Une étude française découvre un risque accru de cancer anal

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Nouvelles-CATIE
Des bulletins de nouvelles concis en matière de VIH et d’hépatite C de CATIE.
Une étude française découvre un risque accru de cancer anal
malgré la multithérapie
19 décembre 2012
Le VIH s'attaque au système immunitaire, le rendant très faible et dysfonctionnel. Le traitement par une combinaison
de médicaments puissants contre le VIH (couramment appelée multithérapie ou TAR) réduit considérablement la
production de VIH dans le corps. Comme il y a moins de VIH produit, le système immunitaire peut commencer à se
réparer. Ces réparations sont généralement suffisantes pour prévenir les infections liées au sida. Toutefois, comme
les déficiences immunitaires persistent, certains patients sous multithérapie courent un risque plus élevé à l'égard de
certains cancers. Le degré du risque varie d'une personne séropositive à l'autre et dépend d'une complexe
intersection de facteurs, dont les suivants :
exposition prolongée à des protéines produites par les cellules infectées par le VIH
inflammation persistante causée par l'infection au VIH (cette inflammation n'est atténuée que partiellement par
la multithérapie)
certains comportements, dont le tabagisme, l’utilisation excessive d'alcool et/ou la prise d'autres substances ou
de drogues
manque d'exercice
obésité
co-infection par divers virus
Virus et cancer
Comme plusieurs virus se transmettent des mêmes façons, certaines personnes ayant le VIH sont co-infectées par
d'autres virus aussi. Certains de ces virus font en sorte que les cellules se développent anormalement. Ces cellules
anormales risquent de se transformer en états précancéreux, voire en cancers dans certains cas. La liste de virus
ayant le potentiel de causer le cancer comprend les suivants :
VHB (virus de l'hépatite B) et VHC (virus de l'hépatite C) – ces virus infectent et endommagent le foie et
augmentent le risque de cancer du foie
VEB (virus Epstein-Barr) – membre de la famille des herpès-virus, l'EBV est associé à l'apparition d'un cancer du
système immunitaire appelé lymphome
HHV-8 (herpès-virus humain-8) – autre membre de la famille des herpès, le HHV-8 peut causer le sarcome de
Kaposi (SK) et est associé à une affection appelée maladie de Castleman qui ressemble au cancer
VPH (virus du papillome humain) – certaines souches du VPH causent les verrues ano-génitales, alors que
d'autres peuvent provoquer des cancers de l'anus et du pénis chez l'homme et des cancers de l'anus, du col
utérin et de la vulve chez la femme; des données récentes laissent croire aussi que le VPH est associé aux
cancers de la bouche, des lèvres et de la gorge.
Cancer anal et risque
Les chercheurs ont découvert que, à l'époque d'avant l'introduction de la multithérapie, les cas de cancer anal étaient
deux fois plus élevés chez les hommes séropositifs qui avaient des relations sexuelles avec d'autres hommes
(HARSAH) que chez les HARSAH séronégatifs.
De plus, comparativement à l'homme séronégatif moyen, le risque relatif de cancer anal est plusieurs fois plus élevé
chez les hommes séropositifs qui ne sont pas des HARSAH (37 fois plus élevé) et plus élevé encore chez les
HARSAH séropositifs (60 fois plus élevé).
Risque de cancer anal et multithérapie
Certaines études n'ont permis de constater aucune réduction du risque de cancer anal parmi les personnes
séropositives à l'époque actuelle dans les endroits où la multithérapie est largement accessible. Les résultats de deux
études laissent toutefois croire qu'une réduction du risque de cancer a lieu grâce à l'utilisation prolongée de la
multithérapie. Quoi qu'il en soit, toutes les études menées à ce sujet à l'époque actuelle dans les pays à revenu élevé
indiquent que les cas de cancer anal semblent être plus fréquents de nos jours comparativement à l'époque d'avant
la multithérapie.
La plupart des études comparant le risque de cancer anal chez les personnes séropositives n'ont porté que sur un
nombre relativement restreint de cas, soit entre 18 et 80. En général, les études en question n'ont pas tenu compte
de facteurs comme les suivants :
différentes sous-populations de personnes séropositives
degrés variables d'immunodéficience
De plus, lors de la majorité de ces études, on n'a pas réussi à déterminer si le cancer anal se produisait dès un âge
plus jeune chez les personnes séropositives que chez les personnes séronégatives.
Base de données hospitalières française
Soucieux de se pencher sur cette question et d'autres, des chercheurs en France ont effectué une analyse de leur
base de données, laquelle contient de l'information se rapportant à la santé de presque 110 000 personnes
séropositives. Les chercheurs ont également comparé les données des personnes séropositives à celles recueillies
auprès de personnes séronégatives atteintes de cancer anal.
Chose surprenante, dans son rapport, l'équipe française ne signale aucune différence significative entre le risque
relatif de cancer anal à l'époque d'avant la multithérapie (1992 à 1996) et l'époque depuis la multithérapie (1997 à
2008). De plus, aucune différence n'a été constatée entre le risque de cancer anal durant le début de l'époque de la
multithérapie (1997 à 2000) et la période plus récente (2005 à 2008). Nous présentons d'autres données
concernant cette étude importante plus tard dans ce bulletin de Nouvelles-CATIE , ainsi que des conseils quant aux
moyens de réduire le risque de cancer anal.
Détails de l'étude
La Base de données hospitalières française contient de l'information se rapportant à la santé de 109 771 personnes
séropositives suivies dans 69 cliniques hospitalières en France.
À des fins de comparaison, les chercheurs ont recueilli des données sur les cas de cancer anal chez les personnes
séronégatives figurant dans une base de données appelée FRANCIM (France-cancer-incidence et mortalité). Celle-ci
contient de l'information recueillie auprès de 12 millions de personnes.
Lors de la présente étude, l'analyse du cancer anal a porté spécifiquement sur la période entre janvier 1992 et
décembre 2008.
Résultats — distribution des cas de cancer anal
Au cours des 16 années de l'étude, les cas de cancer anal se répartissaient comme suit :
Personnes séropositives : 263 cas
hommes – 91 % des cas; âge moyen au moment du diagnostic de cancer : 46 ans
femmes – 9 % des cas; âge moyen au moment du diagnostic de cancer : 42 ans
Personnes séronégatives : 2 012 cas
hommes – 29 % des cas; âge moyen au moment du diagnostic de cancer : 67 ans
femmes – 71 % des cas; âge moyen au moment du diagnostic de cancer : 72 ans
Tendances
Les taux de nouveaux cas de cancer anal étaient les plus élevés parmi les HARSAH séropositifs, suivis des
« autres » hommes séropositifs et enfin des femmes séropositives.
Facteurs de risque liés au cancer anal chez les personnes séropositives
Le cancer anal était plus susceptible de se déclarer chez les personnes séropositives correspondant au profil
suivant :
participants âgés, « particulièrement les HARSAH », ont souligné les chercheurs
participants qui avaient fait l'objet d'un diagnostic de sida
participants dont le nadir du compte de CD4+ était faible (nadir = compte le plus faible depuis toujours)
Le risque de cancer anal a presque triplé à l'époque actuelle, comparativement à l'époque d'avant la multithérapie. Il
est probable que cela tient aux différences entre les taux de survie lors des deux époques. Par exemple, à l'époque
d'avant la multithérapie, les gens étaient beaucoup plus susceptibles de mourir dès un jeune âge de complications
découlant d'une infection liée au sida. À l'époque de la multithérapie, les complications de ce genre ne sont plus
courantes dans les pays à revenu élevé. Par conséquent, les personnes vivent plus longtemps avec le VIH et
l'infection au VPH, ce qui donne aux tumeurs plus de temps de se développer. De plus, de nos jours, les personnes
séropositives se portent généralement mieux grâce à la multithérapie et s'intéressent de nouveau au sexe. Cela
donne lieu à une résurgence des relations sexuelles et, peut-être, à une augmentation des expositions aux souches
du VPH à l'origine des tumeurs.
Le fait d'avoir un compte de CD4+ élevé n'a pas semblé conférer de protection contre le cancer anal, car on a même
documenté des cas de cette maladie parmi les personnes séropositives dont le compte de CD4+ dépassait les 500
cellules. De plus, parmi les participants dont le compte de CD4+ avait été supérieur à 500 cellules pendant les deux
années précédant leur diagnostic de cancer anal, le risque de celui-ci était 20 fois plus élevé que chez les personnes
séronégatives.
Autres tendances — limitations de la multithérapie
Selon les chercheurs, tous les sous-groupes de personnes séropositives ont connu une augmentation des
diagnostics de cancer anal après l'introduction de la multithérapie. Même si le taux de cancer anal parmi les
personnes séropositives s'est stabilisé de nos jours en France, il demeure élevé comparativement à celui des
personnes séronégatives, font valoir les chercheurs français.
Le chercheur montréalais François Coutlée, M.D., a également étudié le VPH et examiné des études comparant la
prévalence de maladies liées au VPH à l'époque d'avant la multithérapie et à l'époque actuelle. Le Dr Coutlée a écrit
ceci dans un article récent publié dans la revue Sexual Health : « Si la multithérapie conférait vraiment une
protection contre [les états précancéreux liés au VPH, les nouveaux cas de cancer anal] seraient à la baisse, ce qui
n'est pas le cas. »
Risques spécifiques selon le groupe
L'étude française a permis de constater un risque élevé de cancer anal chez les personnes séropositives,
particulièrement les hommes et surtout les HARSAH. Comparativement aux personnes séronégatives, le risque de
cancer anal à l'époque actuelle était le suivant chez les personnes séropositives :
HARSAH séropositifs – risque 100 fois plus élevé, comparativement à l'homme séronégatif moyen
non-HARSAH séropositifs – risque 50 fois plus élevé comparativement à l'homme séronégatif moyen
femmes séropositives – risque 13 fois plus élevé, comparativement à la femme séronégative moyenne
Explications possibles de l'augmentation du risque
Des chercheurs en France et aux États-Unis ont tenté de trouver des explications du risque accru de cancer anal
que semblent courir les personnes séropositives. Entre autres, il est possible que les HARSAH et d'autres personnes
courant un risque élevé d'infection par le VIH aient contracté des souches cancérigènes du VPH dès un âge plus
jeune que les personnes séronégatives. Dans un tel cas, les cellules infectées par le VPH auraient plus de temps
pour se développer anormalement, ce qui augmenterait le risque d'états précancéreux et de cancer.
De façon générale, le système immunitaire devient moins efficace avec l'âge, et certains sont d'avis que les infections
virales, particulièrement celles causées par le CMV (cytomégalovirus, membre de la famille des herpès-virus) causent
le vieillissement prématuré du système immunitaire. S'ajoute à cela le fardeau de l'infection au VIH, qui est associée à
des signes de vieillissement accéléré du système immunitaire. De plus, la co-infection par différents virus pourrait
affaiblir le système immunitaire, de sorte qu'il n'est plus capable de maîtriser la croissance des états précancéreux et
des tumeurs.
Notons que les théories et les données concernant le vieillissement accéléré du système immunitaire dans le
contexte de l'infection au VIH sont quelque peu controversées et nécessitent d'autres recherches.
Traiter plus tôt le VIH
Dans la majorité des pays à revenu élevé, le seuil minimal établi pour l'instauration d'une multithérapie se situe à 350
cellules. Dans les cas où des personnes séropositives asymptomatiques présenteraient d'autres problèmes de santé
co-existants — dont les affections touchant les organes majeurs comme le cerveau, le cœur, le foie et les reins — le
traitement peut être recommandé ou encouragé en fonction d'un seuil plus élevé, même si la personne compte plus
de 500 cellules CD4+. Des ces cas, le traitement aide à renforcer le système immunitaire et à réduire l'inflammation
causée par le VIH et les risques de dommages organiques causés par le VIH et/ou d'autres infections.
Un faible nadir du compte de CD4+ figurait parmi les principaux facteurs de risque de cancer anal lors de l'étude
française. En moyenne, 50 % des participants séropositifs touchés par le cancer anal avaient un nadir du compte de
CD4+ inférieur à 95 cellules.
Selon les chercheurs français, si davantage de personnes séropositives commençaient la multithérapie lorsqu'elles
avaient un compte de CD4+ relativement élevé, moins d'entre elles auraient un faible nadir du compte de CD4+ et
leur risque de cancer anal subséquent diminuerait considérablement.
Notons que des chercheurs au Québec ont également observé qu'un faible nadir du compte de CD4+ était associé à
un risque accru d'états précancéreux et de cancer de l’anus chez les hommes vivant avec le VIH.
Prévention
Voici quelques conseils qui pourraient aider à réduire le risque de cancers liés au VPH, y compris le cancer anal :
Début précoce de la multithérapie
Le fait de commencer le traitement avant que le compte de CD4+ ne chute à un faible niveau aide à réduire les
dommages au système immunitaire. Lorsque celui-ci est fort, il devrait être plus capable de lutter contre les cancers.
Vaccins anti-VPH
Il existe deux vaccins — Cervarix et Gardasil — qui confèrent une protection contre deux souches du VPH associées
au cancer. L'un de ces vaccins (Gardasil) protège aussi contre les verrues ano-génitales. Même si l'efficacité de ces
vaccins a été éprouvée auprès de personnes séronégatives, les chercheurs au National Cancer Institute des ÉtatsUnis ont récemment estimé que ces vaccins conféreraient une protection « substantielle » contre les états
précancéreux et les cancers liés au VPH, notamment chez les personnes séropositives. Renseignez-vous sur
l'accessibilité et la couverture de ce vaccin dans votre région.
Tabac et autres substances
Il est utile de réduire ses expositions aux facteurs associés au cancer (la fumée de tabac et l’utilisation excessive
d'alcool et de drogues de la rue injectables). Une autre mesure importante consiste à obtenir de l'aide pour contrer
les troubles mentaux et émotionnels qui se trouvent souvent à l'origine des comportements liés à la dépendance et à
l’utilisation de drogue.
Sécurisexe
Les relations sexuelles à risques réduits aident non seulement à protéger les personnes contre l'infection par le VIH
(et les nouvelles souches du VIH dans le cas des personnes séropositives), mais aussi contre de nombreuses
infections transmissibles sexuellement. L'usage approprié et régulier du condom offre une certaine protection contre
l'infection et la réinfection par le VPH.
Dépistage du cancer
Il peut exister des programmes de dépistage du cancer anal s'adressant aux personnes séropositives dans certains
grands centres urbains. Ces programmes sont souvent financés dans le cadre d'études de recherche et ne
constituent pas nécessairement la norme de soins. Parlez à votre médecin de la possibilité de vous faire dépister
dans votre région.
Ressource
Société canadienne du cancer – Vue d’ensemble du cancer de l’anus
—Sean R. Hosein
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