
TRAITEMENTS PRÉVUS PAR LES LIGNES DIRECTRICES
13. Durant la visite initiale, suis-je tenu de respecter la marche à suivre établie dans les
lignes directrices ?
Les praticiens de la santé doivent respecter les composantes de la visite initiale qui figurent dans
les lignes directrices. Ils doivent notamment vérifier les antécédents du patient, effectuer un
examen physique, consigner les capacités fonctionnelles et les facteurs de risque, établir un
diagnostic ou définir l’invalidité, obtenir les consentements nécessaires du patient et confirmer sa
situation d’emploi.
Les lignes directrices précisent les interventions du praticien de la santé qui sont recommandées
pour la visite initiale, comme prescrire des activités, réconforter le patient et lui donner des
renseignements. Par ailleurs, des interventions discrétionnaires possibles, par exemple
encourager le patient à faire de l’exercice, utiliser l’imagerie diagnostique, proposer des
stratégies pour soulager la douleur et faciliter l’adaptation, sont aussi précisées pour la visite
initiale.
14. Dois-je respecter le nombre de consultations indiqué dans les lignes directrices?
Le nombre réel de consultations et leur fréquence dépendent des besoins du patient et du
jugement du membre d’une profession de la santé réglementée. Le nombre de consultations
précisé vise à guider les utilisateurs, et les assureurs ne doivent pas s’en servir pour modifier le
versement des honoraires forfaitaires.
15. Dois-je continuer de traiter tous les patients après la visite initiale?
Non. Après la visite initiale, le praticien de la santé détermine si des interventions
supplémentaires sont nécessaires. Ensuite, il doit décider si les interventions prévues dans les
lignes directrices conviennent ou non. Si elles conviennent, il amorce la phase aiguë du
traitement. Le praticien peut également choisir de soumettre un plan de traitement à l’assureur et
de commencer des traitements non couverts par les lignes directrices.
16. En quoi consiste la phase aiguë du traitement?
Il s’agit du début du traitement. Conformément aux résultats des recherches scientifiques qui
justifient le bien-fondé d’une intervention rapide, la phase aiguë du traitement correspond
idéalement à la phase aiguë de la blessure, c’est-à-dire les première, deuxième et troisième
semaines suivant l’accident. Les interventions recommandées durant cette phase comprennent ce
qui suit : poursuivre les examens cliniques, prescrire des activités, fournir du réconfort au patient
et lui donner des renseignements. À titre d’interventions discrétionnaires, le praticien de la santé
peut juger indiqué de fournir des renseignements sur le soulagement de la douleur et les habiletés
d’adaptation, de recourir à l’imagerie diagnostique ou de faire une inspection et une intervention
sur place au travail, à la maison ou à l’école.
Durant cette phase, le membre d’une profession de la santé réglementée donne un maximum de
10 consultations. Leur nombre réel et leur fréquence dépendent des besoins de la personne
assurée et du jugement du membre d’une profession de la santé réglementée.
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