domicile  optimal. Et  pour  répondre  à  votre question, actuellement, DDS  met  à 
disposition  des  personnes  qui  en  ont  besoin  des  équipements  d’assistance 
respiratoire,  des  pompes  à  insuline,  des  pompes  à  chimio,  des  pompes  à 
nutrition, des lits médicalisés, des fauteuils roulants, des verticalisateurs… Toutes 
sortes d’équipements et de consommables préconisés pour retourner et rester à 
la  maison  en  toute  sécurité  dans  de  bonnes  conditions.  Notre  équipe 
pluridisciplinaire intervient dans le service hospitalier avant la sortie du patient et 
réalise  ensuite  une  installation  judicieuse  au  domicile  du  patient.  Nous  avons 
comme  particularité  de  ne  pas  effectuer  d’actes  médicaux  sur  le  patient,  nous 
sommes un intermédiaire avisé entre le prescripteur et le patient et éduquons, si 
besoin, le patient et son entourage à l’utilisation des équipements.  
Si  je  comprends  bien,  vos  équipements  s’adressent  à  toutes  personnes 
malades ou en situation de handicap âgés de 0 à 99 ans ? 
Oui, et même après 99 ans ! Nous mettons des équipements à la disposition de 
personnes ayant dépassées la barre des 100 ans et demeurant à domicile. Nous 
nous  interrogeons  quant  à  l’évolution  de  nos  prestations…  La  question  de  la 
dépendance  pourrait  faire  partie  des  offres  d’avenir  à  proposer  à  nos 
bénéficiaires, ceci dans la logique de fournir l’assistance la plus complète possible 
et de continuer à nous adapter aux besoins. L’évolution sociétale va plutôt dans 
le sens d’un maintien à domicile… 
Quelle est la force de DDS ? 
Notre adaptation permanente, facilitée, en partie, par 
le fait que nos équipes visitent les bénéficiaires à leur 
domicile.  Nous  sommes  à  l’intersection  entre 
prescripteur, bénéficiaires et fournisseurs de matériels 
et  avons  une  connaissance  fine  des  besoins  des 
bénéficiaires  et  du  contexte  dans  lequel  ils  évoluent. 
Point important, nous n’initions pas des réflexions sur 
l’évolution  de  la  pathologie  ou  du  handicap,  cela 
appartient  au  médecin,  mais  nous  pouvons  apporter 
des  explications  complémentaires  et  conseiller  si 
besoin. Ainsi, nous sommes capables de proposer une 
évolution  du  matériel  et  d’assurer  des  dépannages 
rapides  et  efficaces.  Nous  avons  aussi  un  rôle  de 
vigilance  et  d’alerte,  ce  qui  est  très  apprécié  des 
prescripteurs  et  de  l’entourage  des  patients.  Bref, 
notre force réside dans nos visites à domicile.  
Quel est le périmètre d’intervention de vos équipes ? 
Partout en Franche-Comté. Nous avons une autre antenne à Lons-le-Saunier et à 
Châtenois-les-Forges  et  sommes  regroupés  au  sein  d’une  fédération  nationale, 
ANTADIR, dont je suis la trésorière.