(1) à lire indifféremment au masculin ou au féminin dans tout le texte.
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Déroulement d’une journée en salle d’opération :
Une ISO (ou TSO) et une AH travaillent en binôme dans la prise en charge du
programme opératoire d’une salle.
L’ISO vérifie le matériel préparé la veille avant chaque intervention. Elle le complète
si nécessaire, contrôle les emballages, dates de péremptions et stérilité.
L’ISO se présente au patient à opérer lorsqu’il entre en salle, relation brève mais
importante pour ce dernier. Cela doit être fait de façon opportune en fonction de la
prise en charge du patient par l’équipe d’anesthésie.
L’ISO se prépare pour l’intervention : lavage chirurgical des mains, habillage et
gantage stérile, montage des tables d’instrumentation de façon aseptique.
L’ISO contrôle l’installation du patient fait par l’AH.
Elle contrôle la désinfection du site opératoire effectuée par le médecin assistant ou
l’opérateur et aide au champtage tout en s’assurant que les gestes respectent
l’asepsie.
L’ISO instrumente et parfois assiste aussi le chirurgien pendant l’intervention. Cela
nécessite concentration, dextérité, rapidité, rigueur, anticipation…
A la fin de l’opération, l’ISO confectionne le pansement du patient et nettoie ce
dernier des souillures de sang et surplus de produit désinfectant.
Brève relation au patient qui se réveille, « prise de congé ».
L’ISO élimine les objets tranchants et trie les instruments souillés qu’elle immerge
dans les bacs de décontamination.
Lors d’un programme opératoire électif, s’il y a une bonne collaboration entre tous les
partenaires de la salle, les enchaînements entre les cas opératoires sont très
rapides.
Sur l’un et l’autre des sites hospitaliers, bon nombre d’opérations sont réalisées sous
anesthésie locale ou loco-régionale. L’infirmière et/ou l’aide joue un grand rôle dans
le confort et le réconfort du patient afin de lui assurer un passage de qualité au bloc
opératoire. Lorsqu’il n’y a pas d’anesthésiste, l’ISO joue pleinement sont rôle
relationnel avec le patient.
En fin de programme opératoire, l’ISO prend sa pose repas, puis va aider l’équipe de
la stérilisation pour la réfection des plateaux d’instruments, l’emballage et la
stérilisation de tout le matériel utilisé.
La salle d’opération étant un lieu très spécialisé et stressant, je ne pense pas qu’un
stage de 4 semaines soit vraiment nécessaire au cursus d’une infirmière en
formation, sauf si celle-ci est d’emblé motivée à faire cette spécialisation. Par contre
je pense qu’un stage de 2 ou 3 journées pendant le stage en chirurgie (chirurgie,
orthopédie ou gynécologie) serait vraiment bénéfique pour l’étudiante.
Ce stage d’observation, basé sur un apport d’informations et de pratique réflexive,
pourrait permettre à l’étudiant une meilleure prise en charge d’un patient opéré.
Notamment en pré-opératoire dans la gestion de sa préparation (le strict respect des
protocoles en vigueur), son stress, ses interrogations. En post opératoire :
l’importance de la surveillance, la réfection d’un premier pansement, le traumatisme
d’un acte chirurgical sur l’image corporelle…
Durant ces deux journées, l’étudiant serait encadré par le PF.
Buts de la première journée :
Donner des points de repères à l’étudiant en expliquant le pourquoi et le faire
expérimenter.
• La tenue vestimentaire.