Mise à jour des lignes directrices : « Diagnostic optométrique », publicité et pratique de l’optométrie par Internet Assemblée générale annuelle 2010 de l’Ordre des optométristes : Cette année encore l’AGA aura lieu dans le cadre des Journées optométriques du Centre de Perfectionnement et de Référence en Optométrie (CPRO). L’évènement se tient exceptionnellement à l’Université de Montréal, à l’occasion des évènements liés au 100e de l’École d’optométrie de l’Université de Montréal. Veuillez noter que l’assemblée est prévue le 21 mai 2010 à 15 h 30 et aura lieu au local M-415. Nous vous attendons en grand nombre. Au plaisir. Depuis plusieurs années maintenant, l’Ordre procède régulièrement à l’adoption de « lignes directrices » afin d’informer ses membres et le public quant à l’interprétation qu’il privilégie relativement aux lois et règlements applicables à l’exercice de l’optométrie. Il s’agit certainement là d’un exercice utile afin de clarifier la portée de dispositions qui, en raison de leur complexité ou de leurs interactions avec un ensemble d’autres règles, peuvent s’avérer nébuleuses. Pour conserver sa pertinence toutefois, cet exercice suppose qu’une révision régulière des lignes directrices adoptées soit réalisée, afin de tenir compte de l’évolution des pratiques professionnelles, de la technologie, des changements législatifs et réglementaires, de la jurisprudence, etc. C’est dans ce contexte que récemment, l’Ordre a procédé à la révision de lignes directrices adoptées il y a quelques années déjà. Mises à part certaines modifications qui visent à clarifier ou à préciser le sens du texte antérieur, le résultat de cette révision est le suivant: •« Diagnostic optométrique » : Alors qu’il était apparu il y a quelques années, que l’utilisation du terme « diagnostic » pour décrire le résultat du processus d’évaluation des conditions pathologiques ou des dysfonctions oculo-visuelles par les optométristes pouvait se heurter à des contraintes juridiques, il semble en être autrement maintenant suivant certains développements jurisprudentiels et réglementaires. Dans ce contexte, l’Ordre a modifié les Lignes directrices sur les titres, désignations et mentions utilisés par les optométristes dans le cadre de messages publicitaires ou publics pour préciser qu’un optométriste peut utiliser l’expression « diagnostic optométrique » pour décrire le résultat de ses activités en matière d’examen oculo-visuel, l’important étant d’éviter de créer une confusion à l’effet qu’il s’agirait d’un diagnostic médical ou d’un diagnostic émis par un autre professionnel de la santé. On comprendra qu’il s’agit essentiellement d’un changement à « caractère sémantique », puisqu’il n’est lié à aucun élargissement du champ d’exercice de l’optométrie, que ce soit en santé oculaire ou autrement. •« Description des activités professionnelles » : En modifiant ces mêmes lignes directrices, l’Ordre vise aussi à préciser que, s’il est toujours interdit à un optométriste de se présenter comme étant un « spécialiste » ou d’utiliser un titre de spécialiste, il ne lui est pas interdit, dans le cadre de sa publicité ou de toute autre communication publique, de décrire des activités professionnelles qu’il réalise ou des services professionnels qu’il offre au public. On peut penser, par exemple, aux mentions « lentilles cornéennes », « rééducation visuelle », etc., que plusieurs optométristes utilisent dans leurs annonces ou affiches publicitaires. •Vente de lentilles ophtalmiques par Internet : Déjà, en 2001, alors que le phénomène de la vente de lentilles ophtalmiques par Internet était plutôt marginal, l’Ordre croyait utile de prendre les devants afin d’identifier certaines règles qui devraient être respectées par les optométristes qui souhaiteraient faire évoluer leur pratique dans cette direction, en adoptant les Lignes directrices sur l’exercice de l’optométrie par Internet et par d’autres moyens de télécommunication (titre révisé). Près de dix années plus tard, à la lumière des développements récents à ce chapitre, l’Ordre estime que pour vendre ces produits par Internet ou par un autre moyen de télécommunication, un optométriste doit détenir une ordonnance valide à cette fin, en plus d’avoir, par le biais d’un extrait d’un dossier-patient ou par une communication avec un autre professionnel autorisé, les paramètres précis des lentilles devant être remises au patient. Le texte complet des lignes directrices ainsi modifiées est disponible dans la section « Publications et communications » sous Guide d’exercice du site Web de l’Ordre (www.ooq.org). Printemps 2010 L’Ordre apporte des précisions 3