Introduction - HEP

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Introduction
La clé de notre salut, c’est de devenir les
maîtres des mots que nous prononçons, de
forcer le langage à répondre à nos besoins.
(Paul Auster)
/DODQJXHIUDQoDLVHHVWGLIÀFLOHjDSSULYRLVHUHWVRXUFHGHQRPEUHX[TXHVWLRQQHPHQWV
$XÀOGHODUpGDFWLRQGHVFRXUVGHFrançais 6e, 7e, 8e et 9eOHVDXWHXUVRQWPHVXUpjTXHO
SRLQWOHSUpVHQWmémentoV·DYpUDLWQpFHVVDLUH
,O FRQVWLWXH OH FRPSOpPHQW LQGLVSHQVDEOH DX[ PDQXHOV TXH OHV pOqYHV XWLOLVHQW FDU LO
HQUDVVHPEOH WRXWH OD PDWLqUHWKpRULTXH j ODTXHOOHRQWpWpDMRXWpV XQ FHUWDLQ QRPEUH
G·DVSHFWVMXJpVXWLOHV
2XYUDJHGHUpIpUHQFHGHVWLQpjDFFRPSDJQHUOHVpOqYHVGXUDQWOHXUVGHUQLqUHVDQQpHV
G·pFROH REOLJDWRLUH YRLUH DXGHOj LO VHUD DX TXRWLGLHQ XQ FRPSDJQRQ SUpFLHX[ SRXU
UpVRXGUHGHVGLIÀFXOWpVRXUHPpGLHUjGHVRXEOLV/HVRPPDLUHGpWDLOOpHWVXUWRXWO·LQGH[
HQIDFLOLWHURQWODFRQVXOWDWLRQ
,O D pWp UpGLJp SDU 0 0LFKHO &RUEHOODUL DQFLHQ PDvWUH GH GLGDFWLTXH GX IUDQoDLV HW
0 <YHV 7LVVRW PDvWUH GH IUDQoDLV j O·(FROH VHFRQGDLUH GH /D &KDX[GH)RQGV DYHF OD
SUpFLHXVHFROODERUDWLRQWHFKQLTXHGH0PH7LQD'XYRLVLQ
/DFRPPLVVLRQGHOHFWXUHpWDLWFRPSRVpHGH
0PH%ULJLWWH7LVVRW
00LJXHOGH0RUDLV
© Service de l’économat et du matériel scolaire - 2010
SOMMAIRE
Sommaire
1
Orthographe
13 - 59
2
Conjugaison
61 - 91
3
De la communication au texte
4
Grammaire
107 - 193
5
Forme, sens et usage des mots
195 - 236
237
sommaire
Index
93 - 106
SOMMAIRE
1
Orthographe
13 - 59
Féminin des noms
15
Pluriel des noms
16
Accord des adjectifs
19
Adverbes en –ment
21
Déterminants et autres mots numéraux
22
Chiffres arabes et chiffres romains
23
Tout, toute, tous, toutes
24
Même
25
Quelque, quel... que, etc.
26
Quoique, quoi… que
27
Accord du participe passé
28
I.
II.
III.
IV.
Participe passé employé seul
Participe passé employé avec être ou avoir
Participe passé des verbes pronominaux
Cas particuliers
Participes présents, adjectifs verbaux
(et noms) en [B]
I.
II.
Participe présent et adjectif verbal
Différences de graphie interne entre le
participe, l’adjectif et le nom correspondant
28
28
28
30
31
31
32
Homophonies
33
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
33
33
34
34
34
34
35
35
36
36
36
37
37
37
37
38
38
39
39
ai / aie / aies / ait / es / est / et
as / a / à
ça / çà / sa
ce (c’) / se (s’)
censé / sensé
du / dû / due / dus / dues
la / l’as / l’a / là
les / l’ai / l’aie / l’aies / l’ait / l’es / l’est
leur / leurs
n’y / ni
on / ont
ou / où
parce que / par ce que
peux / peut / peu
plutôt / plus tôt
prêt / prêts / près
quand / quant / qu’en
quel / quelle / quels / quelles / qu’elle / quelles
sais / sait / c’est / s’est / ces / ses
SOMMAIRE
s’en / sans
son / sont
s’y / si /- ci
sur / sûr / sûre / sûrs / sûres
t’en / temps / tant
,QÀQLWLIRXSDUWLFLSHSDVVp"
-er / -é, -ée, -és, -ées
Majuscule - minuscule
40
40
40
41
41
41
42
Emploi de la majuscule
42
0DMXVFXOHRXPLQXVFXOH"
43
Abréviations et symboles courants
44
Accents et autres signes
45
I.
,,
III.
IV.
V.
VI.
Transcription des sons [e] et [è]
$FFHQWFLUFRQÁH[H
Accent grave
Tréma
Apostrophe
Cédille
45
45
46
46
46
46
Problèmes d’élision
47
Emploi du trait d’union avec les pronoms
personnels
48
Emploi du trait d’union dans les noms composés
48
Coupure en syllabes
49
Pour trouver plus facilement les mots dans
le dictionnaire à partir de leur son initial
51
Ponctuation
53
Fonctions de la ponctuation
53
Signes de ponctuation
54
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
X.
54
54
54
54
55
55
55
56
56
56
Point
Point d’interrogation
Point d’exclamation
Point-virgule
Deux-points
Points de suspension
Virgule
Guillemets
Tiret
Parenthèses
6FKpPDW\SHG·XQHOHWWUHjFDUDFWqUHRIÀFLHO
57
Schéma type d’une lettre à caractère privé
58
)RUPXOHVG·DSSHOHWÀQDOHV
59
sommaire
20.
21.
22.
23
24
SOMMAIRE
2
Conjugaison
61 - 91
Liste des modes et des temps
63
Indicatif présent
64
$ I.
II.
B.
C.
64
64
66
67
67
/HWWUHVÀQDOHVPXHWWHVGXVLQJXOLHU
Verbes en -er (+ quelques verbes en -ir)
Autres verbes
Pluriel
Cas particuliers
Emploi de l’indicatif présent
68
Résumé
Texte informatif
Notice biographique
Journal intime
Histoire drôle
Récit oral spontané
Récit littéraire
Récit historique
Chronologie
68
68
69
69
69
70
70
71
71
Emploi des temps dans le résumé
72
Impératif
73
Indicatif passé composé
74
Emploi de l’indicatif passé composé
75
Emploi des temps dans le récit « familier »
76
Fait divers
Récit sur un forum Internet
Récit dans un journal intime
Récit oral
76
77
77
78
Indicatif imparfait
79
Indicatif plus-que-parfait
79
Indicatif passé simple
80
Indicatif passé antérieur
80
Emploi des temps dans le récit littéraire
81
Indicatif futur simple
84
Conditionnel présent
84
Indicatif futur antérieur
85
Conditionnel passé
85
Subjonctif présent
86
A.
Certains verbes irréguliers : être - avoir - aller pouvoir - vouloir - savoir - faire - valoir - falloir
86
SOMMAIRE
C.
D.
3
87
87
87
Subjonctif passé
89
Subjonctif imparfait
90
Subjonctif plus-que-parfait
91
De la communication au texte
93 - 106
Communication orale
95
Actes de parole
96
Genres et types de textes
97
1.
3.
A.
B.
C.
D.
E.
4
Verbes en -ayer, -oyer, -uyer + croire,
soustraire, etc. : i ou y
Verbes en e (é) + consonne + er (acheter, appeler,
jeter, répéter, etc.) : è ou e, l ou ll, t ou tt, é ou è
Deux radicaux différents
Introduction
,GHQWLÀFDWLRQGHVJHQUHVGHWH[WHVpFULWV
Types de textes
Type descriptif
Type narratif
Type explicatif ou informatif
Type injonctif
Type argumentatif
97
97
98
98
98
98
99
100
Cohérence du texte
101
Reprises et organisateurs
I. les reprises
II. les organisateurs
Découpage en chapitres et en paragraphes
101
101
102
105
Grammaire
107 - 193
Enchaînements de phrases
109
I.
II.
Phrases coordonnées
Phrases juxtaposées
Types de phrases
II.
III.
IV.
V.
Phrase déclarative
Phrase interrogative
Phrase impérative
Phrase exclamative
Formes de phrases
III.
Forme négative
109
110
111
111
112
113
113
114
115
sommaire
B.
SOMMAIRE
IV. Forme emphatique
V. Forme passive
Emploi de la forme passive
Divers emplois de « ETRE + participe passé »
116
116
120
121
Phrases subordonnées (Ph sub)
122
,
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
4X·HVWFHTX·XQHVXERUGRQQpH"
Verbe de la subordonnée
Mode du verbe de la subordonnée
Emploi des modes et des temps et
relations temporelles
Emploi des modes et des temps après le
« si » de supposition ou de condition
Eléments de subordination
Fonctions des subordonnées
Nuances de sens exprimées par les
subordonnées
Constructions des subordonnées relatives :
choix du pronom
Discours rapporté : discours direct et
discours indirect
,
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
'pÀQLWLRQ
Discours direct
Discours indirect
Passage du discours direct au discours indirect
Emploi des modes et des temps
Principaux marqueurs temporels dans
les discours direct et indirect
Passage de l’interrogation directe à
l’interrogation indirecte
Discours rapporté et dialogue
122
122
123
124
126
127
128
130
133
134
134
134
134
135
135
136
137
138
Fonctions
Sujet (S)
Groupe verbal (GV)
I.
II.
III.
143
Caractéristiques du groupe verbal
143
Principales constructions des verbes : intransitif,
transitif direct, transitif indirect, attributif
144
Principales structures du groupe verbal
145
Complément de verbe (CV)
139
I. Caractéristiques du groupe nominal sujet (GN s) 139
,, ,GHQWLÀFDWLRQGXJURXSHQRPLQDOGXQRPVXMHW III. Catégories qui peuvent remplir la fonction
de sujet
142
I. Caractéristiques du complément de verbe
,, ,GHQWLÀFDWLRQGHVFRPSOpPHQWVGHYHUEH
146
146
148
SOMMAIRE
IV.
V.
153
IV.
V.
I.
II.
Caractéristiques de l’attribut du sujet
Verbes qui se construisent avec un attribut
du sujet
Catégories qui peuvent remplir la fonction
d’attribut du sujet
Accord de l’adjectif attribut du sujet
Complément de verbe (CV) ou attribut du
VXMHW$WW6"
Caractéristiques de l’attribut du complément
de verbe (Att CV)
Catégories qui peuvent remplir la fonction
d’attribut du complément de verbe
0RGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9
,
II.
,,,
&DUDFWpULVWLTXHVGXPRGLÀFDWHXUGHYHUEH
Catégories qui peuvent remplir la fonction de
PRGLÀFDWHXUGHYHUEH
1XDQFHVGHVHQVH[SULPpHVSDUOHPRGLÀFDWHXU
de verbe
Complément de phrase (CP)
I.
II.
III.
IV.
Le complément de phrase dans la phrase
Caractéristiques du complément de phrase
Catégories qui peuvent remplir la fonction de
complément de phrase
Nuances de sens exprimées par le complément
de phrase
Complément de nom (CN)
I.
II.
III.
IV.
150
Attribut du sujet (Att S)
Attribut du complément de verbe (Att CV)
149
151
III.
148
Pronominalisation du complément de verbe
(registre courant)
I.
II.
Pronominalisation des groupes nominaux
compléments de verbe (GN cv)
Pronominalisation des groupes prépositionnels
compléments de verbe (GPrép cv)
Catégories qui peuvent remplir la fonction de
complément de verbe
V.
Le complément de nom dans le groupe nominal
Complément de nom détaché
Complément de nom à l’intérieur d’un
complément de nom
Catégories qui peuvent remplir la fonction de
complément de nom
Complément de nom ou complément
GHYHUEH"
153
154
154
155
155
156
156
157
158
158
158
159
160
160
160
161
162
163
163
163
164
164
165
sommaire
III.
SOMMAIRE
Catégories
Verbe (V)
166
,
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
166
166
166
167
168
168
169
169
'pÀQLWLRQ
Formes conjuguées, formes non conjuguées
Le verbe dans le groupe verbal
Temps simples et temps composés
Variations en temps et en personne
Moments
Aspects
Relations temporelles
Nom (N) et groupe nominal (GN)
I.
II.
III.
Nom (N)
Structure du groupe nominal
Fonctions du nom et du groupe nominal
Déterminant (D)
,
II.
III.
IV.
170
171
172
173
'pÀQLWLRQHWIRQFWLRQQHPHQW
Sous-classes de déterminants
Genre et nombre à l’écrit
Ne confondons pas ...
173
174
174
175
Adjectif (Adj) et groupe adjectival (GAdj)
176
,
II.
III.
IV.
V.
'pÀQLWLRQHWIRQFWLRQQHPHQW
Place de l’adjectif dans le groupe nominal
Mots appartenant à plusieurs catégories
Structure du groupe adjectival
Fonctions de l’adjectif et du groupe adjectival
Pronom (Pro), pronominalisation et groupe
pronominal (GPro)
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
Pronoms
Pronominalisation
Forme des pronoms
Ordre des pronoms personnels compléments
employés juste avant ou après le verbe
Ne confondons pas le pronom avec ...
Fonctions de QUI employé sans préposition
Structure du groupe pronominal
Principales fonctions du pronom et du
groupe pronominal
Adverbe (Adv) et groupe adverbial (GAdv)
170
I.
,,
,,,
IV.
L’adverbe et ses fonctions
$GMHFWLIRXDGYHUEH"
$GYHUEHRXSUpSRVLWLRQ"
Structure du groupe adverbial
Préposition (Prép) et groupe prépositionnel
(GPrép)
I.
Préposition
176
177
177
178
178
179
179
179
180
182
183
184
184
184
185
185
186
186
186
187
187
SOMMAIRE
188
189
190
Catégories : synthèse
191
Degrés de comparaison : comparatif et
superlatif
193
I.
II.
5
Groupe prépositionnel
Fonctions du groupe prépositionnel
Ne confondons pas ...
Comparatif
Superlatif
193
193
Forme, sens et usage des mots
195 - 236
Structure et origine des mots
196
, 6WUXFWXUHGHVPRWVUDGLFDOSUpÀ[HVXIÀ[H
famille de mots)
II. Origine des mots (étymologie)
196
197
4XHOTXHVSUpÀ[HVVXIÀ[HVHWUDGLFDX[JUHFVHW
latins
200
Eléments grecs
Eléments latins
200
201
Sens des mots
202
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
,;
X.
202
203
204
205
205
206
206
207
207
208
Sèmes
Hyperonymes et hyponymes
Polysémie
Homonymes
Synonymes
Contraires
Paronymes
Sens péjoratif
6HQVSURSUHHWVHQVÀJXUp
Champ lexical
Registres, marques d’usage et variétés
de langue
209
Figures de style, faits de langage et
jeux de mots
213
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
Accumulation
Acrostiche
Allusion
Anacoluthe
Anagramme
Anaphore
Antiphrase
Antithèse
Apostrophe
213
213
214
214
214
215
215
217
217
sommaire
II.
III.
IV.
SOMMAIRE
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
37.
38.
39.
40.
41.
42.
43.
Boutade
Calembour
Calligramme
Chiasme
Cliché
Comparaison
Contrepèterie
Ellipse
Enigme
Epigramme
Epitaphe
Euphémisme
Gradation
Hyperbole
Lipogramme
Litote
Métaphore
Métonymie
Mot-valise
Onomatopée
Oxymoron
Palindrome
Pangramme
Paradoxe
Paronomase
Périphrase
3HUVRQQLÀFDWLRQ
Pléonasme
Prétérition
Proverbe
Question rhétorique
Sophisme
Synecdoque
Truisme
9HUVLÀFDWLRQ
II.
III.
IV.
V.
9,
Index
Mesure (compte des syllabes)
Rimes
Vers
Strophes
3RqPHVjIRUPHÀ[H
217
217
218
219
219
219
220
220
220
221
221
221
222
222
222
223
223
225
226
226
226
227
227
228
228
228
229
229
229
230
230
230
230
230
231
231
232
233
235
235
237
1
1
orthographe
Orthographe
13
FÉMININ DES NOMS
Féminin des noms
2QIRUPHVRXYHQWOHIpPLQLQHQDMRXWDQW-eDXPDVFXOLQ
- pas de changement à l’oral un ami
[ami]
un chef
[Hèf]
une amie
une cheffe
[ami]
[Hèf]
- changement à l’oral un Français [frBsè]
un marchand [marHB]
une Française
une marchande
[frBsèz]
[marHBd]
3DUIRLVRQQ·DMRXWHULHQ6HXOOHGpWHUPLQDQWPDUTXHOHJHQUH
un dentiste
une dentiste
Principaux cas particuliers
-an
-en
-anne
-enne
-on
-er
-ier
exemples
-onne
un paysan
un citoyen
un informaticien
un champion
une paysanne
une citoyenne
une informaticienne
une championne
-ère
-ière
un boulanger
un écolier
une boulangère
une écolière
-euse
-rice
un coiffeur
un chanteur
un acteur
une coiffeuse
une chanteuse
une actrice
-eux
-euse
un envieux
une envieuse
-e
-esse
un maître
une maîtresse
-f
-p
-x
-ve
-ve
-se
un veuf
un loup
un époux
une veuve
une louve
une épouse
-eur
5HPDUTXHV
'·DXWUHVSURFpGpVVRQWXWLOLVpVSRXUGLIIpUHQFLHUOHVH[HGHSHUVRQQHVHWG·DQLPDX[
D GHX[QRPVGLIIpUHQWV
un neveu / une nièce
un mouton / une brebis
E DGMRQFWLRQG·XQPRW
un castor mâle / un castor femelle
un médecin / une femme médecin
&HUWDLQVQRPVGpVLJQDQWGHVSHUVRQQHVQ·RQWSDVGHIRUPHIpPLQLQH
un agresseur, un assassin, un possesseur, un prédécesseur, un sauveteur
orthographe
féminin
1
masculin
15
PLURIEL DES NOMS
Pluriel des noms
1 (QJpQpUDOjO·pFULWRQIRUPHOHSOXULHOHQDMRXWDQWsjODIRUPHGXVLQJXOLHU/D
SOXSDUWGXWHPSVFHWWHPDUTXHQHV·HQWHQGSDVjO·RUDO
le chef / les chefs
la montre / les montres
/HVQRPVWHUPLQpVDXVLQJXOLHUSDU-s, -x ou -zQHFKDQJHQWSDVDXSOXULHO
la souris / les souris
le choix / les choix
le nez / les nez
&DVSDUWLFXOLHUV
pluriel
singulier
-al
-aux
l’animal
principales exceptions
OHVDQLPDX[
OHEDO
le carnaval
le cérémonial
-als OHFKDFDO
le festival
le récital
le régal
OHVEDOV
les carnavals
les cérémonials
OHVFKDFDOV
les festivals
les récitals
les régals
OHVEDX[
les FRUDX[
OHVpPDX[
OHVVRXSLUDX[
OHVWUDYDX[
OHVYDQWDX[
OHVYLWUDX[
-ail
-ails
le rail
les rails
OHEDLO
le corail
l’émail
-aux OHVRXSLUDLO
le travail
le vantail
le vitrail
-au
-aux
le noyau
OHVQR\DX[
-aus le landau
les landaus
-eau
-eaux le gâteau
OHVJkWHDX[
-eu
-eux
OHVFKHYHX[
OHEOHX
-eus l’émeu
OHSQHX
OHVEOHXV
les émeus
OHVSQHXV
OHELMRX
le caillou
-oux OHFKRX
le genou
OHKLERX
OHSRX
OHVELMRX[
OHVFDLOORX[
OHVFKRX[
OHVJHQRX[
OHVKLERX[
OHVSRX[
-ou
16
règle générale
-ous
OHFKHYHX
le clou
les clous
PLURIEL DES NOMS
Pluriel des noms propres
'DQVXQFHUWDLQQRPEUHGHFDVOHVQRPVSURSUHVQHSUHQQHQWSDVODPDUTXH
GXSOXULHO
Les Duchemin (= la famille Duchemin)
des Rembrandt (= des tableaux de Rembrandt)
deux Fiat, trois Perrier
/HVVLJOHVpFULWVHQPDMXVFXOHVQHSUHQQHQWSDVODPDUTXHGXSOXULHO
des O.N.G.
des S.D.F.
des D.V.D.
&HUWDLQVQRPVRQWGHX[SOXULHOV
un cameraman
des cameramen
un lied
des lieder
des cameramans
des lieds
Pluriel des noms composés
2.
Nom + nom
Nom + préposition + nom
XQFKHIOLHX
XQPDvWUHQDJHXU
XQFKRXÁHXU
GHVFKHIs-lieux
GHVPDvWUHs-nageurs
GHVFKRXxÁHXUs
mais
XQHDQQpHOXPLqUH
XQWLPEUHSRVWH
une assurance-vie
GHVDQQpHsOXPLqUe
GHVWLPEUHsSRVWe
des assurances-vie
XQFLQpFOXE
XQFRZER\
un week-end
GHVFLQéFOXEs
GHVFRwER\s
des week-ends
XQFKHIG·±XYUH
XQHSRPPHGHWHUUH
un arc-en-ciel
XQSRWGHYLQ
GHVFKHIsG·±XYUe
GHVSRPPHs de terre
des arcs-en-ciel
GHVSRWs-de-vin
mais :
XQSRWDXIHX
XQWrWHjWrWH
GHVSRt-au-feu
GHVWrWejWrWe
1
1.
orthographe
9XO·DEVHQFHGHUqJOHVDEVROXHVLOFRQYLHQWGHVHUHSRUWHUDXGLFWLRQQDLUH
17
PLURIEL DES NOMS
3.
un court-circuit
XQSHWLWGpMHXQHU
XQFKkWHDXIRUW
XQERQKRPPH
des courts-circuits
GHVSHWLWsGpMHXQHUs
GHVFKkWHDXx forts
GHVERQsKRPPHs
mais :
XQSHWLWEHXUUH
XQHJUDQGPqUH
un fast-food
XQEOXHMHDQV
XQSXUVDQJ
un terre-neuve
GHVSHWLWsEHXUUe
GHVJUDQGsPqUHs
des fast-foods
GHVEOXeMHDQs
GHVSXr-sang
des terre-neuve
4.
Adjectif + adjectif
un sourd-muet
des sourds-muets
5.
Verbe + nom,
nom + verbe
XQSRUWHIHXLOOH
XQVqFKHFKHYHX[
XQSLTXHQLTXH
XQRXYUHERvWHV
XQFKDVVHQHLJH
un gratte-ciel
un casse-croûte
XQWURXEOHIrWH
GHVSRUWefeuilles
GHVVqFKeFKHYHXx
GHVSLTXeQLTXHs
GHVRXYUeERvWHs
GHVFKDVVe-neige(s)
des gratte-ciel(s)
des casse-croûte(s)
GHVWURXEOe-fête(s)
mais :
un ayant-droit
des ayants-droit
XQHDYDQWVFqQH
XQjFRXS
un avant-toit
XQFRQWUHPDvWUH
GHVDYDQtVFqQHs
GHVàFRXSs
des avant-toits
GHVFRQWUePDvWUHs
mais :
XQHDSUqVPLGL
GHVDSUqs-midi
XQELHQSHQVDQW
XQKDXWSDUOHXU
un nouveau-né
XQWRXWSHWLW
un va-et-vient
XQEULFjEUDF
XQKDXWOHFRHXU
XQODLVVpSRXUFRPSWH
un m’as-tu-vu
GHVELHnSHQVDQWs
GHVKDXtSDUOHXUs
des nouveau-nés
GHVWRXtSHWLWs
des va-et-vient
GHVEULcjEUDc
GHVKDXt-le-coeur
GHVODLVVpsSRXUFRPSWe
des m’as-tu-vu
6.
7.
18
Adjectif + nom,
nom + adjectif
Préposition + nom
Divers
ACCORD DES ADJECTIFS
Accord des adjectifs
Les noms et les dates sont faux.
Les portes et les volets sont blancs.
Règle générale
/·DGMHFWLIV·DFFRUGHDYHFFHTX·LOSUpFLVH
JURXSHQRPLQDOJURXSHVQRPLQDX[
- nom(s)
SURQRPV
Cas particuliers
4XDQG XQ DGMHFWLI GpWHUPLQH
SOXVLHXUVQRPVJURXSHVQRPLQDX[
RXSURQRPVGHJHQUHVGLIIpUHQWVLO
VHPHWDXPDVFXOLQSOXULHO
L’armée patrouille dans les quartiers nord.
Les Durand sont des gens bien.
Tes copains sont vraiment cool.
Ferme les portes arrière.
&HUWDLQVDGMHFWLIVVRQWLQYDULDEOHV
Elle se promène souvent pieds nus / nu-pieds.
Elles attendirent une heure et demie / une
demi-heure.
Nu et demi V·DFFRUGHQW DSUqV OH
QRP PDLV VRQW LQYDULDEOHV GHYDQW
le nom;; dans ce cas, ils sont suivis
G·XQWUDLWG·XQLRQ
b)
Pluriel des adjectifs
Règle générale
un long trajet
de longs trajets
2QDMRXWHs jODIRUPHGXVLQJXOLHU
un fromage gras
un garçon sérieux
des fromages gras
des garçons sérieux
Cas particuliers
/HV DGMHFWLIV WHUPLQpV SDU -s et
-x QH FKDQJHQW SDV DX PDVFXOLQ
SOXULHO
un nouveau projet
de nouveaux projets
/HVDGMHFWLIVWHUPLQpVSDU-eau ont
XQPDVFXOLQSOXULHOHQ-eaux
un journal local
des journaux locaux
/HV DGMHFWLIV WHUPLQpV SDU -al ont
XQPDVFXOLQSOXULHOHQ-aux
un fauteuil bancal
des fauteuils bancals
Exceptions
banal, bancal, fatal, fractal, natal
et navalRQWXQSOXULHOHQ-s
orthographe
Accord des adjectifs
Choisis plutôt une teinte claire.
Ces travaux sont délicats.
Je portais un pantalon et une chemise bleus.
Valérie rentra chez elle très déçue.
Elles paraissent inquiètes.
Mécontents de leurs conditions de travail,
les ouvriers faisaient la grève.
Brita est sourde-muette.
1
a)
19
ACCORD DES ADJECTIFS
c)
une pierre plate
une issue secrète
une question sérieuse
une pâte molle
une soeur jumelle
&HUWDLQV DGMHFWLIV FKDQJHQW j
O·RUDOHWjO·pFULW
un complet noir
un contour net
un jardin public
un argument subtil
un animal cruel
un monument grec
une veste noire
une ligne nette
une audition publique
une idée subtile
une mort cruelle
une déesse grecque
&HUWDLQVDGMHFWLIVFKDQJHQW
VHXOHPHQWjO·pFULW
un train rapide
un verre fragile
une réponse rapide
une sculpture fragile
&HUWDLQVDGMHFWLIVQHFKDQJHQWQL
jO·pFULWQLjO·RUDO
d)
20
Féminin des adjectifs
un caillou plat
un code secret
un air sérieux
un coussin mou
un frère jumeau
Adjectifs et autres mots exprimant
la couleur
Achète des plantes vertes.
Mets cette veste grise.
Marianne a les cheveux châtains.
Un seul mot pour une couleur
D HQJpQpUDODFFRUG
Elle portait des mocassins orange.
Marie a des yeux pervenche.
E O·DGMHFWLI YLHQW G·XQ QRP HQ
JpQpUDOLQYDULDEOH
Montrez-moi ces chaussettes mauves.
Exceptions
écarlate, fauve, incarnat, mauve,
pourpre, rose V·DFFRUGHQW
Elle portait une robe bleu clair.
Michel a les cheveux poivre et sel.
Linda a taché sa jupe gris perle.
Plusieurs mots pour une couleur
SDVG·DFFRUG
Yves a les yeux gris-vert.
J’ai acheté de l’encre bleu-noir.
6trait d’union
ADVERBES EN –MENT
Adverbes en –ment
(Q JpQpUDO RQ IRUPH O·DGYHUEH j SDUWLU GX IpPLQLQ GH O·DGMHFWLI DXTXHO RQ
DMRXWHOHVXIÀ[H-ment
lent
| lente
| lentement
discret
| GLVFUqWH
| GLVFUqWHPHQW
DIIHFWXHX[ | affectueuse | affectueusement
naïf
| naïve
| naïvement
$X[ DGMHFWLIV WHUPLQpV SDU -ent et -ant FRUUHVSRQGHQW GHV DGYHUEHV HQ
-emment et -amment
évident
| évidemment
différent
| différemment
étonnant | étonnamment
courant
| couramment
|
|
|
|
|
|
assidûment
gentiment
EULqYHPHQW
conformément
énormément
inversement
1
$XWUHVFDV
assidu
gentil
EUHI
conforme
énorme
inverse
HWF
orthographe
'·DXWUHVDGYHUEHVVHIRUPHQWjSDUWLUGXPDVFXOLQVLQJXOLHUGHO·DGMHFWLIDXTXHO
RQDMRXWH-ment
GpVHVSpUé | GpVHVSpUpPHQW
vrai
| vraiment
SROi
| SROLPHQW
DEVROu
| DEVROXPHQW
pSHUGX
| pSHUGXPHQW
HWF
21
DÉTERMINANTS ET AUTRES MOTS NUMÉRAUX
Déterminants et autres mots numéraux
Règle générale
Lucas a fait zéro faute.
Il y avait deux mille spectateurs.
Rends-moi les cinquante euros que je
t’ai prêtés.
Le roman ne comporte que septantehuit (soixante-dix-huit) pages.
Mon train arrive à neuf heures
quarante-cinq.
/HV GpWHUPLQDQWV QXPpUDX[ VRQW
LQYDULDEOHV
Ce château a trois cents ans.
Ces photocopies m’ont coûté quatrevingts centimes.
Vingt et cent SUHQQHQW XQ s TXDQG
ils sont multipliés SDU H[HPSOH
[ HW TX¶LOV terminent le
nombre
Le terrain à vendre mesurait à peu
près mille trois cent dix-huit m2.
L’otage a été libéré après deux
cent quatre-vingt-quatre jours de
détention.
'DQV OHV DXWUHV FDV LOV VRQW
LQYDULDEOHV
la page quatre-vingt
l’an huit cent
Vingt et centVRQWLQYDULDEOHVORUVTX·LOV
VLJQLÀHQWvingtième et centième
Nicole est née en mille neuf cent
nonante-trois (quatre-vingt-treize).
Patientons encore vingt-quatre heures.
Il possédait trente et une cravates.
On met un trait d’union de dix-septj
nonante-neuf (quatre-vingt-dix-neuf)
TXDQGLOQ·\DSDVet
Cas particulier
Remarque
La tempête a fait pour plusieurs
milliards de dollars de dégâts.
Luc a gagné deux millions à la loterie !
Plusieurs milliers de syndicalistes
manifestaient sur la place.
1,3 million d’habitants
1,9 milliard de dollars
22
Milliard, million et millier sont des
QRPV LOV SUHQQHQW GRQF s DX SOXULHO
GDQVWRXVOHVFDV
6VLQJXOLHUMXVTX·jQRQFRPSULV
CHIFFRES ARABES ET CHIFFRES ROMAINS
Chiffres arabes et chiffres romains
1.
2.
3.
Il y a plusieurs coquilles page 3.
La bataille de Morgarten a eu lieu en 1315.
Mathilde est née un 1er janvier.
4.
5.
Notre nouvelle voiture nous a coûté 35 000 francs.
Ces roues ont un rayon de 28 cm.
6.
7.
8.
9.
10.
Isabelle loge au 3e étage, dans la chambre 45.
John Lennon est un chanteur anglais du XXe siècle.
Successeur du pape Jean-Paul II, Benoît XVI est Allemand.
Le roi de France Henri IV est mort assassiné.
Nous allons relire le chapitre VIII.
/RUVTX·RQpFULWOHVQRPEUHVHQFKLIIUHVRQXWLOLVHHQJpQpUDOOHVchiffres arabes
On utilise les chiffres romainsVXUWRXWSRXUOHVVLqFOHVOHVSDSHVOHVVRXYHUDLQV
(1)
XI
(11)
XXVIII
(28)
L
(50)
CXCIX
(199)
II
(2)
XII
(12)
XXX
(30)
LVII
(57)
CC
(200)
III
(3)
XIII
(13)
CCCXI
(311)
IV
(4)
XIV
(14)
V
(5)
XV
(15)
VI
(6)
XVI
(16)
VII
(7)
XVII
(17)
XL
(40)
C
VIII
(8)
XVIII
(18)
XLV
(45)
IX
(9)
XIX
(19)
X
(10)
XX
(20)
XLIX
(49)
XXXVI
(36)
LXVI
(66)
CCCLIX
(359)
LXXI
(71)
CD
(400)
XCIX
(99)
D
(500)
(100)
CM
(900)
CIV
(104)
M
(1000)
CLVI
(156)
1
I
orthographe
HWOHVFKDSLWUHV
23
TOUT, TOUTE, TOUS, TOUTES
Tout, toute, tous, toutes
I.
TOUT déterminant, TOUT précédant un
déterminant ou un pronom
1.
2.
3.
4.
5.
6.
II.
Toute peine mérite salaire, dit un proverbe.
Nous avons parcouru le pays en tous sens.
C’est moi qui ai repeint tout le salon.
J’ai dépouillé toute ma correspondance.
Vous connaissez toutes ces personnes ?
As-tu remercié tous ceux qui t’ont écrit ?
Tout varie en genre et en
QRPEUH
TOUT pronom
1.
2.
3.
Tout est terminé.
Tu n’as pas besoin de leur communiquer
mon adresse. Tous la connaissent.
Mes amies font toutes partie de ce club.
Tout YDULH HQ QRPEUH HW HQ
JHQUHDXSOXULHO
III. TOUT au sens de « très », « tout à fait »,
« complètement »
(QJpQpUDOtoutHVWLQYDULDEOH
3.
4.
Ton livre est tout déchiré.
Samuel et Jacques sont tout heureux de
partir en voyage.
Carole a plongé dans le lac tout habillée.
Les deux musiciennes étaient tout anxieuses.
1.
2.
Dis donc, ton auto est toute cabossée.
Joëlle et Christine sont toutes honteuses.
0DLVtout s’accorde en genre et
HQ QRPEUH GHYDQW XQ DGMHFWLI
féminin FRPPHQoDQW SDU une
FRQVRQQHRXXQK©DVSLUpª
1.
2.
IV. TOUT nom
1.
2.
V.
Je vous cède le tout pour cent euros.
Comptez les touts et leurs parties.
ToutYDULHHQQRPEUH
Divers
Tout à l’heure, tout à fait, tout à coup, tout de
suite, tout en SDUWLFLSHSUpVHQW
On écrit tout
2QDSSHOOHh « muet »XQKGHYDQWOHTXHORQIDLWO·pOLVLRQHWODOLDLVRQ
l’hélicoptère (élision du e) l’habitude (élision du a) les hiversOLDLVRQ[lézivèr])
2QDSSHOOHh « aspiré »XQKGHYDQWOHTXHORQQHIDLWQLO·pOLVLRQQLODOLDLVRQ
le héros
la haie
les haricots ( [léariko] )
'DQV OHV GLFWLRQQDLUHV OHV K ©DVSLUpVª VRQW LQGLTXpV SDU XQ VLJQH SDUWLFXOLHU HQ JpQpUDO XQ
DVWpULVTXH
24
MÊME
Même
A MêmeYDULHXQLTXHPHQWHQQRPEUH
1. J’ai observé le même phénomène que toi.
2. Nous constatons chez eux la même hésitation.
3. Michèle et moi avons les mêmes goûts.
4. Umberto aime les mêmesÁHXUVTXHPRL
5. C’est un modèle à toute épreuve. Je possède le même.
7XDVGHPDJQLÀTXHVERXFOHVG·RUHLOOHV-HYDLVDFKHWHUOHVmêmes.
B 2QPHWXQWUDLWG·XQLRQHQWUHmoi, toiHWFHWmême(s)
1. Oui, c’est moi-même qui réponds au téléphone.
2. Ils n’ont qu’à trouver la solution eux-mêmes.
GDQVFHUWDLQVJURXSHV
à même
Il dormait à même le sol.
de même
Merci, de même.
être à même de
Je ne suis pas à même de vous renseigner.
par là même
Le Dr Dupont est un spécialiste. Il est par là même
tout à fait capable de vous renseigner.
quand bien même Quand bien même tu me supplierais, je ne te prêterais
pas ma voiture.
quand même
Vas-tu quand même nous accompagner au concert ?
revenir au même Cela revient au même.
tout de même
Elle a tout de même réussi à obtenir un rendez-vous.
1
orthographe
C MêmeUHVWHLQYDULDEOH
TXDQGLOVLJQLÀH aussi, également, y compris 1. Tout le monde doit payer l’entrée, même les membres du club.
2. Tout avait été repeint en bleu, même les fenêtres.
3. Le groupe partira même sans toi.
25
QUELQUE, QUEL... QUE, ETC.
Quelque, quel... que, etc.
A. [kèlke[z]] au sens de des, plusieurs ou peu nombreux est un déterminant
TXLV·pFULWDXSOXULHO
1. Oui, j’ai quelques économies.
2. Quelques dizaines de vacanciers ont souffert d’intoxications
alimentaires.
3. Les quelques WHQWHV TXH M·DL DFKHWpHV DX ÀO GHV DQQpHV VRQW HQ
mauvais état.
B. [kèlk[e]] au sens de un(e) certain(e), un(e), du, de la est un déterminant
TXLV·pFULWDXVLQJXOLHU
1. Les campeurs manifestèrent quelque réticence.
2. Réjane a quelqueSHLQHjQRXVIDLUHFRQÀDQFH
3. Depuis quelque temps, Agnès n’est plus la même.
C. [kèlke] au sens d’environHVWLQYDULDEOH
1. Nous lui devons quelque 700 francs.
2. Cette courge pèse quelque 4 kilos.
D. [kèlk[e]] suivi de être, pouvoir être ou devoir être V·pFULWHQGHX[PRWVHWOH
mot [kèlk[e]]HVWYDULDEOH
1. Quelle queVRLWOHXUUpSXWDWLRQMHQ·DLJXqUHFRQÀDQFHHQHX[
2. Quels que puissent être vos arguments, l’entraîneur ne se laissera
pas convaincre.
E.
quelqu’un
quelques-uns
quelques-unes
quelque chose
quelque part
quelque peu
quelquefois
Il y a quelqu’un ?
Quelques-uns se mirent à chanter.
Des montres anciennes, j’en ai quelques-unes.
J’ai quelque chose à te dire.
Je vous ai déjà vu quelque part.
Tu as quelque peu exagéré.
J’ai rencontré Denise quelquefois.
5HPDUTXH
Quelque choseV·DEUqJHqqch. et quelqu’unV·DEUqJHqqn
26
QUOIQUE, QUOI... QUE
Quoique, quoi… que
1. QuoiqueO·DSSURYLVLRQQHPHQWHQSpWUROHI€WGHYHQXSOXVGLIÀFLOHRQQH
parlait pas encore de pénurie.
2.
3.
4.
5.
6.
Quoi qu’il en soit, il faudra payer la note.
Cinthia ne veut pas changer quoi que ce soit à sa tenue vestimentaire.
Quoi que Julia dise, on interprète mal ses paroles.
Quoiqu’elle gagne bien sa vie, Andrée n’est pas satisfaite de son salaire.
Quoi que tu écrives, adapte ton langage à ton destinataire.
7. La cuisine, quoique petite, est bien aménagée.
1
orthographe
4XDQG[kwak[e]] VLJQLÀHbien queLOV·pFULWHQXQPRWquoique
'DQVOHVDXWUHVFDVLOV·pFULWHQGHX[PRWVquoi... que
Quoique et (quoi…) que s’élident devant il, ils, elle, elles, on, un, une
27
ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ
Accord du participe passé
I.
Participe passé employé seul
ci-joint, excepté
/H33SUpFqGHOH*1OH1RXOH3UR
1. /H33HVWLQYDULDEOH
/H33VXLWOH*1OH1RXOH3UR
2. /H33V·DFFRUGHDYHFOH*1
OH1RXOH3UR
vu, étant donné
3. /H33HVWLQYDULDEOH
autres cas
4. /H33V·DFFRUGHDYHFOH*1
OH1RXOH3UR
II. Participe passé employé avec être ou avoir
YHUEHQRQSURQRPLQDO
être
avoir
5. /H33V·DFFRUGHDYHFOHVXMHW
YHUEHSURQRPLQDO
(YRLUSRLQWIII)
/HYHUEHHVWVXLYLG·XQLQÀQLWLI
VDQVSUpSRVLWLRQ
6. /H33HVWLQYDULDEOH
/H YHUEH Q·D QL *1 1 FY
QL SURQRP RX VXERUGRQQpH
FRUUHVSRQGDQWjXQ*11FY
7. /H33HVWLQYDULDEOH
/HYHUEHDXQ*11FYXQ
SURQRP RX XQH VXERUGRQ
QpHFRUUHVSRQGDQWjXQ*1
1FY
Pour faire l’accord avec le
SURQRPLOIDXWUHSpUHUFHj
TXRLLOUHQYRLH
&Hcv suitOHYHUEH
8. /H33HVWLQYDULDEOH
&Hcv précèdeOHYHUEH
9. /H33V·DFFRUGHDYHFFHFY
III. Participe passé des verbes pronominaux
/HYHUEHQ·DQL*11FYQL3UR
RXVXERUGRQQpHFRUUHVSRQGDQW
jXQ*11FY2QQHWLHQWSDV
FRPSWH GX VHFRQG SURQRP GH
FRQMXJDLVRQ
/H YHUEH D XQ *1 1 FY XQ
SURQRP RX XQH VXERUGRQQpH
FRUUHVSRQGDQW j XQ *1 1 FY
2Q QH WLHQW SDV FRPSWH GX
VHFRQGSURQRPGHFRQMXJDLVRQ
28
,OV·DJLWGHVYHUEHV
a) se convenir, se déplaire,
s’écrire, se mentir, se
nuire, se parler, se plaire,
se sourire, se succéder,
se téléphoner
E se rendre compte de
c) se faireVXLYLG·XQLQÀQLWLI
10. /H33HVWLQYDULDEOH
,OV·DJLWG·DXWUHVYHUEHV
11. /H33V·DFFRUGHDYHFOHVXMHW
&Hcv précèdeOHYHUEH
12. /H33V·DFFRUGHDYHFFHFY
&Hcv suitOHYHUEH
13. /H33HVWLQYDULDEOH
ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ
I.
1.
2.
3.
4.
II.
5.
6.
7.
8.
9.
Veuillez trouver ci-joint la facture des travaux.
Excepté Marceline, les danseuses étaient toutes vêtues de noir.
Veuillez contrôler la facture ci-jointe.
Les danseuses étaient toutes vêtues de noir, Marceline exceptée.
Etant donné les circonstances, nous ne viendrons pas.
Vu son humeur, je ne vais rien lui demander.
Les skieuses, surprises par le brouillard, se sont perdues.
Très satisfaite, Irina nous a félicités.
Atteints dans leur santé, ils n’ont pas pu se déplacer.
Elodie et Marc sont sortis vers minuit du cinéma. Ils étaient bouleversés.
Il est tombé trente centimètres de neige.
Bérénice est allée voir Alice à l’hôpital.
Les acteurs ont été longuement acclamés par le public.
Elles n’ont pas envie d’être photographiées.
J’ai souvent entendu raconter cette blague.
Il a fallu repeindre la façade.
Est-ce ces menuisiers que tu as vu poser les fenêtres tout à l’heure ?*
Elles ne les avaient pas entendu appeler.*
Henri ne nous a pas laissé peindre le corridor.*
Les cloches du temple ont sonné pendant un quart d’heure.
Les vainqueurs du tournoi ont répondu brièvement aux journalistes.
Le curé a félicité les nouveaux époux.
Il y a eu plusieurs orages cette nuit.
Avez-vous réparé celle-là ? [cette montre-là]
Le médecin a précisé que la victime était indemne.
L’accusé a refusé de nous répondre.
WROpUDQFH GH O·DUUrWp GX
GXPLQLVWqUH
IUDQoDLV GH O·(GXFDWLRQ
SDUWLFLSHSDVVpLQYDULDEOH
Les poutres, nous les avons transportées à dos d’homme.
Les poutres que les charpentiers ont chargées sont lourdes.
Il nous a dépassés, s’écrièrent Yves et Jérémy.
[Emma jouant à cache-cache :] Louis m’a vue.
10. Les mannequins se sont succédé sur le podium pendant une heure.
Les passagers ne se sont pas rendu compte du danger.
Angelina s’est fait photographier avec ses fans.
11. Des voyageurs se sont rendus au guichet et se sont renseignés.
Claire s’est décidée à acheter un secrétaire Louis-Philippe.
Lucie s’est aperçue trop tard qu’elle avait perdu son chien.
Elles se sont plaintes de n’avoir pas encore reçu de devis.
12. Les skis que Lisa s’est achetés lui plaisent beaucoup.
Les deux dernières places, Lisa se les est réservées juste à temps.
13. Catherine s’est coupé les cheveux.
Nous nous sommes dit que nous avions eu de la chance.
Ils se sont imaginé avoir parcouru plus de la moitié du trajet.
1
III.
orthographe
Répète au juge ce que tu as dit aux policiers.
29
ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ
IV. Cas particuliers où le participe passé est invariable
a) En
1.
— Et les melons ?
— Je n’en ai pas acheté.
2. Le boxeur expérimenté a donné plus de coups qu’il n’en a reçu.
'HVÀOPVG·DQLPDWLRQOHIHVWLYDOHQavait présenté plusieurs.
b) (Qu’) il y a eu, (qu’) il a fallu, (qu’) il a fait
1. Les quelques orages qu’il y a eu ont été très violents.
2. Que de malentendus il y a eu !
3. Si tu savais la patience qu’il nous a fallu.
4. Quelle persévérance il leur a falluSRXUDUULYHUjOHXUVÀQV
5. La tempête qu’il a fait a fortement perturbé la circulation.
6.
c)
Quelle chaleur il a fait !
Avoir pu, avoir dû, avoir voulu
1. Irène a fourni tous les efforts qu’elle a pu. (= ... qu’elle a pu fournir.)
2. J’ai fait les excuses que j’ai dû. (= ... que j’ai dû faire.)
0DUFRDYDLWÀOPpWRXWHVOHVVFqQHVTX·LOavait voulu. (= ... qu’il avait voulu
ÀOPHU
d) Coûter, durer
Si vous saviez les centaines de millions que cette tour a coûté ! (prix)
J’ai somnolé pendant les trois heures que le discours du dictateur a duré.
(temps)
30
PARTICIPES PRÉSENTS, ADJECTIFS VERBAUX (ET NOMS) EN [B]
Participes présents, adjectifs verbaux (et noms) en [B]
I.
Participe présent et adjectif verbal
/HSDUWLFLSHSUpVHQWHVWinvariable 1. Plusieurs marcheurs ont gravi la colline en courant.
2. Charles et Emma sont partis dans la semaine suivant Pâques.
3. Les randonneurs ont repéré les panneaux indiquant la direction du
sommet.
/·DGMHFWLIYHUEDOHVWvariable
4. L’agent d’assurances est passé la semaine suivante.
5. Tes jeux de mots ne sont pas très amusants.
6. Nous avons débouché sur une place grouillante de monde.
7. Ce sont des plantes grimpantes.
3RXUVDYRLUVLO·RQDDIIDLUHjXQSDUWLFLSHRXjXQDGMHFWLITXDQGRQHQWHQG>B], on
HVVDLHGHPHWWUHOHPRWDXIpPLQLQ
6LF·HVWSRVVLEOHLOV·DJLWG·XQadjectif
([HPSOHTes plaisanteries ne sont pas très amusantes.
1
orthographe
6LF·HVWLPSRVVLEOHLOV·DJLWG·XQparticipe
([HPSOH3OXVLHXUVPDUFKHXUVRQWJUDYLODFROOLQHen courante
([HPSOH&KDUOHVHW(PPDVRQWSDUWLVGDQVODVHPDLQH
suivante3kTXHV
([HPSOH/HVUDQGRQQHXUVRQWUHSpUpOHVÁqFKHVindiquantes la
direction du sommet
31
PARTICIPES PRÉSENTS, ADJECTIFS VERBAUX (ET NOMS) EN [B]
II. Différences de graphie interne entre le participe, l’adjectif et le
nom correspondant
1) opposition a / e
2) opposition qu / c
3) opposition gu / g
32
participe
adjectif
nom
DGKpUant
différant
divergeant
émergeant
pTXLYDOant
H[FpGant
H[FHOOant
LQÁXant
négligeant
SUpFpGant
résidant
somnolant
DGKpUent
différent
divergent
émergent
pTXLYDOent
H[FpGant 6
H[FHOOent
LQÁXent
négligent
SUpFpGent
résident
somnolent
XQDGKpUent
un différend
communiquant
convainquant
IDEULquant
SURYRquant
suffoquant
communicant
convaincant
IDEULcant
SURYRcant
suffocant
fatiguant
intriguant
naviguant
fatigant
intrigant
navigant
XQpTXLYDOent
XQH[FpGent
XQSUpFpGent
un résident
XQIDEULcant
un intrigant
un navigant
HOMOPHONIES
Homophonies
1.
2QHQWHQG[è] ou [é]
2QpFULWai / aie / aies / ait / es / est / et
J’ai la bonne adresse.
Ai, aie, aies, ait sont des formes d’avoir
J’ai débarrassé la table.
2QSHXWUHPSODFHUaiSDUavais.
Quoi que j’aie pu dire, oublie-le.
Je doute que tu aies raison.
Bien qu’il ait perdu la partie, il reste calme.
Tu es ma meilleure amie.
Denise est sortie à minuit.
Es et est sont des formes d’être
2QSHXWOHVUHPSODFHUSDUétais, était
J’aime les noisettes et les amandes.
Elsa est appréciée de ses collègues et de
son patron.
Daniel adore dessiner et peindre.
EtHVWXQFRRUGRQQDQW
2QpFULWas / a / à
Le roman que tu as lu nous appartient.
Mon voisin a la grippe.
As et a sont des formes d’avoir
2QSHXWOHVUHPSODFHUSDUavais, avait
Offre cette cravate à ton père.
Lise reviendra à midi.
Adresse-toi plutôt à elle.
&HOLRQHVWGLIÀFLOHà photographier.
àHVWXQHSUpSRVLWLRQ
orthographe
On entend[a]
1
2.
33
HOMOPHONIES
3.
2QHQWHQG[sa] 2QpFULW ça / çà / sa
Tiens-moi ça, s’il te plaît.
Ça alors ! Ça m’étonne beaucoup.
ÇaHVWXQSURQRPTXLVLJQLÀHcela
Çà et là traînaient de vieux papiers.
Çà IDLWSDUWLHGHO·H[SUHVVLRQçà et là
Simone adore sa sœur jumelle.
SaHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHOHQRP
4.
2QHQWHQG[se] / [s]
2QpFULW ce (c’) / se (s’)
Ce stylo ne m’appartient pas.
J’ai reçu un livre. Ce cadeau m’a plu.
CeHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHOHQRP
Ce sont des médailles anciennes.
C’est une belle fête.
Je sais ce qui t’intrigue.
Dis-moi ce que je dois faire.
Ce (c’)HVWXQSURQRP,OSUpFqGHOHYHUEH
ou notamment qui, que
Albert se plaint souvent.
Lise s’occupe de tout.
Se (s’) HVW XQ SURQRP VpULH me, te, se,
nous, vous, se ,O IDLW SDUWLH G·XQ YHUEH
SURQRPLQDO
5.
censé / sensé
Nul n’est censé ignorer la loi. VXSSRVp
Damien est un garçon sensé. Il ne prendra pas de risques. UDLVRQQDEOH
6.
du / dû / due / dus / dues
Quel est le nom de famille du moniteur ? (= de + le)
Achète-moi du pain. (déterminant)
Pascal a dûUHJRQÁHUOHVSQHXVGHVRQ977SDUWLFLSHSDVVpGH©GHYRLUª
Ces infections sont dues à des virus. SDUWLFLSHSDVVpGH©GHYRLUª
Je n’ai fait que réclamer mon dû. (nom)
34
HOMOPHONIES
2QpFULW la / l’as / l’a / là
J’aime la fondue.
LaHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHXQQRP
SOXULHOles
Cette recette, je la connais.
Attache-la, ta chienne.
La HVW XQ SURQRP ,O SUpFqGH RX VXLW XQ
YHUEHSOXULHOles
Ce livre, est-ce que tu l’as ?
Tu l’as écrite, ta lettre ?
Elle l’a retrouvée, sa bicyclette.
La poire, elle ne l’a pas mangée.
L’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPle ou la
(OOHHVWVXLYLHGHas ou a, formes d’avoirMH
l’ai, tu l’as, il l’a
2QSHXWUHPSODFHUl’asSDUl’avais et l’aSDU
l’avait
Attendez là.
On distinguait çà et là des traces de pas.
Parmi ces pulls, je préfère celui-là.
Veux-tu ce ballon-là ou un autre ?
Nous serons mieux là-bas.
Ne reviens pas là-dessus.
DXWUHVFDVlà, -là, là-
8.
2QHQWHQG[lé] ou [lè]
Léon coupe les cheveux de Léa.
2QpFULW les / l’ai / l’aie / l’aies / l’ait /
l’es / l’est
Léa les a teints, ses cheveux.
Embrasse-les pour moi.
LesHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHXQQRP
SOXULHOGHle, la, l’
Les HVW XQ SURQRP ,O SUpFqGH RX VXLW XQ
YHUEHSOXULHOGHle, la, l’
Mon vélomoteur, je l’ai vendu hier.
Virginie craint que je l’aie mal comprise.
Paul craint que tu l’aies perdu, ce document.
Ce livre, je ne pense pas qu’il l’ait.
L’ HVW OD IRUPH pOLGpH GX SURQRP le, la
(OOHHVWVXLYLHGHai, aie, aies, ait, formes
d’avoir
2QSHXWUHPSODFHUl’ai SDUl’avais
Drôle, tu l’es souvent.
Henri se l’est offerte, cette B.D..
L’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPle, la(OOH
est suivie de es, est, formes d’être
2QSHXWUHPSODFHUl’es SDUl’étais et l’est
SDUl’était
orthographe
2QHQWHQG[la]
1
7.
35
HOMOPHONIES
9.
On entend[lFr]
Ils ont collé leurs photos de vacances dans
leur album.
LeurHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHOHQRP
,OYDULHHQQRPEUH
Dis-leur que tu leur écriras.
Leur HVW XQ SURQRP ,O SUpFqGH RX VXLW OH
YHUEH,OHVWLQYDULDEOH2QSHXWOHUHPSODFHU
SDUlui.
Mon chien est noir, le leur aussi.
Ma chienne est noire, la leur aussi.
Mon chien est noir, les leurs aussi.
Ma chienne est noire, les leurs aussi.
LeurSHXWFRQVWLWXHUXQSURQRPDYHFle, la,
les,OSUHQGDORUVXQsDXSOXULHO
10.
2QHQWHQG[ni]
2QpFULWn’y / ni
Son échec, il n’y pense plus.
N’y va pas, dans cette discothèque !
N’ est la forme élidée de la négation ne
(OOH HVW VXLYLH GH y SURQRP TXL VLJQLÀH
généralement à cela ou là
Je n’ai rien sali ni cassé.
Mylène est sortie sans manteau ni parapluie.
Laurent n’a ni voiture ni télévision.
Ni HVW XQH QpJDWLRQ HPSOR\pH DYHF rien,
sans ou un autre ni
11.
2QHQWHQG[I]
On connaît le nom du vainqueur.
36
2QpFULWleur / leurs
2QpFULW on / ont
A cet âge, on n’a peur de rien.
Elle sait qu’on n’a pas traîné.
OnHVWXQSURQRP
2QSHXWOHUHPSODFHUSDUil ou quelqu’un
$WWHQWLRQ j OD QpJDWLRQ TXH O·RQ Q·HQWHQG
SDV
La solution, ils l’ont déjà.
Les voisins ont téléphoné aux pompiers.
Ont est une forme d’avoir
2QSHXWUHPSODFHUontSDUavaient
HOMOPHONIES
12. 2QHQWHQG[U]
2QpFULWou / où
Tu descends ou je monte ?
Luc veut être médecin ou vétérinaire
OuHVWXQFRRUGRQQDQW,OVLJQLÀHou bien
Où vont-ils dormir ?
On ne sait pas où ils se sont réfugiés.
Mathilde habite l’immeuble où tu as vécu.
DXWUHVFDVoù
13.
parce que / par ce que
Quant à Frédéric, il ne jouera pas, parce qu’il s’est foulé la cheville.VXERUGRQQDQW
Je ne suis pas convaincu par ce que l’expert a dit.SUpSRVLWLRQGHX[SURQRPV
14.
2QHQWHQG[pE]
Je peux couper la tarte.
Peux-tu m’aider ?
Gilles peut s’en aller.
2QpFULW peux / peut / peu
Peux, peut sont des formes de pouvoir
VLQJXOLHUGHO·LQGLFDWLISUpVHQW
2Q SHXW OHV UHPSODFHU SDU pouvais,
pouvait
plutôt / plus tôt
Lise, si tu t’étais levée plus tôt, tu aurais vu des chamoisSOXVWDUG
Nous sommes plutôt satisfaits. (= assez)
Prenez plutôt le train que l’avion. GHSUpIpUHQFH
1
15.
orthographe
Yves est peu satisfait de ton attitude.
DXWUHVFDVpeu
Tu bois peu.
Luce a maigri peu à peu.
Prendrez-vous un peu de thé ?
J’ai peu de temps à t’accorder.
Des B.D., il en possède peu.
J’ai acheté du nougat ;; en veux-tu un peu ?
37
HOMOPHONIES
16.
2QpFULWprêt / prêts / près
On peut y aller, Nathan ? Tu es prêt ?
Les décors sont prêts.
Frédéric n’est pas prêt à nous aider.
Prêt DGMHFWLI VLJQLÀH préparé, disposé
IpPLQLQprête, prêtes
La banque ne m’a pas accordé de prêt.
Prêt (prêts)HVWXQQRP
J’habite tout près d’ici, rue du Coq.
Alfred a à peu près quatre-vingts ans.
Regarde la carte de plus près.
Il était près d’éclater en sanglots.
J’ai déjà visionné près deGRX]HÀOPV
DXWUHVFDVprès
17.
38
2QHQWHQG [prè]
2QHQWHQG[kB]
2QpFULWquand / quant / qu’en
Quand tu viendras, emmène ton chien.
Quand HVWXQVXERUGRQQDQW
Quand appelleront-elles ?
Tu restes jusqu’à quand ?
Léon ne sait pas quand il rentrera.
Quand HVWXQPRWLQWHUURJDWLI
Il faut quand même tenir compte de son
avis.
autre cas
Quant à moi, je refuse de céder.
Quant aux baigneurs, ils ont été avertis.
QuantHVWWRXMRXUVVXLYLGHODSUpSRVLWLRQ
à
/HJURXSHVLJQLÀHen ce qui concerne
Ce vieux vélo, je ne sais pas qu’en faire.
Qu’en penses-tu ?
Ils ne proposent ce menu qu’en automne.
Ce n’est qu’en écoutant que tu réussiras.
Qu’en est constitué de que élidé suivi de
enSURQRPRXSUpSRVLWLRQ
HOMOPHONIES
18.
2QHQWHQG [kèl]
2QpFULW quel / quelle / quels / quelles /
qu’elle / qu’elles
Quel sentier allons-nous suivre ?
Je me demande quel est son âge.
Quelle heure est-il ?
Anne ne savait quels plats choisir.
Quelles pénibles, ces clientes !
Quelles sont vos sources ?
QuelGpWHUPLQDQWRXDGMHFWLIV·DFFRUGHHQ
JHQUHHWHQQRPEUHDYHFOHQRP
Voici le plan qu’elle a dessiné.
Marie pense qu’elles ne viendront pas.
Qu’elle est aimable !
Qu’elle est formé de qu’HWGXSURQRPelle,
elles/HJURXSHFRUUHVSRQGjqu’il, qu’ils
2QpFULWsais / sait / c’est / s’est / ces / ses
Je sais son nom.
Mathilde sait qu’elle a raison.
Sais / sait sont des formes de savoir
2QSHXWUHPSODFHUsaisSDUsavais et sait
SDUsavait
Luc a refusé. C’est son droit.
Qu’est-ce que c’est ?
C’HVW OD IRUPH pOLGpH GX SURQRP ce TXL
VLJQLÀHcela,OSUpFqGHest, forme d’être
2QSHXWUHPSODFHUc’estSDUc’était
Jeanne s’est levée à midi.
Christophe s’est perdu dans les bois.
S’HVW OD IRUPH pOLGpH GX SURQRP se (OOH
SUpFqGHest, forme d’être
2QSHXWUHPSODFHUs’estSDUs’était
N’achète pas ces fruits ;; ils ne sont
pas mûrs.
Ces ananas me font envie.
Ces GpWHUPLQDQW SUpFqGH OH QRP SOXULHO
de ce, cet, cette
Louis a servi ses convives.
Carole gave ses oies.
Ses GpWHUPLQDQW HVW OH SOXULHO GH son ou
sa
orthographe
2QHQWHQG[sè] ou [sé]
1
19.
39
HOMOPHONIES
20.
2QHQWHQG [sB]
2QpFULWs’en / sans
L’argent, elle s’en moque.
Des skis, elle s’en est acheté hier.
Regarde, il s’en va.
S’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPseYHUEHV
SURQRPLQDX[ ,O HVW VXLYL GH en SURQRP
(série m’en, t’en, s’enHWF
Geneviève est sortie sans son parapluie.
Sans toi, nous étions perdus.
Nicolas a attendu sans bouger.
SansHVWXQHSUpSRVLWLRQ
Denise est partie sans que je le sache.
SansIDLWSDUWLHGXVXERUGRQQDQWsans que
Justin s’est échappé sans que les
gendarmes ne le remarquent.
21.
2QHQWHQG[sI]
2QpFULWson / sont
Son chien est mort de la rage.
Léonore m’a vendu son vélomoteur.
Son est un déterminant de la série mon,
ton, son ,OSUpFqGHOHQRP
Les renards sont morts de faim.
Les hirondelles sont parties
Sont est une forme d’être
2QSHXWUHPSODFHUsontSDUétaient
22.
2QHQWHQG [si]
2QpFULW s’y / si / ci
Elsa a visité la maison. Elle s’y intéresse.
S’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPse,OHVW
Il ne connaît pas encore la Suède. Il s’y suivi de ySURQRPTXLVLJQLÀHJpQpUDOHPHQW
rendra en juin.
à cela ou là (série m’y, t’y, s’yHWF
Ces jours-ci, le temps est instable.
Tu devrais prendre ceux-ci.
CiVXLWXQQRPSUpFpGpGXGpWHUPLQDQWce
RXOHSURQRPcelui, celle, ceux, celles
Examine les exemples ci-dessous.
autres cas
Vous trouverez ci-joint une copie du contrat.
Veuillez payer la facture ci-incluse dans les
quinze jours.
Il faut faire quelques retouches par-ci par-là.
Si tu savais ce qui vient de m’arriver !
Margaux est une siJHQWLOOHÀOOH
Tu ne pars pas en vacances ? Si.
Joue-nous la sonate en si mineur.
40
DXWUHVFDVsi
HOMOPHONIES
23.
2QHQWHQG[suR]
Laisse les clés sur la table.
Je sais que je peux compter sur toi.
2QpFULWsur / sûr / sûre / sûrs / sûres
SurHVWXQHSUpSRVLWLRQ
Francis est un homme sûr.
Sûr (sûreHVWXQDGMHFWLI
,OVLJQLÀH
D ©HQTXLRQSHXWDYRLUFRQÀDQFHª
Cette route n’est pas sûre.
Jeanne appellera, c’est sûr.
E©TXLQHSUpVHQWHDXFXQGDQJHUª
©FHUWDLQGRQWRQQHSHXWGRXWHUª
24.
2QHQWHQG [tB]
2QpFULWt’en / temps / tant
Je ne t’en veux pas.
Elle t’en a souvent parlé, de ses projets ?
T’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPte,OHVW
suivi de enSURQRPVpULHm’en, t’en, s’en,
HWF
Quel temps fera-t-il demain ?
Tu n’es pas arrivé à temps.
Temps HVWXQQRP
J’avais tant de travail !
autres cas : tant
S’il réussit, tant mieux pour lui.
Tant que je serai là, tu n’auras rien à craindre.
Tant pis si je perds mon pari.
Je vous parle en tant qu’amie.
Tant qu’à faire, offrons-lui un cadeau utile.
,QÀQLWLIRXSDUWLFLSHSDVVp"
Il est interdit d’entrer.
Luce cherche une place pour se garer.
2QpFULWer / -é, -ée, -és, -ées
-er HVW OD WHUPLQDLVRQ GH O·LQÀQLWLI 2Q SHXW
VRXYHQW UHPSODFHU OD IRUPH SDU XQ LQÀQLWLI
FRPPH©YHQLUª©YRLUª©PHQWLUªRX©RIIULUª
Achetées la veille, les pâtisseries n’ont pas -é, -ée, -és, -ées sont les terminaisons du
supporté le voyage.
SDUWLFLSHSDVVp
Anne est restée à l’écart et personne ne lui 2Q SHXW VRXYHQW UHPSODFHU OD IRUPH SDU
a adressé la parole.
XQSDUWLFLSHSDVVpFRPPH©YHQXª©YXª
©PHQWLªRX©RIIHUWª
orthographe
2QHQWHQG[é]
1
25.
41
MAJUSCULE - MINUSCULE
Majuscule - minuscule
2QPHWXQHPDMXVFXOHDXSUHPLHUPRWG·XQHSKUDVH
Lis la phrase. Qu’en penses-tu ?
Est-il content ? J’en doute.
Ce que tu peux être insolent ! Nous sommes indignés.
([FHSWLRQV
Combien coûte ce téléviseur ? demanda le client.
Encore des frites ! s’exclama Grégoire.
Emploi de la majuscule
prénoms
noms
surnoms
Jean-Marie GXVWDYH/H&Op]LRPDEOR3LFDVVR
$OEHUWCDPXV(GLWKPLDI$OEHUWEinstein
&KDUOHV,,OHCKDXYH/RXLV9OHFainéant
rues
l’avenue des Forges, la rue Haute,
OHERXOHYDUGGHODLLEHUWp
noms et adjectifs géographiques
Berne, Le Landeron, la Suisse, le RKLQOH
Cervin, l’AWODQWLTXHODPHUMéditerranée,
le golfe PHUVLTXHO·Orient, l’Occident
noms d’habitants,
dynasties
42
de
peuples,
de
un NHXFKkWHORLV XQH Jurassienne,
les Genevois, les Français
&HWWHDUWLVWHHVWPRUWXJDLVH
les CDSpWLHQVOHVHDEVERXUJ
périodes, événements historiques
l’AQWLTXLWp OH Moyen Age, la Révolution
française, la Seconde Guerre mondiale
institutions, assemblées
la CURL[Rouge, l’EJOLVH RUWKRGR[H
le Conseil fédéral, l’AVVHPEOpHQDWLRQDOH
fêtes et manifestations
PkTXHVOHer Mai, la Fête des Vignerons,
le Tour de France
sigles, abréviations
l’ONU, le PS, MmeGH/D)D\HWWH
marques
des Renault, le SFKZHSSHVXQALUEXV
planètes, étoiles, constellations, signes
du zodiaque
la Terre, Mars, le Soleil, la Grande Ourse,
Poissons
QRPVGHPRQXPHQWVG·pGLÀFHV
le Pont du Gard, le Colisée, le Louvre
titres d’œuvres, de journaux, de magazines
la S\PSKRQLH IDQWDVWLTXH O·Avare,
la BLEOHOHTHPSVScience & Vie
MAJUSCULE - MINUSCULE
0DMXVFXOHRXPLQXVFXOH"
de
produits
régionaux
Les noms de langue s’écrivent avec une
minuscule.
$OEHUWRSDUOHO·italien et l’eVSDJQRO
Les noms de points cardinaux s’écrivent
en général avec une minuscule.
Ils prennent une majuscule quand ils
désignent une région.
Le navire se dirige vers l’eVW
-·KDELWHDXsXGGHODYLOOH
OHSRUWDLOnRUGGHODFDWKpGUDOH
Lille est située dans le NRUG
ODFRQTXrWHGHO·OXHVWO·$IULTXHGXSud
Golfe, isthme, mer, océan, pôle, etc.
s’écrivent généralement avec une
minuscule.
le gROIH3HUVLTXHO·iVWKPHGH&RULQWKH
la mHU%DOWLTXHO·oFpDQ3DFLÀTXH
le p{OH1RUG
Monsieur, madame, mademoiselle, etc.
s’écrivent avec une majuscule essentiellement dans les lettres.
Veuillez agréer, Mesdames, mes salutations
OHVPHLOOHXUHV
0DLV
4X·HQSHQVH]YRXVmademoiselle ?
&·pWDLWXQYLHX[mRQVLHXU
J’ai rencontré mDGDPH5LFKDUG
Etat s’écrit avec une majuscule quand
LO VLJQLÀH ©pays », « gouvernement ».
Sinon, il s’écrit avec une minuscule.
OH FKHI GH O·Etat, les EWDWV PHPEUHV GH
O·8(
/HYpKLFXOHHVWHQPDXYDLVéWDW
Eglise s’écrit avec une majuscule quand
le mot désigne une institution mais
avec une minuscule lorsqu’il désigne un
pGLÀFH
/HSDSHHVWOHFKHIGHO·EJOLVHFDWKROLTXH
Les touristes sont entrés dans l’église
VLWXpHDXFHQWUHGXYLOODJH
Dieu s’écrit avec une majuscule lorsqu’il
désigne le dieu unique des religions
monothéistes et avec une minuscule
dans les autres cas.
(VWFHTX·LOVFURLHQWHQDieu ?
DLHXV·DGUHVVDj$EUDKDP
&RQQDLVWXOHVQRPVGHVdLHX[JUHFV"
Les noms qui désignent un Dieu unique
ou une divinité prennent une majuscule.
le Créateur, l’Eternel, le PURSKqWHOHBRXGGKD
le dieu Mercure, Vénus
Saint, sainte
sDLQW7KRPDVsDLQWH7KpUqVH
0DLV OD PRQWDJQH Sainte-Victoire,
la SDLQW1LFRODV OD SODFH SDLQW0DUF
SDLQW*DOO
orthographe
Les noms
également.
/H MRXHXU aQJODLV EXYDLW GH OD ELqUH
bHOJH
Les touristes suisses mangeaient un
dessert gUHF
/HFOLHQWDEXGXbRXUJRJQH
-·DLDFKHWpGXgUX\qUH
1
Les adjectifs apparentés aux noms
géographiques s’écrivent avec une
minuscule.
43
ABRÉVIATIONS ET SYMBOLES COURANTS
Abréviations et symboles courants
44
article
art.
litre(s)
DYDQWDSUqV-pVXV&KULVW
av. J.-C. / apr. J.-C. madame, mesdames
Mme / Mmes
avenue
av.
mademoiselle,
Mlle
ERXOHYDUG
bd
mesdemoiselles
Mlles
centilitre(s)
cl
monsieur, messieurs
M. / MM.
FHQWLPqWUHV
cm
0DvWUH
Me
F·HVWjGLUH
c.-à-d.
PqWUHV
m
FKDSLWUH
chap.
PqWUHVFDUUpV
m2
confer YRLUVHUDSSRUWHUj cf.
PqWUHVVFXEHV
m3
GpFLEHOV
dB
millilitres(s)
ml
décilitre(s)
dl
PLOOLPqWUHV
mm
GpFLPqWUHV
dm
minute(s)
min
GHJUpV&HOVLXV
ºC
QRWDEHQH
N.B.
GHX[LqPH
2
numéro, numéros
no, nos
GLR[\GHGHFDUERQH
CO2
SDJHSDJHV
p. / pp.
docteur
Dr, D
SDUDJUDSKH
§
et caetera
etc.
SUpVLGHQWGLUHFWHXUJpQpUDO P.-D.G.
HWVXLYDQWHVSDJHV
sqq.
SRVWVFULSWXP
P.-S.
euro(s)
€
SUHPLHUVSUHPLqUHV
1er(s) / 1re(s)
H[HPSOHH[HPSODLUH
ex.
SUHPLqUHPHQWSULPR
10
IDXERXUJ
fbg, fg
TXHOTXHFKRVH
qqch.
ÀJXUH
ÀJ
TXHOTX·XQ
qqn
franc(s)
fr.
V·LOYRXVSODvW
S.V.P.
gramme(s)
g
saint, sainte
st, St / ste, Ste
KHFWDUHV
ha
VLqFOHV
s.
KHFWROLWUHV
hl
Société anonyme
S.A.
KHXUHV
h
WpOpSKRQH
Tél. / tél.
idem (= de même)
id.
tome(s)
t.
kilogramme(s), kilo(s)
kg
tonne(s)
t
e
r
l
NLORPqWUHVFDUUpV
km
WRXWHVWD[HVFRPSULVHV
TTC
NLORPqWUHVKHXUH
km/h
WURLVLqPH
3e
NLORZDWWKHXUHV
kWh
volume
vol.
2
ACCENTS ET AUTRES SIGNES
Accents et autres signes
I.
Transcription des sons [é] et [è]
e
GHYDQWXQHOHWWUHFRQVRQQHGRXEOpH
eIIUR\DEOHWeUUHRPEUeOOHHWF
- devant x e[HPSOHe[FHSWLRQPe[LFDLQHWF
é
è
ê
GDQVFHUWDLQVFDVGHYDQWGHX[OHWWUHVFRQVRQQHVGLIIpUHQWHV
eVFDEHDXFeUWDLQHWF
DXWUHVFDVYRLUFLGHVVRXVé et è
GHYDQWXQHOHWWUHFRQVRQQHÀQDOH
clef, miel, aller, sec, assez, tes, eKELHQ
DEvPé DEvPéH DEvPéV DEvPées, écouter, éléSKDQW Kéritage,
téléVSHFWDWHXUDEUéJHUERQWéHWF
jO·LQWpULHXUGXPRWGHYDQWXQHV\OODEHPXHWWH
lèvreSère, lèvera, discrètePHQWHWF
H[FHSWLRQVPédecin, évéQHPHQWHWF
jODÀQGXPRWGHYDQWXQs muet
accès, décès, succès, très, dèsHWF
être, fête, forêWHWF
,OSHXWÀJXUHUVXU
a
grâce, mât, (nous) mangeâmes, rougeâWUHHWF
e
YRLUSRLQWI, 4 ci-dessus)
i
îOHKXître, aîQpLOSUîWVXEMLPSDUIDLWLOFURîWYHUEHFURvWUHHWF
o
ôWHUKôSLWDOWôt, (le) vôWUHHWF
u
(le) fût, goût, (il) fûWVXEMLPSDUIDLWM·DLGûHWF
1
,, $FFHQWFLUFRQÁH[H
orthographe
DXWUHVJUDSKLHV
ai
aimais, laiWHWF
ei Seigner, reiQHHWF
45
ACCENTS ET AUTRES SIGNES
III. Accent grave
,OSHXWÀJXUHUVXU
a àGL[KHXUHVYRLOà, çà et làHWF
e YRLUSRLQWI, 3 ci-dessus)
u où (vas-tu ?)
IV. Tréma
Placé sur e, i ou uLOLQGLTXHTXHODYR\HOOHDXQHSURQRQFLDWLRQLQGpSHQGDQWHGH
FHOOHTXLODSUpFqGH
1RëO>Oè] HWQRQSDV>é] FRPPHGDQV©I±WXVª
maïV>ai] HWQRQSDV>è] comme dans ©PDLVª
FDSKDUQDüP>aO] HWQRQSDV[o] FRPPHGDQV©MDXQHª
Placé sur e HQÀQGHPRWDSUqV©JXªLOVLJQDOHODSURQRQFLDWLRQ>gu]SDURSSRVLWLRQ
jODSURQRQFLDWLRQKDELWXHOOHGH©JXHªTXLHVW>g]FRPPHGDQV©GRJXHª
aiguë, DPELJXë
V. Apostrophe
(OOHPDUTXHO·élisionF·HVWjGLUHODVXSSUHVVLRQG·XQHYR\HOOHOHSOXVVRXYHQW e,
GHYDQWXQPRWFRPPHQoDQWSDUXQHYR\HOOHRXXQK©PXHWª
e l’RUMHm’étonne, il n’DULHQUHPDUTXpORUVqu’LOSOHXWc’est moi
a l’DLOHMHl’DWWHQGUDL1DWDFKD
i s’il écoute
VI. Cédille
La cédille VHSODFHVRXVODOHWWUHc devant a, o et uSRXUUHQGUHOHVRQ>s] menaçant, un garçon, un reçu
elle déplaça, il perçoit, ils ont déçu
46
PROBLÈMES D’ÉLISION
Problèmes d’élision
Le, la, je, me, te, se, de et neV·pOLGHQWGHYDQWXQHYR\HOOHRXXQ+©PXHWª
l’abri, l’ouïe, l’héritier, l’hypothèse
PDLVle haricot, la Hollande>+©DVSLUpª@
J’ignorais son âge.
II m’a dit qu’il s’intéressait à ma collection d’horloges anciennes.
PDLVune crosse de hockey>+©DVSLUpª@
([FHSWLRQV
le un OHQXPpURXQOHFKLIIUHXQ
la une ODSUHPLqUHSDJHG·XQMRXUQDO
le onze
le oui
Que V·pOLGHGHYDQWXQHYR\HOOHRXXQ+©PXHWª
Nous croyions qu’il était né en Hongrie.
Ils n’en ont qu’une, de voiture.
Depuis qu’Henriette a déménagé, nous ne la voyons plus.
([FHSWLRQV
Lorsque, puisque, quoiqueQHV·pOLGHQWTXHGHYDQWil, ils, elle, elles, on, un,
une ... lorsqu’elle sera rentrée
(mais : lorsque Yvonne sera rentrée)
… puisqu’on le saitPDLV«puisque Olivier le sait)
… quoiqu’il soit majeurPDLV… quoique Angelina soit majeure)
Presque QHV·pOLGHTXHGDQVOHQRPpresqu’île
SiQHV·pOLGHTXHGHYDQWil, ils
Savez-vous s’il a acheté ce CD ?
PDLV Savez-vous si Irène a acheté ce CD ?)
orthographe
jusqu’où ?
1
Jusque V·pOLGHGHYDQWWRXWHVOHVYR\HOOHV
jusqu’à demain
jusqu’ici
47
EMPLOI DU TRAIT D’UNION AVEC LES PRONOMS PERSONNELS
Emploi du trait d’union avec les pronoms personnels
2QPHWXQWUDLWG·XQLRQHQWUHOHYHUEHHWOHVSURQRPVSHUVRQQHOVce), et
HQWUHOHVSURQRPVTXDQGLOVsuiventOHYHUEH
Bien, dit-il
Que voit-on d’ici ?
Est-ce correct ?
Soigne-la bien.
Annonce-le-leur.
Rendez-les-moi.
Mais :
Ne le répétez pas.
Les lui aviez-vous rendus ?
Je souhaite le leur annoncer.>DQQRQFHUTTFKjTTQ et non VRXKDLWHUTTFKjTTQ]
,FLOHVSURQRPVSUpFqGHQWOHYHUEH
([FHSWLRQ
2QQHPHWSDVGHWUDLWG·XQLRQDSUqVXQSURQRPpOLGp
Elles s’y habitueront.
Mettez-m’en trois.
Va-t’en. (t’ = te)
2Q PHW pJDOHPHQW XQ WUDLW G·XQLRQ DYDQW HW DSUqV t TXDQG LO Q·HVW SDV XQ
SURQRP
Je démissionne, déclara-t-elle.
Va-t-on les entendre toute la nuit ?
Que mange-t-il ?
Emploi du trait d’union dans les noms composés
/·HPSORLGXWUDLWG·XQLRQHVWDUELWUDLUH
le vis-à-vis mais le fer à cheval
le chef-d’œuvre mais le trait d’union
le petit-beurre mais le petit déjeuner
7RXWHIRLV RQ FRQVWDWH TXH OD PDMRULWp GHV QRPV FRPSRVpV V·pFULYHQW DYHF GHV
WUDLWVG·XQLRQ
48
COUPURE EN SYLLABES
Coupure en syllabes
1. Syllabes orales
Une syllabe orale HVWIRUPpHG·XQYR\HOOHVHXOHRXOHSOXVVRXYHQWG·XQHYR\HOOH
HWG·XQHRXSOXVLHXUVFRQVRQQHV
[a/bi/té]
KDELWHU
[tUr/te/rèl]
tourterelle
[té/lès/kOp]
WpOHVFRSH
[po/èt]
SRqWH
[Ops/takl]
REVWDFOH
[skript]
VFULSW
&HUWDLQV JURXSHV GH FRQVRQQHV QH SHXYHQW SDV rWUH VpSDUpV [tr], [pl], [bJ],
[dV]HWF
[a/bwa /Jé]
DER\HU
[Or/tO/graf]
RUWKRJUDSKH
[a/tB/sJI]
attention
[o/jUr/dVi]
DXMRXUG·KXL
6\OODEHVpFULWHVFRXSXUHHQÀQGHOLJQH
[tré /pJé]
«VXUXQWUp
SLHG
[o/jUr/dVi]
GqVDX
MRXUG·KXL
[mu/zik]
FHWWHPX
VLTXH
[pA/sJBs]
««DYHFSD
tience
ou
GqVDXMRXU
G·KXL
orthographe
GLUHODYpUL
té
1
(QJpQpUDORQFRXSHVHORQODV\OODEDWLRQRUDOH
[vé/ri/té]
GLUHODYp
ou
rité
49
COUPURE EN SYLLABES
0DLVRQFRXSHDYDQWHWDSUqVune syllabe muette TXLFRQWLHQWXQHPXHWj
O·LQWpULHXUGXPRW
[C/prim/ri]
O·LPSUL
merie
[a/bwa /mB]
FHVDERLH
ments
ou
«O·LPSULPH
rie
2QFRXSHHQWUHGHX[OHWWUHVFRQVRQQHVDXWUHVTXHbl, cl, pl, br, cr, dr, fr, gr, pr,
tr, vr
[ka/ro]
XQFDU
reau
[a/JFr]
DOORQVDLO
leurs
[kI/té]
VDLWFRPS
ter
2QQHFRXSHSDVDYDQWXQy SODFpHQWUHGHX[OHWWUHVYR\HOOHV
[rè/JI]
XQUD\RQ
[ba/lè /Jé]
ED
layer
ou
XQ
rayon
2QQHFRXSHSDVDYDQWXQxSUpFpGpRXVXLYLG·XQHOHWWUHYR\HOOH
[èg/za /jé/ré] H[D
gérer
50
ou
H[DJp
rer
GRAPHIES DES PRINCIPAUX SONS INITIAUX
Pour trouver plus facilement les mots dans le dictionnaire
à partir de leur son initial
>B ]
>é@>è ]
>C ]
>i ]
>o@>O ]
>I ]
>u ]
Exemples
a
ha
â
hâ
aérer
KDELWHU
âtre
KkOHU
anneau
KDQQHWRQ
ânesse
KkWH
actuel
KDUJQHX[
an
han
en
hen
am
ham
em
angoisser
KDQWHU
ennuyer
KHQGpFDV\OODEH
DPSOLÀHU
KDPSH
emmener
ange
KDQJDU
encre
antérieur
encore
DPSKRUH
DPELJX
HPEDUFDGqUH
HPSRWp
e
he
é
hé
ê
hê
ai
hai
aî
œ
essayer
KHQQLU
écouter
KpEHUJHU
être
KrWUH
aider
KDLH
DvQp
±QRORJLH
HOOLSVH
KHOYpWLTXH
élection
KpPLF\FOH
KpODV
in
hin
im
ain
incommoder
KLQGRX
LPELEHU
ainsi
intimité
LQFDVVDEOH
LPSULPHULH
LPPDQJHDEOH
i
hi
î
y
hy
isoler
KLVVHU
vORW
<YHV
K\GUDWHU
image
KLERX
illettré
KLGHX[
<SUHV
K\JLqQH
K\SHUDFWLI
o
ho
ô
hô
oi
au
hau
eau
heau
offrir
KRFKHU
ôter
K{WHO
oignon
augmenter
KDXVVHU
eau-forte
KHDXPH
oasis
KRPPH
oculaire
KRQQrWH
autel
KDXEDQ
autrefois
KDXWDLQ
on
hon
om
onduler
KRQWHX[
RPEUDJHU
ongle
RQFWXHX[
u
hu
XQLÀHU
KXUOHU
unanimité
KXWWH
DLPDEOH
KDLQHX[
±VWURJqQH
RPELOLFDO
ultérieur
KXPDLQ
orthographe
>A@>a ]
On écrit :
1
On entend :
51
GRAPHIES DES PRINCIPAUX SONS INITIAUX
On entend :
52
On écrit :
Exemples
>U ]
ou
hou
RXEOLHU
KRXVSLOOHU
RXYUDJH
KRX[
RXYHUW
>F ]
œ
œu
±LO
±XYUH
RHXI
>E ]
eu
heu
œ
HXURSpHQ
KHXUHX[
±VRSKDJH
>D ]
un
hun
untel
Huns
>f ]
f
ph
ÀOHU
SKRWRJUDSKLHU
façon
SKpQRPqQH
futile
SK\VLRORJLTXH
>j ]
j
g
ge
MH€QHU
gémir
geôlier
MDORXVLH
gigot
MDXQH
>J ]
i
hi
y
hy
ioniser
KLpUDUFKLVHU
\DFKW
K\qQH
iode
KLDWXV
yoga
KLHU
>g ]
g
gu
gh
garantir
guérir
*KDQD
goal
gui
JKHWWR
>k ]
k
kh
c
ch
cu
q
qu
NOD[RQQHU
NKPHU
FXOEXWHU
FKROpUD
cueillir
4DWDU
TXDOLÀHU
NpSL
NK{O
FDSRW
FKUpWLHQ
kaki
TXLOOH
TXHUHOOHXU
>s ]
s
sc
c
seller
scier
céder
VFDUDEpH
science
citoyen
VXSpULHXU
VFHSWLTXH
>H ]
ch
sh
sch
FK{PHU
VKRRWHU
VFKpPDWLVHU
FKDOHXU
VKDPSRRLQJ
VFKQDSV
>R ]
r
rh
ramer
5K{QH
rive
UKXPDWLVPDO
UrFKH
>t ]
t
th
tirer
WKpkWUH
WDEOH
WKpRORJLTXH
tordu
>v ]
v
w
YpULÀHU
wagon
valise
Watteau
volontaire
>w ]
ou
w
wh
ouatiner
ZHE
ZKDUI
ouïe
wok
ZKLVN\
ouest
FRTXHW
PONCTUATION
Ponctuation
Fonctions de la ponctuation
/HV VLJQHV GH SRQFWXDWLRQ VHUYHQW DYDQW WRXW j PDUTXHU OHV pauses et les
intonationsTXLWUDQVPHWWHQWFHUWDLQHVLQIRUPDWLRQV
J’ai reçu un courriel de Cécile. Elle part
pour les Etats-Unis. Elle me demande
de m’occuper de ses plantes.
Pause et intonation descendante
| ÀQGHSKUDVHGpFODUDWLYH
Tu sors ce soir ?
Pause et intonation montante
| ÀQGHSKUDVHLQWHUURJDWLYHTXHVWLRQ
Balzac, romancier français, a vécu au
XIXe siècle.
Pause et intonation montante
| SUpFLVLRQ
&HSD\VDJHHVWPDJQLÀTXH!
Pause - intonation descendante et
accent sur la syllabe « ma »
| ÀQ GH SKUDVH HW H[SUHVVLRQ G·XQ
sentiment vif
Noah souffre de … somnambulisme.
Pause |KpVLWDWLRQ
Les tirets SUpFpGDQW OHV GLIIpUHQWHV
UpSOLTXHVGHVLQWHUORFXWHXUVVLJQDOHQW
TX·LOV·DJLWG·XQGLDORJXH
Il m’a dit : « Je te promets de t’aider à
trouver un emploi. ».
Les guillemets VLJQDOHQWLFLOHGpEXW
HWODÀQGHSDUROHVUDSSRUWpHVWHOOHV
TX·HOOHVRQWpWpSURQRQFpHV
1
Ȥ-·DLUHQFRQWUp*pUDOGLQH
Ȥ*pUDOGLQHFRPPHQW"
Ȥ0DLV*pUDOGLQH)URWWDFRPSWDEOH
orthographe
&HUWDLQV VLJQHV GH SRQFWXDWLRQ SHXYHQW WUDQVPHWWUH G·DXWUHV LQIRUPDWLRQV
TXHFHOOHVH[SULPpHVSDUOHVSDXVHVHWO·LQWRQDWLRQ
53
SIGNES DE PONCTUATION
Signes de ponctuation
I.
Point
1.
$ODÀQGHVSKUDVHVdéclaratives
HW GHV PRWV RX JURXSHV GH PRWV
pTXLYDOHQWV
/HSRLQWHVWVXLYLG·XQHPDMXVFXOH
2.
Il se préparait quelque chose. Quatre
chars sont arrivés presque jusqu’ici.
J’ai vu le premier en sortant, il s’est
arrêté aussitôt.
Excellente réponse.
3.
Ouvrez votre sac.
$ODÀQGHODSOXSDUWGHVimpératives
4.
5.
M. Dubois a signé la lettre.
Le tilleul, le sapin, le hêtre, etc.
poussent sous nos climats.
$SUqVFHUWDLQHVabréviations
II.
Point d’interrogation
1.
2.
3.
Tu ne sais vraiment rien du tout ?
Que veux-tu ? demanda Julien.
Ȥ-HVRUV
Ȥ$YHFTXL?
$ODÀQGHVinterrogatives
HW GHV PRWV RX JURXSHV GH PRWV
pTXLYDOHQWV
III. Point d’exclamation
1.
2.
3.
Comme tu es curieux !
Qu’il est mignon ! s’exclama Arielle.
Non ! Non ! hurla Bernard.
$ODÀQGHVexclamatives
HW GHV PRWV RX JURXSHV GH PRWV
pTXLYDOHQWV
4.
Taisez-vous, bon sang ! s’écria-t-il.
$ODÀQGHFHUWDLQHVimpératives
IV. Point-virgule
1.
2.
54
Le pompiste apparut ;; il était jovial et
sale ;; sa voix chantait.
Livia est arrivée avec une heure de
retard ;; elle avait raté son bus.
$ODÀQGHSKUDVHVdéclaratives
/HSRLQWYLUJXOHHVWVXLYLG·XQHPLQXVFXOH
SIGNES DE PONCTUATION
V.
Deux-points
1.
Elle a trois amis : Abel, Paul et toi.
Avant une énumération
2.
La gardienne frissonna : l’air était
froid et humide.
Avant une explication
3.
Il s’écria :
— Attention, saute !
Elle pensait : « Je suis innocente. »
Avant des paroles ou des pensées
UDSSRUWpHV
4.
VI. Points de suspension
1.
Euh... j’ai peur... je n’ai pas le
courage.
2.
— Comment s’appelle-t-il déjà ?
— Mondo, dit Thi Chin, je...
— Cet enfant doit être soigné.
Hésitation
Interruption
VII. Virgule
1. Le soleil était chaud, le ciel et la mer
brillaient.
2. C’est beau, mais c’est très cher.
$ODÀQGHSKUDVHVdéclaratives
3. Ce matin-là, il pleuvait sur Brest.
4. Si tu recules, tu vas tomber.
$SUqVXQFRPSOpPHQWen tête de phrase
5. Il admirait le sable blanc, les rochers,
les pins et le ciel zébré d’éclairs.
'DQVOHVénumérations
orthographe
Autres cas
1
6. Où étiez-vous, pendant tout ce temps ?
7. Line ferma les yeux, éblouie par le soleil.
8. Brassens, chanteur français, est né
à Sète.
9. Luc, qui avait un rendez-vous, nous
quitta.
10. Mais, dit-elle, tu n’en sais rien.
11. Il est temps, me semble-t-il, de
passer au vote.
12. Bon, il faut partir.
13. L’enfant, lui, avait déjà disparu.
14. Vous vous occupez de lui, madame ?
55
SIGNES DE PONCTUATION
VIII. Guillemets
1.
Je me souviens de « Quand les
parents boivent, les enfants
trinquent. »
Paroles rapportéesTXLQHVRQWSDVGDQV
un dialogue
2.
« La mer, la mer ! » pensait Daniel,
mais il n’osa rien dire à voix haute.
Pensées rapportées
3.
« Le Vieil Homme et la Mer » est
le titre d’un roman d’Ernest
Hemingway.
0RWVRXJURXSHVGHPRWVPLVHQYDOHXU
WLWUHVHWF
IX. Tiret
1.
2.
56
Lucien lui répliqua :
— Ecoute les acteurs.
ESTRAGON. — Didi.
VLADIMIR. — Oui.
ESTRAGON. — Je ne peux plus continuer comme ça.
VLADIMIR. — On dit ça.
Avant les paroles rapportées
'DQV OHV dialogues WLUHW j FKDTXH
FKDQJHPHQWG·LQWHUORFXWHXU
X.
Parenthèses
1.
Les pertes s’élèvent à 60 milliards
de dollars (47 milliards d’euros).
La remise des Oscars a eu lieu à Los
Angeles (Californie).
La baleine est un mammifère marin
de grande taille qui possède des
fanons au lieu de dents (le petit est
le baleineau. Ordre des cétacés)
Explication, précision,
information secondaire
2.
Brel s’est rendu célèbre pour la
qualité de ses textes, poétiques (le
Plat Pays), passionnés (1HPHTXLWWH
SDV) ou satiriques (OHV%RXUJHRLV).
Exemple(s)
SCHÉMA TYPE D’UNE LETTRE À CARACTÈRE OFFICIEL
6FKpPDW\SHG·XQHOHWWUHjFDUDFWqUHRIÀFLHO
1
2
3
4 2EMHW
5
6
7
8
9 3-
4
2EMHW GH OD OHWWUH S H[ 5pFODPDWLRQ
5pXQLRQ GX DYULO (QYRL GH
GLSO{PH 'HPDQGH GH UHQVHLJQHPHQWV
&HWWHFRPSRVDQWHQ·HVWSDVREOLJDWRLUH
5
)RUPXOHG·DSSHOFIWDEOHDXS
6
&RUSVGHODOHWWUH
7
)RUPXOHÀQDOHFIWDEOHDXS
8
6LJQDWXUHPDQXVFULWH
9
3LqFHV MRLQWHV HQ FDV G·HQYRL GH
GRFXPHQWVSH[curriculum vitae (CV),
copie de facture/HWHUPHannexe(s) est
XQKHOYpWLVPH
1
1 (QWrWH QRP HW DGUHVVH GH O·H[SpGLWHXU
éventuellement aussi numéro de
WpOpSKRQHDGUHVVHpOHFWURQLTXH
2 /LHX HW GDWH S H[ Lausanne, le 10 mai
2010SHXYHQWpJDOHPHQWÀJXUHUVRXVOD
FRPSRVDQWH
3 1RP HW DGUHVVH GX GHVWLQDWDLUH 6L O·RQ
QHFRQQDvWSDVOHQRPGHODSHUVRQQHRQ
SHXWLQGLTXHUVDIRQFWLRQSH[Madame
la Directrice de…, Monsieur le Rédacteur
en chef de…
orthographe
Explications
57
SCHÉMA TYPE D’UNE LETTRE À CARACTÈRE PRIVÉ
Schéma type d’une lettre à caractère privé
1
2
3
4
5
6
7
Explications
58
1 (QWrWHVHXOHPHQWVLQpFHVVDLUH
5
)RUPXOHÀQDOHFIWDEOHDXS
2 /LHXHWGDWHSH[Lausanne, le 10 février
2010)
6
6LJQDWXUHPDQXVFULWH
7
3RVWVFULSWXPVHXOHPHQWVLO·RQDRXEOLp
3 )RUPXOHG·DSSHOFIWDEOHDXS
TXHOTXH FKRVH S H[ P.S. : Pense à te
4 &RUSVGHODOHWWUH
munir d’une pièce d’identité.)
FORMULES D’APPEL ET FINALES
)RUPXOHVÀQDOHV
0RQVLHXUOH3UpVLGHQWGHOD5pSXEOLTXH
0RQVLHXUOH3UHPLHU0LQLVWUH
9HXLOOH] FURLUH -H YRXV SULH GH FURLUH
0RQVLHXUOH3UpVLGHQWjO·H[SUHVVLRQGH
PDKDXWHFRQVLGpUDWLRQ
9HXLOOH] DJUpHU -H YRXV SULH G·DJUpHU
0DGDPH OD &RQVHLOOqUH IpGpUDOH
O·H[SUHVVLRQGHPDKDXWHFRQVLGpUDWLRQ
0DGDPHOD&RQVHLOOqUHIpGpUDOH
0RQVLHXUOH'LUHFWHXU
0RQVLHXUOH&KHIGH6HUYLFH
0RQVLHXUOH&RQVHLOOHUQDWLRQDO
0RQVLHXUOH&RQVXO
0RQVLHXUOH6HFUpWDLUHJpQpUDO
0RQVLHXUO·,QVSHFWHXU
0RQVLHXUOH&XUp
0RQVLHXU
0RQ&RORQHO
0DGDPHOD'pSXWpH
0DGDPHOD5pGDFWULFHHQFKHI
0DGDPH
DYRFDWVQRWDLUHV0DvWUH
DGPLQLVWUDWLRQV0DGDPH0RQVLHXU
ou 0HVGDPHV0HVVLHXUV
9HXLOOH] FURLUH -H YRXV SULH GH FURLUH
0« j O·H[SUHVVLRQ GH PHV VDOXWDWLRQV
distinguées / de mes sentiments
GLVWLQJXpV
9HXLOOH] DJUpHU -H YRXV SULH G·DJUpHU
0«PHVVDOXWDWLRQVGLVWLQJXpHVPHV
VHQWLPHQWVGLVWLQJXpV
&KHU0RQVLHXU
&KHUFROOqJXH
&KqUH0DGDPH
&KqUHFROOqJXH
&KqUHDPLH
9HXLOOH] DJUpHU -H YRXV SULH G·DJUpHU
0«
mes salutations les meilleures / mes
sentiments les meilleurs / mes cordiales
VDOXWDWLRQV
&KHUDPL
0RQFKHUIUqUH
&KqUH6RSKLH
0DFKqUHWDQWH
Recevez / Reçois,…, mes sentiments
FRUGLDX[
$PLWLpV $PLFDOHPHQW %LHQ j YRXV
WRL$IIHFWXHXVHVSHQVpHV
1
Formules d’appel
orthographe
)RUPXOHVG·DSSHOHWÀQDOHVSDURUGUHFURLVVDQWGHIDPLOLDULWp
59
2
2
conjugaison
Conjugaison
61
LISTE DES MODES ET DES TEMPS
aller
faire
s’asseoir
indicatif
présent
il va
il fait
il s’assied
(il s’assoit)
indicatif
imparfait
il allait
il faisait
il s’asseyait
indicatif
passé simple
il alla
LOÀW
il s’assit
indicatif
futur simple
il ira
il fera
il s’assiéra
indicatif
passé composé
il est allé
il a fait
il s’est assis
indicatif
plus-que-parfait
il était allé
il avait fait
il s’était assis
indicatif
passé antérieur
il fut allé
il eut fait
il se fut assis
indicatif
futur antérieur
il sera allé
il aura fait
il se sera assis
conditionnel
présent
il irait
il ferait
il s’assiérait
conditionnel
passé
il serait allé
il aurait fait
il se serait assis
subjonctif
présent
TX·LODLOOH
TX·LOIDVVH
TX·LOV·DVVH\H
subjonctif
imparfait
TX·LODOOkW
TX·LOIvW
TX·LOV·DVVvW
subjonctif
passé
TX·LOVRLWDOOp
TX·LODLWIDLW
TX·LOVHVRLWDVVLV
subjonctif
plus-que-parfait
TX·LOI€WDOOp
TX·LOH€WIDLW
TX·LOVHI€WDVVLV
impératif
présent
va
fais
assieds-toi
(assois-toi)
2
mode
temps
conjugaison
Liste des modes et des temps
63
INDICATIF PRÉSENT
Indicatif présent
$ /HWWUHVÀQDOHVPXHWWHVGXVLQJXOLHU
crier
réunir
MHM·
crie
réunis
admets
tu
cries
réunis
il, elle, on
crie
lettres
ÀQDOHV
muettes
e
es
e
I.
admettre défendre
vaincre
vouloir
défends
vaincs
veu[
admets
défends
vaincs
veu[
réunit
admet
défend
vainc
veut
s
s
t
ts
ts
t
ds
ds
d
cs
cs
c
x
x
t
Verbes en -er (+ quelques verbes en -ir)
$X[WURLVSUHPLqUHVSHUVRQQHVGXVLQJXOLHUOHVYHUEHVHQ-er HWTXHOTXHVYHUEHV en
-ir Ȥ cueillir, couvrir, offrir, ouvrir, souffrir, tressaillir et assaillir ȤVHWHUPLQHQWSDU
-e, -es, -e MHUHQWUHU UHQWUH
MHFRXYULU
FRXYUH
tu (cueillir) cueilles
tu (souffrir)
souffres
il (assaillir) assaille
elle (tressaillir) tressaille
([FHSWLRQ
DOOHUMHYDLVWXYDVLOYD
5HPDUTXHV
/HVYHUEHVHQ-cerHWOHVYHUEHVHQ-cevoir) ont un ç devant o
MHSHUçois
elle déçoit
nous dénonçons
64
INDICATIF PRÉSENT
/HVYHUEHVHQ-ger ont un e devant o
QRXVFKDUJeons
QRXVMXJeons
QRXVH[LJeons
/HVYHUEHVHQ-guer gardent le ujWRXWHVOHVIRUPHV
MHOqJue
QRXVFRQMXJuons
vous divulguez
/HVYHUEHVHQ-yerSUHQQHQWXQi devant un ePXHW
DSSX\HU
M·DSSXie
SD\HU
WXSDies
(renvoyer)
elle renvoie
/HVYHUEHVHQ-eler et -eterGRXEOHQWOHl ou le t devant un e muet
DSSHOHU
HOOHDSSHlle
MHWHU
WXMHttes
PDLV
MHJqleWXSqleVLOPRGqleHWF
M·DFKqteWXKDOqteVLOIXUqteHWF
2
/HVYHUEHVD\DQWXQe accent aigujO·DYDQWGHUQLqUHV\OODEHGHO·LQÀQLWLIRQW
un accent grave sur le e GHYDQWXQHV\OODEHPXHWWH
FRPSOéWHU
MHFRPSOète
UpSéWHU
WXUpSètes
SURFéGHU
HOOHSURFède
conjugaison
/HV YHUEHV D\DQW XQ e muet j O·DYDQWGHUQLqUH V\OODEH GH O·LQÀQLWLI RQW XQ
accent grave sur le eGHYDQWXQHV\OODEHPXHWWH
(souleYHU
MHVRXOève
SURPeQHU
WXSURPènes
VRXSeVHU
LOVRXSèse
65
INDICATIF PRÉSENT
II. Autres verbes
/DSOXSDUWGHVDXWUHVYHUEHVVHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV-s, -s, -t
SDUWLU
MHSDUs
UHFHYRLU
MHUHoRLs
rire
tu ris
LQWHUURPSUH
WXLQWHUURPSs
SDUFRXULU
HOOHSDUFRXUt
survivre
il survit
Battre et mettreVHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV-ts, -ts, -t
GpEDWWUH
MHGpEDts
commettre
tu commets
FRPEDWWUH
LOFRPEDt
/HVYHUEHVHQ-dreVHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV -ds, -ds, -d
UHQGUH
MHUHQds
UpSDQGUH
WXUpSDQds
FRUUHVSRQGUH LOFRUUHVSRQd
([FHSWLRQ/HVYHUEHVHQ-aindre, -eindre, -oindre, -soudreVHWHUPLQHQWSDU
les lettres muettes -s, -s, t
WHLQGUH
MHWHLQs
GLVVRXGUH
MHGLVVRXs
craindre
tu crains
DEVRXGUH
WXDEVRXs
MRLQGUH
LOMRLQt
résoudre
elle résout
Vaincre et convaincre VHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV-cs, -cs, -c
MHYDLQcs
tu convaincs
il vainc
Pouvoir, vouloir et valoirVHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV-x, -x, -t
MHSHXx
tu veux
elle vaut
/HVYHUEHVHQ-aître , -oître et plaire RQWXQDFFHQWFLUFRQÁH[HVXUOHi devant t
LOSDUDît
elle croît
HOOHSODît
66
INDICATIF PRÉSENT
B. Pluriel
$XSOXULHOODSOXSDUWGHVYHUEHVRQWOHVWHUPLQDLVRQV-ons, -ez, -ent
crier
réunir
croire
permettre
nous
crions
réunissons
croyons
SHUPHWWons
vous
criez
réunissez
croyez
SHUPHWWez
crient
réunissent
croient
SHUPHWWent
ils, elles
$ODGHX[LqPHSHUVRQQHGXSOXULHOOHVFRPSRVpVGHdire sont réguliers, sauf redire
(vous redites
vous
interdire
prédire
contredire
médire
interdisez
SUpGLsez
contredisez
médisez
avoir
aller
dire
faire
suis
ai
vais
dis
fais
es
as
vas
dis
fais
est
a
va
dit
fait
nous
sommes
avons
allons
disons
faisons
vous
êtes
avez
allez
dites
faites
ils, elles
sont
ont
vont
disent
font
MHM·
tu
il, elle, on
2
être
conjugaison
C. Cas particuliers
67
EMPLOI DE L’INDICATIF PRÉSENT
Emploi de l’indicatif présent
L’indicatif présentHVWOHWHPSVGHEDVHGHQRPEUHX[JHQUHVGHWH[WHVrésumé
d’oeuvre, texte informatif, notice biographique, journal intime, journal de bord,
HWF
,OHVWpJDOHPHQWOHWHPSVGHEDVHGHFHUWDLQVrécits oraux spontanés, de certains
récits littéraires, de récits historiques S H[ GDQV XQ PDQXHO G·KLVWRLUH GH
chronologies, d’histoires drôles, de récits de personnages de romans, de
nouvelles ou de pièces de théâtre
Résumé
le Horla *X\GH0DXSDVVDQW
Un jour de mai, le narrateur éprouve le besoin de relater son existence
par le biais d’un journal. Etendu dans l’herbe, il contemple la nature printanière
et la maison dans laquelle il a grandi. Il admire le cours ondoyant de la Seine et le
passage d’un superbe trois-mâts brésilien.
Quelques jours plus tard, il se réveille souffrant et médite sur les
LQÁXHQFHVP\VWpULHXVHVTXLpeuvent altérer l’état physique et moral de l’homme.
Il passe d’une humeur enjouée à un sentiment de nervosité et de désolation,
DFFRPSDJQpGHIRUWHÀqYUH$XÀOGHVVHPDLQHVFHPDODLVHDSSDUHPPHQWDQRGLQ
semble empirer. […]
0DULDQQH$UQRXOG)UDQoRLV&RUHPDQV100 Livres en un seul0DUDERXW
Texte informatif
Le héron garde-boeufs
Le héron garde-boeufs vit habituellement en colonies et niche
dans les arbres et les buissons. La construction du nid est l’affaire des deux
parents, avec une répartition assez rigoureuse des tâches. La femelle s’occupe
de l’architecture tandis que le mâle fait les transports de matériaux. Le nid est
construit avec des branchettes et des roseaux. La femelle pond 4 à 5 oeufs de
couleur bleu verdâtre qui seront couvés alternativement par le mâle et la femelle
pendant 25 jours environ. Les jeunes s’envoleront au bout de 30 jours, mais on
les voit souvent grimper dans les branches voisines à l’âge de 14 jours. En vol, le
héron bat lentement des ailes et adopte une position particulière, la tête repliée
en arrière et les pattes tendues.
'DQLHO&KHUL[/(0$7,1, 30/09/2007)
68
EMPLOI DE L’INDICATIF PRÉSENT
Notice biographique
Robert Doisneau
Né le 14 avril 1912 à Gentilly, à deux pas de Paris, Doisneau restera
banlieusard jusqu’à sa disparition puisqu’il ne quittera jamais cet appartement
de Montrouge où il emménage un beau jour de 1937. C’est à l’Ecole Estienne, à
Paris, qu’il suit, dès 1925, une formation de graveur lithographe qui lui permet
d’entrer, comme dessinateur de lettres, à l’Atelier Ullmann où, peu après son
arrivée, s’ouvrira un atelier de photographie. Il y entre comme assistant avant
d’en remplacer le responsable démissionnaire. Fasciné par ce médium, Robert
Doisneau, empruntant un appareil, réalise dans les années 1929/1930 ses
premiers clichés. […]
DGDSWpGH-HDQ&ODXGH*DXWUDQG, Robert Doisneau, ,FRQV7DVFKHQ
Journal intime
Franz Kafka
28 décembre
Le tourment que me cause l’usine. Pourquoi me suis-je laissé faire
quand on m’a imposé l’obligation d’y travailler tous les après-midi. Il est vrai
que personne ne m’y contraint de vive force, mais je me trouve contraint par
les reproches de mon père, par le silence de Karl, et par mon propre sentiment
de culpabilité. Je n’entends rien à l’usine et ce matin, pendant l’inspection de la
commission, j’ai tourné inutilement en rond comme si j’avais été roué de coups.
Je nie qu’il me soit possible de saisir tous les détails du fonctionnement de l’usine.
[…]
)UDQ].DINDJournalOH/LYUHGH3RFKH)
DGDSWpG·+HUYp1qJUHDictionnaire des histoires drôlesOH/LYUHGH3RFKH)
2
Un Suisse descend de sa chambre d’hôtel et réveille le réceptionniste.
— Puis-je avoir un verre d’eau, s’il vous plaît ?
Le réceptionniste lui donne son verre d’eau puis retourne se coucher.
15 minutes plus tard, le même client redescend et demande un autre verre d’eau.
Le réceptionniste le lui donne puis fonce se recoucher. Et ça continue ainsi
pendant une heure ! Le réceptionniste fulmine :
— Mais qu’avez-vous bien pu manger pour avoir une telle soif ?
— Je n’ai pas soif, il y a le feu dans ma chambre.
conjugaison
Histoire drôle
69
EMPLOI DE L’INDICATIF PRÉSENT
Récit oral spontané
6ROqQHDQVpWXGLDQWHUDFRQWHOHVXUOHUpSRQGHXUGHO·pPLVVLRQ
GH'DQLHO0HUPHW©/jEDVVLM·\VXLVªVXU)UDQFH,QWHU
[…] En quelques secondes, les gendarmes sont face à nous et chargent. Je ne
comprends pas. Je crie : «Ne tapez pas, ne poussez pas, vous n’avez pas le droit ! »
Je crie à mes camarades de ne pas se séparer. Nous nous tenons coude à coude,
nous ne pouvons donner aucun coup. Les boucliers devant moi me poussent.
Je reçois trois coups consécutifs sur les tibias. Nous nous faisons insulter. Les
boucliers s’écartent, un homme se jette sur moi avec sa matraque. J’esquive le
coup et me fais entraîner à l’extérieur du groupe. Là je me retrouve seule face
à plusieurs gendarmes, matraque à la main. L’un d’eux leur crie : « Ne la tapez
pas. » et je me retrouve au sol, menottée. Un gendarme me bloque la tête avec
son genou. Je suis interpellée pour « rébellion ». Voilà ce qui m’est arrivé le 27
novembre à Nantes lors d’une manifestation relative à la réforme des universités.
[…]
Récit littéraire
9LROHWWDDUULYHjO·K{SLWDORVRQPDULDpWpWUDQVSRUWpjODVXLWHG·XQ
DFFLGHQW
Lorsqu’elle arriveHVVRXIÁpHGHYDQWODSRUWHGHODFKDPEUHHOOH
s’en souvient), elle respire profondément avant d’entrer tant l’émotion est grande,
et puis elle a horreur de tout ce qui est tuyaux, sang, sondes, pansements. Elle
espère qu’elle ne va pas s’évanouir. Quand elle se trouve au pied du lit et qu’elle
aperçoit son Jeannot la jambe dans le plâtre, surélevée par une courroie, une
irrésistible envie de rire la secoue. Oh, ce qu’il est drôle ! Il a du sparadrap sur le
nez et l’oeil vitreux. Lorsqu’il la voit, il esquisse un sourire mais un rictus déforme
son visage. L’aversion de Violetta pour les tubes, les sondes et les pansements
s’envole d’un seul coup tant son pauvre chou est comique dans cette posture.
Elle avance vers le lit et pose sa tête contre l’épaule de son mari pour qu’il ne
s’aperçoive pas qu’elle est au bord de l’hilarité. Mais malgré la lutte qu’elle se
livre à elle-même pour ne pas rire, de légers soubresauts soulèvent sa poitrine.
Alors son Jeannot la console doucement parce qu’il croit qu’elle est en train de
pleurer.
1DWKDOLH.XSHUPDQPetit éloge de la haine)ROLR€, 2008)
70
EMPLOI DE L’INDICATIF PRÉSENT
Récit historique
La guerre de Trente Ans
La rébellion de la Bohême contre son roi, qui était aussi empereur sous le nom
de Ferdinand II, marque le début des hostilités. Les Tchèques, soutenus par les
protestants allemands, déposent leur souverain et portent sur le trône de Bohême
l’Electeur palatin Frédéric V, calviniste et chef de l’Union évangélique. L’empereur,
avec l’appui du roi d’Espagne, parvient à soumettre la Bohême qui perd ses
libertés pour plus de deux siècles;; il se rend aussi maître du Palatinat.
Les Etats protestants du nord de l’Allemagne, se sentant menacés par les
catholiques, font appel au roi du Danemark Christian IV. Mis en échec, celui-ci est
contraint de signer la paix de Lübeck en 1629. Puis l’empereur oblige les princes
SURWHVWDQWVjUHQGUHjO·(JOLVHFDWKROLTXHOHVELHQVTX·LOVOXLDYDLHQWFRQÀVTXpV
[...]
(Histoire de l’Europe+DFKHWWH)
G·DSUqVGuide de l’Union européennepGLWLRQ1DWKDQ
2
La construction de l’Europe
1945 Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les dirigeants du Vieux
Continent prennent conscience que seule une Europe unie est capable d’assurer
la paix.
1946 Winston Churchill propose la création des « Etats-Unis d’Europe ».
09-05-1950 Robert Schumann, ministre français des Affaires étrangères,
propose, à l’initiative de Jean Monnet, de mettre en commun la production et la
consommation de charbon et d’acier dans le cadre d’une organisation entre la
France et l’Allemagne ouverte à tous les pays d’Europe.
18-04-1951 Traité de Paris instituant la Communauté européenne du charbon
et de l’acier signé par six pays : la France, la République fédérale d’Allemagne, la
Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas.
25-03-1957 Les Six décident d’étendre le marché commun à l’ensemble des
activités économiques. Deux traités sont signés à Rome : l’un donne naissance
à la Communauté économique européenne (CEE), l’autre à la Communauté
européenne de l’énergie atomique (EURATOM).
[…]
conjugaison
Chronologie
71
EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉSUMÉ
Emploi des temps dans le résumé
'DQV XQ WH[WH FRPPH OH résumé OH WHPSV GH EDVH HVW O·indicatif présent /HV
pYpQHPHQWVDQWpULHXUV TXLVHVRQWSDVVpVDYDQWVRQWHQJpQpUDOjO·indicatif
passé composé HW OHV pYpQHPHQWV SRVWpULHXUV TXL VH VRQW SDVVpV DSUqV j
l’ indicatif futur simple le Grand Meaulnes $ODLQ)RXUQLHU
)UDQoRLV6HXUHOOHÀOVGHO·LQVWLWXWHXUXQDGROHVFHQWXQSHXUrYHXU
mène une existence paisible et routinière dans les bâtiments de l’école qu’il habite
avec ses parents.
Un jour, Augustin Meaulnes, conduit par sa mère, vient s’inscrire
comme pensionnaire à l’école. François partagera désormais sa chambre avec
le nouveau venu.
Très rapidement, « le grand Meaulnes », ainsi baptisé par les autres
écoliers, V·DIÀUPH comme une personnalité profondément originale et fantasque,
exerçant une véritable fascination sur ses camarades et, en particulier, sur
François.
Un matin d’hiver, Meaulnes réussit à s’attribuer le privilège, convoité
par tous, de se rendre à la gare en voiture attelée pour attendre les grands-parents
de François. L’attelage revient seul, Meaulnes a disparu. Il reviendra deux jours
plus tard, harassé, semblant porter en lui-même un lourd secret, qu’il ÀQLW par
livrer à François. […]
0DULDQQH$UQRXOG)UDQoRLV&RUHPDQV100 Livres en un seul0DUDERXW
72
IMPÉRATIF
Impératif
Les formes de l’impératifV·pFULYHQWHQJpQpUDOFRPPHOHVIRUPHVFRUUHVSRQGDQWHV
GHO·LQGLFDWLISUpVHQW
LQGLFDWLISUpVHQW impératif LQGLFDWLISUpVHQW impératif
LQGLFDWLISUpVHQW impératif
tu sors
sors
WXUpSRQGV
réponds
tu crains
nous sortons
sortons
QRXVUpSRQGRQV
répondons nous craignons craignons
vous sortez
sortez
YRXVUpSRQGH]
répondez
crains
vous craignez
craignez
La forme du singulier de l’impératifGHVYHUEHVHQ-er et couvrir, cueillir, ouvrir,
souffrir, assaillir et tressaillirQ·DSDVGHs(OOHHVWEDVpHVXUODreSHUVRQQHGX
VLQJXOLHUGHO·LQGLFDWLISUpVHQW
LQGLFDWLISUpVHQW
impératif
LQGLFDWLISUpVHQW
impératif
MHWURXYH
trouve
M·RXYUH
ouvre
0DLVFHsUpDSSDUDvWGHYDQWen et y
(donner) donnes-en
(aller) vas-y
(offrir) offres-en
SHQVHUpenses-y
sois
soyons
soyez
avoir
aie
ayons
ayez
aller
va
(allons)
(allez)
savoir
VDFKH
VDFKRQV
VDFKH]
vouloir
veuille
veuillez
(ne m’en voulez pas)
2
être
conjugaison
4XHOTXHVYHUEHVRQWGHVIRUPHVLUUpJXOLqUHV
73
INDICATIF PASSÉ COMPOSÉ
Indicatif passé composé
L’indicatif passé composé se forme avec l’indicatif présentGHO·DX[LOLDLUH avoir ou
être et le participe passé GXYHUEH
atteindre
mourir
se lever
M·ai atteint
MHsuis mort(e)
MHPHsuis levé(e)
tu as atteint
tu es mort(e)
tu t’es levé(e)
il a atteint
il est mort
il s’est levé
elle a atteint
elle est morte
elle s’est levée
nous avons atteint
nous sommes mort(e)s
nous nous sommes levé(e)s
vous avez atteint
vous êtes mort(e)s
vous vous êtes levé(e)s
ils ont atteint
ils sont morts
ils se sont levés
elles ont atteint
elles sont mortes
elles se sont levées
3RXUVDYRLUTXHOOHHVWODOHWWUHÀQDOHGXSDUWLFLSHSDVVpDXPDVFXOLQLOVXIÀWGH
SHQVHUjODIRUPHRUDOHGXIpPLQLQ
DVVHRLU
IDLUH
GpFHYRLU
inscrire
74
DVVLVH
IDLWH
GpoXH
(inscrite)
>asiz]
>fèt]
>desu]
[CskRit]
assis
fait
déçu
inscrit
EMPLOI DE L’INDICATIF PASSÉ COMPOSÉ
Emploi de l’indicatif passé composé
/·indicatif passé composéWUDGXLWXQHDFWLRQRXXQpYpQHPHQWDFFRPSOLVSDU
UDSSRUWDXPDLQWHQDQWGHO·pPHWWHXU
J’ai mangé toute la crème Chantilly. J’ai mal au ventre.
Maintenant, j’ai compris tes explications.
/·indicatif passé composé traduit également une action ou un événement
DQWpULHXUVDXPDLQWHQDQWGHO·pPHWWHXU
Lucien a conduitVDÀOOHjODJDUHFHPDWLQ
Tu peux déballer le cadeau que je t’ai acheté.
/·indicatif passé composé HVW OH WHPSV GH EDVH GH GLIIpUHQWV UpFLWV UpFLW
RUDOUpFLWGDQVXQIDLWGLYHUVRXGDQVXQHOHWWUH,OWUDGXLWOHVDFWLRQVHWOHV
pYpQHPHQWVSULQFLSDX[TXLVHVXFFqGHQW,OV·RSSRVHjO·LQGLFDWLILPSDUIDLWGH
ODPrPHPDQLqUHTXHO·LQGLFDWLISDVVpVLPSOH
(…) j’ai compris que la faim était proche. Je suis rentré chez moi et
j’ai écrit le commencement de la faim : « Il était une fois… la faim ». Et
pendant toute l’histoire, je n’ai fait que parler de la faim… la faim… la
IDLP6LELHQTX·jODÀQM·ai été pris d’une telle fringale… J’ai fourré mon
manuscrit dans ma poche. Je me suis précipité chez le pâtissier le plus
proche (…)
2
conjugaison
5D\PRQG'HYRV
75
EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT « FAMILIER »
Emploi des temps dans le récit « familier »
/Hrécit « familier »HVWVRXYHQWXQUpFLWRUDOTXHOTX·XQUDFRQWHFHTXLOXLHVW
DUULYpjOXLRXjDXWUXL0DLVRQOHUHQFRQWUHpJDOHPHQWjO·pFULWQRWDPPHQW
GDQVOHVMRXUQDX[LQWLPHVOHVOHWWUHVRXOHVFRXUULHOVpFKDQJpVHQWUHSURFKHV
RXDPLVOHVIRUXPVGHGLVFXVVLRQHWOHVEORJVG·,QWHUQHWDLQVLTXHOHVIDLWV
GLYHUV
/·indicatif passé composé HVWOHWHPSVGHEDVH2QO·XWLOLVHSRXUOHVDFWLRQV
HWOHVpYpQHPHQWVSULQFLSDX[TXLVHVXFFqGHQWSUHPLHUSODQ,OFRUUHVSRQGj
l’indicatif passé simpleGXUpFLWOLWWpUDLUH
2QXWLOLVHO·indicatif imparfait SRXUOHVGHVFULSWLRQVHWOHVH[SOLFDWLRQVDUULqUH
SODQ
3RXU H[SULPHU OHV DFWLRQV OHV pYpQHPHQWV DQWpULHXUV RQ XWLOLVH GDQV OD
SOXSDUWGHVFDVO·indicatif plus-que-parfait
Fait divers
Un avion de la compagnie espagnole Iberia Airlines a dû faire un atterrissage
d’urgence mardi matin à Genève en raison d’une collision avec un pigeon qui
a été broyé par un réacteur. […]
L’incident s’est produit vers 8 h 35 du matin alors que l’appareil avait décollé
depuis environ 20 secondes. Le pigeon ramier a percuté le réacteur droit et
trois aubes ont été voilées, entraînant un vrombissement accru du moteur.
Le pilote a alors décidé de faire demi-tour et a posé l’appareil sans problèmes
8 minutes plus tard>«@
(AP, 5/7/2006)
76
EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT « FAMILIER »
Récit sur un forum Internet
En effet, par exemple, voici ce qui m’est arrivé un jour. Je suis monté le
dernier dans un bus plein à ras bord, au point que les autres derrière moi
sont restés à quai. Je devais descendre cinq stations plus loin, mais à cause
de la saturation du bus, il m’était impossible d’anticiper en me dirigeant
vers l’arrière pour descendre plus tard. Je suis donc resté debout à côté du
chauffeur, collé à la porte. Arrivé à destination, nous étions seulement trois
passagers à vouloir descendre. Les deux passagers stationnés à l’arrière
sont descendus facilement. J’étais devant, j’ai donc poliment demandé au
chauffeur de m’ouvrir la porte de devant, et je PHVXLVMXVWLÀp (bus trop plein).
Mais pour lui, c’était hors de question : « Non, la porte avant n’est pas faite
pour sortir, passez par derrière ». Il m’a fallu me débattre avec mes gros sacs
d’étudiant et traverser le bus à travers les gens serrés comme des sardines
DÀQGHVRUWLUGXEXVHQGLVDQWSOXVLHXUVIRLV©SDUGRQV·LOYRXVSODvWª5pVXOWDW
le bus a perdu du temps à cause d’un chauffeur qui manquait de bon sens.
(forum vous-et-la-ratp.net)
Récit dans un journal intime
2
D’abord, on a attendu dans une salle d’attente très chic et puis Doc.
T est arrivé. Conforme à sa photo (dans une revue que maman a montrée
à tout le monde) mais en vrai, c’est-à-dire en couleurs et en odeur : marron
et pipe. La cinquantaine fringante, la mise soignée mais surtout cheveux,
barbe rase, teint (option Seychelles), pull, pantalon, chaussures, bracelet de
montre : tout était marron, dans la même nuance, c’est-à-dire comme un vrai
marron. Ou comme les feuilles mortes. Avec, en plus, une odeur de pipe haut
de gamme (tabac blond : miel et fruits secs). Bon, me suis-je dit, allons-y
pour une petite session dans le genre conversation automnale au coin du feu
HQWUHJHQVELHQQpVXQHFRQYHUVDWLRQUDIÀQpHFRQVWUXFWLYHHWPrPHSHXW
être soyeuse (j’adore cet adjectif).
conjugaison
/D QDUUDWULFH MHXQH ÀOOH VXUGRXpH GH DQV D GLW SDU SODLVDQWHULH
TX·HOOH HQWHQGDLW GHV YRL[ 6D PqUH LQTXLqWH D SULV UHQGH]YRXV FKH] XQ
SV\FKDQDO\VWH
77
EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT « FAMILIER »
Maman est entrée avant moi, on s’est assises sur deux chaises
et il s’est assis derrière, dans un grand fauteuil pivotant avec des oreilles
bizarres, un peu genre Star Strek. Il a croisé les mains sur son ventre, il nous
a regardées et a dit : « Je suis content de vous voir, toutes les deux. »
Alors là, ça partait très mal. Ça m’a illico chauffé les oreilles. Une
phrase de commercial de supermarché pour vendre des brosses à dents à
GRXEOHIDFHjPDGDPHHWVDÀOOHSODQTXpHVGHUULqUHOHXUFDGGLHFHQ·HVWSDV
ça qu’on attend d’un psy, quand même. Mais ma colère s’est arrêtée net
quand j’ai pris conscience d’un fait passionnant : il ne bougeait pas. […]
G·DSUqV0XULHO%DUEHU\l’Elégance du hérisson*DOOLPDUG
Récit oral
3LHUUH %HOOHPDUH DQLPDWHXU G·XQ GpEDW WpOpYLVp UDFRQWH j XQ MRXUQDOLVWH
O·LQFLGHQWTXLDHXOLHXjO·LVVXHGHO·pPLVVLRQ
©$ODÀQGHO·pPLVVLRQ$ODLQ0RUHDXa quitté le studio où nous étions tous les
deux seuls, et ses camarades, qui l’attendaient, lui ont dit : « Ils t’ont coupé à
ODÀQª En entendant cette phrase, M. Alain Moreau est revenu furieux dans
ma direction et a tentéGHPHGRQQHUXQHJLÁH'HX[GHPHVFROODERUDWHXUV
se sont alors interposés. M. Alain Moreau, sans doute spécialiste du corpsà-corps, a donné un coup de tête dans le visage d’un de mes collaborateurs,
ce qui lui a causé une légère blessure au cuir chevelu. M. Alain Moreau,
répandant alors le sang sur son visage avec sa main est sorti en criant : « Les
gorilles de Pierre Bellemare viennent de me tabasser. »
/(021'(
78
INDICATIF IMPARFAIT - INDICATIF PLUS-QUE-PARFAIT
Indicatif imparfait
(QJpQpUDOO·indicatif imparfaitVHIRUPHjO·DLGHGXradicalGHODSUHPLqUHSHUVRQQH
GXSOXULHOGHO·LQGLFDWLISUpVHQWDXTXHORQDMRXWHOHVWHUPLQDLVRQVVXLYDQWHV
-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient
indicatif présent
indicatif imparfait
nous GpSDVVons
nous accueillons
nous DFFRPSOLVVons
nous rions
nous croyons
nous HQWUHSUHQons
MHGpSDVVais
tu accueillais
LODFFRPSOLVVait
nous riions
vous croyiez
LOVHQWUHSUHQaient
([FHSWLRQ rWUH nous sommes
ȹ j’étais
5HPDUTXHV
/HVYHUEHVHQ-ger ont un e devant a
je nageais, tu plongeais, il jugeait
/HVYHUEHVHQ-cer ont un ç devant a
je plaçais, tu renonçais, il laçait
venir
M·avaisDSSHOp
tu avaisDSSHOp
il avait DSSHOp
elle avaitDSSHOp
nous avionsDSSHOp
vous aviezDSSHOp
ils avaientDSSHOp
elles avaientDSSHOp
M·étais venu(e)
tu étais venu(e)
il était venu
elle était venue
nous étions venu(e)s
vous étiez venu(e)s
ils étaient venus
elles étaient venues
L’indicatif plus-que-parfait se forme avec l’indicatif imparfaitGHO·DX[LOLDLUHavoir
ou être et le participe passéGXYHUEH
2
appeler
conjugaison
Indicatif plus-que-parfait
79
INDICATIF PASSÉ SIMPLE - INDICATIF PASSÉ ANTÉRIEUR
Indicatif passé simple
étudier
aller
offrir
faire
courir
devoir
venir
MHM· étudiai
allai
offris
Às
courus
dus
vins
tu étudias
allas
offris
Às
courus
dus
vins
alla
offrit
Àt
courut
dut
vint
nous étudiâmes
allâmes
RIIUvmes
Ivmes
courûmes
dûmes
YvQmes
vous étudiâtes
allâtes
RIIUvtes
Ivtes
courûtes
dûtes
YvQtes
DOOqrent
offrirent
Àrent
coururent
durent
vinrent
il, elle, on étudia
ils, elles étudièrent
5HPDUTXHV
/HVYHUEHVHQ-ger ont un e devant a
je nageai
tu plongeas
il mangea
/HVYHUEHVHQ-cer ont un ç devant a et u
je plaçai
je déçus
tu renonças
il aperçut
elle avança
elles reçurent
Indicatif passé antérieur
appeler
venir
M·eus DSSHOp
tu eus DSSHOp
il eut DSSHOp
elle eut DSSHOp
nous eûmes DSSHOp
vous eûtes DSSHOp
ils eurent DSSHOp
elles eurent DSSHOp
MHfus venu(e)
tu fus venu(e)
il fut venu
elle fut venue
nous fûmes venu(e)s
vous fûtes venu(e)s
ils furent venus
elles furent venues
L’indicatif passé antérieur se forme avec l’indicatif passé simpleGHO·DX[LOLDLUH
avoir ou être et le participe passéGXYHUEH
80
EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT LITTÉRAIRE
Emploi des temps dans le récit littéraire
/·indicatif passé simpleHVWOHWHPSVGHEDVHGXrécit littéraire2QO·XWLOLVH
SRXUOHVDFWLRQVHWOHVpYpQHPHQWVSULQFLSDX[TXLVHVXFFqGHQW,OVFRQVWLWXHQW
le premier plan
La vieille poussa la porte et l’appela :
– Hé ! Nicolas !
Il se tourna;; alors, lâchant sa chienne Sémillante, elle cria :
– Va, va, dévore, dévore !
L’animal, affolé, s’élança, saisit la gorge. L’homme étendit les bras,
l’étreignit, roula par terre. Pendant quelques secondes, il se tordit, battant
le sol de ses pieds;; puis il demeura immobile, pendant que Sémillante lui
fouillait le cou, qu’elle arrachait par lambeaux.
DGDSWpGH *X\GH0DXSDVVDQW, Une vendetta,)ROLR
2Q XWLOLVH O·indicatif imparfait SRXU OHV GHVFULSWLRQV OHV DFWLRQV HW OHV
pYpQHPHQWV VHFRQGDLUHV RX UpSpWpV OHV H[SOLFDWLRQV &HV pOpPHQWV
constituent l’arrière-plan
Vue imprenable
(UQHVW /HEHDXMX Q·DLPH SDV VHV VHPEODEOHV ,O Q·DSSUpFLH TXH OD
2
Il décida de chercher un coin isolé où il pût camper le dimanche,
pour se délasser des promiscuités quotidiennes. Comme il n’avait ni passion
ni vice d’aucune sorte, il avait su mettre assez d’argent de côté pour s’acheter
une voiture d’occasion. Il la sortait rarement, parce que c’est encore sur les
routes qu’on rencontre le plus de monde. Cette fois-ci, pourtant, il prit avec
fermeté le volant en main. Après avoir sillonné la grande banlieue de Paris, il
GpFRXYULWDX[FRQÀQVGHODIRUrWGH)RQWDLQHEOHDXXQSHWLWWHUUDLQjYHQGUH
perdu dans les rochers et les arbres. Il l’eut pour une bouchée de pain.
conjugaison
VROLWXGH
81
EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT LITTÉRAIRE
Aussitôt sa vie changea. De taciturne et nonchalant, il devint
optimiste et actif. Il avait résolu de bâtir, de ses propres mains, sur son propre
sol, sa propre cabane. Il apprit le métier de maçon dans un livre et il consacra
dorénavant tous ses loisirs à la mise en état du Pignelet – c’était le nom
de l’endroit – creusant les fondations, gâchant du mortier, transportant des
pierres.
La maison de ses rêves sortait peu à peu de terre. Basse, cubique,
avec de très gros murs percés de meurtrières, elle semblait destinée à la
défense plutôt qu’à l’habitation. La porte était si étroite qu’il valait mieux se
SUpVHQWHUGHSURÀOSRXUODIUDQFKLU$O·LQWpULHXUXQHVHXOHSLqFHservait de
cuisine, de salle à manger et de chambre à coucher. Des meubles de bois
blanc, un lit de sangles.
Lorsque l’aménagement fut terminé, il contempla son œuvre avec
orgueil.
La première nuit qu’il passa au Pignelet fut un enchantement. C’était
au début du mois de juin. Assis sur le pas de sa porte, il écoutait le silence
de la forêt, il humait le parfum profond de la terre, il s’emplissait les yeux de
la palpitation minuscule des feuilles dans la pénombre. Ernest Lebeauju se
barricada dans sa maison et y dormit au centre d’un univers tout neuf. Son
réveil, dans la brume de l’aube et la bénédiction de la rosée, fut une réussite
de plus. Le dimanche soir, il regagna Paris en vainqueur.
DGDSWpGH+HQUL7UR\DWle Geste d’Eve)ODPPDULRQ
3RXUH[SULPHUOHVDFWLRQVOHVpYpQHPHQWVDQWpULHXUV TXLVHVRQWSDVVpV
DYDQWRQXWLOLVHGHX[WHPSV
- l’indicatif passé antérieur,
- l’indicatif plus-que-parfait
2QHPSORLHO·indicatif passé antérieur DSUqV quand, lorsque, dès que, aussitôt
que, après que, une fois queHWTXDQGO·DXWUHYHUEHHVWjO·indicatif passé simple
'DQVOHVDXWUHVFDVRQHPSORLHO·indicatif plus-que-parfait
Cependant, Rose nous prit à l’écart et nous annonça que Gaspard,
OHÀDQFpGH9pURQLTXHétait venu pour s’entendre sur le jour de la noce. Elle
l’avait retenu jGvQHU*DVSDUGOHÀOVDvQpG·XQIHUPLHUGH0RUDQJHVpWDLWXQ
82
EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT LITTÉRAIRE
grand garçon de vingt ans, connu de tout le pays pour sa force prodigieuse;;
dans une fête, à Toulouse, il avait vaincu Martial, le Lion du Midi. Avec
cela, bon enfant, un coeur d’or, trop timide même, et qui rougissait quand
Véronique le regardait tranquillement en face.
Je priai Rose de l’appeler. II restait au fond de la cour, à aider nos
servantes qui étendaient le linge de la lessive du trimestre. Quand il fut entré
dans la salle à manger, où nous nous tenions, Jacques se tourna vers moi,
en disant :
— Parlez, mon père.
(PLOH=RODl’Inondation in la Mort d’Olivier Bécaille/LEULR
5HQp&KDUFureur et mystère, 15)3RpVLH*DOOLPDUG
2
Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais
reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de
surveillance et de gagner la campagne. Je changeai rapidement de logis. La
maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité, une résistance
DUPpHHIÀFDFH-HSRXYDLVVXLYUHGHODIHQrWUHGHUULqUHOHVULGHDX[MDXQLVOHV
allées et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent
au village. Cette pensée me rassura. A quelques kilomètres de là, ils suivraient
mes consignes et resteraient tapis. Des coups me parvenaient, ponctués
d’injures. Les SS avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des
collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante
VXUOHFRUSVWXPpÀp©2HVWLO"&RQGXLVQRXVªVXLYLHGHVLOHQFH(WFRXSV
de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une rage insensée s’empara de moi,
chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur sueur
crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux
se tairait encore cinq minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de
souhaiter sa mort avant cette échéance.
conjugaison
3RXUH[SULPHUOHVDFWLRQVOHVpYpQHPHQWVSRVWpULHXUV TXLVHVRQWSDVVpV
DSUqVRQXWLOLVHOHconditionnel présent
83
INDICATIF FUTUR SIMPLE - CONDITIONNEL PRÉSENT
Indicatif futur simple
répéter
venir
MHUpSpWHrai
WXUpSpWHras
LOUpSpWHra
HOOHUpSpWHra
QRXVUpSpWHrons
YRXVUpSpWHrez
LOVUpSpWHront
HOOHVUpSpWHront
MHYLHQGrai
tu viendras
il viendra
elle viendra
nous viendrons
vous viendrez
ils viendront
elles viendront
Les terminaisons de l’indicatif futur simple sont -rai, -ras, -ra, -rons, -rez, -ront
(OOHVFRPPHQFHQWWRXWHVSDUr
&HUWDLQVYHUEHVRQWXQUDGLFDOSDUWLFXOLHU
être : je serai
tenir : tu tiendras
Conditionnel présent
répéter
venir
MHUpSpWHrais
WXUpSpWHrais
LOUpSpWHrait
HOOHUpSpWHrait
QRXVUpSpWHrions
YRXVUpSpWHriez
LOVUpSpWHraient
HOOHVUpSpWHraient
MHYLHQGrais
tu viendrais
il viendrait
elle viendrait
nous viendrions
vous viendriez
ils viendraient
elles viendaient
Les terminaisons du conditionnel présent sont -rais, -rais, -rait, -rions, -riez,
-raient
(OOHVFRPPHQFHQWWRXWHVSDUr
&HUWDLQVYHUEHVRQWXQUDGLFDOSDUWLFXOLHU
être : je serais
tenir : tu tiendrais
84
INDICATIF FUTUR ANTÉRIEUR - CONDITIONNEL PASSÉ
Indicatif futur antérieur
conclure
descendre
M·aurai conclu
tu auras conclu
il aura conclu
elle aura conclu
nous aurons conclu
vous aurez conclu
ils auront conclu
elles auront conclu
MHserai descendu(e)
tu seras descendu(e)
il sera descendu
elle sera descendue
nous serons descendu(e)s
vous serez descendu(e)s
ils seront descendus
elles seront descendues
L’indicatif futur antérieur se forme avec l’indicatif futur GH O·DX[LOLDLUH avoir ou
être et le participe passéGXYHUEH
descendre
M·aurais conclu
tu aurais conclu
il aurait conclu
elle aurait conclu
nous aurions conclu
vous auriez conclu
ils auraient conclu
elles auraient conclu
MHserais descendu(e)
tu serais descendu(e)
il serait descendu
elle serait descendue
nous serions descendu(e)s
vous seriez descendu(e)s
ils seraient descendus
elles seraient descendues
Le conditionnel passé se forme avec le conditionnel présentGHO·DX[LOLDLUHavoir
ou être et le participe passéGXYHUEH
2
conclure
conjugaison
Conditionnel passé
85
SUBJONCTIF PRÉSENT
Subjonctif présent
(Q JpQpUDO RQ IRUPH OH subjonctif présent j O·DLGH GX radical GH OD WURLVLqPH
SHUVRQQH GX SOXULHO GH O·LQGLFDWLI SUpVHQW DXTXHO RQ DMRXWH OHV WHUPLQDLVRQV
VXLYDQWHV
-e, -es, -e, -ions, -iez, -ent
ils dessinHQW
ils UpSRQGHQW
ils souriHQW
ils SDUDLVVHQW
TXHMHGHVVLQe
TXHWXUpSRQGes
TXHMHVRXULe
TX·HOOHSDUDLVVe
TXHQRXVGHVVLQions
TXHYRXVUpSRQGiez
TXHQRXVVRXULions
TX·HOOHVSDUDLVVent
Certains verbes sont irréguliers A.
86
être
avoir
aller
TXHMHVRLV
TXHWXVRLV
TX·LOVRLW
TXHQRXVVR\RQV
TXHYRXVVR\H]
TX·LOVVRLHQW
TXHM·DLH
TXHWXDLHV
TX·LODLW
TXHQRXVD\RQV
TXHYRXVD\H]
TX·LOVDLHQW
TXHM·DLOOH
TXHWXDLOOHV
TX·LODLOOH
TXHQRXVDOOLRQV
TXHYRXVDOOLH]
TX·LOVDLOOHQW
pouvoir
vouloir
savoir
TXHMHSXLVVH
TXHWXSXLVVHV
TX·LOSXLVVH
TXHQRXVSXLVVLRQV
TXHYRXVSXLVVLH]
TX·LOVSXLVVHQW
TXHMHYHXLOOH
TXHWXYHXLOOHV
TX·LOYHXLOOH
TXHQRXVYRXOLRQV
TXHYRXVYRXOLH]
TX·LOVYHXLOOHQW
TXHMHVDFKH
TXHWXVDFKHV
TX·LOVDFKH
TXHQRXVVDFKLRQV
TXHYRXVVDFKLH]
TX·LOVVDFKHQW
faire
valoir
falloir
TXHMHIDVVH
TXHWXIDVVHV
TX·LOIDVVH
TXHQRXVIDVVLRQV
TXHYRXVIDVVLH]
TX·LOVIDVVHQW
TXHMHYDLOOH
TXHWXYDLOOHV
TX·LOYDLOOH
TXHQRXVYDOLRQV
TXHYRXVYDOLH]
TX·LOVYDLOOHQW
TX·LOIDLOOH
SUBJONCTIF PRÉSENT
B. Verbes en -ayer, -oyer, -uyer + croire, soustraire, etc. : i ou y
TXHQRXV
TXHYRXV
TXHMHSDie
SDyions
SDyiez
TXHWXQHWWRies
nettoyions
nettoyiez
TX·LOHVVXie
essuyions
essuyiez
TXHMHFURie
croyions
croyiez
TX·HOOHVRXVWUDie
soustrayions
soustrayiez
C. Verbes en e (é) + consonne + er (acheter, appeler, jeter, répéter, etc.) :
è ou e, ll ou l, tt ou t, è ou é
TXHQRXV
TXHYRXV
TXHM·DFKète
DFKetions
DFKetiez
TXHWXUDSSHlles
UDSSHlions
UDSSHliez
TX·HOOHSURMHtte
SURMHtions
SURMHtiez
TX·LOUpSète
UpSétions
UpSétiez
TXHQRXV
TXHYRXV
TXHMHmeure
mourions
mouriez
TXHWXreçoives
recevions
receviez
TX·LOrevienne
revenions
reveniez
TX·HOOHSrenne
prenions
preniez
2
conjugaison
D. Deux radicaux différents
87
SUBJONCTIF PRÉSENT
Emploi
Le subjonctif présentV·HPSORLHQRWDPPHQW
DSUqVFHUWDLQVYHUEHV
J’aimerais que vous fermiez toutes les issues.
Elle s’attendait à ce qu’on la reprenne dans son usine.
Nous craignons qu’il perde son emploi.
DSUqVFHUWDLQHVWRXUQXUHV
Il vaut mieux que tu viennes tout de suite.
Faites en sorte que les tracts soient imprimésG·LFLjODÀQGHODVHPDLQH
Il est question que la municipalité construise une nouvelle salle des
fêtes
DSUqVFHUWDLQVDGMHFWLIV
Je suis déçu qu’on ne veuille pas examiner ma requête.
Il est possible qu’il pleuve dans la soirée.
Loïc est le seul garçon qui ait peur de se jeter à l’eau.
DSUqVFHUWDLQVQRPV
L’idéal serait que vous parveniez rapidement à un accord.
DSUqVFHUWDLQVVXERUGRQQDQWV
Avant que tu t’en ailles, je voudrais te demander quelque chose.
Il continue de fumer comme un sapeur bien qu’il connaisse les dangers
du tabac.
TXDQG FHUWDLQV YHUEHV QRUPDOHPHQW VXLYLV GH O·LQGLFDWLI VRQW HPSOR\pV j OD
IRUPHQpJDWLYH
Je ne crois pas que tu puisses les surpasser. ( 0DLV Je crois que tu peux
les surpasser. )
88
SUBJONCTIF PASSÉ
Subjonctif passé
dessiner
se plaindre
TXHM·aie dessiné
TXHWXaies dessiné
TX·LOait dessiné
TX·HOOHait dessiné
TXHQRXVayons dessiné
TXHYRXVayez dessiné
TX·LOVaient dessiné
TX·HOOHVaient dessiné
TXHMHme sois plaint(e)
TXHWXte sois plaint(e)
TX·LOse soit plaint
TX·HOOHse soit plainte
TXHQRXVnous soyons plaint(e)s
TXHYRXVvous soyez plaint(e)s
TX·LOVse soient plaints
TX·HOOHVse soient plaintes
Le subjonctif passé est formé du subjonctif présent GHO·DX[LOLDLUHHWGXSDUWLFLSH
SDVVpGXYHUEH
Emploi
'H PrPH TXH OH VXEMRQFWLI SUpVHQW OH subjonctif passé V·HPSORLH HQWUH
DXWUHVDSUqV
GHVVXERUGRQQDQWVFRPPHavant que, bien que, sans queHWF
Bien que les sondages l’aient donné perdant, Félix Roux a remporté les
élections.
GHVYHUEHVFRPPHattendre, craindre, douter, souhaiter, vouloirHWF
Je crains que tu n’aies pas fermé la porte du garage.
GHVDGMHFWLIVVXLYLVG·XQSURQRPUHODWLIFRPPHdernier, premier, seulHWF
Ses dernières paroles sont les seules qui soient devenues célèbres.
RX OH UpVXOWDW j XQ PRPHQW GRQQp G·XQH DFWLRQ G·XQ FKDQJHPHQW G·pWDW HWF
DQWpULHXUV
Bien qu’il ait compris le problème, il continue de poser des questions.
2
Le subjonctif passéWUDGXLWHQJpQpUDOXQHDFWLRQXQpWDWXQFKDQJHPHQWG·pWDW
HWFDQWpULHXUV
Est-ce que tu doutes qu’elle se soit mariée il y a une semaine ?
conjugaison
GHVJURXSHVFRPPHêtre possible, être heureux
Vu l’état du terrain, il est heureux que la rencontre n’ait pas eu lieu.
89
SUBJONCTIF IMPARFAIT
Subjonctif imparfait
cacher
être
avoir
faire
ÀQLU
tenir
fusse
eusse
ÀVVH
ÀQLVVH
tinsse
fusses
eusses
ÀVVHV
ÀQLVVHV
tinsses
fût
eût
IvW
ÀQvW
WvQW
TXHQRXV FDFKDVVLRQV fussions
eussions
ÀVVLRQV
ÀQLVVLRQV
tinssions
TXHYRXV FDFKDVVLH]
fussiez
eussiez
ÀVVLH]
ÀQLVVLH]
tinssiez
TX·LOVHOOHV FDFKDVVHQW
fussent
eussent
ÀVVHQW
ÀQLVVHQW
tinssent
TXHMHM· FDFKDVVH
TXHWX FDFKDVVHV
TX·LOHOOHRQ FDFKkW
/HVOHWWUHVÀQDOHVVRQWWRXMRXUV
-sse, -sses, -t, -ssions, -ssiez, -ssent
'DQVOHVYHUEHVHQ-erFHVOHWWUHVÀQDOHVVRQWSUpFpGpHVGHa
/DGHUQLqUHYR\HOOHRUDOHGHVDXWUHVYHUEHVHVWODPrPHTXHFHOOHGHO·indicatif
passé simple
(être)
fus
| fuVVH>u]
(avoir)
eus
| euVVHV>u]
(faire)
fit
| fîW>i]
ÀQLU
ÀQîmes | ÀQiVVLRQV>i]
(tenir)
tîntes
| tinVVLH]>C]
/DGHUQLqUHOHWWUHYR\HOOHGHODeSHUVRQQHGXVLQJXOLHUDXQDFFHQWFLUFRQÁH[H
Emploi
Le subjonctif imparfait QH VH UHQFRQWUH JXqUH TXH GDQV OD ODQJXH OLWWpUDLUH HW
VXUWRXWjODWURLVLqPHSHUVRQQHGXVLQJXOLHU,OV·XWLOLVHGDQVOHVPrPHVFRQWH[WHV
TXHOHsubjonctif présent
Ils voulaient que nous eussions de la reconnaissance pour eux.
,O ÀW PLQH GH QH SDV OD YRLU ELHQ TX·LO OXL jetât des coups d’oeil à la
dérobée.
90
SUBJONCTIF PLUS-QUE-PARFAIT
Subjonctif plus-que-parfait
marcher
revenir
TXHM·eussePDUFKp
TXHtu eussesPDUFKp
TX·il eûtPDUFKp
TX·elle eûtPDUFKp
TXHQRXVeûmesPDUFKp
TXHYRXVeûtesPDUFKp
TX·LOVeussentPDUFKp
TX·HOOHVeussentPDUFKp
TXHMHfusse revenu(e)
TXHtu fusses revenu(e)
TX·il fût revenu
TX·elle fût revenue
TXHQRXVfûmes revenu(e)s
TXHYRXVfûtes revenu(e)s
TX·LOVfussent revenus
TX·HOOHVfussent revenues
Le subjonctif plus-que-parfait est formé du subjonctif imparfaitGHO·DX[LOLDLUHHW
du participe passéGXYHUEH
,OVHUHQFRQWUHHVVHQWLHOOHPHQWGDQVODODQJXHOLWWpUDLUHHWVXUWRXWjODeSHUVRQQH
GXVLQJXOLHU,OV·XWLOLVHGDQVOHVPrPHVFRQWH[WHVTXHOHsubjonctif présent
Toute la journée et la nuit se passèrent ainsi sans qu’elle eût repris
connaissance.
,OpWDLWGLIÀFLOHGHFURLUHTX·LOVfussent devenus les êtres les plus puissants
de l’univers.
&RPPHQWGLVWLQJXHUjODWURLVLqPHSHUVRQQHGXVLQJXOLHUOHsubjonctif plus-queparfait de l’indicatif passé antérieurTXLVHSURQRQFHQWGHODPrPHPDQLqUH"
/HPLHX[HVWGHSRVHUODTXHVWLRQVXLYDQWH
/DIRUPHYHUEDOHHVWHOOHGDQVXQHSKUDVHVXERUGRQQpHLQWURGXLWHSDUaprès que,
aussitôt que, dès que, lorsque, quand ?
Quand Marius eut achevé son discours, le peuple n’applaudit pas.
- OUI&·HVWXQindicatif passé antérieur
Bien qu’il eût achevé son discours, le peuple n’applaudit pas.
&RPPH OH subjonctif imparfait, le subjonctif plus-que-parfait HVW XQ WHPSV
essentiellement littéraire
Quand Marius eut achevé son discours, le peuple n’applaudit pas.
Bien que Marius eût achevé son discours, le peuple n’applaudit pas.
2
Emploi
conjugaison
- NON&·HVWXQsubjonctif plus-que-parfait
91
3
De la communication
3
de la communication au texte
au texte
93
COMMUNICATION ORALE
Communication orale
La communication oraleFRPSUHQG
- le messageF·HVWjGLUHFHTXLHVWGLWFRPPXQLTXp
ODSHUVRQQHTXLSURQRQFHOHPHVVDJHO·émetteur,
ODRXOHVSHUVRQQHVjTXLHVWDGUHVVpOHPHVVDJHOHrécepteur,
- le momentRDOLHXODFRPPXQLFDWLRQ
- l’endroit RDOLHXODFRPPXQLFDWLRQOHVREMHWVSUpVHQWVpYHQWXHOOHPHQWOHV
DXWUHVSHUVRQQHVSUpVHQWHV
/·pPHWWHXU OH UpFHSWHXU OH PRPHQW O·HQGURLW HW FH TXL V·\ WURXYH FRQVWLWXHQW
la situation de communication
'DQV OHV FRQYHUVDWLRQV OHV LQWHUYLHZV SDU H[HPSOH LO \ D échange entre
O·pPHWWHXU HW OH UpFHSWHXU /HV interlocuteurs VRQW WRXU j WRXU pPHWWHXU
HW UpFHSWHXU 'DQV G·DXWUHV FDV SDU H[HPSOH OHV GLVFRXUV OD SOXSDUW GHV
pPLVVLRQVGHUDGLRRXGHWpOpYLVLRQLOQ·\DSDVG·pFKDQJH
­
Emetteur
­
MESSAGE
­
Récepteur
3
moment et endroit
de la communication au texte
/DSOXSDUWGXWHPSVOHVLQWHUORFXWHXUVVHWURXYHQWDXPrPHHQGURLWSLqFH
VDOOHVWXGLRHWFPDLVLOVSHXYHQWDXVVLVHWURXYHUGDQVGHVHQGURLWVGLIIpUHQWV
FRQYHUVDWLRQWpOpSKRQLTXHFHUWDLQHVpPLVVLRQVHWF
95
ACTES DE PAROLE
Actes de parole
8Qacte de paroleHVWFHTXHIDLWO·pPHWWHXUHQSDUODQWRXHQpFULYDQWGRQQHU
une information, demander une information, donner un conseil, donner un
RUGUHV·H[FXVHUH[SULPHUVDVXUSULVHH[SULPHUVDMRLHIRUPXOHUXQVRXKDLW
LQVXOWHUPHQDFHUSURPHWWUHUHIXVHUUHPHUFLHUDGUHVVHUXQUHSURFKHVDOXHU
HWF
Quand est-ce que le train arrive à Lucerne ? demande d’information
Apportez-moi un expresso, s’il vous plaît.
requête
Bravo !
félicitations
Encore un peu de thé ?
offre
Bonjour.
salutation
Espèce de tricheur !
insulte
8QPrPHDFWHGHSDUROHSHXWVRXYHQWV·H[SULPHUGHGLYHUVHVIDoRQV
- ordre
Tais-toi.
Veux-tu te taire ?
Tu vas te taire, oui ou non ?
Je t’ordonne de te taire.
- proposition, suggestion
Est-ce que ça te plairait d’aller en discothèque ?
On pourrait aller en discothèque.
Tu voudrais qu’on aille en discothèque ?
Et si on allait en discothèque ?
- demande de permission
Est-ce que je pourrais sortir à cinq heures aujourd’hui ?
J’aimerais bien sortir à cinq heures aujourd’hui.
Vous m’autoriseriez à sortir à cinq heures aujourd’hui ?
- promesse
Je vous promets de ne plus vous interrompre.
Je ne vous interromprai plus, c’est promis.
Comptez sur moi, je ne vous interromprai plus.
96
GENRES ET TYPES DE TEXTES
Genres et types de textes
1. Introduction
On distingue différents genres de textes
DWH[WHVpFULWVroman, poème, lettre, article de journal, mode d’emploi, blog,
forum de discussionHWF
EWH[WHVRUDX[conversation, reportage radiophonique, interview télévisée,
interrogatoire policier,HWF
5HPDUTXH
&HUWDLQVWH[WHVVRQWWUDQVPLVRUDOHPHQWPDLVUHSRVHQWVXUXQHEDVHpFULWHpièce
de théâtre, chanson, informations du journal télévisé, discours politique, cours
universitaire, HWF
'HV WH[WHV RUDX[ VSRQWDQpV SHXYHQW IDLUH O·REMHW G·XQH WUDQVFULSWLRQ pFULWH
(déposition de témoin au commissariat, HWF RX G·XQH SXEOLFDWLRQ recueil
d’interviews d’un journaliste,HWF
,GHQWLÀFDWLRQGHVJHQUHVGHWH[WHVpFULWV
Texte proprement dit parties du texte SDU H[HPSOHGDQV XQH OHWWUH OH OLHX HW OD GDWH OH
GHVWLQDWDLUH OD VLJQDWXUH HWF et leur organisation dans l’espace (leur
JURXSHPHQWHQFKDSLWUHVHQSDUDJUDSKHVHQVWURSKHVHWF
langueFRQVWUXFWLRQGHVSKUDVHVHPSORLGHVWHPSVYRFDEXODLUHUHJLVWUHV
GHODQJXHFKDPSVOH[LFDX[HWF
signes non linguistiques FDUDFWqUHVW\SRJUDSKLTXHVVRXOLJQHPHQWVHWF
B. Paratexte (ensemble des énoncés qui entourent le texte) titre, nom de l’auteur, éditeur, 1re et 4e SDJHV GH FRXYHUWXUH QRWHV
LOOXVWUDWLRQVHWF
C.
Contenu WKqPHVSUpVHQFHRXDEVHQFHGHSHUVRQQDJHVG·LQWULJXHGHGLDORJXHV
YRFDEXODLUHHPSORLGHVWHPSVHWF
3
A.
de la communication au texte
3RXU LGHQWLÀHU OH genre d’un texte écrit LO IDXW WHQLU FRPSWH GH SOXVLHXUV
FDUDFWpULVWLTXHV
97
GENRES ET TYPES DE TEXTES
3. Types de textes
A.
Le dernier croissant éclairait vaguement l’horizon au-dessus des arbres
du parc. C’était l’heure froide qui précède le jour.
Des ombres glissaient dans les fourrés, nombreuses et muettes;; et
parfois, un rayon de lune faisait reluire dans l’ombre une pointe d’acier.
Le château tranquille dressait sa grande silhouette noire. Deux fenêtres
seules brillaient encore au rez-de-chaussée.
B.
Soudain, une voix tonnante hurla :
« En avant ! nom d’un nom ! à l’assaut ! mes enfants ! »
Alors, en un instant, les portes, les contrevents et les vitres s’enfoncèrent
VRXVXQÁRWG·KRPPHVTXLV·pODQoDEULVDFUHYDWRXWHQYDKLWODPDLVRQ(QXQ
instant cinquante soldats armés jusqu’aux cheveux, bondirent dans la cuisine
R UHSRVDLW SDFLÀTXHPHQW :DOWHU 6FKQDIIV HW OXL SRVDQW VXU OD SRLWULQH
cinquante fusils chargés, le culbutèrent, le roulèrent, le saisirent, le lièrent
des pieds à la tête.
*X\GH0DXSDVVDQWl’Aventure de Walter Schnaffs in
Contes de la bécasse3RFNHW&ODVVLTXHV
8QWH[WHDSSDUWLHQWjXQJHQUHLFLODnouvelleTXLSHXWH[SORLWHUSOXVLHXUVW\SHV
ici le type descriptifSDUWLHA) et le type narratifSDUWLHB
(QSOXVGHVW\SHVQDUUDWLIHWGHVFULSWLILOHQH[LVWHWURLVDXWUHV
C. Type explicatif ou informatif
/·pPHWWHXU IRXUQLW GHV H[SOLFDWLRQV GHV LQIRUPDWLRQV article de dictionnaire,
guide touristique, résumé de roman, faire-part,HWF
Etiquettes sur les emballages de produits alimentaires
(OOHV FRPSRUWHQW GHV PHQWLRQV REOLJDWRLUHV GpÀQLHV SDU OD ORL HW GHV
mentions facultatives.
Parmi les mentions obligatoires, citons notamment :
- la dénomination de vente. C’est la description du produit qui renseigne
sur sa nature exacte. Elle indique aussi le traitement subi (en
poudre, lyophilisé, surgelé, congelé, décongelé, pasteurisé, stérilisé,
reconstitué, concentré, fumé, déshydraté, etc.).
98
GENRES ET TYPES DE TEXTES
- la composition. Elle prend la forme d’une liste précédée de la mention
« ingrédients » qui comprend tous ceux incorporés au moment de la
fabrication, cités par ordre d’importance décroissante, ainsi que les
épices et les additifs.
- la quantité nette. Elle mesure la partie consommable du produit et
s’exprime en poids ou, s’il s’agit d’un liquide, en volume.
>«@
G·DSUqV/DXUHQFH:LWWQHUDico-guide des étiquettes alimentaires/HGXFV(GLWLRQV
G·DSUqVOHLarousse médical, 2003)
3
Premiers soins à donner à un brûlé
/HV EU€OXUHV VXSHUÀFLHOOHV HW GH IDLEOH pWHQGXH PRLQV GH GH OD
surface corporelle) et ne concernant pas les régions à risque (face,
SOLV GH ÁH[LRQ RULÀFHV QDWXUHOV QH QpFHVVLWHQW SDV G·KRVSLWDOLVDWLRQ
Il faut passer la partie du corps brûlée sous l’eau courante froide, mais
non glacée, pendant au moins 5 minutes, la désinfecter au moyen
d’un antiseptique dilué, enlever l’épiderme décollé et non adhérent.
Les plus grosses cloques doivent être excisées par un médecin et les
lésions recouvertes d’un pansement gras (tulle gras, par exemple). Si
la brûlure est étendue ou profonde, on évite de déshabiller la personne
sauf si ses vêtements sont imbibés de liquide bouillant ou si, fabriqués
en tissu synthétique, ils risquent de fondre au contact de la peau. Il
faut surtout éviter de faire boire le brûlé et, s’il a ingéré des produits
caustiques, de le faire vomir. Enveloppé dans des draps propres, il doit
être dirigé immédiatement vers un centre spécialisé.
de la communication au texte
D. Type injonctif
/·pPHWWHXUGRQQHGHVUHFRPPDQGDWLRQVGHVFRQVHLOVGHVFRQVLJQHVrèglement
de discipline, recette de cuisine, précautions d’emploi d’un médicament, mode
d’emploi, règles de jeux,HWF
2QOHUHFRQQDvWSULQFLSDOHPHQWjO·HPSORLGHO·LPSpUDWLIRXGHO·LQÀQLWLI/HVSKUDVHV
sont courtes
99
GENRES ET TYPES DE TEXTES
E. Type argumentatif
/·pPHWWHXUFKHUFKHjFRQYDLQFUHjSHUVXDGHUHQGpYHORSSDQWGHVLGpHVRUJDQLVpHV
HQ SRVDQW XQH VpULH G·DUJXPHQWV SRXU HPSRUWHU OD GpFLVLRQ lettre de lecteur,
éditorial dans un journal, ouvrage de philosophie, pétition,HWF
2QOHUHFRQQDvWjODSUpVHQFHG·XQHV\QWD[HFRPSOH[HHWGHQRPEUHX[RUJDQLVDWHXUV
ORJLTXHVcertes, en effet, tout d’abordHWF
Faut-il soigner les dents de lait ?
Aujourd’hui, tout le monde est d’accord : il faut traiter les caries des
dents de lait, quel que soit l’âge :
- parce qu’une carie va devenir rapidement douloureuse et qu’il est
WRXMRXUVSOXVGLIÀFLOHGHODWUDLWHUjXQVWDGHDYDQFp
- parce qu’une dent cariée gêne la mastication (ce qui ne favorise pas
la digestion) et perd du volume, compromettant l’espace destiné à
DFFXHLOOLUODGHQWGpÀQLWLYHFHTXLHVWVRXUFHGHPDOSRVLWLRQGHQWDLUH
HQÀQWRXWHFDULHPrPHFKH]O·HQIDQWSHXWVHFRPSOLTXHUG·LQIHFWLRQV
locales allant jusqu’à l’abcès et l’otite, ou à distance (cœur, œil, peau)
lourdes de conséquences.
>«@
G·DSUqVOH'U-HDQ0LFKHO'HODURFKHles Idées reçues en médecine+DFKHWWH
/·KRPPHVHFDUDFWpULVHSDUVRQIDEXOHX[SRXYRLUG·DSSUHQWLVVDJH0DLV
OHUHYHUVGHODPpGDLOOHF·HVWTXHO·HQIDQWGRLWWRXWDSSUHQGUHGHFHTXL
OXLSHUPHWWUDGHYLYUHDYHFVHVVHPEODEOHV&·HVWSRXUTXRLFHOXLTX·RQ
pGXTXHQHSHXWSDVFKRLVLUOXLPrPHFHjTXRLLOGRLWrWUHpGXTXp1RV
HQIDQWVQHFKRLVLVVHQWSDVODODQJXHGDQVODTXHOOHLOVYRQWV·H[SULPHU
OHVFRXWXPHVDYHFOHVTXHOOHVLOVYRQWYLYUH3DVSOXVTX·LOVQHSRXUURQWj
O·pFROHFKRLVLUOHVGLVFLSOLQHVTX·LOVYRQWGHYRLUDSSUHQGUHSRXUV·LQWpJUHU
GDQVODVRFLpWp6LO·HQIDQWSRXYDLWFKRLVLUVHVREMHWVG·DSSUHQWLVVDJH
F·HVW TX·LO VHUDLW GpMj pGXTXp $XFXQ © UHVSHFW ª QH SHXW MXVWLÀHU LFL
O·DEVWHQWLRQpGXFDWLYH
DGDSWpGH3KLOLSSH0HLULHXEnseigner : le devoir de transmettre et les moyens d’apprendre)
100
COHÉRENCE DU TEXTE
Cohérence du texte
Reprises et organisateurs
/HV WH[WHV REpLVVHQW j GHV UqJOHV GH FRKpUHQFH &HWWH FRKpUHQFH HVW PDUTXpH
HQWUHDXWUHVSDU
I.
les reprises
A. Reprises nominales, constituées d’un nom ou d’un groupe nominal Vienne est fortement marquée du sceau des Habsbourg. Devenue le siège
d’un gouvernement républicain se prévalant depuis 1955 d’une neutralité
VRXYHQWHIÀFDFHVienne a conservé un prestige incomparable.
La capitale de l’Autriche s’ordonne autour de la cathédrale St-Etienne.
Si Vienne évoque le rythme de la valse ou la silhouette de la grande
roue du Prater, elle doit surtout sa séduction à ses monuments, à ses
riches musées et à sa tradition musicale perpétuée par son Opéra et par
(G·DSUqVOH Guide Michelin Autriche)
d’illustres formations.
B. Reprises pronominales, constituées d’un pronom ou d’un groupe pronominal Léonard de Vinci est un artiste et un savant de la Renaissance qui a
vécu surtout à Florence et à Milan avant de partir pour la France. Il doit
sa célébrité entre autres à la Joconde.
La Joconde a beaucoup intrigué les critiques d’art. Elle fascine d’ailleurs
toujours les visiteurs qui se rendent en masse au Louvre pour l’admirer.
- Citons encore, parmi les oeuvres peintes les plus célèbres de l’artiste, la
Vierge au rocher, Sainte Anne et la Cène . Cette dernière est une fresque
que l’on peut voir à Milan.
5HPDUTXH
/HV UHSULVHV QRPLQDOHV HW SURQRPLQDOHV SHUPHWWHQW pJDOHPHQW G·pYLWHU GHV
UpSpWLWLRQV
de la communication au texte
Connais-tu Charles Baudelaire ? Ce poète a écrit OHV)OHXUVGXPDO.
Frida détestait Carlos car cet hypocrite disait souvent du mal d’elle.
L’antiquaire s’intéressa au fauteuil Louis XVI . Ce siège était en parfait
état.
3
-
101
COHÉRENCE DU TEXTE
II. les organisateurs
Les organisateurs GpFRXSHQW OH WH[WH HQ VpTXHQFHV pWDEOLVVHQW GHV UHODWLRQV
GH VHQV HQWUH GHV SDUDJUDSKHV GHV JURXSHV GH SKUDVHV GHV SKUDVHV GHV
FRQVWLWXDQWVGHSKUDVHPDUTXHQWOHVpWDSHVG·XQUDLVRQQHPHQW
2QGLVWLQJXHVRUWHVG·RUJDQLVDWHXUV
les organisateurs temporels hier, aujourd’hui, le mois dernier, dans deux ans, et, d’abord, ensuite,
ÀQDOHPHQWSXLVHWF
Après avoir refermé la porte du jardin, Wallas inspecte les alentours;;
mais il n’en laisse rien paraître : il est un paisible agent d’assurances qui sort de
chez un client et regarde le ciel à droite et à gauche, pour savoir d’où vient le vent...
Tout de suite, il remarque un personnage louche qui l’épie derrière ses rideaux, à
la croisée d’un second étage. Aussitôt il détourne les yeux, pour éviter de donner
l’éveil, et se dirige d’un pas neutre vers le boulevard. Mais, dès qu’il a franchi
le pont, il amorce sur la droite un trajet sinueux qui le ramène, au bout d’une
heure environ, au boulevard Circulaire;; sans perdre de temps, il passe le canal,
grâce à la passerelle qui s’offre à lui en cet endroit. Puis, longeant furtivement les
maisons, il revient à son point de départ, devant l’immeuble qui fait le coin de la
rue des Arpenteurs.
les organisateurs spatiaux devant, derrière, à gauche, à droite, ici, plus loinHWF
Sans s’écarter de son chemin ni ralentir son allure, Wallas marche.
Devant lui une femme traverse la rue. Un vieil homme traîne vers une porte cochère
une poubelle vide restée sur le bord du trottoir. Derrière une vitre s’étagent trois
rangs de plats rectangulaires contenant toutes sortes d’anchois marinés, sprats
fumés, harengs roulés et déroulés, salés, assaisonnés, crus ou cuits, sauris, frits,
FRQÀWVGpFRXSpVHWKDFKpVUn peu plus loin, un monsieur en pardessus noir et
chapeau sort d’une maison et vient à sa rencontre;; […]
DGDSWpGH$ODLQ5REEH*ULOOHW les Gommes, 1953)
les organisateurs argumentatifs - et, en outre, c’est-à-dire, de plus, d’une part… d’autre part, d’ailleurs, etc.
- mais, cependant, au contraire, bien que, etc.
- car, en effet, parce que, puisque, etc.
102
COHÉRENCE DU TEXTE
- donc, par conséquent, c’est pourquoi, si bien que, etc.
- si, au cas où, à condition que, etc.
- HQÀQÀQDOHPHQWHQUpVXPp, etc. /·DGROHVFHQFH HVW XQH pWDSH GLIÀFLOH j IUDQFKLU 7RXW FKDQJH et il faut
trouver de nouveaux repères. On cherche à se construire une nouvelle image et
à imposer sa personnalité en sortant dans les fêtes, en se trouvant un look, en
s’opposant aux parents à tout propos (les repas, les sorties, les études...). En
général, tout cela se passe sans trop de tracas.
Mais certains ados vont très mal. En faitLOVRQWG·pQRUPHVGLIÀFXOWpVj
faire le deuil de leur enfance. Ce qui était jusque-là imaginaire (la vie des adultes,
le travail...) devient une réalité de plus en plus proche et intolérable. A tel point
que cette perspective peut conduire à des comportements de fuite (toxicomanie,
fugue, suicide, anorexie...).
Heureusement, tout le monde n’en arrive pas à ces extrémités. Mais
sachez qu’un simple mal de ventre peut être un appel pour dire qu’on souffre. Si
on se sent en grande souffrance ou en danger, il faut vite en parler à son médecin
et, mieux encore, à un psy.
*pUDUG'K{WHO Adolescence, mode d’emploi,/LEULR
/HVRUJDQLVDWHXUVDSSDUWLHQQHQWjGLYHUVHVcatégories
- groupes nominaux dix jours auparavant, la semaine suivante, HWF
- groupes prépositionnels au bout d’une semaine, à l’horizon, au-dessus de la cheminée, HWF
- adverbes et groupes adverbiaux GHPDLQÀQDOHPHQWLFLWRXWG·DERUGSOXVORLQ, HWF
- phrases subordonnées
quand la pluie eut cessé
3
- subordonnants si, bien que, de sorte que, pour que, comme,HWF
de la communication au texte
- coordonnants et, ou, mais, puis, toutefois, par conséquent, c’est pourquoi,HWF
103
COHÉRENCE DU TEXTE
5HPDUTXHV
&HUWDLQHVphrases subordonnéesSHXYHQWMRXHUOHU{OHd’organisateurs temporels Tandis que les premiers califes s’emparaient de l’Orient et atteignaient
les Pyrénées, l’Occident chrétien sombrait dans la barbarie sous la conduite
désordonnée des descendants de Clovis.
(André Larané, Chronologie universelle,/LEULR0pPR
&HUWDLQVRUJDQLVDWHXUVVRQWWDQW{Wtemporels (a), tantôt argumentatifs (b
HWWRXWG·DERUGHQVXLWHHQÀQHWF
a)
Le poisson est d’abord salé à sec, puis tranché, HW ÀQDOHPHQW entassé en
couches en alternance avec le sel.
6RODQJH0RQHWWHDictionnaire des alimentsOH/LYUHGH3RFKH
b)
L’analyse est divisée en trois parties : d’abord le statut du médecin au sein
de la prison, ensuite la relation thérapeutique HW ÀQDOHPHQW, les types de
pratiques
5HFHQVLRQGXOLYUHGH%UXQR0LOO\Soigner en prison38)
&HUWDLQVPRWVRXJURXSHVGHPRWVSHXYHQWrWUHRXQRQGHVRUJDQLVDWHXUVVHORQOH
FRQWH[WH
Vers dix-sept heures, Irène a pris le métro. Ensuite, elle a fait quelques courses
et à dix-neuf heures précises, elle était chez elle.
/H*3UpSHVWXQRUJDQLVDWHXU
Je sais bien qu’Irène prend tous les soirs le métro vers dix-sept heures.
/H*3UpSQ·HVWSDVXQRUJDQLVDWHXU
/DSRQFWXDWLRQSHUPHWpJDOHPHQWG·RUJDQLVHUOHVWH[WHV
Nous avons vu que l’objectif premier de la publicité est commercial : c’est
une communication payante, unilatérale et impersonnelle, par l’intermédiaire de
médias et supports de toutes sortes, en faveur d’un produit, d’une marque, d’une
ÀUPHG·XQHFDXVHG·XQFDQGLGDWG·XQPLQLVWqUHLGHQWLÀpVGDQVOHPHVVDJH&HWWH
communication est :
— payante : l’annonceur doit payer pour envoyer son message.
— unilatérale : la publicité est en effet à sens unique, de l’annonceur vers la
cible visée >…@
$UPDQG'D\DQ la Publicité,38)4XHVDLVMH
/HV SUHPLHUV deux-points LQWURGXLVHQW XQH H[SOLFDWLRQ OHV GHX[LqPHV XQH
pQXPpUDWLRQOHVWURLVLqPHVHWTXDWULqPHVXQHH[SOLFDWLRQ
104
COHÉRENCE DU TEXTE
Découpage en chapitres et en paragraphes
/H GpFRXSDJH HQ SDUDJUDSKHV HW HQ FKDSLWUHV HVW OH SOXV LPSRUWDQW SURFpGp
G·RUJDQLVDWLRQGXWH[WH,OHVWSDUIRLVFRPSOpWpSDUGHVtitres, des sous-titres, des
intertitres UN HYPERRÉALISME FANTASTIQUE
Dans les années 80 et 90, un type nouveau de fantastique tend à se constituer, loin
des conventions et des modèles classiques. Pas de revenants ni d’ectoplasmes : le
roman fantastique ne se distingue pas, de prime abord, des autres romans. Prenant
appui sur une peinture très précise de la vie quotidienne ordinaire, il s’inspire de
O·DFWXDOLWp GHV GpFRXYHUWHV VFLHQWLÀTXHV HW GH OHXUV SRVVLEOHV SURORQJHPHQWV RX
encore d’une connaissance approfondie de mécanismes psychiques comme ceux
de la dépression.
A. L’HORREUR AU TOURNANT DU QUOTIDIEN
Le propre de ces romans est d’ancrer le récit dans une réalité minutieusement
rendue, jusque dans ses détails les plus ordinaires, si bien qu’au moment où, à la
VXLWHG·XQPLFURpYpQHPHQWVXUYHQDQWDX[SHUVRQQDJHVOHÀOWUDQTXLOOHGHOHXUV
jours s’interrompt, leur aventure n’en paraît que plus vraisemblable. La force
DWWUDFWLYH GX UpFLW WLHQW j XQH LGHQWLÀFDWLRQ UHQGXH IDFLOH SDU O·DGKpVLRQ pWURLWH
au réel.
3
/DXUHQW)OLHGHU le Roman français contemporain,0pPR6HXLO
de la communication au texte
D(QJORXWLVVHPHQWVWHUULÀDQWV
Le Lyonnais René Beletto, auteur d’épais romans propices à l’adaptation
cinématographique, aime fouiller avec méticulosité l’intériorité de protagonistes à
tendance souvent schizophrène. Dans O·(QIHU, 1986, c’est parce qu’il est au bord du
suicide que le narrateur, répondant à une erreur téléphonique, se rend au rendezYRXVÀ[pjXQDXWUHTXHOXL,OVHWURXYHDORUVDXGpEXWG·XQHSLVWHFUDSXOHXVH³HW
SRXUÀQLUKRUULEOH³TX·LOGpFLGHIDXWHG·RFFXSDWLRQSHQGDQWXQPRLVG·DR€WWRUULGH
de suivre jusqu’au bout.
‡$PLFKHPLQGXURPDQSROLFLHUHWGXUpFLWG·DQJRLVVHFH©WKULOOHUªÀGqOHDX[ORLV
GXJHQUHU\WKPHUHERQGLVVHPHQWVSURJUHVVLRQGUDPDWLTXHHWÀQDOpERXULIIDQW
offre à la fois une peinture de la vacuité des jours, de la dérive psychologique et en
tire parti pour mettre le protagoniste dans une situation face à laquelle, n’ayant rien
à perdre, il franchit toutes sortes de limites.
105
COHÉRENCE DU TEXTE
5HPDUTXH
Le paragraphe HVWXQHXQLWpG·RUJDQLVDWLRQGXWH[WH,OHVWFRPSRVpG·XQHVXLWHGH
SKUDVHVHWFRPPHQFHSDUXQHPDMXVFXOH2QOHUHSqUHJpQpUDOHPHQWJUkFHjXQ
VLJQHJUDSKLTXHl’alinéa ȤUHWUDLWHQGpEXWGHOLJQHȤHWjXQHVSDFHEODQFjODÀQ
Adam dormit un moment au creux de ce qui lui semblait être un Calme,
XQ(QYROXQH'pOLYUDQFHHWXQ6DFUH,,UrYDTX·LOYRODLWVDQVÀQVDQVUHSUHQGUH
VDUHVSLUDWLRQVDQVERXJHUVRQFRUSV,OÀODLWGDQVOHVFLHX[LQÀQLV
Au réveil, il constata que son appartement était terminé. Il n’avait eu
besoin que de neuf jours. Il rangea puis composa le numéro de téléphone de
la galerie. Rita décrocha immédiatement.
— Galerie Lise Mirepoix.
6DYRL[pWDLWÁXHWWHSRVpHVXUOHÀOLQFRQWRXUQDEOHGHO·DWWHQWH
— Marguerita ? C’est Georges.
/H VLOHQFH j O·DXWUH ERXW GX ÀO VH GpWHQGLW V·pSDQRXLW (OOH UHVSLUD
largement et rétorqua d’une voix moqueuse : […]
&ODLUH:ROQLHZLF]Ubiquité, Pocket 13509, 2008)
Les paragraphes VRQWVRXYHQWUHJURXSpVHQchapitres
106
4
4
grammaire
Grammaire
107
ENCHAÎNEMENT DE PHRASES
Enchaînements de phrases
/HVSKUDVHVindépendantesF·HVWjGLUHTXLQHVRQWSDVVXERUGRQQpHVFRQWHQXHV
GDQVXQHDXWUHSKUDVHSHXYHQWrWUHcoordonnées ou juxtaposées
I.
Phrases coordonnées
(OOHVVRQWUHOLpHVSDUGHVPRWVGHOLDLVRQOHVcoordonnants
/HVSULQFLSDX[FRRUGRQQDQWVVRQW
- car, donc, et, ensuite, mais, or, ou, pourtant, puis, HWF
- c’est pourquoi, d’ailleurs, en effet, par conséquent, HWF
Cesse de te plaindreɆHWbois ta tisane.
Il m’a emprunté ma robe de chambreɆFDU il avait oublié la sienne.
-·DYDLVXQHIRUWHÀqYUHɆF·HVWSRXUTXRL j’ai gardé le lit.
5HPDUTXHV
/RUVTXH GHV SKUDVHV FRRUGRQQpHV RQW OH PrPH VXMHW FHOXLFL SHXW QH SDV rWUH
UpSpWp
Le pédiatre examina la radiographieɆSXLV(il) me la montra.
$SUqVcarODUpSpWLWLRQGXVXMHWHVWREOLJDWRLUH
Elle a pris une aspirineɆFDU elle avait des maux de tête.
(*Elle a pris une aspirineɆFDU avait des maux de tête)
3DUIRLVGHX[FRRUGRQQDQWVVHVXLYHQW
Je n’avais pas pris les médicaments prescritsɆHW SRXUWDQW je me sentais
beaucoup mieux.
&HUWDLQVFRRUGRQQDQWVSHXYHQWUHOLHUDXWUHFKRVHTXHGHVSKUDVHV
Astrid boira du thé ou du café.JURXSHVQRPLQDX[
Les brancardiers étaient grands et costauds.DGMHFWLIV
4
&HUWDLQVFRRUGRQQDQWVSHXYHQWUHOLHUGHVSKUDVHVVXERUGRQQpHV
Elle m’a dit qu’elle me téléphonerait ou qu’elle m’enverrait un SMS.
Je souhaite voir le médecin et lui parler de mes insomnies.
grammaire
&HUWDLQVFRRUGRQQDQWVSHXYHQWÀJXUHUjO·LQWpULHXUGHODSKUDVH
Le test est positif;;Ɇvous êtes donc enceinte.
109
ENCHAÎNEMENT DE PHRASES
II. Phrases juxtaposées
(OOHVVHVXLYHQWVDQVPRWGHOLDLVRQ
J’étais rassuré :Ɇma tension redevenait normale.
Le détenu criait,Ɇtempêtait,Ɇdemandait à voir le médecin.
J’ai dit au chirurgien que je souffrais encore beaucoup;;Ɇil a paru
embarrassé.
Prenez ces cachets.ɆIls vous soulageront.
5HPDUTXHV
&RPPHGDQVOHVSKUDVHVFRRUGRQQpHVOHVXMHWSHXWQHSDVrWUHUpSpWp
Le détenu criait,Ɇtempêtait,Ɇdemandait à voir le médecin.
'DQVXQpQRQFpIRUPpGHSOXVGHGHX[SKUDVHVMX[WDSRVLWLRQHWFRRUGLQDWLRQ
VHFRPELQHQWVRXYHQW
/HFRRUGRQQDQWÀJXUHJpQpUDOHPHQWHQWUHOHVGHX[GHUQLqUHVSKUDVHV
/·LQÀUPLqUHHVWHQWUpHGDQVODFKDPEUHɆm’a remis le thermomètreɆHW
est ressortie sans mot dire.
110
TYPES DE PHRASES
Types de phrases
I.
On distingue quatre types de phrases ODSKUDVHdéclarative
Je pense à toi.
ODSKUDVHinterrogative
Qu’est-ce que tu dis ?
ODSKUDVHimpérative
Approchez-vous.
ODSKUDVHexclamative
Comme tu es aimable !
/HV SKUDVHV interrogatives, impératives et
REWHQXHVjSDUWLUGHSKUDVHVdéclaratives
L’avion a du retard.
ȹ
Vous ne sortez pas.
ȹ
Elle est très intelligente.
ȹ
exclamatives VRQW GHV SKUDVHV
L’avion a-t-il du retard ?
Ne sortez pas.
Comme elle est intelligente !
&HUWDLQHVSKUDVHVQHFRQWLHQQHQWSDVGHYHUEHFRQMXJXp
Zut !
AFFICHAGE INTERDIT
Enchanté de vous connaître.
Ne pas avaler.
Quel joli bouquet !
Très bien.
II. Phrase déclarative
4
0DLVLODUULYHTX·XQHSKUDVHGpFODUDWLYHWUDQVPHWWHDXWUHFKRVHTX·XQHLQIRUPDWLRQ
Tu rentreras avant minuit.
(ordre)
Je voudrais l’adresse du musée.
(demande d’information)
J’aimerais bien que vous m’aidiez.
UHTXrWH
Nous pourrions éventuellement nous balader. (suggestion)
grammaire
/HSOXVVRXYHQWRQXWLOLVHXQHSKUDVHGpFODUDWLYHSRXUWUDQVPHWWUHXQHLQIRUPDWLRQ
L’avion décollera à 10 h 30.
Léonard a la grippe.
Les chats sont des mammifères.
111
TYPES DE PHRASES
III. Phrase interrogative
2QGLVWLQJXHGLYHUVHVVWUXFWXUHV
D PRWLQWHUURJDWLIVHXOHPHQW
Qui connaît déjà Victor Hugo ?
(registre familier)
Pourquoi tu ris ?
Tu vas où ?
(registre familier)
E PRWLQWHUURJDWLIHWUHSULVHGXJURXSHQRPLQDOVXMHW*1VSDUXQSURQRP
Qui Louis invite-t-il ?
QuandO·DIÀFKHVRUWLUDW-elle de presse ?
F PRWLQWHUURJDWLIHWLQYHUVLRQGXSURQRPVXMHW
Qui êtes-vous ?
Comment ont-ils appris la nouvelle ?
d)
utilisation de est-ce que ou est-ce quiVDQVRXDYHFPRWLQWHUURJDWLI
Est-ce que vous voulez du thé ?
Qui est-ce qui sert les gâteaux ?
H UHSULVHGX*1VSDUXQSURQRP
Les roses sont-elles très odorantes ?
I LQYHUVLRQGXSURQRPVXMHW
Prenez-vous du sucre ?
A-t-elle faim ?
J LQWRQDWLRQPRQWDQWHVHXOHPHQW
(registre familier)
Vous restez ici ?
/DSKUDVHLQWHUURJDWLYHVHWHUPLQHWRXMRXUVSDUXQSRLQWG·LQWHUURJDWLRQ
/HSOXVVRXYHQWRQXWLOLVHXQHSKUDVHLQWHUURJDWLYHSRXUGHPDQGHUXQHLQIRUPDWLRQ
Quel est le prix de cet appareil ?
112
TYPES DE PHRASES
0DLV XQH SKUDVH LQWHUURJDWLYH SHXW H[SULPHU DXWUH FKRVH TX·XQH GHPDQGH
G·LQIRUPDWLRQ
Voulez-vous vous taire ?
(ordre)
Pourrais-tu me prêter 10 francs ?
UHTXrWH
C’est à cette heure que tu rentres ?
(reproche)
[ - Où allez-vous ? ] - Ça vous regarde ?
(refus de répondre)
5HPDUTXH
,OH[LVWHGHVSKUDVHVLQWHUURJDWLYHVLQÀQLWLYHV
Que faire maintenant ?
Pourquoi avoir renoncé à participer au concours ?
IV. Phrase impérative
/DSKUDVHLPSpUDWLYHFRQWLHQWXQYHUEHjO·LPSpUDWLI(OOHQ·DSDVGHVXMHW
N’oublie pas ton rendez-vous.
Allons-y tout de suite.
Dépêchez-vous !
(OOHVHWHUPLQHSDUXQSRLQWSDUIRLVSDUXQSRLQWG·H[FODPDWLRQ
(OOHVHUWJpQpUDOHPHQWjGHPDQGHUjTXHOTX·XQG·DJLURUGUHUHTXrWHFRQVHLOHWF
/DSKUDVHH[FODPDWLYHHVWLQWURGXLWHSDUXQRXSOXVLHXUVPRWVTXLPDUTXHQWXQH
JUDQGHLQWHQVLWpRXXQHJUDQGHTXDQWLWpcomme, ce que, quel, que de,HWF
Comme tu es silencieux aujourd’hui !
Ce que tu peux être drôle !
Quelle neige il est tombé pendant le week-end !
Qu’est-ce que tu m’as fait rire !
Quel bonheur !
Que deÀOPVHQQX\HX[!
4
(OOHVHWHUPLQHWRXMRXUVSDUXQSRLQWG·H[FODPDWLRQ
(OOHVHUWjH[SULPHUXQHYLYHUpDFWLRQDIIHFWLYHGHO·pPHWWHXUDGPLUDWLRQVXUSULVH
DJDFHPHQWLQGLJQDWLRQHWF
grammaire
V. Phrase exclamative
113
FORMES DE PHRASES
Formes de phrases
I.
On distingue six formes de phrases type déclaratif
phrase positive
phrase négative
Lucas a acheté un ordinateur.
Lucas n’as pas acheté d’ordinateur.
phrase neutre
phrase emphatique
Lucas a acheté un ordinateur.
C’est Lucas qui a acheté un ordinateur.
Lucas, il a acheté un ordinateur.
Lucas, lui, a acheté un ordinateur.
phrase active
phrase passive
Lucas a acheté cet ordinateur.
Cet ordinateur a été acheté par Lucas.
II. Les formes de phrases se combinent entre elles et avec les
types de phrases 114
phrase déclarative,
positive, neutre, active
Lucas a acheté un ordinateur.
phrase impérative,
négative
N’achète pas cet ordinateur.
phrase interrogative,
négative,
emphatique, passive
HWF
Est-ce que ce n’est pas cet ordinateur
qui a été acheté par Lucas ?
FORMES DE PHRASES
III. Forme négative
/DIRUPHQpJDWLYHHVWXQHWUDQVIRUPDWLRQGHODIRUPHSRVLWLYH(OOHV·REWLHQW
VRXYHQWHQDMRXWDQWODQpJDWLRQne... pas
L’appareil fonctionne.
ȹ
L’appareil ne fonctionne pas.
L’appareil a-t-il coûté cher ?
ȹ
L’appareil n’a-t-il pas coûté cher ?
,OH[LVWHG·DXWUHVQpJDWLRQVne ... rien / rien ... ne, ne ... jamais / jamais ... ne,
ne ... plus, ne ... personne / personne... ne, ne ... guère,HWF
Tu n’as jamais vu cette émission ?
Je n’ai plus faim.
Lisa n’apprécie guère tes remarques.
&HUWDLQHVXQLWpVFKDQJHQWORUVGHODWUDQVIRUPDWLRQQpJDWLYH
Quelqu’un est venu.
ȹ
Personne n’est venu.
J’ai découvert quelque chose. ȹ
Je n’ai rien découvert.
Tu as encore le temps ?
ȹ
Tu n’as plus le temps ?
3DUIRLVGHX[QpJDWLRQVGLIIpUHQWHVVRQWSRVVLEOHV
Je n’y pense pas toujours.
J’y pense toujours.
Je n’y pense jamais.
Tu ne l’as pas déjà vu ?
Tu l’as déjà vu ?
La restriction doit être distinguée de la négation
Loïc n’a bu que de la limonade. (restriction)
Loïc n’a pas bu de limonade. (négation)
4
&HUWDLQHVWRXUQXUHVQHV·HPSORLHQWTX·jODIRUPHQpJDWLYH
Je n’irai pas par quatre chemins.
2QQHGLWSDVJ’irai par quatre chemins)
Elle ne me quittait pas des yeux.
2QQHGLWSDVElle me quittait des yeux)
grammaire
Tu ne l’as jamais vu ?
115
FORMES DE PHRASES
IV. Forme emphatique
,OH[LVWHGHX[WUDQVIRUPDWLRQVHPSKDWLTXHV
le détachement
2QGpWDFKHXQFRQVWLWXDQWHQJpQpUDOHQWrWHRXHQÀQGHSKUDVH&HFRQVWLWXDQW
HVWDORUVVXLYLRXSUpFpGpG·XQHYLUJXOH,OHVWDQQRQFpRXUHSULVSDUXQSURQRP
Anne cherchait ce manteau. Anne, elle cherchait ce manteau.
Elle cherchait ce manteau, Anne.
Ce manteau, Anne le cherchait.
Anne le cherchait, ce manteau.
l’encadrement par c’est... qui ou c’est... que
Anne a trouvé ce manteau.
C’est Anne qui a trouvé ce manteau.
C’est ce manteau qu’Anne a trouvé.
V. Forme passive
/DWUDQVIRUPDWLRQSDVVLYHHVWODVXLYDQWH
phrase active
phrase passive
S
CV
)UDQFNDUpSDUpODSRUWH
/DSRUWHDpWpUpSDUpHSDU)UDQFN
S
CAg
Le complément de verbe (GN cv, N cv, Pro cvGHODSKUDVHDFWLYHGHYLHQWOHVXMHW
GHODSKUDVHSDVVLYH
Le sujetGHODSKUDVHDFWLYHGHYLHQWOHcomplément d’agent GHODSKUDVHSDVVLYH
116
FORMES DE PHRASES
/Hcomplément d’agentHVWJpQpUDOHPHQWLQWURGXLWSDUODSUpSRVLWLRQpar
Le prix est attribué par un jury de lycéens.
L’électricité sera fournie par des panneaux solaires.
0DLVSDUIRLVLOHVWLQWURGXLWSDUde M. Salomon est apprécié de tous ses collègues.
Je suis surpris de votre réaction.
6RXYHQWODSKUDVHSDVVLYHQ·DSDVGHFRPSOpPHQWG·DJHQW
Ces deux modèles ont été retirés de la vente.
(OOHFRUUHVSRQGjXQHSKUDVHDFWLYHGRQWOHVXMHWHVW©onª
On a retiré ces deux modèles de la vente.
8QH SKUDVH QH SHXW rWUH GLWH ©DFWLYHª TXH VL OD WUDQVIRUPDWLRQ SDVVLYH HVW
SRVVLEOH$LQVLOHVGHX[SKUDVHVVXLYDQWHVVRQWDFWLYHV
Les grévistes distribuent des tracts.
ȹ WUDQVIRUPDWLRQSDVVLYHDes tracts sont distribués par les grévistes
On pourra réserver les places un mois à l’avance.
ȹ WUDQVIRUPDWLRQ SDVVLYH Les places pourront être réservées un
mois à l’avance
,OH[LVWHGHVSKUDVHVSDVVLYHVimpersonnelles
Il sera procédé à des contrôles. (ȷOn procédera à des contrôles.)
Il a été décidé que les séances du Conseil seraient publiques.
grammaire
0DLVSDVFHOOHVFL
Nous procéderons à une enquête.
Thomas se penche à la fenêtre.
Tu as l’air fatigué.
4
117
FORMES DE PHRASES
Limites de la transformation passive
3RXUTX·XQHSKUDVHSXLVVHrWUHPLVHjODIRUPHSDVVLYHVRQYHUEHGRLWrWUH
VXLYLG·XQJURXSHQRPLQDOG·XQQRPRXG·XQSURQRPFRPSOpPHQWGHYHUEH
Luce obtiendra le premier prix.
ȹ Le premier prix sera obtenu par Luce.
Juliette a embrassé Roméo
ȹRoméo a été embrassé par Juliette.
Tout le monde préfère celui-ci.
ȹ Celui-ci est préféré par tout le monde.
0DLVODWUDQVIRUPDWLRQSDVVLYHHVWLPSRVVLEOH
D DYHFFHUWDLQVYHUEHV :
L’émir possède plusieurs voitures de course.
ȹ3OXVLHXUVYRLWXUHVGHFRXUVHVRQWSRVVpGpHVSDUO·pPLU
Cette pièce sent le moisi.
ȹ/HPRLVLHVWVHQWLSDUFHWWHSLqFH
E DYHFFHUWDLQVGpWHUPLQDQWV
John mange son hot-dog.
ȹ6RQKRWGRJHVWPDQJpSDU-RKQ
F DYHFFHUWDLQVSURQRPV
Je repeindrai la cuisine.
ȹ/DFXLVLQHVHUDUHSHLQWHSDUPRL
5HPDUTXH
/HWHUPHWUDGLWLRQQHOG·©DFWLIªIRUPHDFWLYHSKUDVHDFWLYHQHGRLWSDVODLVVHUSHQVHUTXHOH
YHUEHH[SULPHWRXMRXUVXQHDFWLRQ'DQVOHVH[HPSOHVVXLYDQWVLOQ·H[SULPHSDVXQHDFWLRQ
Une clôture entoure le jardin.
Cette affaire ne me concerne pas.
'H PrPH OH complément d’agent ² FRPPH OH VXMHW GH OD SKUDVH DFWLYH ² Q·H[SULPH SDV
WRXMRXUVO·DJHQWF·HVWjGLUHO·LQVWLJDWHXUDQLPpG·XQHDFWLRQ
118
FORMES DE PHRASES
SUpVHQW
LPSDUIDLW
SDVVpVLPSOH
IXWXUVLPSOH
FRQGLWLRQQHOSUpVHQW
SDVVpFRPSRVp
SOXVTXHSDUIDLW
SDVVpDQWpULHXU
futur antérieur
FRQGLWLRQQHOSDVVp
LOHVWDLPp
LOpWDLWDLPp
LOIXWDLPp
LOVHUDDLPp
LOVHUDLWDLPp
LODpWpDLPp
LODYDLWpWpDLPp
LOHXWpWpDLPp
il aura été aimé
LODXUDLWpWpDLPp
Subjonctif
SUpVHQW
LPSDUIDLW
SDVVp
SOXVTXHSDUIDLW
TX·LOVRLWDLPp
TX·LOI€WDLPp
TX·LODLWpWpDLPp
TX·LOH€WpWpDLPp
,QÀQLWLI
SUpVHQW
SDVVp
rWUHDLPp
DYRLUpWpDLPp
Participe
SUpVHQW
SDVVp
pWDQWDLPp
D\DQWpWpDLPp
/RUVTX·RQHIIHFWXHODWUDQVIRUPDWLRQSDVVLYHLOIDXWYHLOOHUjFRQVHUYHUOHWHPSV
Franck a réparé la porte.DFWLILQGLFDWLISDVVpFRPSRVp
La porte a été réparée par Franck.SDVVLILQGLFDWLISDVVpFRPSRVp
4
Indicatif
grammaire
/HV formes passives VRQW FRPSRVpHV GH O·auxiliaire être et du participe
passéGXYHUEH/HWHPSVG·XQHIRUPHSDVVLYHHVWFHOXLGHO·auxiliaire
119
FORMES DE PHRASES
Emploi de la forme passive
/DIRUPHSDVVLYHSHUPHW
D GHPHWWUHOHWKqPH FHGRQWRQSDUOHHQSRVLWLRQGHVXMHW
Les avions Plus lourds que l’air, ces engins sont propulsés par des
/DURXVVH0(02(QF\FORSpGLH
hélices ou des réacteurs.
SOXW{WTXHDes hélices ou des réacteurs propulsent ces engins plus lourds que l’air
E GHPHWWUHHQSRVLWLRQGHVXMHWFHTXLHVWOHSOXVLPSRUWDQW
Un nouveau drame a été provoqué par des chiens samedi avec la mort
G·XQHÀOOHWWHGHDQVPRUGXHSDUGHX[GRJXHVDOOHPDQGV
SOXW{WTXHDes chiens ont provoqué un nouveau drame samedi…)
8566 La conférence de Yalta qui réunit Staline, Churchill et
Roosevelt prévoit la partition de l’Allemagne. ITALIE. L’Italie du Nord est
libérée. Mussolini est exécuté par des partisans.
SOXW{WTXHDes partisans exécutent Mussolini
/DURXVVH0(02(QF\FORSpGLH
PRISTINA. Deux personnes ont été tuées et onze blessées, dont une
grièvement, lundi matin 24 septembre, par une forte explosion à Pristina,
$)3
capitale de la province du Kosovo, a annoncé la police.
SOXW{WTXHUne forte explosion à Pristina, capitale de la province du Kosovo, a tué
deux personnes et en a blessé onze, dont une grièvement…)
F GH QH SDV PHQWLRQQHU O·DJHQW OD RX OHV SHUVRQQHV TXL DJLVVHQW SDUFH
TX·RQQHOHFRQQDvWSDVTX·RQMXJHLQXWLOHGHOHPHQWLRQQHURXTX·RQWLHQWj
SUpVHUYHUVRQDQRQ\PDW
L’ONU est la plus grande organisation ouverte à tous les Etats. Mais ce
n’est pas la première : au sortir de la guerre de 1914-1918, la Société
des Nations (SDN) avait été créée dans l’espoir de faire régner le droit
/DURXVVH0(02(QF\FORSpGLH
dans les relations internationales.
Un test rapide du diagnostic de la grippe aviaire a été mis au point. Le
/(021'(
résultat est fourni en trente minutes.
120
FORMES DE PHRASES
Nous sommes au regret de vous informer que votre candidature n’a pas
été retenue.
5HPDUTXH
3OXVLHXUVPRWLIVG·HPSORLGHODIRUPHSDVVLYHSHXYHQWVHFXPXOHU
-XVTX·j OD ÀQ GX ;9,,e siècle, le café provenait, pour l’essentiel, du Yémen. Sa
consommation se généralisant, il fut introduit d’abord à Ceylan (Sri Lanka), puis sur l’île
d’Haïti, avant de s’implanter dans la plupart des pays latino-américains.
/DURXVVH0(02(QF\FORSpGLHHW
Les divers emplois de « ETRE + participe passé »
/HJURXSH©ETRE + participe passé ªSHXWrWUHFRQVWLWXp
a) d’une forme de l’auxiliaire de conjugaison du verbe suivie du participe passé
de ce verbe Vos manuels d’informatique sont arrivés hier matin.
YHUEH©DUULYHUªjO·LQGLFDWLISDVVpFRPSRVp
Ses albums s’étaient pourtant bien vendus jusqu’ici.
YHUEH©VHYHQGUHªjO·LQGLFDWLISOXVTXHSDUIDLW
E G·XQHIRUPHGHl’auxiliaire du passif suivie du participe passé du verbe Votre traité de psychologie sera traduit par un de nos spécialistes.
DX[LOLDLUHGXSDVVLIjO·LQGLFDWLIIXWXUVLPSOHVXLYLGXSDUWLFLSHSDVVpGH©WUDGXLUHª
ȹWUDQVIRUPDWLRQDFWLYHUn de nos spécialistes traduira votre traité de psychologie
1RVDIÀFKHVpOHFWRUDOHVont été arrachées.
d’une forme du verbe ETRE suivie d’un (participe passé employé comme)
adjectif attribut du sujet
Plusieurs titres de la collection étaient épuisés depuis plusieurs
années.
/DWUDQVIRUPDWLRQDFWLYHHVWLPSRVVLEOH©On épuisait plusieurs titres de la collection...ª
Regarde : la première page est déchirée.
/DWUDQVIRUPDWLRQDFWLYHHVWLPSRVVLEOH©Regarde, on déchire la première page.ªQ·D
SDVOHPrPHVHQV
4
c)
grammaire
DX[LOLDLUHGXSDVVLIjO·LQGLFDWLISDVVpFRPSRVpVXLYLGXSDUWLFLSHSDVVpG·©DUUDFKHUª
ȹWUDQVIRUPDWLRQDFWLYH2QDDUUDFKpQRVDIÀFKHVpOHFWRUDOHV
121
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
Phrases subordonnées (Ph sub)
, 4X·HVWFHTX·XQHVXERUGRQQpH"
La subordonnéeHVWXQHSKUDVHFRQWHQXHGDQVXQHDXWUHSKUDVH
(OOHFRPSRUWHWRXMRXUVXQYHUEH
/DSKUDVHTXLFRQWLHQWODVXERUGRQQpHV·DSSHOOHphrase complexe Je pense que nous avons raison.
Quand je peins, j’écoute de la musique.
5HPDUTXHV
8QHSKUDVHFRPSOH[HSHXWFRQWHQLUSOXVLHXUVVXERUGRQQpHV
Si tu veux, je t’expliquerai pourquoi tu te trompes.
8QHVXERUGRQQpHSHXWFRQWHQLUHOOHPrPHXQHRXSOXVLHXUVVXERUGRQQpHV
Je t’expliquerai pourquoi tu te trompes quand tu raisonnes ainsi.
J’ai dit à Aurélia que si elle le désirait, je lui prêterais l’argent dont
elle a besoin.
Il. Verbe de la subordonnée
*pQpUDOHPHQWOHYHUEH HVW j XQH forme conjuguéeVXERUGRQQpHDYHFYHUEHj
XQHIRUPHFRQMXJXpH
L’expert a déclaré que cette sculpture était en marbre.
L’expert que nous avions mandaté était extrêmement compétent.
0DLVSDUIRLVLOHVW
jO·LQÀQLWLI (VXERUGRQQpHLQÀQLWLYH
Vendre des tableaux n’a pas toujours été mon métier.
Monsieur Chevalier regrette d’avoir acheté cette sculpture.
122
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
- au participe présent (subordonnée participiale
L’orage menaçant, le spectacle a été interrompu.
Le musée ayant été agrandi, il a fallu engager un conservateur adjoint.
- au participe passé (subordonnée participiale
La sculpture achevée, l’artiste la photographia.
IlI. Mode du verbe de la subordonnée
DIÀUPDWLRQ
J’ aimerais que vous passiez nous voir.
VRXKDLW
Croyez-vous que je puisse réussir cet examen.
(incertitude)
Marc n’est pas sûr que son projet aboutisse
LQFHUWLWXGH
idées exprimées dans la première partie de la phrase
complexe
mode du verbe de la
phrase subordonnée
RSLQLRQFRQQDLVVDQFHDIÀUPDWLRQHWF
je pense, je dis, je sais, je suis sûr, il est certain,
HWF
indicatif
volonté, désir, sentiment, nécessitéHWF
je veux, je souhaite, je crains, je regrette, il est
heureux, il faut,HWF
subjonctif
incertitude, doute
je doute, je ne crois pas, croyez-vous, je ne suis
pas si sûr, il semble, il est possible,HWF
subjonctif
4
Il est vrai que nous sommes très fatigués.
grammaire
'DQVOHVVXERUGRQQpHVFRPSOpPHQWVGHYHUEH3KVXEFYOHPRGHGXYHUEH
FRQMXJXp GpSHQG VRXYHQW GH O·LGpH H[SULPpH GDQV OD SUHPLqUH SDUWLH GH OD
SKUDVHFRPSOH[H
123
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
'DQV OHV VXERUGRQQpHV FRPSOpPHQWV GH SKUDVH 3K VXE FS HW TXHOTXHV
DXWUHVOHPRGHGXYHUEHGpSHQGGXVXERUGRQQDQW
Même si ce terrain était à vendre, nous ne l’achèterions pas.
Restons ici jusqu’à ce que l’orage soit passé.
Au cas où votre ordinateur tomberait en panne, appelez-moi.
subordonnants
modes
quand, dès que, après que, parce que, comme, de sorte
que, si bien que, alors que, tandis que, si, même si,
comme si, HWF
indicatif
avant que, (après que), chaque fois que, jusqu’à ce que,
en attendant que, quoique, quoi… que, bien que, pour
TXHDÀQTXHjFRQGLWLRQTXHSRXUYXTXHHWF
subjonctif
au cas où, quand bien même, HWF
conditionnel
IV. Emploi des modes et des temps et relations temporelles
1.
124
Verbe de la subordonnée à l’indicatif
Il déclare (maintenant)
qu’il leur a écritLO\DTXHOTXHVMRXUV
qu’il leur écrivait VRXYHQWjO·pSRTXH
qu’il leur écritPDLQWHQDQW
qu’il leur écriraGDQVTXHOTXHVMRXUV
antériorité
antériorité
simultanéité
postériorité
Il déclara / déclaraitLO\DTXHOTXHVMRXUV
qu’il leur avait écritTXHOTXHVMRXUVDXSDUDYDQW
qu’il leur écrivaitjFHPRPHQWOj
qu’il leur écriraitOHOHQGHPDLQ
antériorité
simultanéité
postériorité
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
Il prétendraTXDQGRQO·LQWHUURJHUD
qu’il leur a écritXQHVHPDLQHDYDQW
qu’il leur écritjFHPRPHQWOj
qu’il leur écriraSOXVWDUG
Verbe de la subordonnée au subjonctif
Elle craint (maintenant)
qu’il ne l’ait pas compriseWRXWjO·KHXUH
qu’il ne la comprenne pasHQFHPRPHQW
qu’il ne la comprenne plus jamaisjO·DYHQLU
antériorité
simultanéité
postériorité
Elle craignaitO·DXWUHMRXU
qu’il ne l’ait pas compriseODYHLOOH
qu’il ne la comprenne pasjFHPRPHQWOj
qu’il ne la comprenne plus jamaisjO·DYHQLU
antériorité
simultanéité
postériorité
Il faudra
que vous ayez demandé un visaDXSUpDODEOH
que vous demandiez un visajFHPRPHQWOj
que vous demandiez un visaSOXVWDUG
antériorité
simultanéité
postériorité
4
5HPDUTXH
/RUVTXHOHYHUEHSULQFLSDOHVWDXFRQGLWLRQQHOOHVWHPSVGHODVXERUGRQQpHVRQW
OHVPrPHVTXHSRXUO·LQGLFDWLI
Je dirais plutôt que j’ai commis une imprudence.
Le président aurait déclaré qu’il se rendrait prochainement en Chine.
grammaire
2.
antériorité
simultanéité
postériorité
125
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
V. Emploi des modes et des temps après le « si » de supposition ou
de condition
1. Si on se penche en avant, on DSHUoRLW le fond du puits.
2. Si vous DYH]ÀQL, vous SRXYH] sortir.
3. Si vous hésitez, demandez conseil à un spécialiste.
4. Si tu UpÁpFKLV, tu trouveras facilement la solution.
5. Si vous m’aidez, j’aurai terminé cette réparation plus tôt.
6. Si cet appareil avait un défaut, je le UHPDUTXHUDLV.
7. Si j’avais fait des études, je n’en serais pas là aujourd’hui.
8. Si nous avions quitté le pays, nous aurions vendu notre maison.
9. Si tu étais moins maladroit, tu n’aurais pas cassé ce vase.
mode et temps du verbe
de la subordonnée
126
mode et temps du verbe
principal
1. indicatif présent
LQGLFDWLISUpVHQW
2. indicatif passé composé
LQGLFDWLISUpVHQW
3. indicatif présent
LPSpUDWLISUpVHQW
4. indicatif présent
LQGLFDWLIIXWXUVLPSOH
5. indicatif présent
indicatif futur antérieur
6. indicatif imparfait
FRQGLWLRQQHOSUpVHQW
7. indicatif plus-que-parfait
FRQGLWLRQQHOSUpVHQW
8. indicatif plus-que-parfait
FRQGLWLRQQHOSDVVp
9. indicatif imparfait
FRQGLWLRQQHOSDVVp
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
VI. Eléments de subordination
/HVVXERUGRQQpHVVRQWJpQpUDOHPHQWLQWURGXLWHVSDUXQpOpPHQWGHVXERUGLQDWLRQ
,OSHXWV·DJLU
- d’un subordonnant (Sub) TXHDÀQTXHELHQTXHMXVTX·jFHTXHSRXUTXHGH
sorte que, quand, si,HWF
On ne sait pas quand Raphaël a peint cette toile.
Le voleur a dérobé le tableau sans que personne ne s’en aperçoive.
- d’un mot interrogatif (Mot int) (qui, quand, pourquoi, où, quel HWF RX G·XQ
groupe contenant un mot interrogatif Dis-moi qui t’a offert cette aquarelle.
Je ne sais pas dans quel musée cette sculpture est exposée.
- d’un pronom relatif (Pro rel)qui, que, dont, lequel, oùHWF
/HSURQRPUHODWLIFXPXOHGHX[U{OHV
a)
il introduitODVXERUGRQQpH
E LOa une fonctionGDQVODVXERUGRQQpH
/HPRWRXOHJURXSHUHSULVSDUOHSURQRPUHODWLIV·DSSHOOHDQWpFpGHQW Degas a peint des pastels qui représentent des danseuses.
antécédent
SURQRP
VXMHW
DQWpFpGHQW
SURQRP
FRPSOpPHQWGHYHUEH
SDUOHUGHTTFK
4
grammaire
Le tableau dont je parlais est de Picasso.
127
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
5HPDUTXH
48(SURQRPUHODWLIRXVXERUGRQQDQW"
QUE pronom relatif VH UHFRQQDvW j OD SUpVHQFH G·XQ antécédent 2Q
SHXWIDLUHGHODUHODWLYHXQHSKUDVHLQGpSHQGDQWHROHSURQRPUHODWLIHVW
UHPSODFpSDUO·antécédent La toile que tu as achetée est un faux. ȹTu as acheté la toile.
4XDQGQUE est un subordonnantFHWWHWUDQVIRUPDWLRQQ·HVWSDVSRVVLEOH
FDULOQ·\DSDVG·DQWpFpGHQW
J’ai dit à Xavier que j’avais acheté une gravure.
- d’une préposition Le graphiste a décidé de s’installer à Berlin.
Son aptitude à dessiner un visage en quelques traits est étonnante.
&HUWDLQHVVXERUGRQQpHVQHVRQWSDVLQWURGXLWHVSDUXQpOpPHQWGHVXERUGLQDWLRQ
Vendre des tableaux n’a pas toujours été mon métier.
L’antiquaire a fait une bonne affaire en vendant ces masques africains.
La sculpture achevée, l’artiste la photographia.
&RPPHQWLGHQWLÀHUXQHVXERUGRQQpH"
2QODUHSqUH
j OD SUpVHQFH G·XQ pOpPHQW GH VXERUGLQDWLRQ subordonnant, pronom
relatif, mot interrogatif),
j OD SUpVHQFH G·XQ LQÀQLWLI, d’un participe présent ou d’un participe
passé
VII. Fonctions des subordonnées
Les subordonnéesSHXYHQWDYRLUGLYHUVHVIRQFWLRQV
- sujet (S)
Qui se ressemble s’assemble.
Vendre des tableaux n’a pas toujours été mon métier.
- attribut du sujet (Att S)
L’atelier était à louer.
128
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
- complément de verbe (CV)
Tu crois que cette sculpture est en marbre ?
Je te montrerai comment on confectionne des vitraux.
La graphiste a décidé de s’installer à Berlin.
Je me souviens vous avoir vu à votre dernier vernissage.
PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9
Hélène courait à en perdre haleine.
Patrick est sorti en ricanant.
- complément de phrase (CP)
Quand tu iras en ville, achète-moi des tubes de couleur.
L’antiquaire a fait une affaire en vendant ces masques africains.
- complément de nom (CN)
La toile qui me plaisait le plus était déjà réservée.
Les aquarelles dont je t’ai parlé sont de Delacroix.
Je n’ai jamais eu l’idée d’abandonner la peinture.
La fresque à laquelle tu t’intéresses date du XVe siècle.
- complément de pronom (CPro)
De ces estampes, je préfère celle qui représente une île.
Je cherche quelqu’un à interviewer.
- complément d’adjectif (CAdj)
Est-on certain TXHO·DXWHXUGHFHWWHDIÀFKHHVWELHQ7RXORXVH/DXWUHF ?
Heureuse d’avoir acheté cette gravure, Camille la montrait à tout le
monde.
Il aimait quand elle parlait ainsi.
Il riait quand elle parlait ainsi.
(CV : aimer qqch.)
(CP : rire)
4
5HPDUTXH
1H FRQIRQGRQV SDV OHV VXERUGRQQpHV FRPSOpPHQWV GH YHUEH &9 HW OHV
VXERUGRQQpHVFRPSOpPHQWVGHSKUDVH&3
Dis-moi si tu as besoin d’aide.
(CV : dire qqch. à qqn)
Appelle-moi si tu as besoin d’aide. (CP : appeler qqn)
grammaire
- complément d’adverbe (CAdv)
Il travaillait tellement qu’il en oubliait parfois de manger.
129
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
VIII. Nuances de sens exprimées par les subordonnées
/HVVXERUGRQQpHVSHXYHQWQRWDPPHQWH[SULPHU
- le temps (quand, lorsque, avant que, avant de, après que, dès que, pendant
que, jusqu’à ce que, tandis que,HWF
Je vous aviserai dès que le lauréat du concours aura été désigné.
La sculpture a été vendue avant d’être achevée.
L’exposition terminée, vous pourrez venir reprendre vos photos.
- la cause (parce que, puisque, comme, étant donné que, de peur queHWF
/DFDXVHHVWFHTXLSURGXLWRFFDVLRQQHPRWLYHH[SOLTXHTXHOTXHFKRVH
J’aime cette toile parce qu’elle est très gaie.
Comme il ne peut pas vivre de son art, il donne des cours de peinture.
On a renoncé à restaurer la fresque de crainte de la détériorer.
La toile ayant été endommagéeRQO·DFRQÀpHjXQUHVWDXUDWHXU
Expression de la cause : comme, parce que, puisque
HQGpEXWGHSKUDVH
D VRXVHQWHQGXcomme vous le savez / tu le sais bien
E DXWUHVFDVV\QRQ\PHGHétant donné que, vu que )
HQÀQGHSKUDVH
D VRXVHQWHQGXcomme vous le savez / tu le sais bien
E DXWUHVFDVUpSRQVHjODTXHVWLRQ©SRXUTXRL"ª
H[SULPpHRXLPSOLFLWH
puisque
comme
puisque
parce que
- la conséquence (de sorte que, si bien queHWF
/DFRQVpTXHQFHHVWO·HIIHWSURGXLWSDUTXHOTXHFKRVHVRQUpVXOWDWVHVVXLWHV
Cet artiste expose rarement de sorte que ses oeuvres sont peu connues.
Le peintre était si absorbé qu’il ne nous a pas entendu entrer.
Il faisait tellement froid que les canaux ont gelé.
130
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
- le but (SRXUTXHDÀQTXHSRXUDÀQGHGHIDoRQjFHTXH,HWF
/HEXWHVWFHTX·RQFKHUFKHjDWWHLQGUHjREWHQLU
Allume tous les spots DÀQTXHOHWULSW\TXHVRLWPLHX[pFODLUp
J’ai téléphoné au marchand pour lui commander des cadres.
- la supposition (si, à supposer que, au cas où,HWF
/DVXSSRVLWLRQFRQVLVWHjLPDJLQHUTX·XQIDLWSRXUUDLWRXDXUDLWSXVHSURGXLUH
Je lui achèterais une sérigraphie au cas où il en vendrait.
J’aurais assisté au vernissage si j’avais été à Genève ce jour-là.
A supposer qu’on vous vole ces aquarelles, que ferez-vous ?
- la condition (si, à condition que, pourvu que, pour peu queHWF
/DFRQGLWLRQFRQVLVWHjSUpFLVHUFHTXLHVWQpFHVVDLUHSRXUTX·XQIDLWVHSURGXLVH
On ne peut s’offrir de tels tableaux que si l’on est très riche.
Vous ne comprendrez le phénomène qu’en multipliant les observations.
J’exécuterai ce travail à condition d’être payé d’avance.
4
- l’opposition (alors que, tandis queHWF
/·RSSRVLWLRQFRQVLVWHjUDSSURFKHUGHX[IDLWVGHPrPHQDWXUHSRXUPDUTXHUOHXU
différence
Rodin était sculpteur alors que Claude Monet était peintre.
Tandis qu’Aurélien fait des études de droit, sa soeur prépare son
doctorat en biologie.
Si Rémy était séduisant et ambitieux, Carlo était intelligent et rusé.
grammaire
- la concession (bien que, quoique, quoi... que, quelque... queHWF
/DFRQFHVVLRQFRQVLVWHjDIÀUPHUTXHTXHOTXHFKRVHQ·HQWUDvQHSDVO·HIIHWTX·RQ
SRXUUDLWDWWHQGUH
Cette aquarelle a une grande valeur, bien qu’elle soit en mauvais état.
Quoi que vous fassiez, vous n’arriverez pas à égaler cet artiste.
Même si notre entraîneur est exigeant, il se montre compréhensif.
131
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
5HPDUTXHV
8QPrPHVXERUGRQQDQWSHXWDYRLUSOXVLHXUVHPSORLVGLIIpUHQWV
Tandis que Carla bricolait à la cave, Joël écrivait.
WHPSVpendant que)
Je préfère Bach tandis que Lydia préfère Mozart.
RSSRVLWLRQalors que)
Comme la banque était fermée, nous avons dû repasser le lendemain.
FDXVHétant donné que)
Ils sont rentrés comme nous partions.
WHPSVquand, au moment où)
8QHPrPHVXERUGRQQpHSHXWH[SULPHUGHX[nuancesjODIRLV
Je me suis caché derrière mon journal de peur qu’on me voie.
(butpour qu’on ne me voie pas /
causeparce que je craignais qu’on me voie)
7XDXUDVSOXVGHVRXIÁHsi tu cesses de fumer.
(suppositionà supposer que tu cesses de fumer /
conditionà condition de cesser de fumer)
Je me suis cassé le poignet en tombant.
(causeparce que je suis tombé /
tempsquand je suis tombé)
132
PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB)
IX.
Construction des subordonnées relatives : choix du pronom
2QH[DPLQHOHFRQVWLWXDQWjSURQRPLQDOLVHUGHODSKUDVHGHGpSDUW
Le constituant à pronom
pronominaliser relatif
est un
Exemples
*1V
qui
Baselitz a peint des toiles (ces toiles s’accrochent à l’envers).
Baselitz a peint des toiles qui s’accrochent à l’envers.
*1FY
que
Ce portrait (tout le monde connaît ce portrait) est exposé au
Louvre.
Ce portrait, que tout le monde connaît, est exposé au Louvre.
*3UpSFQFYFDGM
LQWURGXLW SDU de
(en général)
dont
Tinguely est un artiste (les oeuvres de cet artiste sont
souvent d’énormes machines bruyantes).
Tinguely est un artiste dont les oeuvres sont souvent
d’énormes machines bruyantes. &1
Voici le sculpteur (je vous ai parlé de ce sculpteur).
Voici le sculpteur dont je vous ai parlé. &9
&H VRQW GHV SKRWRV MH VXLV ÀHU de ces photos).
Ce sont des photos dontMHVXLVÀHU&$GM
Prép +
qui ou
lequel
QRQKXPDLQV
Prép +
lequel
5HPDUTXH
6RXYHQWOH*3UpS
RXOH*1FSFY
H[SULPDQW OHOLHX
RX OH WHPSV VH
SURQRPLQDOLVH HQ
où
où
Les critiques (je me suis adressé à ces critiques) sont
enthousiastes.
Les critiques à qui / auxquels je me suis adressé sont
enthousiastes. &9
Les socles (les statues reposent sur ces socles) sont hauts.
Les socles sur lesquels reposent les statues sont hauts.
Le vitrail (je faisais allusion à ce vitrail) date du XIIIe siècle.
Le vitrail auquel je faisais allusion date du XIIIe siècle. &1
Munich (j’ai passé une semaine à Munich) est une ville riche
en musées.
Munich, où j’ai passé une semaine, est une ville riche en
musées. &9
L’année (Picasso est mort cette année-là), Jacques Chessex
a reçu le prix Goncourt.
L’année où Picasso est mort, Jacques Chessex a reçu le prix
Goncourt. &3
grammaire
KXPDLQV
4
*3UpS FY FS
LQWURGXLW SDU XQH
DXWUH3UpSTXHde
133
DISCOURS RAPPORTÉ
Discours rapporté : discours direct et discours indirect
, 'pÀQLWLRQ
2QDSSHOOHdiscours rapportéOHVSDUROHVRXOHVSHQVpHV G·XQpPHWWHXUTX·XQ
DXWUHpPHWWHXULQWURGXLWGDQVVRQPHVVDJH
On distingue le discours direct et le discours indirect
II. Discours direct
Le réalisateur cria aux techniciens : « Silence ! On tourne. »
Emetteur 1 ȹ
0HVVDJH
ȹ
auteur
Le réalisateur cria aux techniciens : « Silence ! On tourne. »
Récepteur 1
lecteur
Emetteur 2
réalisateur
Récepteur 2
techniciens
ȹ
0HVVDJH
« Silence ! On tourne ».
ȹ
L’émetteur 1 UDSSRUWH GHV SDUROHV WHOOHV TX·HOOHV RQW pWp SURQRQFpHV &·HVW
le discours direct /HV SDUROHV UDSSRUWpHV VRQW VLJQDOpHV SDU GHV PDUTXHV
W\SRJUDSKLTXHVLFLOHVJXLOOHPHWV
&HVPDUTXHVSHXYHQWrWUHOHVdeux-points suivis de tirets
L’homme se versa un verre de vin et emplit le verre de Danègre :
— Nous trinquons, camarade ?
Victor balbutia :
— Oui... oui.., à votre santé, camarade.
— A votre santé, Victor Danègre.
L’autre sursauta :
[…]
(Maurice Leblanc)
III. Discours indirect
/·pPHWWHXU SHXW UDSSRUWHU GHV SDUROHV RX GHV SHQVpHV DX PR\HQ G·XQH SKUDVH
VXERUGRQQpHLQWURGXLWHSDUXQYHUEHLQWURGXFWHXUYHUEHGHSDUROHRXGHSHQVpH
et un mot comme que, si, pourquoi, comment, qui, HWFVXLYLG·XQHIRUPHYHUEDOH
FRQMXJXpHRXde VXLYLG·XQLQÀQLWLI&·HVWOHdiscours indirect
134
DISCOURS RAPPORTÉ
Claire expliqua au journaliste que le réalisateur refusait sa proposition.
Sarah se demanda si le réalisateur refuserait sa proposition.
Viviane refusa de rencontrer le réalisateur.
IV. Passage du discours direct au discours indirect
Francine m’avait dit ce jour-là : ©Je passe mon bac dans deux semaines. »
Francine m’avait dit ce jour-là qu’elle passait / passerait son bac deux
semaines après.
Victor vient de me dire au téléphone : « Passe me prendre au bureau à
sept heures ».
Victor vient de me dire au téléphone que je devais passer / de passer le
prendre au bureau à sept heures.
/H SDVVDJH GX GLVFRXUV GLUHFW DX GLVFRXUV LQGLUHFW QpFHVVLWH FHUWDLQHV
WUDQVIRUPDWLRQV
V. Emploi des modes et des temps
Il déclare (maintenant)
qu’il leur a écritLO\DTXHOTXHVMRXUV
qu’il leur écrivait VRXYHQWjO·pSRTXH
qu’il leur écritPDLQWHQDQW
qu’il leur écriraGDQVTXHOTXHVMRXUV
antériorité
antériorité
simultanéité
postériorité
antériorité
simultanéité
postériorité
4
Il prétendraTXDQGRQO·LQWHUURJHUD
qu’il leur a écritXQHVHPDLQHDYDQW
qu’il leur écritjFHPRPHQWOj
qu’il leur écriraSOXVWDUG
grammaire
Il déclara / déclaraitLO\DTXHOTXHVMRXUV
qu’il leur avait écritTXHOTXHVMRXUVDXSDUDYDQW antériorité
qu’il leur écrivaitjFHPRPHQWOj
simultanéité
qu’il leur écriraitOHOHQGHPDLQ
postériorité
135
DISCOURS RAPPORTÉ
VI. Principaux marqueurs temporels dans les discours direct et
indirect
136
Marqueurs indiquant le temps
par rapport au moment où
l’émetteur parle / écrit
Marqueurs indiquant le temps par
rapport à un autre moment que
celui où l’émetteur parle / écrit
Luc m’a dit l’autre jour : « Il neige...
Luc m’a dit l’autre jour qu’il neigeait...
... PDLQWHQDQWHQFHPRPHQWª
... FHWDSUqVPLGLª
... FHVMRXUVFLª
jFHPRPHQWOj
FHWDSUqVPLGLOj
FHVMRXUVOj
Line m’a dit l’autre jour : « Je
partirai (pars)...
Line m’a dit l’autre jour qu’elle
partirait (partait)...
... DXMRXUG·KXLª
GHPDLQª
DSUqVGHPDLQª
FHVRLUª
MHXGLSURFKDLQª
GDQVXQHVHPDLQHª
GDQVGL[MRXUVª
FHMRXUOjOHMRXUPrPH
OHOHQGHPDLQ
OHVXUOHQGHPDLQ
FHVRLUOjOHVRLUPrPH
OHMHXGLVXLYDQW
ODVHPDLQHVXLYDQWH
GL[MRXUVDSUqVGL[MRXUVSOXV
WDUG
Jean-Louis m’a dit l’autre jour :
« Max est rentré...
Jean-Louis m’a dit l’autre jour
que Max était rentré...
... LO\DGHX[PRLVª
ODVHPDLQHGHUQLqUHª
DYDQWKLHUª
KLHUª
KLHUVRLUª
DXMRXUG·KXLª
FHPDWLQª
... GHX[ PRLV DXSDUDYDQW GHX[
PRLVDYDQW
ODVHPDLQHSUpFpGHQWH
O·DYDQWYHLOOH
ODYHLOOH
ODYHLOOHDXVRLU
FHMRXUOj
FHPDWLQOj
DISCOURS RAPPORTÉ
VII. Passage de l’interrogation directe à l’interrogation indirecte
(registre courant)
VLWXFRPSUHQGV
Qui est-ce qui a appelé ? Qui a
appelé ?
TXLDDSSHOp
Qui est-ce que tu viens de
saluer ?
TXLWXYLHQVGHVDOXHU
Qu’est-ce qui t’inquiète ?
FHTXLW·LQTXLqWH
Qu’est-ce que tu en penses ?
FHTXHWXHQSHQVHV
Qu’est-ce qu’un acarien ?
FHTX·HVWXQDFDULHQ
Quand est-ce que tu rentres ?
TXDQGWXUHQWUHV
Pourquoi est-ce que tu ris ?
SRXUTXRLWXULV
Avecquiest-cequetuvasaucinéma?
DYHFTXLWXYDVDXFLQpPD
Pour quel ordinateur est-ce que
tu t’es décidé ?
SRXUTXHORUGLQDWHXUWXW·HV
GpFLGp
4
Est-ce que tu comprends ?
grammaire
'LVPRL«-HYRXGUDLVVDYRLU«
137
DISCOURS RAPPORTÉ
VIII. Discours rapporté et dialogue
/HGpEXWGHSDUROHVUDSSRUWpHVHVWPDUTXpSDUXQWLUHWVXLYLG·XQHPDMXVFXOH
Patricia criait au lion, sans mesurer la portée de son cri :
— Tue, King, tue !
7UqVVRXYHQWOHVSDUROHVUDSSRUWpHVVRQWLQWURGXLWHVSDUXQHSKUDVHFRQWHQDQWXQ
YHUEHGHSDUROHdire, demander, s’écrier, répondreHWF
Elle me sourit et dit malicieusement :
— Maman m’a permis de déjeuner chez vous.
&HWWHSKUDVHSHXWrWUHVLWXpHjO·LQWpULHXU
— C’est parfait, répondit-il, je vous remercie.
RXDSUqV
— Je vous rappellerai, ajouta Pierre-André.
/RUVTXHODSKUDVHFRQWHQDQWOHYHUEHGHSDUROHGLUHGHPDQGHUPDUPRQQHUHWF
SUpFqGHOHVSDUROHVUDSSRUWpHVHOOHHVWVXLYLHGHGHX[SRLQWV
/RUVTX·HOOHHVWVLWXpHjO·LQWpULHXUHOOHHVWSUpFpGpHHWVXLYLHG·XQHYLUJXOHHWLO\D
LQYHUVLRQGXVXMHW/RUVTX·HOOHÀJXUHDSUqVHOOHHVWSUpFpGpHG·XQHYLUJXOHHWLO\D
pJDOHPHQWLQYHUVLRQGXVXMHW
5HPDUTXH
$ODSODFHGHODYLUJXOHRQSHXWDYRLUGDQVFHUWDLQVFDVXQpoint d’interrogation
ou un point d’exclamation
Combien ça va coûter ? demanda Amélie.
Jamais de la vie ! s’écria Emmanuel.
/RUVTX·RQUDSSRUWHGHVSDUROHVLOFRQYLHQWGHELHQFKRLVLUOHVYHUEHV,OSHXWV·DJLU
GHSRVHUXQHTXHVWLRQdemander, questionner) ;;
GHUpSRQGUHjXQHTXHVWLRQrépondre) ;;
GHPDUTXHUVRQGpVDFFRUGobjecter, répliquer, rétorquer, riposter) ;;
G·DSSRUWHU XQ FRPSOpPHQW G·LQIRUPDWLRQ GH PDUTXHU OD SRXUVXLWH
du dialogue (ajouter, compléter, continuer, poursuivre, préciser,
reprendre) ;;
GHPDUTXHUODÀQGXGLDORJXHachever, conclure
/HYHUEHSHXWSUpFLVHUODPDQLqUHGHSDUOHUmurmurer, chuchoter, crier, hurler, etc.
138
FONCTIONS : SUJET (S)
Sujet (S)
I.
Caractéristiques du groupe nominal sujet (GN s)
/HJURXSHQRPLQDOVXMHW*1V
HVWJpQpUDOHPHQWSODFpGHYDQWOHYHUEH
Le photographe s’adressait à l’actrice en anglais.
HVWREOLJDWRLUHVLRQOHVXSSULPHODSKUDVHGHYLHQWLQFRUUHFWH
(* S’adressait à l’actrice en anglais)
FRPPDQGHO·DFFRUGGXYHUEH
Le photographe s’adressait à l’actrice en anglais.
Les photographes s’adressaient à l’actrice en anglais.
5HPDUTXHV
3DUIRLVOHVXMHWHVWSODFpDSUqVOHYHUEH
Où vivait la princesse ?
SKUDVHLQWHUURJDWLYH
En ce temps-là, au coeur de la forêt, vivait un chevalier noir.
Au centre de la salle s’élevait une statue géante.
/HVXMHWSHXWrWUHDEVHQW
Offrez-moi des roses.
SKUDVHLPSpUDWLYH
Les chiens de notre voisin sont des setters.
4
4XDQGOHJURXSHVXMHWFRQWLHQWXQRXSOXVLHXUVFRPSOpPHQWVF·HVWOHQR\DX
TXLFRPPDQGHO·DFFRUGGXYHUEH
Le chien de nos voisins aboie souvent.
grammaire
/HVXMHWSHXWrWUHFRQVWLWXpGHSOXVLHXUVJURXSHV
Un cheval de trait, les vaches et les cochons ont péri dans l’incendie.
139
FONCTIONS : SUJET (S)
5
/HVXMHWSHXWH[SULPHUGLYHUVHVQXDQFHVVpPDQWLTXHV
1. Valentin a recollé la tasse. (agent)
2. Le facteur a été mordu par le chien. (patient)
3. Mère TeresaDUHoXOHSUL[1REHOGHODSDL[HQEpQpÀFLDLUH
4. Adèle aime beaucoup l’escrime. (siège d’expérience)
5. La grande clé ouvre la porte du grenier. (instrument)
6. Le ragoût mijote. (siège de processus)
7.
L’automne a été assez chaud. (temps)
8. Cette malle contient tous mes vieux vinyles. (lieu)
HWF
RXQHULHQH[SULPHUGXWRXW
IlIDXGUDFRPPDQGHUGXÀRXO
Il manque deux pages.
Il neigeait.
Attention aux accords !
- c’est … qui
C’est moi qui ai crié.
C’est toi qui as crié.
C’est lui / elle qui a crié.
C’est nous qui avons crié.
C’est vous qui avez crié.
Ce sont / C’est eux / elles qui ont crié.
- une foule de ..., une dizaine de ..., une douzaine de …, la / une moitié de ...,
le / un tiers de …, un certain / petit / grand nombre de ..., une quantité de ...,
x % des …
Une centaine de manifestants ont été blessés.
Le quart des places sont déjà louées.
Un petit nombre de PME ont déposé le bilan.
GHVSHUVRQQHVLQWHUURJpHVse déclarent satisfaites de leur salaire.
140
FONCTIONS : SUJET (S)
- la plupart (des)
La plupart (des spectateurs) étaient enchantés.
- la majorité des, une majorité de
La majorité des citoyens ont accepté l’initiative.
- plus d’un / d’une
Plus d’une année s’est écoulée.
- moins de deux
Moins de deux mois s’étaient écoulés.
- un / une des … qui
M. Poirier est une des personnes qui connaissent le mieux la question.
- ce genre de ...
Ce genre de plaisanterie(s) me déplaît.
- ou
Thomas ou Laura vous accompagnera à l’aéroport.
- ni… ni
Ni Leroux ni Duplessis n’a / n’ont participé au rallye.
- il impersonnel
Il manquait trois personnes à l’appel.
Il est arrivé plusieurs accidents.
4
On n’est jamais sûr de rien.
0DLV
On est allés au cinéma hier soir.
On est toutes rentrées en voiture avec nos copains.
,FL©RQªVLJQLÀH©QRXVªG·ROHSOXULHO
grammaire
- on
141
FONCTIONS : SUJET (S)
,, ,GHQWLÀFDWLRQGXJURXSHQRPLQDOGXQRPVXMHW
/HJURXSHQRPLQDOVXMHW*1VOHQRPVXMHW
SHXWrWUHUHPSODFpSDUXQGHVSURQRPVil, ils, elle, elles La tribune principale s’est effondrée.
Elle
SHXWrWUHHQFDGUpSDUODWRXUQXUH&·(6748,
C’EST la tribune principale QUI s’est effondrée.
III. Catégories qui peuvent remplir la fonction de sujet
- nom (N), groupe nominal (GN) Samuel préfère le jazz.
Le saxophoniste du groupe est parti.
Miles Davis, trompettiste de jazz, était Américain.
- pronom (Pro), groupe pronominal (GPro) Je jouais de la clarinette.
Quelqu’un chantait.
Qui connaît ce guitariste ?
Celui de la trompetteHVWSOXVIRUWTXHFHOXLGHODÁ€WH>OHVRQ@
5HPDUTXH
&HUWDLQVSURQRPVVRQWWRXMRXUVVXMHWVje, tu, il, ils, on
- adverbe (Adv) Demain est un jour férié.
- phrase subordonnée (Ph sub) Faire de la musique me détend.
Que tu écoutes de la musique sans casque me dérange.
142
FONCTIONS : GROUPE VERBAL (GV)
Groupe verbal (GV)
I.
Caractéristiques du groupe verbal
(QJpQpUDOOHgroupe verbal (GV)HVWDYHFOHVXMHWXQFRQVWLWXDQWREOLJDWRLUH
GHODSKUDVH6LRQOHVXSSULPHODSKUDVHGHYLHQWLPSRVVLEOH
Le jardinier tond le gazon .
(*Le jardinier)
Le jardinier tond souvent le gazon . (*Le jardinier souvent)
Le groupe verbal (GV) HVWWRXMRXUVIRUPpG·XQYHUEH
Delphine joue .
HWVRXYHQWG·DXWUHVFRQVWLWXDQWV
- complément(s) de verbe (CV)
Delphine offre son bouquet .
Delphine offre son bouquet à sa mère .
Delphine
Delphine
Delphine
Delphine
reste dans la salle .
parle GXÁHXULVWHDX[PDULpV .
se dirige vers le magasin .
met son portable dans son sac .
- attribut du sujet (Att S)
Le bouquet est fané .
Cet immeuble deviendra un centre culturel .
5HPDUTXH
La négation (ne... pas, ne… plus, ne… jamaisHWFIDLWSDUWLHGXJURXSHYHUEDO
Le bouquet n’est pas fané .
4
- attribut du complément de verbe (Att cv) Je crois ce voyou capable du pire .
grammaire
PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9
Le vendeur a longuement insisté sur la qualité du produit .
J’ étudierai votre dossier avec soin .
143
FONCTIONS : GROUPE VERBAL (GV)
II. Principales constructions des verbes : intransitif, transitif
direct, transitif indirect, bi-transitif, attributif
4XDQGOHYHUEHQ·DQLFRPSOpPHQWGHYHUEHQLDWWULEXWGXVXMHWLOHVWintransitif
Grégoire dormait à poings fermés. (dormir)
4XDQGLOVHFRQVWUXLWDYHFXQJURXSHQRPLQDOXQQRPFRPSOpPHQWGHYHUEH, il
est transitif direct J’ai aperçu Elsa ce matin au supermarché. (apercevoir qqn)
4XDQGLOVHFRQVWUXLWDYHFXQJURXSHSUpSRVLWLRQQHOFRPSOpPHQWGHYHUEH, il est
transitif indirect Nous comptons sur votre discrétion. (compter sur qqch.)
4XDQGLOVHFRQVWUXLWDYHFXQDWWULEXWGXVXMHW, il est attributif Vous paraissez inquiète. (paraître)
5HPDUTXH
/HVDXWUHVHPSORLVQHVRQWSDVFDUDFWpULVpVSDUOHVGLFWLRQQDLUHVRXLOVOHVRQWGH
PDQLqUHLQFRKpUHQWH
/DSOXSDUWGHVYHUEHVRQWSOXVLHXUVHPSORLV
tenir
Ton raisonnement ne tient pas. (intransitif)
Ulysse tient la barre. (transitif direct)
Ce meuble tient trop de place dans le couloir. (transitif direct)
Tu ne tiens pas à la vie ? (transitif indirect)
Cela tient du miracle. (transitif indirect)
J’ai tenu la porte à Chloé. (bi-transitif)
144
FONCTIONS : GROUPE VERBAL (GV)
III. Principales structures du groupe verbal
1.
2.
3.
L’éléphant barrit.
V
Charles conduit dangereusement.
V + Adv mod v
Nous étions stupéfaits.
V + Adj att s
Ma lettre est restée sans réponse.
V + GPrép att s
Le romancier signait son dernier livre.
V + GN cv
Line a relu son texte à haute voix.
V + GNcv + GPrép mod v
Personne ne savait quand les détenus
4.
5.
6.
seraient libérés.
V + Ph sub cv
Robin espère obtenir un visa pour les Etats-Unis.
V + Ph sub cv
Tout le monde croyait Elodie malade.
V + N cv + Adj att cv
Solène boit le thé très chaud.
V + GN cv + GAdj att cv
On avait surnommé Boris le Bavard.
V + N cv + GN att cv
Odile se souvient de ce malheureux incident.
V + GPrép cv
Nous nous approchions prudemment du gouffre.
V + Adv mod v + GPrép cv
Renaud couvrait sa femme de cadeaux.
V + GN cv + GPrép cv
Nous mettrons Delcourt face à ses UHVSRQVDELOLWpVV + N cv + GPrép cv
Jacques a posé son classeur sur ton bureau.
V + GN cv + GPrép cv
Il répondra de ses crimes devant la justice.
V + GPrép cv + GPrép cv
8.
V + GPrép cv + Ph sub cv
Mme Duc a parlé de ses projets à son directeur.
V + GPrép cv + GPrép cv
Niels s’est rendu de Madrid à Barcelone.
V + GPrép cv + GPrép cv
Le policier a fait signe au chauffard de s’arrêter.
V + GPrép cv + Ph sub cv
Juan a monté la malle de la cave au grenier.
V + GN cv + GPrép cv + GPrép cv
4
7.
de le joindre par téléphone.
grammaire
Nous dirons à Romain que nous avons essayé
145
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV)
Complément de verbe (CV)
I.
Caractéristiques du complément de verbe
/HFRPSOpPHQWGHYHUEH
IDLWSDUWLHGXJURXSHYHUEDO
Séverine accorde son violon dans sa chambre.
Ensuite les musiciens entrèrent dans la salle .
Fabien a offert une guitare à son neveu à Noël.
Je parlais de ce pianiste à mes amis .
La clarinettiste a posé ses partitions sur son pupitre .
Le chef d’orchestre est dans sa loge .
Le chœur restera sur l’estrade .
Q·HVWHQJpQpUDOSDVGpSODoDEOHGHYDQWOHVXMHW
*Son violon Séverine accorde dans sa chambre
*Ensuite dans la salle les musiciens entrèrent
*Une guitare Fabien a offert à son neveu à Noël
*De ce pianiste je parlais à mes amis
*A mes amis je parlais de ce pianiste
*Ses partitions la clarinettiste a posé sur son pupitre
*Sur son pupitre la clarinettiste a posé ses partitions
*Dans sa loge le chef d’orchestre est
*Sur l’estrade le chœur restera
5HPDUTXH
([FHSWLRQQHOOHPHQWOHFRPSOpPHQWGHYHUEHSHXWÀJXUHUHQWrWHGHSKUDVHGHYDQWOHVXMHW
D GDQVGHVSKUDVHVGXUHJLVWUHIDPLOLHU
Moi, les huîtres, j’aime pas.
E SRXUPDUTXHUXQHRSSRVLWLRQXQFRQWUDVWH
A son neveu, Fabien a offert une guitare, à sa nièce une paire de skis.
F SRXUSHUPHWWUHDXWKqPH jFHGRQWRQSDUOHGHÀJXUHUHQWrWHGHSKUDVH
En se rasant, Gilles se coupa. Sur la plaie, il colla un sparadrap.
146
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV)
,ODUULYHpJDOHPHQWTX·LOÀJXUHHQWrWHGHSKUDVHPDLVDYHFLQYHUVLRQGXVXMHW
Le commissaire s’approcha du soupirail. Du fond de la cave parvenaient de faibles
gémissements.
De la terrasse, les visiteurs contemplaient le parc. Au milieu du bassin s’élevait une
statue en bronze.
3DUIRLVLOHVWGLIÀFLOHGHGLIIpUHQFLHUOHFRPSOpPHQWGHYHUEHGXFRPSOpPHQWGHSKUDVH
Diane s’était assise près de la clôture.
- est SURQRPLQDOLVDEOH
Séverine l’accorde dans sa chambre.
Ensuite, les musiciens y entrèrent.
Fabien lui en a offert une à Noël.
Je leur parlais de lui.
La clarinettiste les y a posées.
Le chef d’orchestre y est.
Le choeur y restera.
5HPDUTXH
'DQVGHWUqVUDUHVFDVOHFRPSOpPHQWGHYHUEHQ·HVWSDVSURQRPLQDOLVDEOHFIUHPDUTXH
S
Ensuite les musiciens entrèrent
dans la salle.
(entrer TXHOTXHSDUW)
Charlie a offert une guitare à
son neveu à Noël.
(offrir TXHOTXHFKRVH jTXHOTX·XQ)
Je parlais de ce pianiste à mes
amis.
SDUOHUGHTXHOTX·XQ jTXHOTX·XQ)
La clarinettiste a posé ses
partitions sur son pupitre.
SRVHUTXHOTXHFKRVH TXHOTXHSDUW)
Le chef d’orchestre est dans
sa loge.
(être TXHOTXHSDUW)
Le chœur restera sur l’estrade.
(rester TXHOTXHSDUW)
grammaire
(accorder TXHOTXHFKRVH)
4
HVWGRQQpSDUODFRQVWUXFWLRQGXYHUEH
Séverine accorde son violon
dans sa chambre.
147
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV)
,, ,GHQWLÀFDWLRQGHVFRPSOpPHQWVGHYHUEH
3RXUUHSpUHUOHRXOHVFRPSOpPHQWVGHYHUEHLOIDXW
OLUHODSKUDVHHQHQWLHU
L’épicière tend la laitue pommée à la vieille dame.
FKHUFKHUODFRQVWUXFWLRQGXYHUEH
tendre quelque chose à quelqu’un
TXHOTXHFKRVH ODODLWXHSRPPpH
jTXHOTX·XQ jODYLHLOOHGDPH
YpULÀHUTXHOHRXOHVFRPSOpPHQWVQHVRQWSDVGpSODoDEOHVHQWrWHGHSKUDVH
(*La laitue pommée l’épicière tend à la vieille dame)
(*A la vieille dame l’épicière tend la laitue pommée)
/HVGHX[FRPSOpPHQWVQHVRQWSDVGpSODoDEOHVHQWrWHGHSKUDVH
V·DVVXUHU GH OD MXVWHVVH GH O·DQDO\VH HQ UHPSODoDQW OH RX OHV FRPSOpPHQWV
*1RX*3UpSSDUXQSURQRP
L’épicière la tend à la vieille dame.
(la ODODLWXHSRPPpH*1
L’épicière lui tend la laitue pommée. (lui jODYLHLOOHGDPH*3UpS
La laitue pommée et à la vieille dame sont donc des compléments de verbe
(CV)
III. Pronominalisation des groupes nominaux compléments de
verbe (GN cv)
(QJpQpUDOOHVJURXSHVQRPLQDX[FRPSOpPHQWVGHYHUEHVHSURQRPLQDOLVHQWHQ
le, la, l’, les
Marc voit le boa.
>
Marc le voit.
Marc voit la salamandre.
>
Marc la voit.
Marc a vu le boa.
>
Marc l’a vu.
Marc voit les girafes.
>
Marc les voit.
0DLVLOVVHSURQRPLQDOLVHQWSDUIRLVDXWUHPHQW
J’observe des araignées.
>
Je ne mange pas de viande.
>
Je bois une limonade.
>
Je repère plusieurs chamois.
>
148
J’en observe.
Je n’en mange pas.
J’en bois une.
J’en repère plusieurs.
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV)
IV. Pronominalisation des groupes prépositionnels compléments
de verbe (GPrép cv)
A. groupes introduits par à - choses
Marc pense à son match.
Marc va à la gare.
>
>
Marc y pense.
Marc y va.
B. groupes introduits par de
- choses
Marc parle de son projet.
Marc rêve des vacances.
- personnes
Marc parle de son père.
Marc parle de sa tante.
Marc parle de ses frères.
Marc parle de ses étudiantes.
>
>
>
>
>
>
Marc lui parle.
Marc leur parle.
Marc pense à elle.
Marc pense à lui.
Marc pense à eux.
Marc pense à elles.
>
>
Marc en parle.
Marc en rêve.
>
>
>
>
Marc parle de lui.
Marc parle d’elle.
Marc parle d’eux.
Marc parle d’elles.
4
- personnes
Marc parle à sa femme.
Marc parle à ses ouvrières.
Marc pense à sa mère.
Marc pense à son frère.
Marc pense à ses cousins.
Marc pense à ses sœurs.
grammaire
5HPDUTXH
/H SURQRP y SHXW UHPSODFHU GHV JURXSHV SUpSRVLWLRQQHOV LQWURGXLWV SDU
G·DXWUHVSUpSRVLWLRQVTXHà
Marc m’attendait dans le hall. >
Marc m’y attendait.
Marc s’est caché sous la table. >
Marc s’y est caché.
149
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV)
5HPDUTXH
A quoi correspondent les pronoms me (m’), te (t’), nous, vous"
Aurélien te renseignera.
(renseigner XQHSHUVRQQH
ȹ ©WHªFRUUHVSRQGjun groupe nominal)
Aurélien te téléphonera.
WpOpSKRQHUjXQHSHUVRQQH
ȹ ©WHªFRUUHVSRQGjun groupe prépositionnel)
Ariane nous invitera.
Ariane nous rendra nos CD. UHQGUHXQHFKRVHjXQHSHUVRQQH
ȹ ©QRXVªFRUUHVSRQGjun groupe nominal)
(inviter XQHSHUVRQQH
ȹ ©QRXVªFRUUHVSRQGjun groupe nominal)
V. Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de
verbe - nom (N), groupe nominal (GN)
Anne aime Daniel.
Anne aime les fruits.
Anne aime les fruits de ton jardin.
Anne aime les fruits que tu lui offres.
- groupe prépositionnel (GPrép)
Les clowns montent sur la scène.
Les clowns montent sur la scène décorée.
- pronom (Pro), groupe pronominal (GPro)
Anne les aime.
Anne aime quelqu’un.
Anne aime quelqu’un de célèbre.
- adverbe (Adv), groupe adverbial (GAdv)
Anne, viens ici.
Anne n’a pas trouvé beaucoup mieux.
- phrase subordonnée (Ph sub)
Anne aime que tu lui offres des fruits.
Anne aime recevoir des fruits.
150
de
à
de lui, d’elle
d’eux, d’elles
en
personne
chose
4
grammaire
lui, leur
y
DXWUHYHUEH
Elle rêve de vacances.
Elle en rêve.
Elle se souvient de Gaël.
Elle se souvient de lui.
Elle répond à leur lettre.
Elle y répond.
Elle écrit à notre directeur.
Elle lui écrit.
Elle s’adresse à son avocat.
Elle s’adresse à lui.
Elle pense aux nageuses.
Elle pense à elles.
Elle connaît plusieurs sculpteurs.
Elle en connaît plusieurs.
Elle possède peu de tableaux.
Elle en possède peu.
E en + un
autre mot
à lui, à elle
à eux, à elles
Elle a du courage.
Elle en a.
Elle taille ses rosiers.
Elle les taille.
Elle appelle Maude.
Elle l’appelle.
a) en
le, la, l’, les
chose
personne
YHUEHSURQRPLQDORXYHUEH
GXW\SH©SHQVHUª
QRPSUpFpGpG·XQDXWUHGpWHUPLQDQW
(un, du, des, plusieurs, peu deHWF
DYRLUGURLWDYRLUDIIDLUHDYRLUUHFRXUVIDLUHDSSHOUHFRXULUUHQRQFHUVRQJHUWHQLU
un groupe
prépositionnel en
Le complément
de verbe est
un groupe nominal (un nom)
QRPSUpFpGpG·XQGpWHUPLQDQW
comme le, mon, ce
ou nom sans déterminant
Pronominalisation du complément de verbe (registre courant) : principaux cas
FONCTIONS : PRONOMINALISATION DU COMPLÉMENT DE VERBE (REGISTRE COURANT)
151
FONCTIONS : PRONOMINALISATION DU COMPLÉMENT DE VERBE (REGISTRE COURANT)
5HPDUTXHV
8QFHUWDLQQRPEUHGHFRQVWLWXDQWVQHSHXYHQWSDVrWUHSURQRPLQDOLVpV
Je me suis trompé de porte.
Nous allons passer de la théorie à la pratique.
On considère Einstein comme un génie.
On a traité Jules d’imbécile.
&HUWDLQHVDVVRFLDWLRQVGHSURQRPVVRQWLPSRVVLEOHV
Il parlait de ses rosiers dans le jardin. (*en y)
Il parlait à Aurélia dans le jardin. (*lui y)
(QODQJDJHIDPLOLHUy et enSHXYHQWUHPSODFHUGHVJURXSHVSUpSRVLWLRQQHOV
GpVLJQDQWGHVSHUVRQQHV
Tu penses souvent à Olga ?
ȹTu y penses souvent ?
Je crois t’avoir déjà parlé de cet artiste.
ȹJe crois t’en avoir déjà parlé.
3DUIRLVyHVWREOLJDWRLUHSRXUGpVLJQHUGHVSHUVRQQHV
Cet animal ressemble à un humain.
ȹ Cet animal y ressemble. (*lui) ,O QH V·DJLW SDV LFL G·XQ KRPPH
SDUWLFXOLHUPDLVG·XQUHSUpVHQWDQWTXHOFRQTXHGHO·HVSqFHKXPDLQH
Inversement, luiSHXWrWUHREOLJDWRLUHSRXUGpVLJQHUGHVFKRVHV
Ce couvercle appartenait à la théière.
ȹCe couvercle lui appartenait. (*y)
'DQVFHUWDLQVH[HPSOHVluiSHXWrWUHHQFRQFXUUHQFHDYHFyYRLUHSUpIpUDEOH
Après avoir lu le texte, choisis le titre qui lui / y correspond le mieux.
3DUIRLVRQDUHFRXUVjXQDGYHUEH
J’ai sauté sur l’occasion.
ȹJ’ai sauté dessus.
152
FONCTIONS : ATTRIBUT DU SUJET (ATT S)
Attribut du sujet (Att S)
I.
Caractéristiques de l’attribut du sujet
L’attribut du sujet (Att S)IDLWSDUWLHGXJURXSHYHUEDO
Ces romans sont passionnants .
Mon voisin est vétérinaire .
Cet animal est un lièvre .
Les dauphins sont des mammifères marins .
Ma chambre est en désordre .
,OHVW
REOLJDWRLUHRQQHSHXWSDVOHVXSSULPHU
Ces romans sont passionnants.
Cet animal est un lièvre.
(*Ces romans sont)
(*Cet animal est)
QRQGpSODoDEOHHQWrWHGHSKUDVH
(*Passionnants ces romans sont)
(*Un lièvre cet animal est)
VRXYHQWSURQRPLQDOLVDEOH
(Ces romans le sont.)
(Cet animal en est un.)
5HPDUTXHV
/DVWUXFWXUHDYHF$WW6FRPSRUWHSDUIRLVXQFRPSOpPHQWJpQpUDOHPHQWSURQRPLQDO
Tu m’as l’air sérieux.
/·DGMHFWLIDWWULEXWquelQHÀJXUHTXHGDQVOHVSKUDVHVLQWHUURJDWLYHV
SKUDVHDYHFêtre
Sandra est repartie furieuse. (Sandra était furieuse.)
Les fruits tombent verts. (Les fruits sont verts.)
4
&HUWDLQHV VWUXFWXUHV SUpVXSSRVHQW FRPPH OHV VWUXFWXUHV j DWWULEXW GX VXMHW XQH
grammaire
Quelle est votre opinion à ce sujet ?
153
FONCTIONS : ATTRIBUT DU SUJET (ATT S)
II. Verbes qui se construisent avec un attribut du sujet
2QWURXYHO·DWWULEXWGXVXMHWOHSOXVVRXYHQWDSUqVOHYHUEHêtre, mais également
DSUqVFHUWDLQVDXWUHVYHUEHVTX·RQSHXWUHPSODFHUSDUêtreavoir l’air, devenir,
paraître, rester, sembler, se montrer, se révéler, HWF
Tu sembles fatigué.
(Tu es fatigué.)
Marie s’est montrée très aimable.
(Marie a été très aimable.)
Daniel n’a pas l’air dans son assiette. (Daniel n’est pas dans son
assiette.)
III. Catégories qui peuvent remplir la fonction d’attribut du sujet :
- adjectif (Adj), groupe adjectival (GAdj)
Les dernières compétitions sont internationales.
L’athlète paraît satisfait de sa performance.
- nom (N), groupe nominal (GN)
Réjane est kinésithérapeute.
Maxime est sauteur à la perche.
Lucas s’est révélé le meilleur cycliste du club.
- pronom (Pro), groupe pronominal (GPro)
Qui es-tu ?
Fred est demeuré quelqu’un d’honnête.
Monsieur Caradec est celui que j’ai choisi pour ce poste.
- groupe prépositionnel (GPrép)
Tous les élèves sont en tenue de sport.
L’entraîneur est resté de très bonne humeur.
- adverbe (Adv), groupe adverbial (GAdv)
Les deux groupes sont ensemble.
SKUDVHVXERUGRQQpHLQÀQLWLYH3KVXELQI
Ces documents sont à consulter jusqu’au 15 mars.
Le problème est de trouver des investisseurs.
154
FONCTIONS : ATTRIBUT DU SUJET (ATT S)
0DLVO·DGMHFWLIQ·HVW
QLREOLJDWRLUH
Sandra est repartie.
Les fruits tombaient.
QLSURQRPLQDOLVDEOH
*Sandra l’est repartie.
*Les fruits le tombaient.
IV. Accord de l’adjectif attribut du sujet
/·DGMHFWLIDWWULEXWGXVXMHWV·DFFRUGHHQJHQUHHWHQQRPEUHDYHFOHVXMHW
Ce match est passionnant.
Cette course est passionnante.
La volleyeuse semblait déçue.
Les volleyeurs semblaient déçus.
9 &RPSOpPHQWGHYHUEH&9RXDWWULEXWGXVXMHW$WW6"
3DUPL OHV FRQVWLWXDQWV TXL VXLYHQW OH YHUEH © rWUH ª RX XQ YHUEH pTXLYDOHQW RQ
GLVWLQJXH
FHX[TXLSHXYHQWrWUHSURQRPLQDOLVpVHQle, I’, en, en ... un, en ... une
Ces romans sont passionnants.
(Ces romans le sont.)
Noah est resté très modeste.
(Noah l’est resté.)
M. Dubois est vétérinaire.
(M. Dubois l’est.)
Ma chambre est en désordre.
(Ma chambre l’est.)
Les dauphins sont des mammifères. (Les dauphins en sont.)
Cet animal est un lièvre.
(Cet animal en est un.)
,OVH[SULPHQWOHlieu2QOHVDSSHOOHcompléments de verbe (CV)
4
FHX[TXLSHXYHQWrWUHSURQRPLQDOLVpVHQy
Julien est en Angleterre.
(Julien y est.)
Isabelle restera à la maison.
(Isabelle y restera.)
Les manifestants sont devant la gare. (Les manifestants y sont.)
grammaire
2QOHVDSSHOOHattributs du sujet (Att S)
155
FONCTIONS : ATTRIBUT DU COMPLÉMENT DE VERBE (ATT CV)
Attribut du complément de verbe (Att CV)
I.
Caractéristiques de l’attribut du complément de verbe (Att CV)
Nous avons trouvé ce spectacle ennuyeux.
Je ne savais pas Martine si douée.
Les médecins estiment Martial inapte au service militaire.
Madame Christen a traité son mari GHÁHPPDUG.
On appelle ces ouvrages des encyclopédies.
J’avais la tête ailleurs.
L’attribut du complément de verbe
Q·HVWSDVGpSODoDEOHGHYDQWOHVXMHW
*Ennuyeux nous avons trouvé ce spectacle
Q·HVWSDVSURQRPLQDOLVDEOH
*Nous l’avons trouvé ce spectacle
UHQGOHFRPSOpPHQWGHYHUEHREOLJDWRLUH
*Nous avons trouvé ennuyeux
HVWREOLJDWRLUHDXVHQVRVDVXSSUHVVLRQ
DRXELHQUHQGODSKUDVHLQFRUUHFWH
*Je ne savais pas Martine
ERXELHQPRGLÀHOHVHQVGXYHUEH
Les médecins estiment Martial. DSSUpFLHQW
5HPDUTXH
,OH[LVWHGHVattributs du complément de verbeTXLQHVRQWSDVREOLJDWRLUHV
Tina boit souvent son café froid.
La relation entre le FRPSOpPHQWGHYHUEH&9HWO·DWWULEXWGXFRPSOpPHQWGHYHUEH
$WW&9FRUUHVSRQGjXQHVWUXFWXUHDYHF(75(
Nous avons trouvé ce spectacle ennuyeux.
Ce spectacle était ennuyeux.
Madame Cousinet a traité son mari GHÁHPPDUG.
6RQPDULHVWXQÁHPPDUG
156
FONCTIONS : ATTRIBUT DU COMPLÉMENT DE VERBE (ATT CV)
4XDQG O·DWWULEXW GX FRPSOpPHQW GH YHUEH HVW XQ DGMHFWLI LO V·DFFRUGH DYHF OH
FRPSOpPHQWGHYHUEH
Nous avons trouvé ce spectacle ennuyeux.
Nous avons trouvé cette conférence ennuyeuse.
II. Catégories qui peuvent remplir la fonction d’attribut du
complément de verbe - adjectif (Adj), groupe adjectival (GAdj)
Nous avons trouvé ce spectacle ennuyeux.
J’ai jugé préférable de me taire.
Je crois possible que le suspect passe aux aveux.
Les médecins estiment Martial inapte au service militaire.
- nom (N), groupe nominal (GN)
Loïc a baptisé son bateau « Virginie ».
On appelle ces ouvrages des encyclopédies.
- groupe prépositionnel (GPrép)
Mme Cousinet a traité son mari GHÁHPPDUG.
- adverbe (Adv)
Je vous croyais ailleurs.
4
7HVWSHUPHWWDQWGHGLIIpUHQFLHUO·adjectif attribut du complément de verbe
de l’adjectif complément de nom J’ai trouvé ce livre intéressant.
ȹCe livre, je l’ai trouvé intéressant. WUDQVIRUPDWLRQSRVVLEOH$WW&9
J’ai prêté ce livre intéressant.
ȹ *Ce livre, je l’ai prêté intéressant. WUDQVIRUPDWLRQLPSRVVLEOH&1
grammaire
5HPDUTXH
157
FONCTIONS : MODIFICATEUR DE VERBE (MOD V)
0RGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9
, &DUDFWpULVWLTXHVGXPRGLÀFDWHXUGHYHUEH
Joëlle a bien compris le message .
/HPRGLÀFDWHXUGHYHUEHIDLWSDUWLHGXJURXSHYHUEDOHQFDGUpGDQVO·H[HPSOH
&RQWUDLUHPHQWDXFRPSOpPHQWGHYHUEHLOQHIDLWSDVSDUWLHGHODFRQVWUXFWLRQ
GXYHUEHcomprendre qqch
&RQWUDLUHPHQWDXFRPSOpPHQWGHYHUEHLOQ·HVWSDVSURQRPLQDOLVDEOH
Joëlle l’a bien compris.
,OQHSHXWJpQpUDOHPHQWSDVrWUHGpSODFpHQWrWHGHSKUDVHGHYDQWOHVXMHW
*Bien Joëlle a compris le message
([FHSWLRQ
Lentement, Joëlle s’avança vers la scène.
,OSHXWrWUHVXSSULPp
Joëlle a compris le message.
5HPDUTXH
&RQWUDLUHPHQWjODSOXSDUWGHVFRPSOpPHQWVGHSKUDVHLOHVWDIIHFWpSDUODQpJDWLRQ
Paul aime passionnément Virginie.
Paul n’aime pas passionnément Virginie. (ne pas aimer passionnément ȹ0RG9
Jonas parle la bouche pleine.
Jonas ne parle pas la bouche pleineQHSDVSDUOHUODERXFKHSOHLQHȹ0RG9
Mais :
Curieusement, Gabrielle nous a téléphoné.
Curieusement, Gabrielle ne nous a pas téléphoné. (ne pas téléphoner, et non pas :
QHSDVWpOpSKRQHUFXULHXVHPHQWȹ&3
Demain, j’irai chez le coiffeur.
Demain, je n’irai pas chez le coiffeur. (ne pas aller chez le coiffeur, et non pas :
QHSDVDOOHUFKH]OHFRLIIHXUGHPDLQȹ&3
,, &DWpJRULHV TXL SHXYHQW UHPSOLU OD IRQFWLRQ GH PRGLÀFDWHXU GH
verbe - adverbe, groupe adverbial (Adv, GAdv)
Dominique a mal interprété mes paroles.
Perrine a brièvement présenté le conférencier.
Madame Legris étudiera votre dossier très attentivement.
- groupe prépositionnel (GPrép)
Jérôme court à toute vitesse.
158
FONCTIONS : MODIFICATEUR DE VERBE (MOD V)
- groupe nominal (GN)
Jonas parle la bouche pleine.
- phrase subordonnée (Ph sub)
Il m’accueillit comme on accueille un vieux client.
Le public applaudissait à tout rompre.
,,, 1XDQFHVGHVHQVH[SULPpHVSDUOHPRGLÀFDWHXUGHYHUEH
- la quantité
Loïse gagnait très peu autrefois.
Christophe a grandi de dix centimètres cette année.
- l’intensité
Je l’aime passionnément.
Cette chanson me plaît beaucoup.
Tu parles trop fort.
- la manièreGHTXHOOHPDQLqUH"FRPPHQW"
Le chômage a considérablement augmenté.
La patiente marche encore avec peine.
Angela est partie en claquant la porte.
- le moyenDXPR\HQGHTXRL"JUkFHjTXRL"HQIDLVDQWTXRL"
Les Deschamps se chauffent au bois.
Pauline écrivait ses lettres à l’encre bleue.
Je me rends toujours à mon travail en bus.
/·DVVDVVLQDpWpLGHQWLÀpgrâce à son ADN.
Vous obtiendrez de plus amples renseignements en vous adressant au
secrétariat de l’association.
- le temps
La direction avait consulté le personnel au préalable.
Nous nous sommes absentées quelques minutes.
J’ai longuement UpÁpFKLjWDSURSRVLWLRQ
4
- la causejFDXVHGHTXRL"SRXUTXHOOHUDLVRQ"
Katia a agi par altruisme.
Alexandre tremblait de peur.
Le joueur a été sanctionné pour avoir insulté l’arbitre.
grammaire
5HPDUTXH
L’idée de manièreV·DMRXWHJpQpUDOHPHQWjFHOOHGHmoyenRXjFHOOHG·intensité
159
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE PHRASE (CP)
Complément de phrase (CP)
I.
Le complément de phrase dans la phrase
/D SKUDVH FRQWLHQW HQ JpQpUDO GHX[ FRQVWLWXDQWV obligatoires le groupe
nominal sujet (GN s) et le groupe verbal (GV) /DMHXQHÀOOH téléphonait à sa meilleure amie .
GN s
GV (V + CV)
(OOH SHXW pJDOHPHQW FRQWHQLU XQ RX SOXVLHXUV FRQVWLWXDQWV facultatifs TXL
UHPSOLVVHQWODIRQFWLRQGHcomplément de phrase
Tous les mardis, ODMHXQHÀOOH téléphonait à sa meilleure amie .
CP
GN s
GV (V + CV)
Une manifestation bruyante a eu lieu devant la poste.
GN s
GV (V)
CP
Marie-Laure, pour son anniversaire, recevra une bicyclette .
GN s
CP
GV (V + CV)
Samedi, au cinéma, les spectateurs ont applaudi jODÀQGXÀOP.
CP
CP
GN s
GV (V)
CP
II. Caractéristiques du complément de phrase
Le complément de phraseHVW
GpSODoDEOHSDUWLFXOLqUHPHQWGHYDQWOHVXMHW
Brigitte attendait son frère près de la gare.
Près de la gare, Brigitte attendait son frère.
160
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE PHRASE (CP)
IDFXOWDWLIVLRQOHVXSSULPHODSKUDVHUHVWHFRUUHFWH
Brigitte attendait son frère.
'DQV OD PDMRULWp GHV FDV OH FRPSOpPHQW GH SKUDVH n’est pas pronominalisable
4XDQGRQSHXWOHSURQRPLQDOLVHULOH[SULPHOHOLHX
Au festival de LocarnoQRXVDYRQVYXTXHOTXHVÀOPVFKLQRLV
Nous yDYRQVYXTXHOTXHVÀOPVFKLQRLV
III. Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de
phrase - nom (N), groupe nominal (GN) Lundi, je vais chez le notaire.
Nous fermerons les volets tous les soirs.
- groupe prépositionnel (GPrép) A Berne, avez-vous visité le Palais fédéral ?
Nous avons fait cette ascension en dépit des mises en garde.
4
- phrase subordonnée (Ph sub) Quand elle m’a remercié, j’ai été ému.
(OOHP·DRIIHUWXQERXTXHWGHÁHXUVpour me remercier.
Olivia mangeait une glace en attendant le bus.
Le repas achevé, les convives sortirent de table.
grammaire
- adverbe (Adv), groupe adverbial (GAdv) Hier, nous avons mangé de la fondue.
Ils vont très souvent au cinéma.
161
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE PHRASE (CP)
IV. Nuances de sens exprimées par le complément de phrase - le tempsTXDQG"GHSXLVTXDQG"HWF
L’hiver prochain, nous irons en Valais.
J’ai répondu au téléphone pendant que tu dormais.
- le lieuR"G·R"SDUR"HWF
Il y a beaucoup de champignons dans cette forêt.
Marine nous attendait devant le chalet.
- le butGDQVTXHOEXW"SRXUTXRLIDLUH"
Raoul met de l’argent de côté en vue d’un voyage au Canada.
Pour maigrir, Clotilde suit un régime strict.
Pour lire ces caractères minuscules, on a besoin d’une loupe.
- la causeSRXUTXRL"SRXUTXHOOHUDLVRQ"
En raison d’une grève, plus aucun métro ne circulait.
Donne-nous la solution, puisque tu es si malin.
Comme l’ouvrage est épuisé, emprunte-le dans une bibliothèque.
- la supposition (si, à supposer que, au cas où,HWF
En cas de problème, n’hésitez pas à m’appeler.
Si tu passes devant une pharmacie, achète-moi de l’aspirine.
Elle nous ouvrira au cas où le concierge serait absent.
- la concession (malgré, bien que, quoi que, HWF)
Malgré la chaleur étouffante, Mirko faisait son jogging tous les matins.
Bien que les critiques en aient peu parlé, ce roman a eu un énorme
succès.
J’entreprendrai cette expédition quoi que vous en pensiez.
- l’opposition (sans, tandis que, alors queHWF
Maxime gagne bien sa vie sans beaucoup travailler.
Laura fait des études de droit alors que son frère termine sa médecine.
7DQGLV TXH %pQpGLFWH VH PRQWUH VRXYHQW PpÀDQWH Arnaud est très
crédule
162
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE NOM (CN)
Complément de nom (CN)
I.
Le complément de nom dans le groupe nominal
(QSOXVGXGpWHUPLQDQWHWGXQRPOHgroupe nominal SHXWFRQWHQLUXQRX
SOXVLHXUVcompléments de nom
Elsa visite une belle maison . DGMHFWLI
Elsa visite une maison assez ancienne . JURXSHGHO·DGMHFWLI
Elsa visite une maison de maître . JURXSHSUpSRVLWLRQQHO
Elsa visite une maison à vendre . SKVXELQI
Elsa visite une maison qui vient d’être restaurée . SKVXEUHO
Elsa visite une belle maison de maître assez ancienne qui vient d’être
restaurée .
5HPDUTXH
(QJpQpUDOOHFRPSOpPHQWGHQRPHVWfacultatifODSKUDVHUHVWHFRUUHFWHTXDQG
RQOHVXSSULPH
Elsa visite une maison.
0DLVSDUIRLVLOHVWobligatoire
Léa quitta le magasin les mains vides. (*Léa quitta le magasin les mains)
Malheureusement, tu as travaillé en pure perte.
Son visage prit une expression de satisfaction.
Le jour où l’agent d’assurances est passé, j’étais absent.
II. Complément de nom détaché
Le complément de nomSHXWrWUHdétaché,OHVWDORUVVpSDUpGXQRPTX·LO
GpWHUPLQHSDUXQHSDXVHjO·RUDOHWXQHYLUJXOHjO·pFULW
Le Corbusier, architecte chaux-de-fonnier, a construit la Villa Turque.
Le château, qui était jadis imposant, tombe aujourd’hui en ruine.
4
Michel, inquiet, appela sa mère.
grammaire
Inquiet, MicheI appela sa mère.
163
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE NOM (CN)
III. Complément de nom à l’intérieur d’un complément de nom
Un complément de nomSHXWOXLPrPHFRQWHQLUXQDXWUHcomplément de nom
Les ruelles de la vieille ville sont très étroites.
Le bâtiment qui abrite le musée d’histoire sera entièrement rénové.
IV. Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de nom :
- adjectif (Adj), groupe adjectival (GAdj) Nos spécialistes ont testé ce nouvel ordinateur .
Dans le grenier, j’ai repéré deux tableaux assez originaux .
Ma secrétaire est une personne GLJQHGHFRQÀDQFH .
Surprise, la conductrice freina.
Curieux de tout, Karl dévorait les encyclopédies.
- nom (N), groupe nominal (GN) Le rayon boucherie est au fond du supermarché.
Jean Dubois, le romancier, était hier soir à la télévision.
Louis XIV, roi de France, ÀWFRQVWUXLUH9HUVDLOOHV
- groupe prépositionnel (GPrép) Dans la région, il y a plusieurs châteaux en ruine .
Des remparts d’une taille imposante entourent la ville.
La porte de derrière est toujours fermée.
164
FONCTIONS : COMPLÉMENT DE NOM (CN)
SKUDVHVXERUGRQQpHLQÀQLWLYH3KVXELQI
Nous avons eu l’occasion d’égaliser avant la mi-temps.
La table à langer est dans la salle de bains.
- phrase subordonnée relative (Ph sub rel) As-tu changé l’ampoule qui était cassée ?
Les fruits que vend ce marchand sont excellents.
Ces trois maisons, que la coulée de lave menaçait, ont été évacuées.
La secrétaire à qui tu souris s’appelle Marie-Laure.
La fête dont parle le journal a eu lieu avant-hier.
L’endroit où je voulais camper une nuit était inondé.
Le jour où nous avons déménagé, il neigeait.
9 &RPSOpPHQWGHQRPRXFRPSOpPHQWGHYHUEH"
4
2. La conservatrice décroche le tableau du mur.
2QGLW©&·HVWle tableauTXHODFRQVHUYDWULFHGpFURFKHdu murªHWQRQSDV©&·HVW
OHWDEOHDXGXPXUTXHODFRQVHUYDWULFHGpFURFKHª©/HWDEOHDXªHW©GXPXUªVRQW
GHX[FRQVWLWXDQWVHW©GXPXUªHVWGRQFXQcomplément de verbe
grammaire
1. La conservatrice décroche le tableau de Mondrian.
2QGLW©&·HVWle tableau de MondrianTXHODFRQVHUYDWULFHGpFURFKHªHWQRQSDV
©&·HVWOHWDEOHDXTXHODFRQVHUYDWULFHGpFURFKHGH0RQGULDQª©/HWDEOHDXGH
0RQGULDQªHVWXQVHXOFRQVWLWXDQWHW©GH0RQGULDQªHVWGRQFXQcomplément
de nom
165
CATÉGORIES : VERBE (V)
Verbe (V)
, 'pÀQLWLRQ
Le verbe (V)HVWXQPRWTXHO·RQSHXWFRQMXJXHUF·HVWjGLUHPHWWUHjGHVWHPSVHWj
GHVSHUVRQQHVYDULpV,OSHXWrWUHDFFRPSDJQpGHneSDVRXG·DXWUHVQpJDWLRQV
Edouard espérait que tu n’aurais pas d’ennuis.
Je sais que vous n’avez jamais appris la vérité.
5HPDUTXH
&HUWDLQVJURXSHVGHPRWVIRQFWLRQQHQWFRPPHGHVYHUEHV
J’ai besoin de repos.
Nous avons fait signe à Jonathan.
/HYHUEHV·DFFRUGHDYHFOHVXMHW
Le jardinier tond les pelouses du parc.
D’où viennent ces roses ?
Elles sontPDJQLÀTXHV
II. Formes conjuguées, formes non conjuguées
/HYHUEHSHXWrWUHjXQHIRUPHFRQMXJXpH(QJpQpUDOOHVIRUPHVFRQMXJXpHV
VRQWDFFRPSDJQpHVG·XQVXMHW(OOHVVRQWjXQmodeHWjXQtempsGRQQpV
Michèle mangeait des huîtres sur la plage.
LQGLFDWLILPSDUIDLW
Il ne faut pas que tu manges celle-là. VXEMRQFWLISUpVHQW
,OSHXWrWUHjXQHIRUPHQRQFRQMXJXpH
Je n’aime pas ouvrir les huîtres de peur de me blesser. LQÀQLWLI
Après avoir mangé les huîtres, j’ai jeté les coquilles LQÀQLWLISDVVp
Surmontant son dégoût, Léonard a avalé l’huître.
SDUWLFLSHSUpVHQW
Il se coupa en ouvrant une huître.
SDUWLFLSHSUpVHQW
Les huîtres servies, un client réclama du citron.
SDUWLFLSHSDVVp
III. Le verbe dans le groupe verbal
/HYHUEHHVWOHQR\DXGXgroupe verbal (GV)
Tous les arbres de l’allée ont souffert
Hier, les jardiniers ont livré un lilas
Le jardin est WUqVÁHXULHQDXWRPQH
Les chevreuils ont mangé cette nuit plusieurs salades .
0DOKHXUHXVHPHQWYRVÁHXUVse sont vite fanées .
166
CATÉGORIES : VERBE (V)
IV. Temps simples et temps composés
2QGLVWLQJXHGHVWHPSVsimples
elle jardinera
vous jardiniez
HWGHVWHPSVcomposés, constitués d’un auxiliaire©DYRLUªRX©rWUHªHWG·XQ
participe passé
elle avait jardiné
ils étaient partis
tu te seras trompé
©DOOpª HVW XQ SDUWLFLSH SDVVp TXL
IDLW SDUWLH G·XQH IRUPH YHUEDOH j
l’indicatif passé composé (le YHUEH
©DOOHUª VH FRQMXJXH DYHF O·DX[LOLDLUH
©rWUHª
Je suis fatigué
©IDWLJXpª HVW XQ DGMHFWLI DWWULEXW
GX VXMHW /H YHUEH ©rWUHª HVW j
l’indicatif présent
M. Rey est mort hier à l’hôpital
©PRUWª HVW XQ SDUWLFLSH SDVVp
TXL IDLW SDUWLH G·XQH IRUPH YHUEDOH
j O·indicatif passé composé (le
YHUEH ©PRXULUª VH FRQMXJXH DYHF
O·DX[LOLDLUH©rWUHª
(— M. Rey est-il encore vivant ?
— Non, il est mort
©PRUWª HVW XQ DGMHFWLI DWWULEXW GX
VXMHW /H YHUEH ©rWUHª HVW j
l’indicatif présent
M. Rey était déjà mort quand
les secours sont arrivés
/H YHUEH ©rWUHª HVW j O·indicatif
imparfait
1%FIpJDOHPHQW©GLYHUVHPSORLVGH©rWUHªSDUWLFLSHSDVVpªS
4
Je suis allé en Grèce
grammaire
5HPDUTXH
Participe élément d’une forme verbale ou adjectif attribut du sujet ?
167
CATÉGORIES : VERBE (V)
V. Variations en temps et en personne
/HYHUEHSHXWYDULHUHQtemps et en personne Brigitte jardine de plus en plus.
LQGLFDWLISUpVHQWeSHUVVLQJ
Est-ce que tu jardinerais le soir ?
FRQGLWLRQQHOSUpVHQWeSHUVVLQJ
Ils jardineront sous la pluie.
LQGLFDWLIIXWXUVLPSOHe SHUVSOXU
II faut que vous jardiniez un peu.
VXEMRQFWLISUpVHQWeSHUVSOXU
5HPDUTXHV
/DSUHPLqUHSDUWLHGXYHUEHTXLH[SULPHO·HVVHQWLHOGXVHQVHVWDSSHOpHradical
/DVHFRQGHTXLYDULHVHORQOHVWHPSVHWOHVSHUVRQQHVV·DSSHOOHterminaison
jO·RUDO
jO·pFULW
elle [ jardin ]
jardin e
nous [ jardin I]
jardin ons
2QDSSHOOHverbes pronominauxOHVYHUEHVGRQWO·LQÀQLWLIHVWSUpFpGpGHse
,OVVHFRQMXJXHQWVDXIjO·LPSpUDWLIDYHFGHX[SURQRPVGHODPrPHSHUVRQQH
se préparer je me prépare
nous nous sommes préparés
(prépare-toi)
VI. Moments
/HYHUEHSHXWLQGLTXHUOHPRPHQW
- le maintenant PRPHQWRO·pPHWWHXUSDUOHRXpFULW
Ne me dérange pas. Je regarde la télévision.
- le passé
4XHOWpOpÀOPas-tu regardé hier soir ?
- l’avenir
Nous regarderons certainement la télévision ce soir.
5HPDUTXH
/H PRPHQW SHXW rWUH LQGLTXp j OD IRLV SDU XQ RUJDQLVDWHXU WHPSRUHO DGYHUEH JURXSH
SUpSRVLWLRQQHOHWSDUOHverbe J’irai voter demain.
avenir
Schumann naquit à Zwickau en 1810. passé
RXSDUXQRUJDQLVDWHXUWHPSRUHOVHXOHPHQW
Je pars à la montagne dans un mois.
ll y a deux jours, je sors de chez moi.
(Devinez qui je rencontre...)
168
avenir
passé
CATÉGORIES : VERBE (V)
VII. Aspects
/HYHUEHSHXWLQGLTXHUO·aspect, notamment l’accompli ou le non-accompli
Ne le dérange pas : il médite !
non-accompli (II est en train de
PpGLWHUDXPRPHQWHQYLVDJpLFL
le maintenant
La nuit tombait. Un orage éclata.
non-accompli (La nuit était en train
GHWRPEHUDXPRPHQWHQYLVDJp
ici, le passé
Maintenant, j’ai bu. Je n’ai plus soif. accompli -·DL ÀQL GH ERLUH DX
PRPHQW HQYLVDJp LFL OH
maintenant
Demain, nous aurons tout réparé.
accompli1RXVDXURQVÀQLGHWRXW
UpSDUHUDXPRPHQWHQYLVDJpLFL
l’avenir
VIII. Relations temporelles
/HYHUEHSHXWDXVVLLQGLTXHUODUHODWLRQWHPSRUHOOHsimultanéité, antériorité ou
postériorité
Carole a appelé vers dix heures.
simultanéité (« a appelé » et « étais ª
Je n’étais pas chez moi.
RQWOLHXHQPrPHWHPSV
Colin a dit qu’il irait en Suède.
postériorité©irait ªDOLHXDSUqV
©a dit ª
5HPDUTXH
/DUHODWLRQWHPSRUHOOHSHXWrWUHLQGLTXpHjODIRLVSDUXQRUJDQLVDWHXUWHPSRUHOHWSDUOH
verbe
Je répondais aux cartes de voeux
antériorité
que j’avais reçues la veille.
RXSDUXQRUJDQLVDWHXUWHPSRUHOVHXOHPHQW
M. Dubois fait ses comptes.
Pendant ce temps, sa femme lit.
simultanéité
grammaire
antériorité © avais envoyées ª
DOLHXDYDQW©brûla ª
4
Et un jour, elle brûla toutes les
lettres que je lui avais envoyées.
169
CATÉGORIES : NOM (N) ET GROUPE NOMINAL (GN)
Nom (N) et groupe nominal (GN)
I.
Nom (N)
/HQRPHVWXQPRWTXLSHXWrWUHSUpFpGpGHPRWVFRPPHle, un, cette, des,
troisGpWHUPLQDQWVHWDFFRPSDJQpGHPRWVFRPPHpetit, beau, intéressant,
étrangeDGMHFWLIV
cette vaste pelouse
un rosier grimpant
/HQRPDXQgenre (masculin ou féminin
l’étang (m.)
la forêt (f.)
5HPDUTXH
4XHOTXHVQRPVRQWGHX[JHQUHVSRVVLEOHV
un/une après-midi
un/une interview
un/une parka
0DVFXOLQRXIpPLQLQ"
Noms masculins
DEvPH
DFURVWLFKH
agrume
DOEkWUH
amalgame
DPEUH
amiante
DPSKLELH
antidote
DQWLSRGH
DSKWH
DSRJpH
DSRVWURSKH
DSSHQGLFH
are
armistice
aromate
arôme
DUSqJH
DVSKDOWH
DVWpULVTXH
astéroïde
augure
DXWRJUDSKH
EDVDOWH
FDSLWXOH
FqSH
FROFKLTXH
cytise
GpFRPEUHV
dédit
HIÁXYH
pODVWLTXH
élytre
HPEOqPH
en-tête
entracte
pSLORJXH
pTXLQR[H
évangile
H[RGH
H[XWRLUH
JDPqWH
JOREXOH
glucose
granule
KDOWqUH
KDUPRQLFD
KpPLVSKqUH
KpPLVWLFKH
KLpURJO\SKH
K\PQH
insigne
LQWHUPqGH
interstice
intervalle
LVWKPH
ivoire
MDGH
MXWH
lange
OREH
méandre
météore
millefeuille
REpOLVTXH
RSHUFXOH
RSXVFXOH
RULÀFH
ovule
ozone
SpWDOH
SODQLVSKqUH
SRUH
SRXOSH
caténaire
GUDFKPH
pEqQH
pFKDSSDWRLUH
écritoire
HQFDXVWLTXH
pSLJUDPPH
pSLWDSKH
pSLWKqWH
pTXHUUH
pTXLYRTXH
estafette
gemme
glaire
icône
idole
immondices
LPSDVVH
interview
PDQGLEXOH
météorite
PRXVWLTXDLUH
nacre
oasis
REROH
octave
RPRSODWH
RSDOH
RSLQLRQ
RUELWH
VFKLVWH
VpSDOH
sesterce
solde tentacule
termite
testicule
trille
WXEHUFXOH
ventricule
YLVFqUH
DUWLFOHYHQGXj
SUL[UpGXLW
Noms féminins
DEVLGH
acné
DFRXVWLTXH
aérogare
DKUUHV
alcôve
DOJqEUH
alluvions
anagramme
DQLFURFKH
170
DQWLFKDPEUH
DSRFDO\SVH
DSRVWURSKH
DUDEHVTXH
argile
DWPRVSKqUH
autoroute
DYDQWVFqQH
azalée
FkSUH
RULÁDPPH
SDWqUH
SKDOqQH
SUpPLFHV
réglisse
VFRORSHQGUH
stalactite
stalagmite
WKHUPRV
CATÉGORIES : NOM (N) ET GROUPE NOMINAL (GN)
/DSOXSDUWGHVQRPVYDULHQWHQnombre (singulier ou pluriel
la forêt ( sing. )
les forêts ( pl. )
le bocal
les bocaux
&HUWDLQVQRPVQHV·HPSORLHQWTX·DXSOXULHO
les environs
les moeurs
OHVÀDQoDLOOHV
OHVREVqTXHV
2QGLVWLQJXHQRWDPPHQW
- les noms communs FKDWYLOOHIUqUHÀHUWp
- les noms propres
Nestor, Baudelaire, Neuchâtel, Jura, Europe
&HUWDLQVQRPVVRQWGHVmots composés
une garde-robe
un château fort
un rouge-gorge
un fer à souder
II. Structure du groupe nominal
Le groupe nominal (GN) est formé généralement d’un déterminant (D) et d’un
nom (N)
Plusieurs copropriétaires ont rénové leur appartement .
'
1
' 1
Nous avons admiré la grande cheminée en marbre . *3UpS
$GM
3UpS 1
M. Dulac, notre propriétaire, m’a téléphoné ce matin. *1
' 1
Les rideaux que j’ai choisis sont bruns. 3KVXEUHO
La machine à laver la vaisselle est en panne. 3KVXELQI
4
Je n’aime pas les moulures des plafonds . *3UpS
3UpS' 1
grammaire
,,SHXWDXVVLFRQWHQLUXQRXSOXVLHXUVcompléments de nom
J’ai acheté une nouvelle lampe . *1
$GM
171
CATÉGORIES : NOM (N) ET GROUPE NOMINAL (GN)
5HPDUTXH
4XDQGOHJURXSHQRPLQDOFRQWLHQWXQRXSOXVLHXUVFRPSOpPHQWVGHQRPLODXQ
QR\DX&·HVWOHQR\DXTXLGpWHUPLQHODSOXSDUWGXWHPSVO·DFFRUGGXYHUEH
Là-bas, la qualité des eaux est excellente.
III. Fonctions du nom et du groupe nominal
/HQRPHWOHJURXSHQRPLQDOSHXYHQWDYRLUOHVIRQFWLRQVVXLYDQWHV
- sujet (S)
Raphaël peindra les volets en vert.
Le menuisier auquel tu as fait appel a raboté une porte.
- complément de verbe (CV)
J’ai appelé l’installateur sanitaire.
- PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9
Je suis rentré les mains vides.
Pauline me regardait bouche bée.
- attribut du sujet (Att S) La salle de bains est un endroit spacieux.
- attribut du complément de verbe (Att CV) On appelle ces fenêtres des oeils-de-boeuf.
- complément de phrase (CP) La veille, j’avais téléphoné à l’électricien.
- complément de nom (CN) M. Brunot, le décorateur d’intérieur, a envoyé sa facture.
- complément d’adjectif (CAdj) Il portait un complet bleu roi.
- complément de pronom (CPro) Certains, militants de la première heure, ont été reçus par le président.
172
CATÉGORIES : DÉTERMINANT (D)
Déterminant (D)
, 'pÀQLWLRQHWIRQFWLRQQHPHQW
(OpPHQW GX JURXSH QRPLQDO *1 RX GX JURXSH SUpSRVLWLRQQHO *3UpS, le
déterminant HVWXQPRWRXXQJURXSHGHPRWVTXLÀJXUHWRXMRXUVGHYDQWOHQRP
,OHVWJpQpUDOHPHQWREOLJDWRLUH
Nos amis anglais aiment la fondue. (*Amis anglais aiment la fondue)
Tu as peu de patience.
(*Tu as patience)
Je pensais à ton anniversaire.
(*Je pensais à anniversaire)
0DLVLOSHXWrWUHDEVHQW
Est-ce que tu seras de retour jeudi ?
Le fennec, renard du Sahara, a de longues oreilles.
Elle ne peut pas lire sans lunettes.
&RQWUDLUHPHQWjO·DGMHFWLILOSHXWÀJXUHUVHXOGHYDQWOHQRP
Une vieille femme s’avança.
Une femme s’avança.
(*Vieille femme s’avança)
'HX[GpWHUPLQDQWVSHXYHQWVHVXLYUH
Je vais relire ces quelques notes.
Ils rient tout le temps.
4
3DUIRLVODSUpSRVLWLRQHWOHGpWHUPLQDQWVRQWVRXGpV2QSDUOHGHprépositionsdéterminants (Prép-D) au, aux, du, des
Allons au cinéma.
jOH
Tu as téléphoné aux pompiers ?
jOHV
Voilà la clé du garage.
(= de + le)
J’ai parlé des modèles récents.
(= de + les)
grammaire
5HPDUTXHV
&HUWDLQVGpWHUPLQDQWVSHXYHQWrWUHSUpFpGpVG·XQJURXSHWHOTXHau moins,
à peine, près de
Il y avait à peine cinquante personnes dans la salle.
173
CATÉGORIES : DÉTERMINANT (D)
II. Sous-classes de déterminants
déterminants
articles
déterminants
possessifs
déterminants
démonstratifs
déterminants
numéraux
le, la, l’, les
un, une
de, d’, des
du, de la, de l’
mon, ma, mes
ton, ta, tes
son, sa, ses
notre, nos
votre, vos
leur, leurs
ce, cet, cette, ces
deux, dix, vingt,
trente-cinq, etc.
Autres déterminants
quel, quelle, quels, quelles, n’importe quel, je ne sais quel, HWF
tout, toute, tous, toutes VRXYHQWVXLYLVG·XQDXWUHGpWHUPLQDQW le, ces, HWF
quelque, quelques
aucun, aucune
chaque
certains, certaines, divers, diverses, différents, différentes, force (soutenu),
plusieurs, assez de, beaucoup de, nombre de, peu de, plein de IDP, de plus en
SOXVGHFRPELHQGHVXIÀVDPPHQWGHHWF
5HPDUTXH
&HUWDLQVJURXSHVQRPLQDX[IRQFWLRQQHQWFRPPHGHVGpWHUPLQDQWV
un kilo de, un million de, une foule de, des tas de IDP, une cuillerée de,
40% de, la totalité des, HWF
III. Genre et nombre à l’écrit
/HVGpWHUPLQDQWVPDUTXHQWSUHVTXHWRXMRXUVOHQRPEUH
,OVSHXYHQWPDUTXHUOHJHQUH
quel chapitre
quelle ligne
genre HWQRPEUH
quels volumes
quelles illustrations
174
aucun chapitre
aucune page
JHQUHHWQRPEUHWRXMRXUVVLQJXOLHU
plusieurs titres
plusieurs préfaces QRPEUHWRXMRXUVSOXULHO
ce matin, cet été cette soirée
ces orages
ces pluies
QRPEUH et, DXVLQJXOLHUJHQUH
douze ans
QRPEUH
douze œufs frais
CATÉGORIES : DÉTERMINANT (D)
IV. Ne confondons pas !
- DE déterminant et DE préposition Vous avez de beaux géraniums.
Regarde ces plates-bandes de tulipes
- DES déterminant et DES préposition-déterminant Nous avions planté des fuchsias.
Viens sentir le parfum des roses.
- Déterminant et pronom J’ai appris la formule par coeur.
Cette formule, je la connais.
déterminant (= des)
préposition
déterminant
préposition-déterminant
(= de + les)
déterminant
pronom
Ce régime ne me convient pas.
CeQ·HVWSDVGLIÀFLOHjFRPSUHQGUH
déterminant
pronom
Combien a coûté votre planche à voile ?
La vôtre me paraît plus solide.
déterminant
pronom
J’ai épousé un informaticien, dit-elle.
Un de mes amis est informaticien.
déterminant
pronom
Tout informaticien doit savoir cela.
Tout est informatisé.
déterminant
pronom
Deux amis ont téléphoné.
J’avais invité quatre amis. Deux sont venus.
déterminant
pronom
grammaire
- DE LA, DE L’ déterminants (articles) et DE préposition suivie du déterminant
(article) LA, L’ II me faut de la monnaie.
2QSHXWGLUHIl me faut cette monnaieDe la HVWXQGpWHUPLQDQW
C’est l’entrée de l’igloo.
2QQHSHXWSDVGLUHC’est l’entrée cet igloo,OIDXWGLUHde cet igloo
DeHVWXQHSUpSRVLWLRQVXLYLHGXGpWHUPLQDQWl’
4
- DU déterminant (article) et DU préposition-déterminant J’ai entendu du bruit
2QSHXWGLUHJ’ai entendu ce bruitDuHVWXQGpWHUPLQDQW
Les locataires se plaignent du bruit.
2QQHSHXWSDVGLUH*Les locataires se plaignent ce bruit,OIDXWGLUH de
ce bruit. Du est une SUpSRVLWLRQGpWHUPLQDQW
175
CATÉGORIES : ADJECTIF (ADJ) ET GROUPE ADJECTIVAL (GADJ)
Adjectif (Adj) et groupe adjectival (GAdj)
, 'pÀQLWLRQHWIRQFWLRQQHPHQWGHO·DGMHFWLI
/·adjectif (Adj) HVW XQ PRW TXL DFFRPSDJQH JpQpUDOHPHQW OH QRP HW VRQ
GpWHUPLQDQW
,OV·DFFRUGHJpQpUDOHPHQWDYHFFHTX·LOSUpFLVHQRPJURXSHQRPLQDOSURQRP
Yannick lit des romans policiers.
La première scène est longue et ennuyeuse.
Elle est longue et ennuyeuse.
1%FIFKDSLWUH©$FFRUGGHVDGMHFWLIVªSSHW
/RUVTX·LO IDLW SDUWLH GX JURXSH QRPLQDO O·DGMHFWLI FRQWUDLUHPHQW DX
déterminant,
- est en général facultatif Elle lit des romans policiers .
(Elle lit des romans )
Ce long poème est un chef-d’œuvre.
( Ce poème est un chef-d’œuvre.)
([FHSWLRQV
Ces crises surviennent d’une manière imprévisible. (*d’une manière)
L’avion volait à basse altitude. (*à altitude)
J’ai rencontré Pascale la semaine dernière. (*la semaine)
Le devis se monte à 15 100 francs, TVA incluse. (*TVA)
etc.
HWQHSHXWSDVÀJXUHUVHXODSUqVRXDYDQWOHQRP
Elle lit romans policiers )
(* long poème est un chef-d’œuvre)
176
CATÉGORIES : ADJECTIF (ADJ) ET GROUPE ADJECTIVAL (GADJ)
Il. Place de l’adjectif dans le groupe nominal
&HUWDLQVDGMHFWLIVÀJXUHQWWRXMRXUVDSUqVOHQRP
Maxime lit volontiers des mangas japonais.
&HUWDLQVÀJXUHQWJpQpUDOHPHQWDYDQWOHQRP
Ce gros livre se vend mal.
&HUWDLQVSHXYHQWÀJXUHUDYDQWRXDSUqVOHQRP
On constate une énorme différence / une différence énorme.
Ce personnage a de curieuses réactions / des réactions curieuses.
5HPDUTXH
3DUIRLVOHVHQVGHO·DGMHFWLIFKDQJHHQIRQFWLRQGHVDSODFH
Le général de Gaulle était un grand homme. FpOqEUHGHYDOHXU
Le général de Gaulle était un homme grand. (de grande taille)
Ce sale type me dégoûte.
PpSULVDEOHPDOIDLVDQW
Ce type sale me dégoûte.
SDVSURSUH
III. Mots appartenant à plusieurs catégories
&HUWDLQVPRWVVRQWWDQW{WGHVDGMHFWLIVWDQW{WDXWUHFKRVH
J’ai déchiré mon livre.
participe passé
Le libraire m’a repris mon livre déchiré.
adjectif
nom
adjectif
Nous avons vu un beau spectacle.
L’amateur d’art recherche le beau.
adjectif
nom
Ton calcul est faux.
Isabelle chante faux.
adjectif
adverbe
4
Est-ce que tu aimes les marrons glacés ?
Elle porte une veste marron.
grammaire
Caroline répondit en grimaçant.
participe présent
Francis a peint des personnages grimaçants. adjectif
177
CATÉGORIES : ADJECTIF (ADJ) ET GROUPE ADJECTIVAL (GADJ)
IV. Structure du groupe adjectival
/HJURXSHDGMHFWLYDO*$GMVHFRPSRVHG·XQadjectifHWG·XQRXGHSOXVLHXUV
autres constituants
Ce très beau roman de Perec s’appelle « la Vie mode d’emploi ».
La romancière, ÀqUHdu succès de son roman, souriait aux caméras.
/HÀOPHVWabsolumentÀGqOHau roman.
Je suis contente que tu viennes nous voir.
L’épidémie est moins grave qu’on ne le pensait.
Le malade est trop faible pour se lever.
2QDSSHOOHcomplément d’adjectif (CAdj)FHTXLVXLWO·DGMHFWLI
/HÀOPHVWDEVROXPHQWÀGqOH au roman.
V. Fonctions de l’adjectif et du groupe adjectival
/·DGMHFWLIHWOHJURXSHDGMHFWLYDOSHXYHQWDYRLUQRWDPPHQWOHVfonctionsVXLYDQWHV
- complément de nom (CN) Le personnage principal est une adolescente.
Ce dictionnaire a une très jolie couverture.
Intrigué, Edouard est entré dans le musée.
Fière de sa médaille, Laure la montre à chacun.
Boudée par le publicODSLqFHDpWpUHWLUpHGHO·DIÀFKH
- complément de pronom (CPro) Certains, déçus, n’applaudissaient pas.
Fière de sa médaille, elle la montre à chacun.
- attribut du sujet (Att S) Tu me sembles distraite.
Il était vert de rage.
- attribut du complément de verbe (Att CV) Les joueurs croient la partie perdue.
Je la jugeais capable de nous aider.
178
CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO)
Pronom (Pro), pronominalisation et groupe pronominal
(GPro)
I.
Pronoms
2QDSSHOOHpronoms (ProGHVPRWVGHVJURXSHVGHPRWVFRPPH
je, me, moi, tu, te, toi, il, elle, lui, on, se,
soi, en, y, nous, vous, ils, elles, leur, eux
SURQRPVSHUVRQQHOV
qui, que, dont, où, lequel,HWF
SURQRPVUHODWLIV
qui, que, lequel,HWF
SURQRPVLQWHUURJDWLIV
le mien, la tienne, les nôtres,HWF
SURQRPVSRVVHVVLIV
ce, cela, celui, HWF
SURQRPVGpPRQVWUDWLIV
l’un, l’autre, (en) un, (en) deux, tout, rien,
quelqu’un, personne, (en) plusieurs,
(en) certains, chacun,HWF
Il. Pronominalisation
/D SOXSDUW GHV SURQRPV remplacent d’autres constituants et renvoient j XQ
FRQVWLWXDQWGXFRQWH[WHDSSHOpantécédent
/HFRQVWLWXDQWUHPSODFpSDUOHSURQRPSHXWrWUHQRWDPPHQW
- un groupe nominal (GN)
Achète des tomates. (Les tomates sont bien mûres.)
Achète des tomates. Elles sont bien mûres.
(« Elles » UHPSODFH « les tomates » HWUHQYRLHj « des tomates ».)
Mon couteau ne coupe pas. (Prête-moi ton couteau.)
Mon couteau ne coupe pas. Prête-moi le tien
(« Le tien » UHPSODFH « ton couteau » HWUHQYRLHj « mon couteau ».)
- un groupe prépositionnel (GPrép)
- Tu connais ma vigne ? - Oui, (j’étais dans ta vigne ce matin.)
- Tu connais ma vigne ? - Oui, j’y étais ce matin.
4
J’ai plusieurs pommiers. (Ces pommiers ne donnent plus de fruits.)
J’ai plusieurs pommiers qui ne donnent plus de fruits.
grammaire
Fernand est dans le parc. (Fernand ratisse les allées.)
Fernand est dans le parc. Il ratisse les allées.
179
CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO)
- un adjectif (Adj), un groupe adjectival (GAdj)
Je suis joyeux (mais toi, tu n’es jamais joyeux.)
Je suis joyeux (mais toi, tu ne l’es jamais.)
/HVÀJXHVVRQWtrès sucrées. (Les dattes sont aussi très sucrées.)
/HVÀJXHVVRQWtrès sucrées. Les dattes le sont aussi.
- une phrase subordonnée (Ph sub) Le pin est malade (et on ne savait pas que le pin était malade.)
Le pin est malade et on ne le savait pas.
5HPDUTXHV
&HUWDLQVpronomsQHUHPSODFHQWULHQ
Je suis plutôt optimiste.
Personne n’a réagi.
Il fait beau aujourd’hui.
3DUIRLVOHpronomQHUHQYRLHSDVjXQFRQVWLWXDQWTXLSUpFqGHPDLVjXQFRQVWLWXDQWTXL
VXLW
Quand iI se couche, le soleil prend une teinte orangée.
III. Forme des pronoms
&HUWDLQVpronomsVRQWYDULDEOHV
YDULDWLRQHQJHQUHHWHQQRPEUH
le mien, la mienne, les miens, les miennes
celui, celle, ceux, celles, etc.
YDULDWLRQHQQRPEUHVHXOHPHQW
il, ils
elle, elles
YDULDWLRQHQJHQUHVHXOHPHQW
aucun, aucune
chacun, chacune
certains, certaines, etc.
'·DXWUHVVRQWLQYDULDEOHV
je, nous, quelqu’un, cela, quatre, plusieurs, etc.
180
CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO)
&HUWDLQVSURQRPVV·pOLGHQWGHYDQWXQHYR\HOOHRXXQK©PXHWªle, la, me, te,
se, ce, que.
Tu l’as vue, Justine ?
Il s’habituera.
/DIRUPHGXSURQRPYDULDEOHSHXWGpSHQGUH
- du genreGXFRQVWLWXDQWSURQRPLQDOLVp
Michèle rédigera le texte.
Michèle le rédigera.
Michèle rédigera l’invitation.
Michèle la rédigera.
- du nombre GXFRQVWLWXDQWSURQRPLQDOLVp
Michèle rédigera le texte.
Michèle le rédigera.
Michèle rédigera les textes.
Michèle les rédigera.
Elle riait.
Je l’ai invitée.
- du verbe et de sa construction Kim pensait à Liliane.
Kim parlait à Margaux.
Kim croyait mon histoire. FURLUHTTFK
Kim croyait à l’astrologie. FURLUHjTTFK
Kim pensait à elle.
Kim lui parlait.
Kim la croyait.
Kim y croyait.
- de l’opposition personne / chose Kim pensait à ses examens. FKRVHV
Kim pensait à ses collaborateurs. SHUVRQQHV
Kim y pensait.
Kim pensait à eux.
1%FIFKDSLWUH©&RPSOpPHQWGHYHUEHªSRLQWV,,,HW,9SSHW
4
- de la fonction GXFRQVWLWXDQWSURQRPLQDOLVp
Béatrice riait. VXMHW
J’ai invité BéatriceFRPSOpPHQWGHYHUEH
grammaire
- du déterminant GXFRQVWLWXDQWSURQRPLQDOLVp
Damien signe une lettre.
Damien en signe une.
Damien signe sa lettre.
Damien signe la sienne.
Damien signe cette lettre.
Damien signe celle-ci.
181
CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO)
IV. Ordre des pronoms personnels compléments employés juste
avant ou après le verbe
/DSOXSDUWGXWHPSVRQDO·RUGUHVXLYDQW
me, m’
te, t’
le, l’
se, s’
la, l’
lui
nous
les
leur
y
en
vous
Je te les rendrai demain.
Nous y conduira-t-il ?
Ne lui en envoie pas.
Norbert y en dépose. (de l’argent à la banque)
'DQVOHVimpératives positivesHQUHYDQFKHO·RUGUHHVWOHVXLYDQW
moi, m’
le
toi, t’
la
lui
les
nous
vous
leur
Montre-les-nous.
Donne-m’en.
182
y
en
CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO)
V. Ne confondons pas !
- pronom et déterminant Ce n’est pourtant pas compliqué.
Je ne comprends pas ce mode d’emploi.
pronom
déterminant
Un de mes amis est informaticien.
J’ai épousé un informaticien, dit-elle.
pronom
déterminant
Tu ne la trouves pas, la clé ?
J’ai inséré la clé.
pronom
déterminant
Tout est informatisé.
Tout informaticien doit savoir cela.
pronom
déterminant
J’avais invité quatre spécialistes.
Deux sont venus.
déterminant
pronom
Lequel est-ce que tu as choisi ?
Quel ordinateur est le plus cher ?
pronom
déterminant
Tu peux utiliser le nôtre.
Notre logiciel est très récent.
pronom
déterminant
- pronom et préposition Patrice n’en parlera pas.
Tu es venu en train ?
pronom
préposition
sujet)
Qui as-tu appelé ?
(ȹ Tu as appelé quelqu’un.
complément de verbe)
Qui êtes-vous ?
(ȹ Vous êtes quelqu’un.
attribut du sujet)
3RXUVDYRLUTXHOOHHVWODIRQFWLRQGH48,RQWUDQVIRUPHODSKUDVHLQWHUURJDWLYHHQ
SKUDVHGpFODUDWLYHHQUHPSODoDQW48,SDU48(/48·81
48,DODPrPHIRQFWLRQTXH48(/48·81
4
, Qui connaît Luc ?
(ȹ Quelqu’un connaît Luc.
grammaire
VI. Fonctions de QUI employé sans préposition
183
CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO)
VII. Structure du groupe pronominal
Le groupe pronominal (GPro) est un JURXSHGHPRWVGRQWOHQR\DXHVWXQSURQRP
2Q DSSHOOH OHV PRWV TXL GpWHUPLQHQW OH SURQRP GHV compléments de pronom
(CPro)
1. Vous avez quelque chose à déclarer ?
2. Qui d’entre vous connaît le gérant ?
3. Christine louait celui de sa sœur . OHFKDOHWGHVDV±XU
4. Un de nos locataires a tondu le gazon.
5. Le nôtre, plus cher, est de meilleure qualité.
6. Satisfaite du résultat, elle nous félicita.
&H FRPSOpPHQW HVW VRLW IDFXOWDWLI FRPPH GDQV OHV H[HPSOHV HW VRLW
REOLJDWRLUHFRPPHGDQVOHVH[HPSOHVHW
VIII. Principales fonctions du pronom et du groupe pronominal
/H SURQRP HW OH JURXSH SURQRPLQDO SHXYHQW DYRLU QRWDPPHQW OHV IRQFWLRQV
VXLYDQWHV
- sujet Nous allons louer un voilier.
Lesquels d’entre vous vont partir en Provence ?
- complément de verbe Des trois chalets que j’ai visités, je préfère celui-ci.
Bilbao ? Mais j’en reviens!
- complément de phrase On y trouve beaucoup de ruines antiques. (en Grèce)
- attribut du sujet Qui êtes-vous ?
184
CATÉGORIES : ADVERBE (ADV) ET GROUPE ADVERBIAL (GADV)
Adverbe (Adv) et groupe adverbial (GAdv)
I.
L’adverbe et ses fonctions
/·DGYHUEH HVW XQ PRW invariable TXL FRQWUDLUHPHQW j OD SUpSRVLWLRQ HW DX
VXERUGRQQDQWQRWDPPHQWDXQHfonction
- PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9
Tu manges trop.
Je me souviens parfaitement de ce séisme.
- complément de phrase (CP) Le chômage augmente, là-bas.
Depuis, la situation s’est améliorée.
- complément de verbe (CV) Vous exigez trop de vos collaborateurs.
- sujet (S) Demain est un jour férié.
- attribut du sujet (Att S) Nous étions ensemble en Argentine.
- attribut du complément de verbe (Att CV) Jessica vous imaginait ailleurs.
5HPDUTXHV
/·DGYHUEHSHXWDXVVLPRGLÀHU
- un adjectif :
J’ai lu un livre fort intéressant sur les Mayas.
- un autre adverbe :
Parlez plus bas, s’il vous plaît.
- un groupe prépositionnel :
L’accident a eu lieu peu après 10 heures.
- un déterminant :
J’ai interrogé presque tous les témoins.
/·DGYHUEHSHXWIDLUHSDUWLHG·XQdéterminant
J’ai tellement de peine à vous comprendre.
/·DGYHUEHSHXWIDLUHSDUWLHG·XQHSUpSRVLWLRQ
Agissez conformément à la loi.
/·DGYHUEHSHXWMRXHUOHU{OHG·XQHSKUDVH
Ȥ9RXVYRXVDSSHOH]ELHQ9LFWRU7RXUWH"
ȤExactement.
4
grammaire
- un pronom :
Nils a à peu près tout compris.
185
CATÉGORIES : ADVERBE (ADV) ET GROUPE ADVERBIAL (GADV)
,, $GMHFWLIRXDGYHUEH"
&HUWDLQVPRWVSHXYHQWrWUHWDQW{Wadjectifs tantôt adverbes
Ton café est froid.
adjectif
Luc a dû manger froid.
adverbe
C’est un bon projet.
Ça sent bon dans la cuisine.
adjectif
adverbe
Ici, les plafonds sont bas.
adjectif
Parlez plus bas;; le malade dort. adverbe
/·DGYHUEH VH UHFRQQDvW DX IDLW TX·LO HVW invariable HW O·DGMHFWLI DX IDLW TX·LO HVW
variable
Ton café est froid.
Ma soupe est froide. (Adj)
Luc a dû manger froid.
Luce a dû manger froid. (*froide) (Adv)
,,, $GYHUEHRXSUpSRVLWLRQ"
&HUWDLQV PRWV SHXYHQW rWUH WDQW{W DGYHUEHV WDQW{W SUpSRVLWLRQV après, avant
depuis, derrière, devant Au cinéma, je n’aime pas être assis devant. adverbe
Assieds-toi devant Sarah .
préposition
,FLO·DGYHUEHVHUHFRQQDvWDXIDLWTX·LOVHVXIÀWjOXLPrPHDORUVTXHODSUpSRVLWLRQ
LQWURGXLWXQJURXSHHQFDGUpGDQVO·H[HPSOH
5HPDUTXH
&HUWDLQVGHFHVPRWVSHXYHQWrWUHpJDOHPHQWGHVQRPV
Je préférerais m’asseoir à l’avant de la voiture.
Je ne connais pas le dessous des cartes.
IV. Structure du groupe adverbial
Le groupe adverbial (GAdv)HVWXQJURXSHGHPRWVGRQWOHnoyauHVWXQDGYHUEH
J’irai très prochainement en Croatie.
Nous passerons vous voir demain soir.
Ici aussi, l’été a été pourri.
Gilles a tellement crié qu’il est tout enroué.
186
CATÉGORIES : PRÉPOSITION (PRÉP) ET GROUPE PRÉPOSITIONNEL (GPRÉP)
Préposition (Prép) et groupe prépositionnel (GPrép)
I.
Préposition
La préposition HVW XQ PRW XQ JURXSH GH PRWV LQYDULDEOH TXL LQWURGXLW XQ QRP
XQJURXSHQRPLQDOXQSURQRPXQDGYHUEHXQLQÀQLWLIXQHSKUDVHVXERUGRQQpH
LQÀQLWLYH
1. Je suis arrivé avant Faustine.
2. Il pleut depuis ce matin.
3. Selon vous, qui va remporter les élections?
4. D’ici, on voit bien le mont Blanc.
5. Je vous appellerai pourYRXVÀ[HUXQUHQGH]YRXV
Liste de quelques prépositions à
à cause de
à côté de
DÀQGH
à même (le sol)
après
à travers
au-dessous de
avant
avec
chez
contrairement à
contre
dans
de
depuis
derrière
dès
devant
durant
en
en dépit de
en lieu et place de
entre
envers
hors de
malgré
moyennant
par
parmi
pendant
plein OHVSRFKHV
pour
près de
question (argent)
s’agissant de
sans
selon
sous
suivant
sur
vers
3DUIRLVGHX[SUpSRVLWLRQVVHVXLYHQW
Notre hôte nous a offert un bordeaux de derrière les fagots.
,ODUULYHTXHODSUpSRVLWLRQVRLWOLpHjXQpOpPHQWVLWXpDSUqVOHQRP
Les deux pièces ont le même poids, à quelques grammes près.
4
grammaire
5HPDUTXHV
187
CATÉGORIES : PRÉPOSITION (PRÉP) ET GROUPE PRÉPOSITIONNEL (GPRÉP)
II. Groupe prépositionnel
Le groupe prépositionnel (GPrépHVWLQWURGXLWSDUXQHpréposition (Prép),OSHXW
rWUHFRQVWLWXp
- d’une préposition suivie d’un nom ou d’un groupe nominal Le train de Berne quitta la gare vers deux heures et demie - d’une préposition suivie d’un pronom Ne partez pas sans moi
- d’une préposition suivie d’un adverbe De là-haut , on distingue la gare
- d’une SUpSRVLWLRQVXLYLHG·XQYHUEHjO·LQÀQLWLI
Je suis pressé, j’ai un train à prendre .
5HPDUTXHV
/HVSUpSRVLWLRQVà et deSHXYHQWVHFRPELQHUDYHFOHVGpWHUPLQDQWVle et les au, aux, du, des2QSDUOHGHprépositions-déterminants (Prép-D)
Va au guichet.
DX jOH
Demande le prix des billets.
(des = de + les)
3RXU VDYRLU VL du, de ou des est une préposition (Prép), une prépositiondéterminant (Prép-D) ou un déterminant (D)RQUHPSODFHOHPRWSDUce, cet,
cette, ces ou de ce, de cet, de cette, de ces John boit du vin.
(John boit ce vin.
ȹ déterminant)
John parle du vin.
(John parle de ce vin.
ȹ préposition-déterminant)
Max reçoit des étrangers.
(Max reçoit ces étrangers.
ȹ déterminant)
Max s’occupe des étrangers.
(Max s’occupe de ces étrangers ȹ
L’eau sort de terre.
(L’eau sort de cette terre.
188
préposition-déterminant)
ȹ préposition)
CATÉGORIES : PRÉPOSITION (PRÉP) ET GROUPE PRÉPOSITIONNEL (GPRÉP)
III. Fonctions du groupe prépositionnel
Le groupe prépositionnel (GPrép)SHXWDYRLUOHVIRQFWLRQVVXLYDQWHV
- complément de verbe (CV) Cette ligne appartient à une compagnie privée .
La locomotive se dirige vers le dépôt .
Le mécanicien ne s’attendait pas à ça .
-PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9
Il déchira son billet en morceaux .
- attribut du sujet (Att S) L’employé était de mauvaise humeur .
- attribut du complément de verbe (Att CV) Je trouve cet ameublement de bon goût
- complément de phrase (CP) Ce train circulera dès lundi
- complément de nom (CN) La locomotive à vapeur a quitté la gare
- complément d’adjectif (CAdj) Agnès est contente de son voyage
4
grammaire
- complément de pronom (CPro) L’un de vous a brillamment répondu.
189
CATÉGORIES : PRÉPOSITION (PRÉP) ET GROUPE PRÉPOSITIONNEL (GPRÉP)
IV. Ne confondons pas !
190
- préposition et adverbe Avant le passage à niveau, il y a un pont.
Avant, M. Bidault voyageait en première classe.
Derrière la gare, les immeubles sont vétustes.
Ici se trouve le parking, et derrière, il y a un jardin.
préposition
adverbe
préposition
adverbe
- préposition et déterminant
Les banquettes de cette voiture sont bleues.
Dominique aime faire de longs voyages.
préposition
déterminant
- préposition et nom Alfred est assis devant moi.
Alfred joue sur le devant de la scène.
préposition
nom
- préposition et subordonnant J’ai acheté l’indicateur pour Philippe.
Donne-moi de l’argent pour acheter des journaux.
Je te conduis à la gare pour que tu sois à l’heure.
Dès lundi, cette ligne sera fermée.
Dès que je connaîtrai le tarif, je vous l’indiquerai.
préposition
préposition
subordonnant
préposition
subordonnant
CATÉGORIES : SYNTHÈSE
Catégories : synthèse
/HVERBE (V)HVWXQPRWTXHO·RQSHXWFRQMXJXHUF·HVWjGLUHPHWWUHjGHV
WHPSV HW j GHV SHUVRQQHV YDULpV ,O SHXW rWUH DFFRPSDJQp GH ne… SDV ou
G·DXWUHVQpJDWLRQV
Romain ne comprend pas ton raisonnement.
Je sais que vous n’avez jamais appris la vérité.
/HNOM (N)HVWXQPRWTXLSHXWrWUHSUpFpGpG·XQdéterminantHWSUpFpGpRX
suivi d’DGMHFWLIV,OSHXWDXVVLrWUHFRPSOpWpSDUXQJURXSHSUpSRVLWLRQQHORX
XQHSKUDVHVXERUGRQQpHUHODWLYH
Les nouvelles chaises de jardin que j’ai achetées hier sont blanches.
/HDÉTERMINANT (D)HVWXQPRWRXXQJURXSHGHPRWVTXLDFFRPSDJQHOH
QRP,OQHSHXWÀJXUHUTXHGHYDQWOHQRP,OHVWVRXYHQWREOLJDWRLUHle, un, ce
mon, tout, quelques, deux, beaucoup de,HWF
Le nouveau rosier de la véranda a fait plusieursÁHXUVURXJHV
Cet alpiniste a eu beaucoup de chance.
/·ADJECTIF (Adj) HVW XQ PRW TXL DFFRPSDJQH OH QRP HW VRQ GpWHUPLQDQW ,O
HVWJpQpUDOHPHQWIDFXOWDWLIHWQHSHXWSDVÀJXUHUVHXODYDQWRXDSUqVOHQRP
JUDQG LQWHUQDWLRQDO SUHPLHU HWF 2Q SHXW DXVVL OH WURXYHU DSUqV FHUWDLQV
YHUEHVFRPPH©rWUHª©GHYHQLUªHWF
JURXSHQRPLQDOXQSURQRPXQDGYHUEHXQLQÀQLWLIXQHSKUDVHVXERUGRQQpH
LQÀQLWLYH(OOHIRUPHDYHFHX[XQJURXSHSUpSRVLWLRQQHO
Elle est entrée avec moi par la fenêtre sans se blesser .
4
/D PRÉPOSITION (Prép) est un mot invariable TXL LQWURGXLW XQ QRP XQ
grammaire
Le vieux canapé rouge du salon est élimé.
191
CATÉGORIES : SYNTHÈSE
/D PRÉPOSITION-DÉTERMINANT (Prép-D) consiste dans l’amalgame d’une
SUpSRVLWLRQHWG·XQGpWHUPLQDQW
Je vais au marché.DX jOH
J’ignore le prix des poires. (des = de + les)
/·ADVERBE (Adv) est un mot invariableTXLDXQHIRQFWLRQ
Tu as bien joué hier.
(bienPRGLÀFDWHXUGHYHUEHhierFRPSOpPHQWGHSKUDVH
Caroline était très contente.
(trèsPRGLÀFDWHXUG·DGMHFWLI
/HPRONOM (Pro)HVWXQPRWTXLUHPSODFHXQPRWRXXQJURXSHGHPRWV
2QDSSHOOHDXVVLSURQRPVGHVPRWVFRPPHje, me, toi, nous, quelqu’un,HWF
Je sais que vous les avez tous vus.
Voici l’ami qui revient du Sénégal et dont je t’ai parlé.
/HSUBORDONNANT (Sub)HVWXQPRWRXXQJURXSHGHPRWVTXLLQWURGXLWXQH
SKUDVHVXERUGRQQpH,OQ·DSDVGHIRQFWLRQ
Dès que le président a pris la parole, j’ai su qu’il mentait.
Quand elle souriait, je ne savais pas si elle se moquait de moi.
/H COORDONNANT (Coor) HVW XQ PRW RX XQ JURXSH GH PRWV TXL UHOLH GHV
SKUDVHVRXSDUWLHVGHSKUDVHMRXDQWOHPrPHU{OHcar, donc, et, mais, ou,
c’est pourquoi, en effet, par conséquent, HWF
J’ai acheté la viande, les légumes et les fruits, mais j’ai oublié le pain.
Tu ne trouveras pas cet ouvrage en librairie car il est épuisé.
Jean était fâché ;; c’est pourquoi il n’a pas répondu à ton courriel.
192
CATÉGORIES : DEGRÉS DE COMPARAISON
Degrés de comparaison : comparatif et superlatif
I.
Comparatif
a) comparatif d’égalité
Notre appartement est aussi vaste que le vôtre.
Cet individu est aussi bête que méchant.
Fabien n’a pas lu autant de romans que Catherine.
Tiens, j’ai eu la même idée.
b) comparatif de supériorité
Les nuits sont plus fraîches ici qu’en plaine.
1RVDPLVUHJDUGHQWGDYDQWDJHGHÀOPVDPpULFDLQVTXHQRXV
Je vais mieux maintenant.
c)
comparatif d’infériorité
Alain joue moins bien de la guitare que son frère.
II. Superlatif
4
b) superlatif d’infériorité
Tu es la personne la moins curieuse que je connaisse.
Je n’ai pas constaté la moindre erreur dans ce texte.
grammaire
a) superlatif de supériorité
Voici le plus ancien monument de la ville.
C’est Adèle qui fait les meilleurs gâteaux.
Cette année a été la pire de toutes.
193
5
Forme, sens
5
forme, sens et usage des mots
et usage des mots
195
STRUCTURE ET ORIGINE DES MOTS
Structure et origine des mots
I.
Structure des mots
5DGLFDOSUpÀ[HHWVXIÀ[H
/·DGMHFWLIinutile est formé
G·XQ pOpPHQW GH EDVH utile TXL SRUWH O·HVVHQWLHO GX VHQV HW TX·RQ DSSHOOH
radicalRQOHUHWURXYHGDQVG·DXWUHVPRWVutilité, utilitaire, utilement, utiliser;;
G·XQpOpPHQWEUHIin-SODFpGHYDQWOHUDGLFDOHWTX·RQDSSHOOHSUpÀ[H;; on le
retrouve dans inavouable, inconnu, insatisfactionHWF
Le nom collage est formé
d’un radical, coll-TX·RQUHWURXYHGDQVcoller, colleur;;
G·XQ pOpPHQW SODFp DSUqV OH UDGLFDO -age HW TX·RQ DSSHOOH VXIÀ[H LO ÀJXUH
aussi dans abattage, chantage, papotageHWF
6HQVGHVSUpÀ[HVHWGHVVXIÀ[HV
Les SUpÀ[HV et les VXIÀ[HVRQWSDUIRLVXQVHXOVHQV
après
LGpHGHSRVWpULRULWp après-midi, après-ski
-issime H[WUrPHPHQW
rarissime, richissime
0DLVLOVSHXYHQWHQDYRLUSOXVLHXUV
anti(contre)
(avant)
-ée
(action)
HQVHPEOH
TXDQWLWp
DIIHFWLRQWURXEOH
antigel, anticonformiste
antidater, antichambre
envolée, poussée
cordée, maisonnée
cuillerée, pelletée
céphalée, onglée
,QYHUVHPHQWXQHPrPHLGpHSHXWrWUHWUDGXLWHSDUGLYHUVSUpÀ[HV ou VXIÀ[HV
QRPEUHX[SOXVLHXUV multimultinational, multicolore
polypolycopier, polygone
pluripluricellulaire, plurilinguisme
196
KDELWDQWGH
-ais
-ois
-ien
Anglais, Lyonnais
Suédois, Zurichois
Canadien, Parisien
STRUCTURE ET ORIGINE DES MOTS
3. Famille de mots
Une famille de motsHVWXQHQVHPEOHGHPRWVTXLRQWOHPrPHUDGLFDO
doux
adoucissant, douceur, doucette, redoux, etc.
adouci, douceâtre, doucereux, etc.
doucement, doucereusement, doucettement, etc.
adoucir, radoucir, etc.
II. Origine des mots (étymologie)
1. Fonds primitif
,OHVWFRQVWLWXpHVVHQWLHOOHPHQWGHPRWVSURYHQDQWGXlatin vulgaireF·HVWjGLUH
GXODWLQSDUOpHQ*DXOHjODÀQGHO·(PSLUHURPDLQ$XFRXUVGHVVLqFOHVFHVPRWV
VHVRQWSHXjSHXWUDQVIRUPpVGDQVODERXFKHGHFHX[TXLOHVHPSOR\DLHQW
mère (ȷ mater)
noir (ȷ niger)
venir (ȷ venire)
2. Mots créés
&HUWDLQVPRWVRQWpWpIRUPpVjSDUWLUG·DXWUHVPRWV
beauté ȷ beau)
super
ȷ supercarburant)
bond
ȷ bondir)
enrôler
ȷ rôle)
ressentir ȷ sentir)
légèrement ȷ légère)
2Q GLVWLQJXH GHX[ JUDQGHV FDWpJRULHV GH PRWV FUppV OHV dérivés et les mots
composés
5
(Q RXWUH GqV OH 9e VLqFOH j OD VXLWH GHV LQYDVLRQV JHUPDQLTXHV OD ODQJXH V·HVW
HQULFKLHGHPRWVgermaniques banc, franc, garder, guerre, jardin, marcher, riche, soigner, etc.
forme, sens et usage des mots
5HPDUTXH
8QFHUWDLQQRPEUHGHPRWVgauloisSOXVDQFLHQVDYDLHQWpWpDGRSWpVSDUOHlatin
vulgaire
balai, chêne, charrue, druide, mouton, sapin,HWF
197
STRUCTURE ET ORIGINE DES MOTS
A. Dérivés
- Dérivés avec changement de catégorie
malheur (nom) + -eux
viveDGMHFWLI
-ment
mang(er)YHUEH -aille
roug(e)DGMHFWLI -ir
une orange
Rudolf Diesel
un tapis vert
dire des sottises
un tissu orange
le prix du diesel
le vert des feuilles
selon ses dires
malheureuxDGMHFWLI
vivementDGYHUEH
mangeaille (nom)
rougirYHUEH
QRP
QRPSURSUH
DGMHFWLI
YHUEH
ȹ
ȹ
ȹ
ȹ
DGMHFWLI
QRPFRPPXQ
QRP
QRP
- Dérivés sans changement de catégorie
/HSURFpGpOHSOXVIUpTXHQWFRQVLVWHjDMRXWHUDXPRWXQSUpÀ[H
marché
ȹ supermarché
tapisser
ȹ retapisser
0DLVRQSHXWDXVVLXWLOLVHUXQVXIÀ[H cuisin(e) ȹ cuisinette
maigr(e)
ȹ maigrichon
B. Mots composés
&HVRQWGHVPRWVFRQVWLWXpVGHSOXVLHXUVPRWVTXLRQWSDUDLOOHXUVXQHH[LVWHQFH
SURSUH
porte-manteau rendez-vous
chauve-souris
bleu-vert
va-et-vient
pot-au-feu
5HPDUTXH
2Q DSSHOOH DXVVL mots composés GHV PRWV IRUPpV GH GHX[ UDGLFDX[ JUHFV RX
ODWLQV
anthropophage carnivore
cardiologie
radiographier
198
STRUCTURE ET ORIGINE DES MOTS
3. Emprunts
$XFRXUVGHVVLqFOHVODODQJXHIUDQoDLVHV·HVWHQULFKLHGHPRWVHPSUXQWpV
DXODWLQGqVOH,;eVLqFOH
avare, calcaire, ex aequo, opinion, tumulteHWF
DXJUHFGqVOH;,9 VLqFOH
PDLVVXUWRXWDX;9OeVLqFOH
démocratie, larynx, hygiène, symptôme,
trapèzeHWF
jO·DUDEHGqVOH;,,HVLqFOH
alcool, algèbre, harem, toubib, zéroHWF
jO·LWDOLHQ
allegro, canaille, citadelle, farniente, salamiHWF
e
jO·HVSDJQRO
adjudant, cédille, gaspacho, gitan, paellaHWF
DXSRUWXJDLV
caravelle, cobra, marmelade, pintade, porto, HWF
jO·DOOHPDQG
accordéon, bunker, hamster, nickel, trinquerHWF
jO·DQJODLV
dealer, meeting, paquebot, poker, rosbifHWF
DXMDSRQDLV
bonsaï, judo, karaoké, soja, sumoHWF
au russe
cosaque, goulag, samovar, steppe,HWF
HWF
un homme matinal
des plantes aquatiques
les communes rurales
8QFHUWDLQQRPEUHG·DGMHFWLIVFRPPHmatinalRQWpWpIRUPpVjSDUWLUGHPRWV
IUDQoDLV0DLVG·DXWUHVVRQWGHVHPSUXQWVDXODWLQ
aquatique YLHQWGHO·DGMHFWLIODWLQaquaticusTXLOXLPrPHYLHQWGXQRP
aqua ( = eau )
rural YLHQWGHO·DGMHFWLIODWLQruralisTXLOXLPrPHYLHQWGXQRPrus, ruris
FDPSDJQH
5
4. Néologismes
/HVPRWVFUppVRXHPSUXQWpVUpFHPPHQWVRQWDSSHOpVnéologismes.'HQRPEUHX[
néologismes sont des anglicismesF·HVWjGLUHGHVPRWVTXLYLHQQHQWGHO·DQJODLV
scanner, surf, coolHWF
forme, sens et usage des mots
5HPDUTXH
matin
eau
campagne
199
QUELQUES PRÉFIXES, SUFFIXES ET RADICAUX GRECS ET LATINS : ÉLÉMENTS GRECS
4XHOTXHVSUpÀ[HVVXIÀ[HVHWUDGLFDX[JUHFVHWODWLQV
Eléments grecs
a-, an-
SULYDWLRQDEVHQFH
XQHSHUVRQQH apathique,
une lettre anonyme
anti-
RSSRVLWLRQ
DEXVHUGHV antibiotiques
anthropo-,
-anthrope
KRPPH rWUHKXPDLQ
XQHWULEXG·anthropophages,
un écrivain misanthrope
-archie, -arque
commandement
redouter l’anarchie, un monarque
auto-
de soi-même
SXEOLHUVRQ autobiographie
bio-, -bie
vie
la biologie, XQYpKLFXOH amphibie
chrono-, chron-
WHPSV
la chronologie, un mal chronique
-cratie, -cratique
SRXYRLU
l’aristocratie, démocratique
dermato-, derm-
SHDX
un dermatologue, l’épiderme
-gamie, -game
mariage
la polygamie, un individu bigame
grapho-, -graphe,
écriture
auteur
instrument
ouvrage
science, étude
un autographe
le biographe
le sismographe
la biographie
la géographie
homéo-,
homo-, hom-
VHPEODEOH
XQUHPqGH homéopathique,
l’homosexualité, des homonymes
hydr(o)-
eau
l’hydrogène, l’énergie hydraulique
hyper-
DXGHVVXVDXGHOj
H[FqV
souffrir d’hypertension
un enfant hyperactif
-iatrie, -iatre
médecine, soin
la pédiatrie, un psychiatre
-logie, -logiste,
-logue
science
discours
la théologie, un biologiste
un monologue
-manie, -mane
SDVVLRQREVHVVLRQ
la mégalomanie, un mélomane
-onyme
nom
un patronyme
-patho, path-, -pathe,
-pathie
pSURXYHUVRXIIULU
XQFRPSRUWHPHQWpathologique
un psychopathe, la sympathie
-phobie, -phobe
SHXUGHKRVWLOLWp
la claustrophobie, xénophobe
therm-, thermo-,
-therme
FKDOHXUFKDXG
le thermomètre
un sac isotherme
graphie -graphique
200
QUELQUES PRÉFIXES, SUFFIXES ET RADICAUX GRECS ET LATINS : ÉLÉMENTS LATINS
vers
DPHQHU DFFRXULU O·DGGXFWLRQ DIÁXHU
anté-, anti-
avant
un monstre antédiluvien,
une antichambre
aqua-, aque-
eau
XQHSODQWH aquatique, un aqueduc
bi-, bis-
GHX[
un bipède, un congé bisannuel
-cide
tuer
un insecticide, un homicide
co-, con-, com-, col-
avec
un copropriétaire, un concitoyen,
un compatriote, un collaborateur
dé-, dés-, dis-
VpSDUDWLRQ
pORLJQHPHQWDEVHQFH
un déporté, désintégrer, disjoindre,
dissymétrique
ex-, é-, ef-
éloignement,
SULYDWLRQ
s’expatrier, XQHERXFKH édentée,
effeuiller
extra-
KRUVGHWUqV
des mesures extraordinaires,
une moutarde extraforte
équi-
égal
un triangle équilatéral
-fug(e), fug-
fuir, faire fuir
un transfuge, une vision fugitive
-ifère
SRUWHUDSSRUWHU
renfermer
un mammifère, un somnifère
un terrain pétrolifère
in-, im-
en, dans
V·LQÀOWUHU, immerger
in-, im-, il-, ir-
SULYDWLRQDEVHQFH
un climat insalubreXQHSDVVLRQ
immodérée, un illettré irresponsable
omni-
tout
XQPDPPLIqUH omnivore
post-
DSUqV
une postface, une oeuvre posthume
pré-
avant
la préhistoire, prévoir
sub-
sous, dessous
subdiviser, la subordination
super-, supra-
DXGHVVXVDXGHOj
superposer, un organisme
supranational
trans-
jWUDYHUVDXGHOj
FKDQJHPHQW
transpercer, transhumer
transformer
ultra-
DXGHOj,
H[WUrPHPHQW
les rayons ultraviolets
une cuisine ultramoderne
uni-
XQVHXOXQLTXH
un unijambiste, unilatéral
5
a-, ac-, ad-, af-, HWF
forme, sens et usage des mots
Eléments latins
201
SENS DES MOTS
Sens des mots
I.
Sèmes
violon
Instrument de musique à quatre
cordes que l’on frotte avec un
archet et qui se tient entre l’épaule
et le menton.
violoncelle
Instrument de musique à quatre
cordes que l’on frotte avec un
archet et dont on joue assis en le
tenant entre les jambes.
/HVHQVGHVPRWVSHXWrWUHIUDJPHQWpHQXQLWpVGHVLJQLÀFDWLRQOHVsèmes$LQVL
le sens de violon HVWFRQVWLWXpHQJURVGHVVqPHVVXLYDQWV
LQVWUXPHQWGHPXVLTXH
jTXDWUHFRUGHV
TXHO·RQIURWWHDYHFXQDUFKHW
TXLVHWLHQWHQWUHO·pSDXOHHWOHPHQWRQ
6L O·RQ FRPSDUH OHV sèmes GH PRWV GRQW OH VHQV HVW SURFKH FRPPH violon et
violoncelle RQ FRQVWDWH TXH FHUWDLQV VRQW communs OHV WURLV SUHPLHUV HW TXH
d’autres sont VSpFLÀTXHV©TXLVHWLHQWHQWUHO·pSDXOHHWOHPHQWRQªviolon) et
©GRQWRQMRXHDVVLVHQOHWHQDQWHQWUHOHVMDPEHVªvioloncelle
202
SENS DES MOTS
II. Hyperonymes et hyponymes
violon
instrument de musique
objet
Instrument de musique à quatre cordes que
l’on frotte avec un archet et qui se tient entre
l’épaule et le menton.
Objet fabriqué propre à produire des sons
musicaux.
Chose de peu de volume destinée à un usage
quelconque.
objet
...
appareil
instrument de musique
outil
meuble
...
Á€WH
SLDQR
YLRORQ
YLRORQFHOOH
6L O·RQ FRPSDUH instrument de musique et violon RQ FRQVWDWH TXH OH SUHPLHU
GpVLJQHXQHFODVVHG·REMHWVSOXVpWHQGXHTXHOHVHFRQGHQHIIHWHOOHHQJOREH
les violons, les Á€WHV, les pianos HWF Instrument de musique D XQ VHQV SOXV
JpQpUDO'HPrPHODFODVVHGHVobjets HQJOREHOHVinstruments de musique, les
appareils, les outils, les meublesHWFObjet DXQVHQVSOXVJpQpUDO
Objet est l’hyperonyme d’instrument de musique, appareil, outil, meuble.
Instrument de musique est l’hyperonyme de violon, violoncelle, Á€WH, piano
Instrument de musique, appareil, outil, meuble sont des hyponymes d’objet.
9LRORQYLRORQFHOOHÁ€WHSLDQR sont des hyponymes d’instrument de musique.
5
5HPDUTXH
Le sens de l’hyperonyme est inclus dans le sens des hyponymes
Ainsi, violon (hyponymeVLJQLÀH©LQVWUXPHQWGHPXVLTXH (hyperonymejTXDWUH
FRUGHVTXHO·RQIURWWHDYHFXQDUFKHWHWTXLVHWLHQWHQWUHO·pSDXOHHWOHPHQWRQª
forme, sens et usage des mots
instrument de musique
203
SENS DES MOTS
III. Polysémie
'pÀQLWLRQ
Le mot feuilleGpVLJQHHQWUHDXWUHV
XQHSDUWLHGHYpJpWDOSODWHPLQFHOpJqUHJpQpUDOHPHQWGHGHVVLQ
V\PpWULTXHHWGHFRXOHXUYHUWH
XQPRUFHDXGHSDSLHUUHFWDQJXODLUH
XQMRXUQDO
XQHSODTXHPLQFHGHPpWDOGHPLQpUDOHWF
,ODGRQFSOXVLHXUVVHQV2QGLWTX·LOHVWpolysémique
/DSOXSDUWGHVPRWVVRQWpolysémiques
2.
Sens et contexte
A)
La lame de ton couteau est émoussée.
% Une des lames du parquet est profondément rayée.
& Plusieurs matelots ont été emportés par une lame.
'DQV OHV WURLV H[HPSOHV OH QRP lame D XQ VHQV GLIIpUHQW &·HVW OH FRQWH[WH TXL
GpWHUPLQHOHVHQVHQ$OHPRWcouteau,HQ%OHPRWparquetHWHQ&OHVPRWV
matelots et emportés
&H SKpQRPqQH VH PDQLIHVWH G·XQH PDQLqUH SDUWLFXOLqUHPHQW QHWWH GDQV OHV
YHUEHV
Jean remonte son réveil. (= tend le ressort)
Jean remonte sa bicyclette. UDMXVWHOHVSDUWLHV
Jean remonte dans sa chambre. UHWRXUQHHQKDXW
Après le pont, la route remonte. V·pOqYHGHQRXYHDX
/HYHUEHFKDQJHGHVHQVVXLYDQW
ODSUpVHQFHRXO·DEVHQFHGHFRPSOpPHQWV
ODFRQVWUXFWLRQGHVFRPSOpPHQWV
OHVHQVGXVXMHWHWGHVFRPSOpPHQWV
204
SENS DES MOTS
/·DGMHFWLIFKDQJHGHVHQV
HQIRQFWLRQGHVQRPVTX·LOGpWHUPLQH
un objet léger GHSHXGHSRLGV
des vêtements légers SHXpSDLV
un léger coup SHXYLROHQW
un léger malaise (= sans gravité)
une légère différence SHXLPSRUWDQWH
SDUIRLVHQIRQFWLRQGHVDSODFH
un homme grand (= de taille élevée)
un grand homme FpOqEUHGHYDOHXU
IV. Homonymes
2Q DSSHOOH homonymes GHV PRWV TXL VH SURQRQFHQW homophones HW SDUIRLV
V·pFULYHQWGHODPrPHPDQLqUHhomographesPDLVTXLRQWGHVVHQVWRWDOHPHQW
GLIIpUHQWV
- (la) page / (le) page
- (le) ver / (le) verre / (le) vers / vert / vers
2QDSSHOOHsynonymes (syn.GHVWHUPHVTXLDSSDUWLHQQHQWjODPrPHFDWpJRULHHW
TXLRQWOHPrPHRXjSHXSUqVOHPrPHVHQV
/HVV\QRQ\PHVYpULWDEOHVF·HVWjGLUHFHX[TXLVRQWLQWHUFKDQJHDEOHVGDQVWRXV
OHVFRQWH[WHVVRQWH[WUrPHPHQWUDUHV
Je nettoie mes chaussures / mes souliers.
LOVDSSDUWLHQQHQWjGHVUpJLRQVOLQJXLVWLTXHVGLIIpUHQWHV
quatre-vingt-dix )UDQFH
nonante6XLVVH%HOJLTXH
huitante9DXG)ULERXUJ
5
/HSOXVVRXYHQWODV\QRQ\PLHHVWDSSUR[LPDWLYH
OHVPRWVUHOqYHQWGHUHJLVWUHVGHODQJXHGLIIpUHQWV
Donne-moi l’argent (registre courant) / le fricUHJLVWUHIDPLOLHU
Il souffre d’une jaunisse (registre courant) / d’un ictère,DQJXHPpGLFDOH
forme, sens et usage des mots
V. Synonymes
205
SENS DES MOTS
LOVRQWGHVYDOHXUVGLIIpUHQWHV
Elle s’habille / s’accoutreSpMRUDWLId’une manière invraisemblable
OD VXEVWLWXWLRQ G·XQ PRW j XQ DXWUH Q·HVW SRVVLEOH TXH GDQV FHUWDLQV FRQWH[WHV La neige est d’une blancheur éclatante / éblouissante.
(éblouissant SHXW VH VXEVWLWXHU j éclatant GDQV O·H[SUHVVLRQ ©d’une
blancheur éclatante » PDLVSDVGDQV©Il a obtenu un succès éclatant. »)
OHVPRWVRQWLQGpSHQGDPPHQWGHWRXWFRQWH[WHGHVVHQVOpJqUHPHQWGLIIpUHQWV
Angoisse WUDGXLW XQ VHQWLPHQW SOXV IRUW TX·appréhension HW TXL
V·DFFRPSDJQHJpQpUDOHPHQWG·XQPDODLVHSK\VLTXH
VI. Contraires
2Q DSSHOOH contraires (contr. OHV PRWV GH VHQV RSSRVpV /H GLFWLRQQDLUH OHV
nomme aussi antonymes (ant.
long / court
vivant / mort
mâle / femelle
lenteur / rapidité
savoir / ignorer
acheter / vendre
devant / derrière
mari / femme
&HUWDLQVFRQWUDLUHVVHIRUPHQWHQDMRXWDQWXQSUpÀ[HPDUTXDQWODQpJDWLRQ
XQSURIHVVHXUSDWLHQW

XQSURIHVVHXUimpatient
XQHVLJQDWXUHOLVLEOH

XQHVLJQDWXUHillisible
8QPRWTXLDSOXVLHXUVVHQVSHXWDYRLUXQFRQWUDLUHSRXUFKDFXQGHVHVVHQV
une lumière douce (vive)
une peau douce (rêche)
une pente douce (raide)
une amande douce (amère)
un regard doux (dur)
un geste doux (brusque)
VII. Paronymes
2Q DSSHOOH paronymes GHV PRWV TXH O·RQ ULVTXH GH FRQIRQGUH SDUFH TX·LOV VH
UHVVHPEOHQWWRXWHQD\DQWGHVVHQVGLIIpUHQWV
biographie et bibliographie
acception et acceptation
décocher et décrocher
206
SENS DES MOTS
VIII. Sens péjoratif
8QPRWXQVXIÀ[HRXXQGHOHXUVHPSORLVHVWpéjoratifORUVTX·LOVLJQLÀH©PDXYDLVª
©GHSHXGHYDOHXUª©PDOª©GHPDQLqUHGpVDJUpDEOHªHWFTX·LOWUDGXLWOHPpSULV
GHO·pPHWWHXU
-
une sauce fadasse est une sauce fade, donc mauvaise;;
écrivaillerF·HVWpFULUHGHVWH[WHVGHVRXYUDJHVVDQVYDOHXUVDQVVW\OH
un gratte-papierHVWXQHPSOR\pGHEXUHDXTX·RQPpSULVH
,; 6HQVSURSUHHWVHQVÀJXUp
&RQVLGpURQVGHX[HPSORLVG·XQPrPHPRW
Comme cet enfant est maigre !
Je ne gagne qu’un maigre salaire
'DQVODSKUDVHO·DGMHFWLImaigreVLJQLÀH©TXLDXQSRLGVSHXpOHYpSDUUDSSRUWj
VDWDLOOHGRQWOHFRUSVDSHXGHJUDLVVHª,OHVWHPSOR\pDXsens propre
'DQVODSKUDVHmaigreVLJQLÀH©SHWLWSHXLPSRUWDQWª,OHVWHPSOR\pDXsens
ÀJXUp&HVHQVDpWpFUppjSDUWLUGXVHQVSURSUHHQIRQFWLRQG·XQHLGpHFRPPXQH
FHOOHGH©IDLEOHLPSRUWDQFHª
5
Le loup a dévoré l’agneau.
Le feu a dévoré toute la pinède.
'DQVODSKUDVHOHYHUEHdévorerVLJQLÀH©PDQJHUHQGpFKLUDQWDYHFOHVGHQWVª
,OHVWHPSOR\pDXsens propre
'DQVODSKUDVHdévorer VLJQLÀH©EU€OHUFRPSOqWHPHQWª,OHVWHPSOR\pDXsens
ÀJXUp&HVHQVDpWpFUppjSDUWLUGXVHQVSURSUHHQIRQFWLRQG·XQHLGpHFRPPXQH
FHOOHGH©GpWUXLUHªGH©IDLUHGLVSDUDvWUHª
forme, sens et usage des mots
Les gorilles sont des singes d’Afrique équatoriale.
Le président était protégé par ses gorilles.
'DQVODSKUDVHOHQRPgorille GpVLJQHXQVLQJH,OHVWHPSOR\pDXsens propre
'DQVODSKUDVHgorilleGpVLJQHXQJDUGHGXFRUSV,OHVWHPSOR\pDXVHQVÀJXUp
&HVHQVDpWpFUppjSDUWLUGXVHQVSURSUHHQIRQFWLRQG·XQHLGpHFRPPXQHOHIDLW
G·rWUHJUDQGHWIRUW
207
SENS DES MOTS
Il n’y a qu’un veau dans le pâturage.
Tu ne manges jamais de veau ?
'DQV OD SKUDVH OH QRP veau GpVLJQH XQ DQLPDO OH SHWLW GH OD YDFKH ,O HVW
HPSOR\pDXsens propre
'DQVODSKUDVHveauGpVLJQHODYLDQGHGXSHWLWGHODYDFKH,OHVWHPSOR\pDX
VHQVÀJXUp
Le sens propre est antérieur au VHQVÀJXUp
X. Champ lexical
Le champ lexicalGpVLJQHO·HQVHPEOHGHVPRWVVHUDWWDFKDQWjODPrPHLGpHRX
DXPrPHGRPDLQH8QWHOHQVHPEOHSHXWUHJURXSHUGHVQRPVGHVDGMHFWLIVGHV
DGYHUEHVGHVYHUEHV
amour
DGRUDWLRQDPRXUDPRXUHWWHGpYRWLRQSLpWpHWF
DGRUDEOHDIIHFWXHX[DLPDEOHDLPDQWDPRXUHX[pSULVWHQGUHHWF
DIIHFWXHXVHPHQWDPRXUHXVHPHQWGpYRWHPHQWWHQGUHPHQWHWF
DGRUHUDLPHUFKpULUFRQWHUÁHXUHWWHLGROkWUHUV·DPRXUDFKHUHWF
>«@ Le long des falaises, les gros temps avaient mangé la terre,
ne laissant que les masses dénudées du granit;; et c’étaient des baies
enfoncées entre des promontoires, des détours brusques déroulant des
salles intérieures, des bancs de marbre noirâtre allongés sur le sable,
pareils à de grands poissons échoués. On aurait dit une ville cyclopéenne
prise d’assaut et dévastée par la mer, avec ses remparts renversés, ses
tours à demi démolies, ses pGLÀFHV culbutés les uns sur les autres.
+HFWRUÀWYLVLWHUjODMHXQHIHPPHOHVPRLQGUHVUHFRLQVGHFHWWHruine
GHVWHPSrWHV(OOHPDUFKDLWVXUGHVVDEOHVÀQVHWMDXQHVFRPPHXQH
poudre d’or, sur des galets que des paillettes de mica allumaient au
soleil, sur des éboulements de rocs où elle devait par moments s’aider
de ses deux mains, pour ne pas rouler dans les trous. Elle passait sous
des portiques naturels, sous des arcs de triomphe qui affectaient le
plein cintre de l’art roman et l’ogive élancée de l’art gothique. >«@
(PLOH=RODl’Inondation in la Mort d’Olivier Bécaille et autres nouvelles, /LEULR
208
REGISTRES, MARQUES D’USAGE ET VARIÉTÉS DE LANGUE
Registres, marques d’usage et variétés de langue
1. Registres de langue
/DPDQLqUHGHSDUOHURXG·pFULUHYDULHVHORQ
- la situation de communication,
- le milieu social, le niveau d’éducation et les connaissances de l’émetteur,
ODUHODWLRQTXLXQLWO·pPHWWHXUHWOHUpFHSWHXU
OHJHQUHGHWH[WH
(QJpQpUDORQGLVWLQJXHWURLVregistres de langue
- le registre courant
,O HVW ©QHXWUHª QH UHWLHQW SDV O·DWWHQWLRQ ,O REpLW j O·HQVHPEOH GHV UqJOHV
JUDPPDWLFDOHV6RQYRFDEXODLUHHWVHVWRXUQXUHVQHVRQWQLIDPLOLHUVQLOLWWpUDLUHV
5
A l’écrit LO V·HPSORLH GDQV OD PDMRULWp GHV JHQUHV GH WH[WHV PDQXHOV VFRODLUHV
RXYUDJHV VFLHQWLÀTXHV HQF\FORSpGLHV DUWLFOHV GH MRXUQDX[ FRUUHVSRQGDQFH
administrative ou commerciale, recettes de cuisine, notices de médicaments,
HWF
Monsieur,
Nous avons bien reçu votre courrier du 13 mai et vous en remercions.
La facture que vous dites ne pas avoir reçue vous a été envoyée le
3 courant. […]
En 987, un descendant d’Eudes, Hugues Capet, fut élu roi. Jusqu’au Xlle
siècle, la dynastie capétienne resta trop faible pour prendre part aux
grands événements politiques de l’époque.
3HWLW5REHUW,ODUWLFOHFrance)
forme, sens et usage des mots
A l’oralRQO·HPSORLHTXDQGRQV·DGUHVVHjXQHSHUVRQQHLQFRQQXHjXQVXSpULHXU
jXQDXGLWRLUHFRQYHUVDWLRQGpEDWSXEOLFMRXUQDOWpOpYLVpLQWHUYLHZUDGLRSKRQLTXH
RXWpOpYLVpHH[SRVpHWF
Pourriez-vous me dire si le train en provenance de Genève a du retard ?
Parlez-nous de votre dernier roman.
Je vais aborder maintenant le problème du sida en Afrique subsaharienne.
209
REGISTRES, MARQUES D’USAGE ET VARIÉTÉS DE LANGUE
- le registre familier
A l’oralLOV·XWLOLVHGDQVOHVVLWXDWLRQVRO·pPHWWHXUVHVHQWUHODWLYHPHQWOLEUHGDQV
OHVFRQYHUVDWLRQVHQIDPLOOHHQWUHDPLV,OVHFDUDFWpULVHSDU
- une prononciation abrégée de certains mots
C’est-à-dire [stadir], il [i] m’a dit que [k] les quatre [kat] petits [pti] ont [I]
eu de [d] la peine à me [m] comprendre.
Parce que [pask ] tu [t] as peut-être [ptèt] intérêt à revoir [rvwar] ta
copie.
- des mots et tournures particuliers
l’actu, le bled, la bouffe, bourré (= ivre), la cafète, le canasson, chialer,
couci-couça, cuisiner (qqn), l’expo, la diapo, foirer, le foot, furax, gueuler,
la magouille, le mec, la nana, OK, ouais, se la péter, la prof, se ramener,
le restau, vachement, zieuter, HWF
avoir quelqu’un dans le nez, être bête comme ses pieds, comme dirait
l’autre, crever de faim, faire l’andouille, à fond la caisse, se mettre le
doigt dans l’œil, non mais des fois, etc.
- des constructions de phrase particulières
Y a une douzaine de casseurs qu’ont été arrêtés. / Y’en a (des) qui
croient aux ovnis.
Faut pas te prendre la tête. / Paraît qu’c’est vrai. / Tu lui as dit ? / Tu
rigoles, ou quoi ? / Qui c’est qu’a crié ? / Où c’est qu’elle s’cache ? /
C’est quoi, le problème ?
J’sais pas qu’est-ce qui se passe. / Ton vélo, sa selle, elle est trop
basse. / Moi, la pizza, j’aime pas. / Ça, j’y penserai. / C’est pour pas
que tu t’blesses. / Le mien d’ordi, il a coûté moins cher. / Le chef, quelle
brute ! / Vas-y mollo, i disait toujours. / Vingt ans, elle avait.
A l’écrit RQ O·HPSORLH VRXYHQW GDQV OD FRUUHVSRQGDQFH SULYpH OHV FRXUULHOV OHV
606OHVMRXUQDX[LQWLPHVHWF
Un petit bonjour de Majorque. Le temps est super. On s’amuse bien.
C’est la belle vie, quoi.
Bisous !
210
REGISTRES, MARQUES D’USAGE ET VARIÉTÉS DE LANGUE
- le registre soutenu
&·HVWHVVHQWLHOOHPHQWXQUHJLVWUHGHO·écritGHVSRqPHVGHVSLqFHVGHWKpkWUHHW
GHVURPDQVGXSDVVp$O·oralRQO·XWLOLVHGDQVFHUWDLQVGLVFRXUVVROHQQHOV
&HOXLTXLHPSORLHOHUHJLVWUHVRXWHQXIDLWGHVHIIRUWVSRXUV·H[SULPHUGHPDQLqUH
WUqVFRUUHFWH,ODUHFRXUVjGHVSKUDVHVFRPSOH[HVjXQYRFDEXODLUHYDULpSUpFLV
VRXYHQWOLWWpUDLUHSDUIRLVPrPHYLHLOOL
Maître Corbeau sur un arbre perché tenait en son bec un fromage.
/D)RQWDLQH
Hamilcar ne se retourna pas. Il allait toujours en tête ;; et son cheval,
couvert de macules jaunes comme un dragon, en jetant de l’écume
autour de lui, avançait dans la fange à grands coups de reins. )ODXEHUW
- littéraire (littér., litt.) V·HPSORLHVXUWRXWGDQVODODQJXHpFULWHpOpJDQWH
FDPRXÁHWPpVHVWLPHURXWUHFXLGDQFHQ·DYRLUFXUHGH
- vieilli QHV·HPSORLHSOXVJXqUHPDLVHVWJpQpUDOHPHQWFRPSULV
aéroplane, bibi (au sens de «chapeau de dame»), TSF
5
2. Marques d’usage
2QWURXYHGDQVOHVGLFWLRQQDLUHVGHQRPEUHXVHVPDUTXHVG·XVDJHFDUDFWpULVDQW
FHUWDLQVVHQVPRWVHWWRXUQXUHV9RLFLOHVSULQFLSDOHV
forme, sens et usage des mots
Que la lumière est belle, ce matin, en cette messe qui clôture si
heureusement ces dix-septièmes -RXUQpHV PRQGLDOHV GH OD MHXQHVVH
journées mondiales de la jeunesse de l’Eglise, de l’Eglise en continuelle
voie de rajeunissement !
Comme il est beau, l’Océan tout proche qui, durant la semaine, n’a pas
hésité à nous arroser de ses vents marins chargés de pluie et d’air salé !
Goût de sel, inondation de lumière, cela revigore et nous pénètre au
3LHUUH0ROqUHVpYrTXHGH%D\RQQH
fond de nous-mêmes. 211
REGISTRES, MARQUES D’USAGE ET VARIÉTÉS DE LANGUE
- vieux (vx) QH V·HPSORLH SOXV GHSXLV ORQJWHPSV HW Q·HVW JpQpUDOHPHQW SOXV
FRPSULV
pardieu ! phtisie, pétuner
- familier (fam.) V·HPSORLHVXUWRXWGDQVOHVFRQYHUVDWLRQVHQIDPLOOHHQWUHDPLV
PDLVV·pYLWHJpQpUDOHPHQWGDQVOHVUHODWLRQVDYHFGHVLQFRQQXVGHVVXSpULHXUV
HWGDQVODSOXSDUWGHVWH[WHVpFULWV
débarrasser le plancher, dingue, roupiller
- populaire (pop.) WUqVIDPLOLHUV·HPSORLHSOXW{WGDQVOHVPLOLHX[SHXFXOWLYpV
connerie, dégueulasse
- vulgaire (vulg.) FKRTXDQW
J’en ai plein le cul.
- péjoratif (péj.) LQGLTXHOHPpSULVpSURXYpSRXUTTQRXTTFK
plouc, racaille, camelote
5HPDUTXHV
8QPrPHPRWSHXWDYRLUGHVHPSORLVGLIIpUHQWV
Il boit son café dans un bol. (courant)
J’ai vraiment eu du bol. (familier)
3DUIRLVFHVLQGLFDWLRQVYDULHQWG·XQGLFWLRQQDLUHjO·DXWUH
3. Variétés de langue
/H IUDQoDLV HVW XQH ODQJXH SDUOpH GDQV SOXVLHXUV SD\V G·(XURSH G·$PpULTXH HW
G·$IULTXHQRWDPPHQW
2QDSSHOOHrégionalismesOHVPRWVRXH[SUHVVLRQVSURSUHVjXQHUpJLRQ3RXUOD
6XLVVHURPDQGHRQSDUOHG·helvétismes
Passe-moi la panosse.
(serpillière)
Le touriste goûte de la bleue (absinthe)
Il a roillé toute la journée.
(a plu)
212
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Figures de style, faits de langage et jeux de mots
$FFXPXODWLRQ
$FURVWLFKH
$OOXVLRQ
$QDFROXWKH
$QDJUDPPH
$QDSKRUH
$QWLSKUDVH
$QWLWKqVH
$SRVWURSKH
%RXWDGH
&DOHPERXU
&DOOLJUDPPH
&KLDVPH
&OLFKp
&RPSDUDLVRQ
&RQWUHSqWHULH
(OOLSVH
(QLJPH
(SLJUDPPH
(SLWDSKH
(XSKpPLVPH
*UDGDWLRQ
+\SHUEROH
/LSRJUDPPH
/LWRWH
0pWDSKRUH
0pWRQ\PLH
0RWYDOLVH
2QRPDWRSpH
2[\PRURQ
3DOLQGURPH
3DQJUDPPH
3DUDGR[H
3DURQRPDVH
3pULSKUDVH
3HUVRQQLÀFDWLRQ
3OpRQDVPH
3UpWpULWLRQ
3URYHUEH
4XHVWLRQUKpWRULTXH
6RSKLVPH
6\QHFGRTXH
7UXLVPH
Accumulation
Acrostiche QP
L’acrostiche HVW XQ SRqPH FRPSRVp GH WHOOH VRUWH TX·HQ OLVDQW GDQV OH VHQV YHUWLFDO OD
SUHPLqUHOHWWUHGHFKDTXHYHUVRQWURXYHOHPRWSULVSRXUVXMHW
L’ombre de la très douce est évoquée ici
Indolente et jouant un air dolent aussi :
Nocturne ou lied mineur qui fait pâmer son âme
Dans l’ombre où ses longs doigts font mourir une gamme
Au piano qui geint comme une pauvre femme.
*XLOODXPH$SROOLQDLUH
[Linda était la sœur d’un ami du poète. Elle resta d’ailleurs insensible aux vers dont il la bombardait.]
5
forme, sens et usage des mots
L’accumulationFRQVLVWHjIDLUHVHVXFFpGHUSOXVLHXUVPRWVRXJURXSHVGHPRWVGH
PrPHFDWpJRULHSRXULQVLVWHUVXUXQHLGpH
&HOD WLQWDLW JULQoDLW FRJQDLW FHOD JURQGDLW KDOHWDLW VRXIÁDLW HW VWULGDLW HW
hoquetait, et trépidait, à croire que les murs de la grange allaient se fendre et
s’écrouler.
0DXULFH*HQHYRL[
9RLFLGHVIUXLWVGHVÁHXUVGHVIHXLOOHVHWGHVEUDQFKHV
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
(Paul Verlaine)
213
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Allusion
L’allusionFRQVLVWHjpYRTXHULPSOLFLWHPHQWTXHOTXHFKRVH
2QQHEDGLQHSDVDYHFO·KXPRXU WLWUHG·DUWLFOHGHMRXUQDO
DOOXVLRQjODSLqFHG·$OIUHGGH0XVVHW©2QQHEDGLQHSDVDYHFO·DPRXUª
6R\H]XQFRORVVHDX[SLHGVDJLOHVSXEOLFLWpSRXUGHVFKDXVVXUHVGHPDUFKH
DOOXVLRQ j O·H[SUHVVLRQ ©FRORVVH DX[ SLHGV G·DUJLOHª TXL GpVLJQH XQH SHUVRQQH XQH
SXLVVDQFHIUDJLOHPDOJUpOHVDSSDUHQFHV
$LGHWRL&2175(;W·DLGHUD SXEOLFLWp
DOOXVLRQDXSURYHUEH©$LGHWRLOH&LHOW·DLGHUDª
Anacoluthe QI
L’anacoluthe FRQVLVWHHQXQHUXSWXUHGHFRQVWUXFWLRQ
Indomptable taureau, dragon impétueux,
Sa croupe se recourbe en replis tortueux
Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court,
la face du monde en eût été changée.
(Jean Racine)
%ODLVH3DVFDO
Anagramme QI
L’anagramme HVWXQPRWTXHO·RQREWLHQWHQFKDQJHDQWO·RUGUHGHVOHWWUHVG·XQDXWUHPRW
L’aspirine est indispensable au Parisien.
Le chien, bien sûr, aime sa niche.
Marie, je ne peux pas t’aimer.
Je crois que le singe a compris mon signe.
La nuit unit les amants.
Les parents parfois nous lèguent quelques arpents.
Elle n’aime sucer que du sucre.
A côté de la mercerie, il y avait une crèmerie.
&HUWDLQHVGHFHVSKUDVHVVRQWWLUpHVGH7KLHUU\/HJXD\les Poules du couvent couvent.)
214
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Anaphore
L’anaphoreFRQVLVWHjUpSpWHUXQPRWXQJURXSHGHPRWVHQWrWHGHSOXVLHXUVSKUDVHVGH
SOXVLHXUVSDUWLHVRXJURXSHVGHSKUDVHV
Laissez les oiseaux à leur mère
Laissez les ruisseaux dans leur lit
Laissez les étoiles de mer sortir si ça leur plaît la nuit
Laissez les p’tits enfants briser leur tirelire
Laissez passer le café si ça lui fait plaisir
-DFTXHV3UpYHUW
Bruit des barques, la nuit, des rames…
Bruit d’un serpent dans les roseaux,
D’un rire étouffé par les mains,
Bruit d’un corps lourd qui tombe à l’eau,
Bruit des pas discrets dans la foule,
0D[-DFRE
Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré
par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France,
avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de
la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.
Antiphrase
L’antiphraseFRQVLVWHjGLUHOHFRQWUDLUHGHFHTX·RQYHXWH[SULPHU8QRXSOXVLHXUVPRWV
de l’énoncé,RXVDIRUPHSRVLWLYHQpJDWLYH,VRQWSULVGDQVXQVHQVRSSRVpjOHXUVHQV
KDELWXHODWWHQGX
>jTXHOTX·XQTXLFUR\DLWIDLUHGHO·HVSULW@Très drôle !
>jTXHOTX·XQTXLVHPRQWUHPpÀDQW@/DFRQÀDQFHUqJQH
>YLVLWHXUTXLV·HVWIDLWDWWDTXHUSDUXQFKLHQPpFKDQW@
Je vous félicite. Vous avez une façon d’accueillir les gens !
9RXVYRXVSD\H]PDWrWH"²Je ne me permettrais pas.
1HIDLVSDVO·DQGRXLOOH²Je vais me gêner !
>jTXHOTX·XQTXLVHPRTXHGHYRXV@Allez, moque-toi de moi.
forme, sens et usage des mots
&KDUOHVGH*DXOOH
5
215
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
5HPDUTXH
L’antiphrase est, avec l’hyperbole, la litote, la prétérition XQ GHV SURFpGpV IDYRULV GH
l’ironie DWWLWXGH FRQVLVWDQW j ULGLFXOLVHU XQH LGpH XQH RSLQLRQ HWF HQ IHLJQDQW GH
O·DSSURXYHU2QGLW$O·LGpHO·RSLQLRQHWFTXHO·RQFULWLTXHWRXWHQVRXVHQWHQGDQW%VRQ
contraire
Textes ironiques
INSENSIBLE. Doué d’une grande force d’âme pour supporter les maux qui
DIÁLJHQWOHVDXWUHV
$PEURVH%LHUFHle Dictionnaire du diable)
AH NON ! Ils ne vont pas nous supprimer la pub ! C’est ce qu’il y a de meilleur à
la télé. Une télé sans pub, c’est comme une bière sans mousse, un dimanche
sans tiercé,… Ce sera un enfer. Il ne sera plus possible d’aller aux toilettes ou
de se ravitailler au réfrigérateur. On devra enchaîner sans la moindre pause le
MRXUQDOWpOpYLVpODPpWpROHSURJUDPPHGXVRLUHWFHOXLGHÀQGHVRLUpH'pMj
RQQ·DSDVEHDXFRXSOHWHPSVGHVRXIÁHU,OQ·\DSDVDVVH]GHSXEjODWpOp
On va nous enlever les seuls poèmes que nous connaissons. On veut nous
empêcher de connaître les autos inusables, les portables à 1 euro, les aliments
qui font diminuer le cholestérol, les lessives qui lavent plus blanc que blanc et
toutes ces crèmes admirables qui rendent une peau de bébé aux plus vieilles
de nos grands-mères.
Sans pub, l’audience va s’effondrer. Les programmes du soir seront avancés.
2QYDERXOHYHUVHUO·KRUORJHLQWHUQHGHV)UDQoDLV0pÀH]YRXVLOVYRQWÀQLUSDU
lire des livres !
G·DSUqV5REHUW6ROpLE MONDE, 27/6/2008)
216
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Antithèse
L’antithèse FRQVLVWH j RSSRVHU JpQpUDOHPHQW GHX[ WHUPHV SDUIRLV GHV XQLWpV SOXV
LPSRUWDQWHV(OOHOHVPHWHQSDUDOOqOHSRXUPLHX[OHVRSSRVHU
Et dans ce grand bonheur, je crains un grand revers.
&RUQHLOOH)
Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
OuvreOHÀUPDPHQW
(Victor Hugo)
Chômage durable et emplois temporaires
WLWUHG·DUWLFOHGHMRXUQDO
Un petit pas à la FNAC, un pas de géant pour vos cadeaux.
VOLVIC, un volcan s’éteint, un être s’éveille.
PLIZ, la poussière en moins, le brillant en plus.
VORJDQVSXEOLFLWDLUHV
Apostrophe QI
L’apostrophe FRQVLVWHjLQWHUSHOOHUGHVSHUVRQQHVSUpVHQWHVRXDEVHQWHVGHVREMHWVGHV
DEVWUDFWLRQV
Ô toi que j’eusse aimé, ô toi qui le savais.
%DXGHODLUH
ÑODFO·DQQpHjSHLQHDÀQLVDFDUULqUH
La boutade HVWXQPRWVSLULWXHORULJLQDOGHVWLQpjIUDSSHUSDUVRQDVSHFWLPSUpYX
Les Suisses ont su construire un très beau pays autour de leurs hôtels.
(Jean Poiret)
Calembour
Le calembourFRQVLVWHjMRXHUVXUODGLIIpUHQFHGHVHQVHQWUHGHVPRWVTXLVHSURQRQFHQW
GHPDQLqUHLGHQWLTXHaRXSUHVTXHLGHQWLTXHb)
a) Le rugbyman est talonneur.jO·KRQQHXU
-HDQ3DXO*URXVVHW
Certains écoutent le rock fort, mais pas de quoi en faire un fromage.
URTXHIRUW
Etre tisserand exige une grande maîtrise de soi. (soie)
)ORULDQ/pY\
b) galerie : case-croûtes (casse-croûte)
0LFKHO/DFORV
forme, sens et usage des mots
Boutade
5
(Lamartine)
217
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Calligramme
Le calligramme HVWXQSRqPHGRQWODGLVSRVLWLRQJUDSKLTXHIRUPHXQGHVVLQVXUODSDJH
/HSOXVFpOqEUHDXWHXUIUDQoDLVGHFDOOLJUDPPHVHVW*XLOODXPH$SROOLQDLUH
218
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Chiasme
Le chiasmeFRQVLVWHjLQYHUVHUO·RUGUHGHVPRWVTXLV·RSSRVHQWHQIRUPDQWXQHGLVSRVLWLRQ
FURLVpHVFKpPD$%%$
Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu. (Victor Hugo)
ELBE : De l’eau dans les terres ou de la terre dans les eaux
GpÀQLWLRQGHPRWVFURLVpV
0LFKHO/DFORV
Valse mélancolique et langoureux vertige 1$GM$GM1
%DXGHODLUH
5HPDUTXH
,OH[LVWHpJDOHPHQWGHVFKLDVPHVSKRQpWLTXHV
Le globe lumineux >@crève et crache son âme grêle
comme un songe d’or.
%DXGHODLUH
Quand on pense compétence, on dit OK pour ECCO.>o@>é@>é@>o])
SXEOLFLWp
Cliché
Comparaison
La comparaisonpWDEOLWXQHUHVVHPEODQFHHQWUHGHVrWUHVRXGHVFKRVHV(OOHHVWHQSULQFLSH
IRUPpHGHTXDWUHpOpPHQWVXQcomparé, un comparant, un terme de comparaison et
XQHRXSOXVLHXUVcaractéristiques communes
Tremblant de tous ses membres, Marc était pâle comme un linge.
FRPSDUp
Marc
FRPSDUDQW
un linge
WHUPHGHFRPSDUDLVRQ
comme
FDUDFWpULVWLTXHFRPPXQH
pâle
5
forme, sens et usage des mots
Le clichéHVWXQHWRXUQXUHGHYHQXHEDQDOHjIRUFHG·rWUHUpSpWpH
l’heureux gagnant
une retraite bien méritée
ORQJFRPPHXQMRXUVDQVSDLQ
ERXIÀG·RUJXHLO
une faim de loup
tenaillé par la faim
une salve d’applaudissements
le général Hiver
égrener des souvenirs
dormir du sommeil du juste
219
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
0DLV LO DUULYH DVVH] VRXYHQW TXH OD RX OHV caractéristiques communes QH VRLHQW SDV
H[SULPpHVTX·HOOHVUHVWHQWVRXVHQWHQGXHV
La vallée ressemble à un navire.
FRPSDUp
la vallée
FRPSDUDQW
un navire
WHUPHGHFRPSDUDLVRQ
ressemble à
FDUDFWpULVWLTXHFRPPXQHQRQH[SULPpH forme allongée
Contrepèterie
La contrepèterie FRQVLVWH j LQWHUYHUWLU GHV OHWWUHV RX GHV V\OODEHV GDQV XQ JURXSH GH
PRWVDÀQG·REWHQLUXQHDXWUHVLJQLÀFDWLRQSDUIRLVDPXVDQWHVRXYHQWJURVVLqUH
Martyr, c’est pourrir un peu. 3DUWLUF·HVWPRXULUXQSHX
-DFTXHV3UpYHUW
Détacher le lien fait détaler le chien.
-RsO0DUWLQ
Le vieux tailleur tisse en poussant.
-RsO0DUWLQ
Ellipse
L’ellipseFRQVLVWHGDQVO·RPLVVLRQG·XQRXGHSOXVLHXUVPRWVGDQVXQpQRQFp
-HW·DLPDLVLQFRQVWDQWTX·DXUDLVMHIDLWÀGqOH"
HOOLSVHGH©VLWXDYDLVpWpÀGqOH"ª
(Jean Racine)
Je n’avance guère. Le temps beaucoup.ª
(XJqQH'HODFURL[
/HWHPSVDYDQFHEHDXFRXS
Enigme
L’énigmeHVWXQMHXG·HVSULWRO·RQGRQQHjGHYLQHUXQHFKRVHHQODGpFULYDQWHQWHUPHV
REVFXUVDPELJXV
Ami rare et vraiment nouveau
Qui, contrairement à l’usage,
Reste à l’écart lorsqu’il fait beau
Et reparaît aux jours d’orage. (le parapluie)
((XJqQH6FULEH
220
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Epigramme QI
L’épigrammeHVWXQSHWLWJURXSHGHYHUVTXLVHWHUPLQHSDUXQWUDLWSLTXDQWDJUHVVLIRX
VLPSOHPHQWPDOLFLHX[
SuUXQPpGHFLQ
Depuis que le docteur Gistal
Soigne des familles entières,
On a démoli l’hôpital...
Et l’on a fait deux cimetières.
6XUXQPDXYDLVSRqWH
— As-tu lu mon distique* ? On le cite
partout.
— Mon ami, je n’ai pu le lire jusqu’au
bout.
$OH[DQGUH'XPDVSqUH
Auteur inconnu
* distique : groupe de deux vers formant un sens
complet.
Epitaphe QI
L’épitapheHVWXQHLQVFULSWLRQIXQpUDLUH
6XUXQJUDQGEDYDUG
Sous ce tombeau pour toujours dort
Paul, qui toujours contait merveilles ;;
Louange à Dieu, repos au mort,
Et paix sur terre à nos oreilles.
Euphémisme QP
L’euphémismeHVWXQWHUPHRXXQHH[SUHVVLRQTXLSHUPHWG·DWWpQXHUO·HIIHWGpSODLVDQW
FKRTXDQWRXGpYDORULVDQWTXHSRXUUDLWDYRLUXQDXWUHWHUPHRXXQHDXWUHH[SUHVVLRQ
/HVSULQFLSDX[GRPDLQHVULFKHVHQHXSKpPLVPHVVRQW
- OHVLQÀUPLWpVODYLHLOOHVVH
le non-voyant
le troisième âge
- la mort
s’éteindre
rendre le dernier soupir
La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse
TXLHVWHQWHUUpH
%DXGHODLUH
forme, sens et usage des mots
-HDQGH/D)RQWDLQH
5
20.
221
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
- le corps, la sexualité satisfaire un besoin naturel
la petite commission (= le caca)
la partie charnue de l’individu OHGHUULqUH
l’interruption volontaire de grossesse, l’IVG (= l’avortement)
le plus vieux métier du monde ODSURVWLWXWLRQ
- l’argent, la pauvreté, les métiers méprisés, la race
les économiquement faibles
la croissance négative (= la récession)
l’O.S. (ouvrier spécialisé) OHPDQ±XYUH
la femme de couleur
5HPDUTXH
&HUWDLQVjuronsG·DXWUHIRLVVRQWpJDOHPHQWGHVHXSKpPLVPHV
palsambleu ! SDUOHVDQJ>GH@'LHX
ventrebleu ! YHQWUH>GH@'LHX
morbleu ! PRUW>GH@'LHX
diantre ! GLDEOH
Gradation
La gradationFRQVLVWHjGLVSRVHUSOXVLHXUVPRWVRXH[SUHVVLRQVVHORQXQHSURJUHVVLRQ
de sens
Va, cours, vole, et nous venge.
&RUQHLOOH
C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap.
Que dis-je c’est un cap, c’est une péninsule
(GPRQG5RVWDQG
Hyperbole QI
L’hyperboleHVWXQHH[DJpUDWLRQ
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes.
Ce garçon est un géant.
Je te l’ai déjà dit mille fois.
Chéri, je n’ai plus rien à me mettre !
Je meurs de soif.
222
(Victor Hugo)
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Lipogramme
Le lipogramme HVW XQ MHX OLWWpUDLUH UHPRQWDQW j O·$QWLTXLWp GRQW OHV UqJOHV LQWHUGLVHQW
O·XVDJHG·XQHRXGHSOXVLHXUVOHWWUHVGHO·DOSKDEHWGDQVXQWH[WH
$LQVLGpEXWHOHSUHPLHUFKDSLWUHGHla DisparitionURPDQGH*HRUJHV3HUHF
« Anton Voyl n’arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt. Il
poussa un profond soupir, s’assit dans son lit, s’appuyant sur son polochon.
Il prit un roman, il l’ouvrit, il lut;; mais il n’y saisissait qu’un imbroglio confus, il
EXWDLWjWRXWLQVWDQWVXUXQPRWGRQWLOLJQRUDLWODVLJQLÀFDWLRQª
DEVHQFHGX©Hª*HRUJHV3HUHFla Disparition'HQRsO
Litote
La litoteFRQVLVWHjGLUHPRLQVTXHFHTX·RQYHXWH[SULPHU
2Q O·XWLOLVH SRXU GLIIpUHQWHV UDLVRQV SDU pJDUG SDU UpVHUYH SDU PRGHVWLH YUDLH RX
IDXVVHRXSDULURQLH
Vous ne dites pas la vérité.
9RXVPHQWH]
[ - C’est agréable d’être félicité ?]
- Ce n’est pas désagréable.
&·HVWDJUpDEOH
5HPDUTXHV
&RPPHO·euphémisme, la litoteFRQVLVWHHQXQHDWWpQXDWLRQPDLVHOOHHQGLIIqUHHQFHTX·HOOH
Q·DSDVSRXUEXWG·pYLWHUXQWHUPHFKRTXDQWEUXWDO
/D VLWXDWLRQ OH QLYHDX FXOWXUHO GX UpFHSWHXU VRQ GHJUp GH FRPSOLFLWp DYHF O·pPHWWHXU VRQW
GpWHUPLQDQWVSRXULQWHUSUpWHUXQHOLWRWH
&HUWDLQVpQRQFpVRQWGHX[VHQVSRVVLEOHV
Il n’est pas complètement stupide.
D ,OQ·HVWQLWUqVErWHQLWUqVLQWHOOLJHQWVHQVOLWWpUDO
E ,OHVWLQWHOOLJHQWOLWRWH
I.
Métaphore
Rappel : les sèmes
Les sèmes VRQW GHV XQLWpV GHV pOpPHQWV GH VHQV $LQVL RQ SHXW DQDO\VHU OH VHQV GH
©FKDWªHQSOXVLHXUVVqPHV
mammifère + petit + domestique ou sauvage + au pelage soyeux + aux
oreilles triangulaires + aux griffes rétractiles.
forme, sens et usage des mots
dDSXHLFL
5
Ça ne sent pas la rose ici.
223
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
II.
La métaphoreDWWULEXHXQVHQVQRXYHDXjXQPRWHQUDLVRQG·XQHressemblance
(OOHFRQVHUYHXQRXSOXVLHXUVVqPHVUHVVHPEODQFHHQDEDQGRQQHXQRXSOXVLHXUV
HWHQDMRXWHXQRXSOXVLHXUVDXWUHV
Cet homme est une armoire à glace.
VqPHVDEDQGRQQpV
VqPHVFRQVHUYpV
VqPHDMRXWp
meuble, avec miroirs
haut, large, lourd
homme
Le pauvre commence à dérailler.
VqPHVDEDQGRQQpV
VqPHFRQVHUYp
VqPHVDMRXWpV
(se dit d’un) véhicule,
rails
s’écarter de
(se dit d’une) personne,
raison
J’ai eu un éclair de génie.
VqPHVDEDQGRQQpV
VqPHVFRQVHUYpV
VqPHDMRXWp
lumière sinueuse,
pendant un orage, etc.
bref, intense
moment
5HPDUTXHV
/HVmétaphoresSHXYHQWrWUH
- originales&HVRQWGHVFUpDWLRQVGHSRqWHVGHURPDQFLHUVGHSXEOLFLWDLUHVHWF
Tout glisse et tout s’émousse au granit de sa peau
%DXGHODLUH
Ô mon crâne, étoile de nacre qui s’étiole.
'HVQRV
- banales(OOHVIRQWSDUWLHGXOH[LTXHHWÀJXUHQWGRQFGDQVOHVGLFWLRQQDLUHV
cet enfant est un ange, la ÁDPEpH des prix, un sujet brûlant, une façade lépreuse, un
alibi en béton, accueillir quelqu’un froidement, un pont enjambe le torrent, être à cheval
sur les principes, jeter de l’huile sur le feu, HWF
224
2QDSSHOOHPpWDSKRUHÀOpHXQHVXLWHGHPpWDSKRUHVDSSDUWHQDQWDXPrPHFKDPSOH[LFDOTXL
RQWGHVVqPHVFRPPXQV
Il resta creusé ainsi pendant de longues secondes, secoué de frissons et de tremblements
convulsifs, comme si sa frêle carcasse pliait sous le vent furieux de la peste et craquait
sous les VRXIÁHVUpSpWpVGHODÀqYUH/Dbourrasque passée, il se détendit un peu […].
FKDPSOH[LFDOGXvent)
&DPXV
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Métonymie
La métonymieFRQVLVWHjGpVLJQHUXQrWUHXQREMHWHWFjO·DLGHG·XQWHUPHGpVLJQDQW
XQrWUHXQREMHWHWFTXLOXLHVWDVVRFLp/HVHQVGHGpSDUWGXPRWHVWLQWpJUpWRWDOHPHQW
GDQVOHVHQVQRXYHDX
J’ai acheté ce bronze dans une vente aux enchères.
bronze 1 DOOLDJHGHFXLYUHHWG·pWDLQ
bronze 2 REMHWG·DUWHQbronze 1
Où sont mes baskets ?
basket 1 MHXHQWUHGHX[pTXLSHVGHFLQTMRXHXUVTXLGRLYHQWODQFHUXQEDOORQ
GDQVOHSDQLHUGXFDPSDGYHUVH
basket 2 FKDXVVXUH ODFpH HQ WRLOH UHQIRUFpH j WLJH KDXWH HW j VHPHOOH
DQWLGpUDSDQWHQRWDPPHQWSRXUMRXHUDXbasket 1
La métonymie UHJURXSHWRXWHXQHVpULHGHUHODWLRQVGRQWYRLFLOHVSULQFLSDOHV
D ODFDXVHSRXUO·HIIHW
un Renoir XQWDEOHDXGH5HQRLU/HSHLQWUH5HQRLUHVWOD©FDXVHªGXWDEOHDXF·HVWOXLTXLO·DFUpp
E O·LQVWUXPHQWSRXUO·XWLOLVDWHXUGHO·LQVWUXPHQW
un jeune tambour XQMRXHXUGHWDPERXU
H OHOLHXSRXUOHSURGXLW
offrir du bourgogne I
GXYLQGH%RXUJRJQH
OHV\PEROHSRXUODFKRVHRXO·rWUHVLJQLÀpV
le cinéma de papa GpSDVVp©SDSDªV\PEROLVHXQSDVVpUpYROX
J XQHSDUWLHGXFRUSVSRXUXQDVSHFWPRUDOGHODSHUVRQQH
C’est un cerveau ,OHVWWUqVLQWHOOLJHQW
5
G OHFRQWHQDQWSRXUOHFRQWHQX
boire une bouteille OHYLQFRQWHQXGDQVODERXWHLOOH
Il a fait rire tout le wagon OHVRFFXSDQWVGXZDJRQ
forme, sens et usage des mots
F ODPDWLqUHSRXUO·REMHW
la sonorité des cuivres ( = des instruments en cuivre )
225
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Mot-valise
Le mot-valiseHVWXQPRWFRQVWLWXpSDUO·DPDOJDPHGHGHX[PRWV
handisport
(handicapé + sport)
alicament
(aliment + médicament)
infographie
(informatique + graphie)
***
gondoléances Paroles de circonstances en cas de mort à Venise
groincheux
D’une humeur de cochon
jambonpoint
Corpulence due à un excès de charcuterie
mathlète
Champion de calcul mental
$ODLQ&UpKDQJH
Onomatopée QI
L’onomatopéeHVWXQHFUpDWLRQGHPRWGRQWOHVVRQVVRQWFHQVpVVXJJpUHUSDULPLWDWLRQ
ODFKRVHGpVLJQpH
atchoum, ding (dong), meuh, miam miam, pin-pon,
snif, zzz, (un) cocorico, un glouglou, un tic-tac
Oxymoron
L’oxymoronFRQVLVWHjDFFROHUGHX[PRWVGHVHQVRSSRVp
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles
Il avait des yeux très bleus, d’une savante stupidité.
Je suis le parfum
Vivant et défunt
Dans le vent venu.
CHRISTOFLE, tradition d’avant-garde.
DRAKKAR, la douce violence d’un parfum d’homme.
226
&RUQHLOOH
)UDQoRLVH0DOOHW-RULV
(Paul Valéry)
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Palindrome
Le palindrome HVW XQ PRW XQ JURXSH GH PRWV RX XQH SKUDVH TXH O·RQ SHXW OLUH
LQGLIIpUHPPHQWGHJDXFKHjGURLWHHWGHGURLWHjJDXFKH
1.
palindromes graphiques (On ne tient compte ni des accents ni de la ponctuation)
Mon nom
Esope reste ici et se repose.
Engage le jeu, que je le gagne.
La mariée ira mal.
Toi, Roger, épelle «Père Goriot».
Etna, lave dévalante
A l’autel, elle alla ;; elle le tua là.
La malade pédala mal.
2.
palindromes phonétiques
2.1. sons simples
abat [aba], bombe, colloque, essai, gong, héler, Lille, tête-à-tête, HWF
Une Slave valse nue. [ynslavvalsny]
Jeanne en luge, Jules en nage.
Laisse ramer Marcel.
palindromes graphiques et phonétiques à la fois
alla, bob, été, gag, kayak, pop, radar, ses, S.O.S., tôt
Pangramme
Le pangrammeHVWXQpQRQFpFRXUWTXLFRQWLHQWWRXWHVOHVOHWWUHVGHO·DOSKDEHW
Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume.
Voyez le brick géant que j‘examine près du wharf.
Prouvez, beau juge, que le fameux sandwich au yak tue.
5
3.
forme, sens et usage des mots
2.2. groupes de sons (syllabes)
décider [de/si/de], dérider, sévissait, tapota
Sylla la mit là, la scie. [si/la/la/mi/la/la/si]
Par conséquent, quand c’est qu’on part ?
227
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Paradoxe
Le paradoxe HVW XQH DIÀUPDWLRQ DSSDUHPPHQW LOORJLTXH LQYUDLVHPEODEOH FRQWUDLUH DX[
idées communément admises
Le bonheur ne cause que des ennuis.
La grandeur n’est pas une question de taille.
(Vialatte)
SXEOLFLWpSRXUXQHSHWLWHYRLWXUH
Une bonne explication doit toujours rendre les choses plus compliquées.
*HRUJH6WHLQHU
Paronomase
La paronomase FRQVLVWHjUDSSURFKHUGHVPRWVTXLVHUHVVHPEOHQWSDUOHXUVVRQVPDLV
GLIIqUHQWSDUOHXUVHQV
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville;;
(Verlaine)
Bizarre, beaux-arts, baisers !
(Ionesco)
Quand y’en a marre, y’a MALABAR.
SXEOLFLWpSRXUXQFKHZLQJJXP
Périphrase
La périphraseFRQVLVWHjUHPSODFHUXQPRWRXSOXVLHXUVPRWVSDUXQRXSOXVLHXUVDXWUHV
TXLOHRXOHVFDUDFWpULVHQW
la Ville lumière
(= Paris)
Sa Gracieuse Majesté
(= la reine d’Angleterre)
l’or noir
OHSpWUROH
(OOHSHUPHWG·pYLWHUXQHUpSpWLWLRQ
Personne n’a jamais rencontré de Martiens et pourtant il y a des gens qui
croient à l’existence des petits hommes verts.
5HPDUTXH
&HUWDLQHVSpULSKUDVHVVRQWGHVHXSKpPLVPHV
une longue maladie (un cancer)
228
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
3HUVRQQLÀFDWLRQ
La SHUVRQQLÀFDWLRQ FRQVLVWH j SUpVHQWHU XQH FKRVH XQH LGpH FRPPH XQ rWUH DQLPp
SHUVRQQHRXDQLPDO
Un soir j’ai assis la Beauté sur mes genoux.
5LPEDXG
Vivez, froide Nature, et revivez sans cesse.
(Alfred de Vigny)
L’habitude venait me prendre dans ses bras.
(Proust)
Pléonasme
tropH[FHVVLI
trèsHVVHQWLHOH[WUDRUGLQDLUH
s’entraider mutuellement
être réservé exclusivementj
LOVXIÀW simplement de…
se cotiser à plusieurs
FROODERUHUGLDORJXHU ensemble
LO\DGL[DQV en arrière
LO\DGHX[VHPDLQHV de cela
SUpYRLUTTFK. d’avance
DMRXWHU encore TTFK
LPSRUWHUTTFKde l’étranger
DYRLUXQEHODYHQLUdevant soi
deuxMXPHDX[ GHVMXPHDX[
Q·DYRLU TX·XQ seul HQIDQW TX·XQH
seule voiture
Prétérition
La prétérition FRQVLVWHjDIÀUPHUTXHOTXHFKRVHWRXWHQSUpWHQGDQWQHSDVHQSDUOHU
Inutile de dire que cette secte a été interdite récemment.
Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler que le roumain n’est pas une
langue slave.
Un seul député a voté contre le projet de loi, Clovis Martin, pour ne pas le
nommer.
Si j’étais méchant, je vous dirais que cet individu est incompétent.
5
mais pourtant
et puis ensuite
comme par exemple
voire même
XQH[HPSOHconcret
XQELSsonore
XQHKHXUHde temps
un fauxSUpWH[WH
un fait réel
une dune de sable
GHVpWDSHVsuccessives
le moindre petit défaut / détail /
SUREOqPHVRXFL
jhaute altitude (= en altitude)
au grandPD[LPXP
être tous unanimes
forme, sens et usage des mots
Le pléonasmeTXLHVWjpYLWHUFRQVLVWHjDMRXWHUjXQPRWXQJURXSHGHPRWVXQPRWXQ
JURXSHGHPRWVTXLH[SULPHODPrPHLGpH'DQVOHVH[HPSOHVOHVPRWVLQXWLOHVÀJXUHQW
HQLWDOLTXH
229
FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS
Proverbe
Le proverbe HVW XQ pQRQFp TXL H[SULPH XQH YpULWp JpQpUDOH XQ FRQVHLO GH VDJHVVH
SRSXODLUH
Chose promise, chose due.
Le chat parti, les souris dansent.
Noël au balcon, Pâques aux tisons.
Question rhétorique
La question rhétoriqueFRQVLVWHjDIÀUPHUTXHOTXHFKRVHVRXVODIRUPHG·XQHTXHVWLRQ
/·pPHWWHXUFKHUFKHjIDLUHDGPHWWUHXQHLGpHDXUpFHSWHXUVDQVDYRLUO·DLUGHODOXLLPSRVHU
Peut-on rester indifférent au sort des prisonniers politiques ?
Comment ne pas se réjouir de cette victoire ?
Sophisme
Le sophismeHVWXQUDLVRQQHPHQWTXLSDUDvWORJLTXHPDLVQ·HVWSDVYDOLGH
La mort est un état de non-être,
or ce qui n’est pas n’existe pas,
donc la mort n’existe pas.
Synecdoque
La synecdoque FRQVLVWH JpQpUDOHPHQW j HPSOR\HU OH WHUPH GpVLJQDQW OD SDUWLH SRXU
GpVLJQHUOHWRXW
Des milliers d’habitants sont privés de toit.
toit 1SDUWLHVXSpULHXUHG·XQHPDLVRQ
toit 2PDLVRQ
Truisme
Le truisme (ou lapalissade ou vérité de la PaliceHVWXQHYpULWpEDQDOHpYLGHQWH
Il n’y a pas de littérature sans langage.
Ne s’étant jamais marié, il est mort célibataire.
230
VERSIFICATION
9HUVLÀFDWLRQ
I.
La YHUVLÀFDWLRQHVWO·HQVHPEOHGHUqJOHVTXHO·RQGHYDLWUHVSHFWHUDXWUHIRLV
SRXUFRPSRVHUGHVYHUV
Le vers IUDQoDLVHVWFDUDFWpULVpSDU
- le nombre de syllabes (les piedsTXLOHFRPSRVHQW
- la rimeUpSpWLWLRQG·XQRXGHSOXVLHXUVVRQVLGHQWLTXHVjODÀQGHGHX[YHUV
RXSOXV
- le rythmeSDXVHVHWDFFHQWV
II. Mesure (compte des syllabes)
2Q DSSHOOH syllabe XQH FRPELQDLVRQ GH VRQV IRUPpV G·XQH YR\HOOH HW G·XQH RX
SOXVLHXUVFRQVRQQHV3DUIRLVODV\OODEHVHUpGXLWjXQHYR\HOOH
Mon cœur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux
[mI/kFr/kO/mD/nwa/zo/vOl/ti/jè/tU/jwa/JE ]
Et planait librement à l’entour des cordages.
[é/pla/nè/li/bre/mB/ta/lB/tUr/dé/kOr/daj]
%DXGHODLUH
5HPDUTXHV
(QJpQpUDOOHVV\OODEHVVHWHUPLQHQWSDUODYR\HOOH
mon enfant
[mI/nB/fB])
4XDQGGHX[FRQVRQQHVVHVXLYHQWODSUHPLqUHWHUPLQHODV\OODEHSUpFpGHQWH&HSHQGDQWOHV
JURXSHVFRQVRQDQWLTXHVWHUPLQpVSDU[r], [l] et [J]UHVWHQWLQVpSDUDEOHV
accepter
exercer
PDLV retracer
éclat
[ak /sèp/té] [èg /zèr/sé] [re/tra/sé]
[é/kla]
2QDSSHOOHhiatusODUHQFRQWUHGHGHX[YR\HOOHV
tel chante qui au coeur soupire
[io]
5
,OQHFRQVWLWXHSDVOHQR\DXG·XQHV\OODEHORUVTXHOHPRWTXLVXLWFRPPHQFHSDU
XQHYR\HOOHRXXQ+©PXHWªRXTXDQGLOÀJXUHODÀQGXYHUV,OQ·HVWSDVSURQRQFp
Quand le ciel est bas et pèse comm(e) un couvercl(e)
%DXGHODLUH
forme, sens et usage des mots
$ODÀQG·XQPRWOH[e] FRQVWLWXHOHQR\DXG·XQHV\OODEHORUVTXHOHPRWVXLYDQW
FRPPHQFH SDU XQH FRQVRQQH RX XQ K ©DVSLUpª RQ OH SURQRQFH DORUV SOXV RX
PRLQVQHWWHPHQW
fantôme laiteux / blessent mon cœur / leur extrême hauteur
231
VERSIFICATION
III. Rimes
2QDSSHOOHrimeODUHQFRQWUHGHVRQVLGHQWLTXHVjODÀQGHSOXVLHXUVYHUV
Les rimes terminées par un e muet [e] (tempête /tête;; larmes / armes) sont dites
féminines, les autres masculines (rit / lit;; vil, subtil
/·DOWHUQDQFHGHVULPHVIpPLQLQHVHWPDVFXOLQHVHVWXQHGHVUqJOHVGHODSRpVLH
FODVVLTXH
Qualité des rimes
Les rimes pauvresRQWHQSULQFLSHXQVRQLGHQWLTXH
nue / remue
écumant / vent
[B]
[u]
Les rimes VXIÀVDQWHVRQWHQSULQFLSHGHX[VRQVLGHQWLTXHV
roc / soc
riche / miche
[Ok]
[iH]
Les rimes richesRQWHQSULQFLSHWURLVVRQVRXSOXVLGHQWLTXHV
jalouse / pelouse
mère / amer
[lUz]
[mèr]
Disposition des rimes
rimes plates ou suivies
rimes croisées
rimes embrassées
a
impétueux
a
paysage
a
rose
a
tortueux
b
vit
E
ÁHXU
b
rivage
a
image
b
couleur
b
sauvage
b
ravit
a
arrose
2Q DSSHOOH assonance OD UpSpWLWLRQ G·XQH YR\HOOH OD RX OHV FRQVRQQHV TXL
VXLYHQWpWDQWGLIIpUHQWHV
loisir / péril
échange / souffrance
232
VERSIFICATION
5. Assonance désigne aussi la UpSpWLWLRQG·XQHPrPHYR\HOOHjO·LQWpULHXUG·XQ
RXGHSOXVLHXUVYHUV
(Racine)
7RXWP¶DIÁige et me nuit et conspire à me nuire
Au-dessus du bétail ahuri des humains
0DOODUPp
2QDSSHOOHallitération la UpSpWLWLRQGHFRQVRQQHV
Pour qui sont ces serpents qui sLIÁHQWVXUYRVWrWHV ?
Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse
(Racine)
%DXGHODLUH)
IV. Vers
/HVYHUVOHVSOXVUpSDQGXVVRQW
- l’alexandrin, vers de 12 syllabes&·HVWOHYHUVGHODFRPpGLHHWGHODWUDJpGLH
FODVVLTXHV
5LPEDXG
Il/ sent/ mar/cher/ sur/ lui/ d’a/tro/ces/ so/li/tudes
Il en est un plus laid, | plus méchant, | plus immonde;;
- le décasyllabe, vers de 10 syllabes
La/ lu/ne/ pla/quait/ ses/ tein/tes/ de/ zinc.
- l’octosyllabe, vers de 8 syllabes
Mais/ où/ sont/ les/ nei/ges/ d’an/tan ?
&RUQHLOOH
%DXGHODLUH
(Verlaine)
(Villon)
5
0DLVLOSHXWDXVVLrWUHFRXSpGLIIpUHPPHQW
9LHQV_PRQÀOV_YLHQV_PRQVDQJ_YLHQVUpSDUHUPDKRQWH
forme, sens et usage des mots
,O HVW JpQpUDOHPHQW FRXSp HQ GHX[ hémistiches GHPLYHUV SDU OD césure,
FRXSXUHPpGLDQHPDUTXpHSDUXQDFFHQWVXUODVL[LqPHV\OODEHHWXQHEUqYH
SDXVH
&RUQHLOOH
Ton bras est invaincu | mais non pas invincible
233
VERSIFICATION
'·RUGLQDLUHODÀQGXYHUVFRwQFLGHDYHFODÀQGHODSKUDVHRXGXPRLQVDYHF
XQHFRXSHGHFHWWHSKUDVH,ODUULYHFHSHQGDQWTX·XQRXSOXVLHXUVPRWVVRLHQW
UHMHWpVDSUqVODULPHDXYHUVVXLYDQW&HSURFpGpV·DSSHOOHenjambement et
OHRXOHVPRWVTXLÀJXUHQWHQWrWHGXVHFRQGYHUVFRQVWLWXHQWOHrejet
/HYHQWLPSpWXHX[TXLVRXIÁDLWGDQVOHVYRLOHV
$QGUp&KpQLHU
L’enveloppe. Etonné et loin des matelots,
/HV vers libres FODVVLTXHV VH FDUDFWpULVHQW SDU GHV QRPEUHV GH SLHGV GH
V\OODEHVGLIIpUHQWVHWGHVGLVSRVLWLRQVGHULPHVYDULpHV
Un Souriceau tout jeune, et qui n’avait rien vu,
Fut presque pris au dépourvu.
Voici comme il conta l’aventure à sa mère :
J’avais franchi les monts qui bornent cet Etat,
Et trottais comme un jeune rat
Qui cherche à se donner carrière
Lorsque deux animaux m’ont arrêté les yeux;;
L’un doux, bénin et gracieux,
Et l’autre turbulent et plein d’inquiétude;;
>@
/D)RQWDLQH
Les vers libresPRGHUQHVDEDQGRQQHQWPrPHODULPH
Pour vivre ici
-HÀVXQIHXO·D]XUP·D\DQWDEDQGRQQp
Un feu pour être son ami,
Un feu pour m’introduire dans la nuit d’hiver,
Un feu pour vivre mieux.
Je lui donnai ce que le jour m’avait donné :
Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes,
Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés,
/HVLQVHFWHVOHVÁHXUVOHVIRXUUXUHVOHVIrWHV
-HYpFXVDXVHXOEUXLWGHVÁDPPHVFUpSLWDQWHV
Au seul parfum de leur chaleur;;
J’étais comme un bateau coulant dans l’eau fermée,
Comme un mort je n’avais qu’un unique élément.
234
3DXO(OXDUGle Livre ouvert I 1938-1940)
VERSIFICATION
V. Strophes
La stropheHVWXQJURXSHGHYHUVIRUPDQWXQHXQLWpGHVHQVHWGRQWOHVULPHVVRQW
GLVSRVpHVG·XQHFHUWDLQHPDQLqUH
/D VWURSKH GH YHUV V·DSSHOOH distique, de 3 vers tercet, de 4 vers quatrain,
de 6 vers sizain, de 8 vers huitain, de 10 vers dizain
9, 3RqPHVjIRUPHÀ[H
/HVSOXVFpOqEUHVVRQW
- le sonnetIRUPpHQ UqJOH JpQpUDOH GH GHX[ quatrainsVXLYLVGHGHX[tercets.
'LVSRVLWLRQGHVULPHVabba abba ccd eedSDUIRLVede)
Mon rêve familier
Est-elle brune, blonde ou rousse ? — Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
/·LQÁH[LRQGHVYRL[FKqUHVTXLVHVRQWWXHV
(Verlaine, Poèmes saturniensOH/LYUHGH3RFKH
5
Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
forme, sens et usage des mots
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre et m’aime et me comprend.
235
VERSIFICATION
- la balladeIRUPpHGHWURLVFRXSOHWV VWURSKHVGHRXYHUVRFWRV\OODEHV
RXGpFDV\OODEHVHWG·XQenvoiTXLFRPPHQFHJpQpUDOHPHQWSDUOHPRW©3ULQFHª
&KDTXHVWURSKHHWO·HQYRLVHWHUPLQHQWSDUOHPrPHYHUV
Ballade des dames du temps jadis
Dictes-moi ou, n’en quel pays
Est Flora la belle Romaine,
Archipïadés, ne Thaÿs,
Qui fut sa cousine germaine,
Echo parlant quand bruit on maine
Dessus riviere ou sus estan,
Qui beaulté ot trop plus qu’umaine.
Mais ou sont les neiges d’anten* ?
Ou est la tressaige Esloÿs,
Pour qui chastré fut et puis moyne
Pierre Esbaillart a Saint Denys ?
Pour son amour eust ceste essoyne*.
Semblablement, ou est la royne
Qui commanda que Buriden
Fust gecté en ung sac en Saine ?
Mais ou sont les neiges d’anten ?
La royne blanche comme liz
Qui chantoit a voix de seraine*,
Berthe au plat pié, Bietrix, Aliz,
Haranburgis qui tint le Maine,
Et Jehanne, la bonne Lorraine
Qu’Engloys brulerent a Rouen,
Ou sont-ilz, ou, Vierge souveraine ?
Mais ou sont les neiges d’anten ?
Prince, n’enquerrez* de sepmaine**
Ou elles sont, ne de cest an
Qu’a ce reffraing ne vous remaine :
Mais ou sont les neiges d’anten ?
GHO·DQSDVVp
SHLQHpSUHXYH
VLUqQH
GHPDQGHUH]SHQGDQWXQHVHPDLQH
)UDQoRLV9LOORQLais, Testament, Poésies diverses avec Ballades en jargon,
+RQRUp&KDPSLRQ
236
INDEX
Abréviations et symboles courants 44
Accents et autres signes 45-46
Accent
- aigu 45, 65, 87
FLUFRQÁH[H45, 66, 80, 90-91
- grave 45, 65, 87
Accompli, non-accompli 169
Accord des adjectifs 19
Accord de l’adjectif attribut du sujet 155
Accord du participe passé 28-30
Accords sujet-verbe particuliers 140-141
Accumulation 213
Acrostiche 213
Actes de parole 96
Adjectif et groupe adjectival 157, 164, 176-178, 180, 191
$GMHFWLIRXDGYHUEH"186
$GMHFWLIRXPRWDSSDUWHQDQWjXQHDXWUHFDWpJRULH"177
Adjectifs et autres mots exprimant la couleur 20
Adjectif attribut du complément de verbe ou complément de nom 157
Adverbe et groupe adverbial 154, 158, 185-186, 192
$GYHUEHRXSUpSRVLWLRQ"186, 190
Adverbes en –ment 21
Agent 120, 140
ai / aie / aies / ait / es / est / et 33
Alexandrin 233
Alinéa 106
Allitération 233
Allusion 214
Anacoluthe 214
Anagramme 214
Anaphore 215
Antériorité 124-125, 135, 169
Antiphrase 215, 216
Antithèse 217
Antonyme 206
Apostrophe (signe) 46
$SRVWURSKHÀJXUHGHVW\OH217
as / a / à 33
index
A
237
INDEX
Aspects 169
Assonance 232, 233
Attribut du complément de verbe 143, 156-157, 172, 178, 185, 189
Attribut du sujet 143, 153-155, 172, 178, 185, 189
Attribut du sujet (accord de l’adjectif) 155
$WWULEXWGXVXMHWRXFRPSOpPHQWGHYHUEH"155
Attributif (verbe) 144
B
Ballade 236
Bi-transitif (verbe) 144
Boutade 217
But (nuance de sens) 131, 162
C
ça / çà / sa 34
Calembour 217
Calligramme 218
Catégories : synthèse 191-192
Catégories qui peuvent remplir la fonction
- d’attribut du sujet 154
- d’attribut du complément de verbe 157
- de complément de verbe 150, 165
- de complément de nom 164-165
- de complément de phrase 161
GHPRGLÀFDWHXUGHYHUEH158-159
- de sujet 142
Cause (nuance de sens) 130, 159, 162
ce (c’) / se (s’) 34
Cédille 46, 64, 79, 80
censé / sensé 34
cent 22
c’est / s’est 39
Césure 233
Champ lexical 208
Chiasme 219
238
INDEX
Chiffres arabes et chiffres romains 23
Chronologie (genre de texte) 71
ci / si / s’y 40
ci-joint 28
&OLFKpÀJXUHGHVW\OH219
Cohérence du texte 101-106
Communication orale 95
&RPSDUDLVRQÀJXUHGHVW\OH219-220
Comparatif 193
Complément
- d’adjectif 129, 172, 178, 189
- d’adverbe 129
- d’agent 116-118
- de nom 129, 163-165, 172, 178, 189
- de nom détaché 163
- de phrase 129, 160-162, 172, 185, 189
- de pronom 129, 172, 178, 184, 189
- de verbe 129, 146-150, 172, 185, 189
Complément de nom ou complément GHYHUEH"165
&RPSOpPHQWGHYHUEHRXDWWULEXWGXVXMHW"153
Concession (nuance de sens) 131, 162
Condition (nuance de sens) 131
Conditionnel passé 85
Conditionnel présent 84
Conséquence (nuance de sens) 130
Constructions
- des verbes (transitif, intransitif, etc.) 144
- des subordonnées relatives 133
Contraire 206
Contrepèterie 220
Coordonnant 109, 192
Coupure en syllabes 49-50
Courant (registre) 209
Degrés de comparaison : comparatif et superlatif 193
Dérivé 198
Déterminant 173-175, 191
Déterminants et autres mots numéraux 22
index
D
239
INDEX
'pWHUPLQDQWRXSUpSRVLWLRQ"190
'pWHUPLQDQWRXSUpSRVLWLRQGpWHUPLQDQW"188
Deux-points 55, 104, 134
Dialogue 138
Discours rapporté : discours direct et discours indirect 134-138
Dialogue 138
du / dû / due / dus / dues 34
E
Eléments de subordination 127
Elision 27, 47, 181
Ellipse 220
Emetteur 95
Emploi des (modes et) des temps
- dans le discours indirect 135
- après le « si » de supposition ou de condition 126
- dans le récit « familier » 76-78
- dans le récit littéraire 81-83
- dans le résumé 72
- dans les subordonnées 123-126
- et relations temporelles 124-125
Emprunt 199
Enchaînements de phrases 109-110
En (pronom) 149, 151, 152, 155
Enigme 220
Epigramme 221
Epitaphe 221
« Etre » + participe passé (les divers emplois) 121, 167
Etymologie 197
Euphémisme 221
excepté 28
F
Fait divers (emploi des temps) 76
Familier (registre) 112, 210
Familier (marque d’usage) 212
240
INDEX
Famille de mots 197
Féminin des adjectifs 20
Féminin des noms 15
Figures de style, faits de langage et jeux de mots 213-230
Fonctions
- de l’adjectif et du groupe adjectival 178
- de l’adverbe et du groupe adverbial 185
- du groupe prépositionnel 189
- du nom et du groupe nominal 172
- de QUI (employé sans préposition) 183
- des subordonnées 128-129
Formes de phrases (tableau des 6 formes) 114
Forme emphatique 116
Forme négative 115
Forme passive 116-120
Formes verbales conjuguées et non conjuguées 166
Formes verbales passives 119
)RUPXOHVG·DSSHOHWÀQDOHVOHWWUH59
G
Genre des noms 15, 170
Genre et nombre des déterminants à l’écrit 174
Genres de textes (oraux et écrits) 97
Gradation 222
Graphies des principaux sons initiaux 51-52
Groupe
- adjectival 154, 157, 164, 178
- adverbial 148, 152, 159, 186
- nominal 142, 148, 154, 159, 163, 164, 171-172, 179
- prépositionnel 150, 154, 157, 158, 161, 179, 187-189
- pronominal 142, 148, 152, 184
- verbal 143-145, 151
- verbal (principales structures) 145
Guillemets 56
H « muet » et H « aspiré » 24, 47
Helvétisme 212
index
H
241
INDEX
Hémistiche 233
Histoire drôle (emploi des temps) 69
Homographe 205
Homonyme 205
Homophone 205
Homophonies 33-41
Hyperbole 222
Hyperonyme et hyponyme 203
I
,GHQWLÀFDWLRQGHVFRPSOpPHQWVGHYHUEH148
,GHQWLÀFDWLRQGHVJHQUHVGHWH[WHVpFULWV97
Impératif 73
Indicatif
- futur antérieur (formes) 85
- futur simple (formes) 84
- imparfait (formes) 79
- imparfait (emploi dans les récits) 76-78, 81-83
- passé antérieur (formes) 80
- passé antérieur (emploi) 82
- passé composé (formes) 74
- passé composé (emplois) 75
- passé simple (formes) 80
- passé simple (emploi) 81-83
- plus-que-parfait (formes) 79
- plus-que-parfait (emploi) 82
- présent (formes) 64-67
- présent (emplois) 68-72
,QÀQLWLIRXSDUWLFLSHSDVVper / é, ée, és, ées"41
Intensité (nuance de sens) 159
Interrogation indirecte 137
Intransitif (verbe) 144
J
Journal intime (emploi des temps) 69
242
INDEX
L
la / l’as / l’a / là 35
les / l’ai / l’ait / l’aie / l’aies 35
Lettre (schémas types et formules d’appel HWÀQDOHV57-59
leur / leurs 36
Lieu (nuance de sens) 162
Lipogramme 223
Litote 216, 223
Littéraire (marque d’usage) 211
Lui (emploi) 152
M
Majuscule et minuscule 17, 42-43, 138
Manière (nuance de sens) 159
Marqueurs temporels dans les discours direct et indirect 136
Marques d’usage 211-212
même 25
Métaphore 223-224
Métonymie 225
Modes et temps (liste) 63
0RGLÀFDWHXUGHYHUEH158-159, 172, 185, 189
Moments (passé, maintenant, avenir) 168
Mot (structure) 196-198
Mot composé 198
Mot créé 197
Mot interrogatif 112, 127, 137
Mot-valise 226
Mot composé 198
Moyen (nuance de sens) 159
Négation 115, 143
Néologisme 199
n’y / ni 36
index
N
243
INDEX
Nom et groupe nominal 154, 159, 161, 164, 170-172, 191
1RPVPDVFXOLQVRXIpPLQLQV"170
Noms composés (pluriel) 17-18
1RPRXSUpSRVLWLRQ"190
Nombre des noms 171
Notice biographique (emploi des temps) 69
Noyau du groupe nominal 172
Nuances de sens
- des subordonnées 130-132
- des compléments de phrase 162
GHVPRGLÀFDWHXUVGHYHUEH159
O
on / ont 36
Onomatopée 226
Opposition (nuance de sens) 131, 162
Ordre des pronoms personnels compléments 182
Organisateurs (temporels, spatiaux, argumentatifs) 102-104, 168, 169
Origine des mots 197-199
ou / où 37
Oxymoron 226
P
Palindrome 227
Pangramme 227
Paradoxe 228
Paragraphe 106
Paratexte 97
parce que / par ce que 37
Parenthèses 56
Paronomase 228
Paronyme 206
Participe passé
- employé seul 28-29
- employé avec « avoir » 28-29
- employé avec « être » 28-29
244
INDEX
- des verbes pronominaux 28-29
- cas particuliers où il est invariable 30
- forme du masculin 74
pOpPHQWG·XQHIRUPHYHUEDOHRXDGMHFWLIDWWULEXWGXVXMHW"167
Participe présents, adjectifs verbaux (et noms en >B]) 31-32
Passage du discours direct au discours indirect 135
Péjoratif (sens, marque d’usage) 207, 212
Périphrase 228
3HUVRQQLÀFDWLRQ229
Phrase
- active 116-117
- complexe 122-123
- coordonnée 109
- déclarative 111, 114
- exclamative 113
- impérative 113, 114
- indépendante 109
- interrogative 112, 114
- juxtaposée 110
- passive 116-120
- subordonnée 104, 122-133, 142, 148, 150, 159, 161, 180
VXERUGRQQpHLQÀQLWLYH122, 154, 165
- subordonnée participiale 123
- subordonnée relative 127, 133, 165
Plan (premier plan, arrière-plan) 81
Pléonasme 229
Pluriel des adjectifs 19
Pluriel des noms 16-18
plutôt / plus tôt 37
3RqPHjIRUPHÀ[H235-236
Point 54
Point d’exclamation 54, 113, 138
Point d’interrogation 54, 112, 138
Points de suspension 55
Point-virgule 54
Polysémie 204-205
Ponctuation 53-56
Populaire (marque d’usage) 212
Postériorité 124-125, 135, 169
3UpÀ[H198
3UpÀ[HVVXIÀ[HVHWUDGLFDX[JUHFVHWODWLQV200-201
index
peux / peut / peu 37
245
INDEX
Préposition et groupe prépositionnel 175, 187-189, 191
3UpSRVLWLRQRXDGYHUEH"186, 189
3UpSRVLWLRQRXGpWHUPLQDQW"190
Préposition-déterminant 173, 175, 188, 192
3UpSRVLWLRQRXSUpSRVLWLRQGpWHUPLQDQW"188
3UpSRVLWLRQRXQRP"190
3UpSRVLWLRQRXVXERUGRQQDQW"190
prêt / prêts / près 38
Prétérition 216, 229
Pronom, pronominalisation et groupe
pronominal 142, 149, 150, 152, 154, 179-184, 192
Pronoms personnels 48, 179, 182
Pronom relatif 127-128, 133
3URQRPRXGpWHUPLQDQW"175, 183
3URQRPRXSUpSRVLWLRQ"183
Pronom relatif ou subordonnant (QUE) 128
Pronominalisation des compléments de verbe 148-149, 151
Proverbe 230
Q
quand / quant / qu’en 38
Quantité (nuance de sens) 159
48(SURQRPUHODWLIRXVXERUGRQQDQW"128
quel / quels / quelle / quelles / qu’elle / qu’elles 39
quelque / quel…que 26
Question rhétorique 230
QUI (fonctions de QUI employé sans préposition) 183
quoique / quoi…que 27
R
Radical 168, 196
Récepteur 95
Récit (emploi des temps) 69, 70, 71, 76-77, 81-83
Récit
- dans un journal intime 77
- historique 71
246
INDEX
- littéraire 70
- oral 70, 78
- sur un forum Internet 77
Régionalisme 212
Registres, marques d’usage et variétés de langue 209-211
Relations temporelles 124-125, 135, 169
Reprises nominales et pronominales 101
Résumé (emploi des temps) 68, 72
Rime 232-233
sais / sait / c’est / s’est / ces / ses 39
sans / s’en 40
Schémas types de lettres 57-58
Sème 202, 223
Sens des mots 202-208
6HQVSURSUHHWVHQVÀJXUp207-208
sensé / censé 34
SI de supposition ou de condition (emploi des temps) 126
Signes de ponctuation 54
Simultanéité 135, 169
s’y / si / ci 40
Sons [e] et [Ǫ] (graphies) 45
son / sont 40
Sonnet 235
Sophisme 230
Soutenu (registre) 211
Strophe 235
Structure
- des mots 196-198
- du groupe adjectival 178
- du groupe adverbial 186
- du groupe nominal 171
- du groupe prépositionnel 188
- du groupe pronominal 184
Structures du groupe verbal 145
index
S
247
INDEX
Subjonctif
- imparfait (formes et emploi) 90
- passé (formes et emploi) 89
- plus-que-parfait (formes et emploi) 91
- présent (formes et emploi) 86-88, 132
Subordonnant 124, 127, 132, 192
6XERUGRQQDQWRXSUpSRVLWLRQ"190
Subordonnée (cf. phrase subordonnée) 122
6XIÀ[H196
Sujet 139-142, 172, 185
Superlatif 193
Supposition (nuance de sens) 131, 162
Syllabes
- coupure en syllabes 49
FRPSWHGHVV\OODEHVYHUVLÀFDWLRQ231
Synecdoque 230
Synonyme 205
sur / sûr / sûre / sûrs / sûres 41
T
Temps (des verbes)
- simples et composés 167
- emploi dans le discours indirect 135
- emploi dans le récit « familier » 76-78
- emploi dans le récit littéraire 81-83
- emploi dans le résumé 72
- emploi après le « si » de supposition ou de condition 126
- emploi dans les subordonnées 123-126, 135
Temps (nuance de sens) 130, 159, 162
t’en / temps / tant 41
Terminaison 168
Texte (cf. genres et types de textes 97-100)
- argumentatif 100
- descriptif 98
- explicatif 98
- informatif 68, 98
- injonctif 99
- narratif 98
Thème 120
Tiret 56, 134, 138
248
INDEX
Trait d’union 17-18, 48
- après « nu » et « demi » 19
- avec les pronoms personnels 48
- dans les déterminants numéraux 22
- dans les noms composés 17-18, 48
- entre les adjectifs de couleur 20
tout / toute / tous / toutes 24
Transformation passive 116-118
Transitif (verbe) 144
Tréma 46
Truisme 230
Types de phrases 111-112
Types de textes 98-100
V
Variétés de langue 212
Verbe 166-169, 191
Verbe pronominal 28, 168
Verbe de la subordonnée 122-123
Verbe (constructions : transitif, intransitif, etc.) 144
Vers 231-236
Vers libres 234
9HUVLÀFDWLRQ231-236
Vieilli (marque d’usage) 211
Vieux (vx) (marque d’usage) 212
vingt et cent 22
Virgule 55
vu, étant donné 28
Vulgaire (marque d’usage) 212
Y (pronom) 73, 149, 151, 152
index
Y
249
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