant un lieu très spécialisé et stressant, je ne pense pas qu’un
stage de 4 semaines soit vraiment nécessaire au cursus d’une infirmière en
formation, sauf si celle-ci est d’emblé motivée à faire cette spécialisation. Par contre
je pense qu’un stage de 2 ou 3 journées pendant le stage en chirurgie (chirurgie,
orthopédie ou gynécologie) serait vraiment bénéfique pour l’étudiante.
Ce stage d’observation, basé sur un apport d’informations et de pratique réflexive,
pourrait permettre à l’étudiant une meilleure prise en charge d’un patient opéré.
Notamment en pré-opératoire dans la gestion de sa préparation (le strict respect des
protocoles en vigueur), son stress, ses interrogations. En post opératoire :
l’importance de la surveillance, la réfection d’un premier pansement, le traumatisme
d’un acte chirurgical sur l’image corporelle…
Durant ces deux journées, l’étudiant serait encadré par le PF.
Buts de la première journée :
Donner des points de repères à l’étudiant en expliquant le pourquoi et le faire
expérimenter.
La tenue vestimentaire.
(1) à lire indifféremment au masculin ou au féminin dans tout le texte.
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Les zones à respecter dans le bloc opératoire (blanc/vert), les distances à
respecter en salle d’opération, les déplacements en salle.
Qu’est-ce qu’une salle d’opération ?
la ventilation
les circulations d’air, les surpressions, le flux laminaire
la coagulation, l’utilisation de l’électricité à haute fréquence, les risque à
prévenir.
les circuits propre/sale
L’installation des patients sur table d’opération, prévention des risques
Les notions d’asepsie et de stérilité, les gestes aseptiques
Les différents lavages des mains (hygiénique/chirurgical)
L’habillage chirurgical, gantage/dégantage
Le traitement du matériel souillé, les différentes étapes jusqu’à son
reconditionnement et stérilisation.
La deuxième journée :
Mise en pratique des notions propres au travail en salle d’opération, vues la première
journée. Expérimentation des points suivants :
Le rôle de ISO circulante, l’installation de l’ISO qui va instrumenter
L’accueil du patient en salle d’opération
concept de relation brève
accompagnement du patient sous anesthésie locale
Observation d’une ou deux opérations
lien avec l’anatomie/physiologie
explication de l’opération, les représentations de l’étudiant.
Repérer le rôle de chacun des partenaires dans la salle d’opération
Suivre le patient en salle de réveil et effectuer la surveillance post-opératoire.
Au terme de ces deux (ou trois) journées passées en salle d’opération, l’étudiant en
soins infirmiers ne sera pas évalué sur ses nouvelles connaissances. Mais il est
envisageable de rédiger une appréciation écrite à inclure dans son stage de
chirurgie.
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