Formulaire imagerie médicale : adapté à la  pratique courante des médecins généralistes ? 
  
À partir du 1er mars 2013, les médecins sont priés par l’INAMI d’utiliser pour toute demande d’imagerie médicale 
(nouvelles règles pour la precription de radiographies, CT-scans, IRM et échographies)  un formulaire mentionnant les 
informations cliniques « pertinentes » concernant le patient pour qui l’examen est demandé, ainsi que la motivation 
pour cet examen. Plusieurs organisations de médecins ont déjà réagi aux nouvelles règles. Lisez le communiqué du 
FAG à ce sujet. 
  
Le FAG y voit beaucoup de positif, par exemple: trop d’examens d’imagerie, par exemple des radiographies, sont 
prescrits inutilement, dont une partie non négligeable est due à des actes purement défensifs, notamment dans les 
services d’urgence. Le formulaire proposé invite les médecins à la réflexion avant de prescrire de l’imagerie médicale. 
  
Le FAG se pose cependant certaines questions, telles que: de nombreux examens sont répétés d'une institution de soins 
à l'autre, faute d'une transmission adéquate. Pour quand l’utilisation d’un dossier partagé, du type Réseau Santé Wallon 
ou ABRUMET, afin d’éviter les redondances ? Le formulaire est-il bien adapté à la pratique courante du médecin 
généraliste ? Pensons par exemple aux visites à domiciles et aux gardes, où le médecin n’a pas accès au dossier du 
patient qu’il ne connaît pas. 
  
Conclusion: 
  
Le FAG estime que ce formulaire nous a été imposé prématurément sans concertation valable. Dans la pratique 
médicale courante du médecin généraliste, plus précisément lors des visites à domicile ou pendant les gardes, il est 
quasi impossible de l’utiliser. Le FAG invite donc les médecins à provisoirement ne pas utiliser le formulaire en 
question. Le FAG incite également les autorités à revoir ce dossier et à adapter éventuellement le formulaire, en 
laissant les différentes rubriques à compléter de manière facultative et non pas obligatoire. 
 
Les postes de garde, un défi pour les cercles 
 
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L’émergence d'un nouveau concept  
 
Il y a dix ans le premier poste de garde de médecine générale voyait le jour. Ce qui était alors une expérience a pris 
rapidement de l’extension tant au nord qu’au sud du pays. Cette initiative présente plusieurs dimensions fort 
intéressantes. En premier lieu, il s’agit d’optimaliser le travail du médecin de garde qui peut passer plus de temps à 
faire de la médecine qu’à faire des déplacements. 
 
Par ailleurs, expérience faite, la plupart des patients ne formulent aucune objection à se déplacer pour recevoir un soin 
de médecine générale le soir ou le week-end. Bien sur la garde à domicile reste indispensable, mais partout où des 
postes de gardes se sont implantés, le nombre de visites a baissé de façon spectaculaire. 
 
D’un point de vue de la sécurité, le poste de garde représente un apport appréciable. Il est tout de même paradoxal que 
l’on demande à des médecins de se présenter seul chez des inconnus alors que ceci n’est demandé ni à des policiers ni 
à des ambulanciers. 
 
La rationalisation 
 
L’extension des postes de gardes grâce à la collaboration des cercles fait qu’actuellement, un belge sur deux peut 
bénéficier des services d’un PMG. Au départ ceci s’est fait sous un concept expérimental, avec un soutien de l’INAMI. 
La diversité des expériences a amené celui-ci à rationaliser les expériences et à tenter de trouver les communs