sciences de la vie et de la terre SvT sciences de la vie et de la terre Première S Terminale S PrOgramme 2014 tâches complexes cOORdOnnÉ PaR PaTrick DemOugeOT lOïc maThOn AGIR La Terre dans l'Univers, la vie, l'évolution du vivant AGIR SvT terminale S terminale s S vT terminale s t hème 1 : la terre dans l'univers, la vie, l'évolution du vivant 1-A : Génétique et évolution un regard sur l'évolution de l'homme Persistance d’un allèle morbide et sélection naturelle Aide de connaissance 1 : La sélection naturelle qu’est-ce que c’est ? Aide de connaissance 2 : Comment évolue la fréquence d’un allèle défavorable dans une population ? Aide de savoir-faire 1 : Fiche technique de GooglTM Earth sur le site de l’académie de Toulouse Aide de savoir-faire 2 : Évolution allélique Aide à la démarche de résolution 1 : Exploitation des cartes et documents Aide à la démarche de résolution 2 : Mettre en relation des données AGIR sciences de la vie et de la terre persistance d'un allèle morbide et sélection naturelle aides aide de connaissance 1 : La sélection naturelle, qu’est-ce que c’est ? Les mutations sont à l’origine de l’apparition de nouveaux phénotypes. Le milieu exerce un tri de ces innovations en sélectionnant les phénotypes les mieux adaptés : c’est la sélection naturelle. Les mutations favorables, qui confèrent un avantage sélectif* aux individus qui en sont porteurs, ont une probabilité plus grande de se répandre dans la population. Avantage sélectif : probabilité plus grande de répandre un caractère dans la population quand celui-ci est à l’origine d’un phénotype mieux adapté aux conditions du milieu. D’après le Manuel de Terminale S, éditions Didier. Aide de connaissance 2 : Comment évolue la fréquence d’un allèle défavorable dans une population ? Certains caractères héréditaires peuvent être à l’origine d’une plus grande mortalité (allèles morbides) ou d’une moindre aptitude à la reproduction. Les individus portant ces allèles auront donc moins de chances de les transmettre par la reproduction. Au fil des générations, la fréquence de ces allèles dans la population va diminuer jusqu’à devenir nulle ou presque nulle (des mutations pouvant faire réapparaitre l’allèle même s’il a disparu). Évolution attendue de la fréquence d’un allèle défavorable « a » dans une population f(a) Générations Cette évolution peut-être observée en laboratoire, avec des drosophiles. On peut par exemple s’intéresser à l’évolution de la fréquence de l’allèle responsable des ailes vestigiales (vg), les drosophiles exprimant cet allèle étant désavantagées par rapport aux autres. D’après le Cours de génétique des populations, sur le site de l'université Claude Bernard, Lyon : http://gen-net-pop.univ-lyon1.fr Évolution observée en laboratoire de la fréquence de l’allèle (vg) dans deux populations de drosophiles 1 Vestigial Fréquences vestigiales 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 Semaines AGIR SvT terminale S aide de savoir-faire 1 : fiche technique Fiche technique de Google™ Earth sur le site de l’académie de Toulouse : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/serveur/bankact Capture d'écran site de l'académie de Toulouse aide de savoir-faire 2 : évolution allélique Ce document vous guidera pas à pas dans l’utilisation du modèle numérique « Évolution allélique ». —— 1re étape - Saisir le nom des allèles étudiés Nom de l'allèle 1 : HbS Nom de l'allèle 2 : HbA —— 2e étape - Saisir la fréquence initiale du premier allèle On peut laisser par défaut la valeur 0,5. —— 3e étape - Attribuer une valeur sélective (= valeur adaptative) pour chaque génotype, à l’aide des curseurs, ou en saisissant directement les valeurs. Valeurs sélectives H bS/HbS : 1 H bS/HbA : 1 H bA/HbA : 1 On attribuera les valeurs sélectives en fonction des phénotypes associés aux génotypes : valeur sélective du génotype phénotype 0 (zéro) Les individus porteurs de ce génotype n’ont aucune chance de se reproduire (longévité trop réduite, stérilité etc.) 0,1 Très peu d’individus parviennent à se reproduire (forte mortalité avant l’âge de la reproduction etc.) 0,2 à 0,8 Phénotypes plus ou moins désavantageux 0,9 Phénotype légèrement désavantagé par rapport au phénotype optimal 1 Phénotype optimal dans le milieu étudié Il n’est pas nécessaire de connaitre exactement les valeurs sélectives associées à chaque génotype pour que le modèle fonctionne. Ce qui importe, c’est d’attribuer 1 au phénotype maximal, et des valeurs inférieures aux phénotypes désavantagés. AGIR sciences de la vie et de la terre —— 4e étape - Lancement du modèle (bouton vert) L’évolution théorique de la fréquence du premier allèle est alors affichée (courbe). Il est possible de superposer plusieurs courbes en modifiant les réglages du modèle et en appuyant à nouveau sur le bouton vert. Fréquence de l'alèle HbS 100 % 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Générations Aide à la démarche de résolution 1 Commencer par exploiter les cartes et documents du dossier à l’aide de Google™ Earth : —— comparer les deux cartes afin de mettre en évidence des similitudes entre les zones touchées par le paludisme et les zones où la fréquence de HbS est élevée ; —— exploiter les résultats des études relatives au paludisme afin de déterminer l’influence du génotype sur la mortalité liée à cette maladie. Aide à la démarche de résolution 2 Mettre en relation ces données afin de proposer une hypothèse qui pourrait expliquer la forte prévalence de l’allèle HbS dans certaines régions d’Afrique : —— un allèle conférant un avantage important voit sa fréquence augmenter dans la population. Un individu portant HbS dans ces régions est-il avantagé ? —— garder en tête la problématique de départ : HbS étant un allèle morbide, sa fréquence devrait être très basse, proche de 0. L’hypothèse doit expliquer pourquoi cette fréquence est significative (très supérieure à 0 %) dans certaines régions. Aide à la démarche de résolution 3 Utiliser le modèle numérique « Évolution allélique » pour tester cette hypothèse et vérifier qu’elle explique bien les fréquences constatées : —— le modèle sert à tester l’hypothèse ; si les résultats prédits par le modèle correspondent à ceux observés dans la réalité, l’hypothèse est confortée, sinon elle est rejetée ; —— lancer le modèle après l’avoir correctement complété et constater autour de quelle valeur se stabilise la fréquence de HbS au bout d’une vingtaine de générations ; —— confronter les résultats prédits par le modèle avec ceux observés et conclure. AGIR