Introduction La clé de notre salut, c’est de devenir les maîtres des mots que nous prononçons, de forcer le langage à répondre à nos besoins. (Paul Auster) /DODQJXHIUDQoDLVHHVWGLIÀFLOHjDSSULYRLVHUHWVRXUFHGHQRPEUHX[TXHVWLRQQHPHQWV $XÀOGHODUpGDFWLRQGHVFRXUVGHFrançais 6e, 7e, 8e et 9eOHVDXWHXUVRQWPHVXUpjTXHO SRLQWOHSUpVHQWmémentoV·DYpUDLWQpFHVVDLUH ,O FRQVWLWXH OH FRPSOpPHQW LQGLVSHQVDEOH DX[ PDQXHOV TXH OHV pOqYHV XWLOLVHQW FDU LO HQUDVVHPEOH WRXWH OD PDWLqUHWKpRULTXH j ODTXHOOHRQWpWpDMRXWpV XQ FHUWDLQ QRPEUH G·DVSHFWVMXJpVXWLOHV 2XYUDJHGHUpIpUHQFHGHVWLQpjDFFRPSDJQHUOHVpOqYHVGXUDQWOHXUVGHUQLqUHVDQQpHV G·pFROH REOLJDWRLUH YRLUH DXGHOj LO VHUD DX TXRWLGLHQ XQ FRPSDJQRQ SUpFLHX[ SRXU UpVRXGUHGHVGLIÀFXOWpVRXUHPpGLHUjGHVRXEOLV/HVRPPDLUHGpWDLOOpHWVXUWRXWO·LQGH[ HQIDFLOLWHURQWODFRQVXOWDWLRQ ,O D pWp UpGLJp SDU 0 0LFKHO &RUEHOODUL DQFLHQ PDvWUH GH GLGDFWLTXH GX IUDQoDLV HW 0 <YHV 7LVVRW PDvWUH GH IUDQoDLV j O·(FROH VHFRQGDLUH GH /D &KDX[GH)RQGV DYHF OD SUpFLHXVHFROODERUDWLRQWHFKQLTXHGH0PH7LQD'XYRLVLQ /DFRPPLVVLRQGHOHFWXUHpWDLWFRPSRVpHGH 0PH%ULJLWWH7LVVRW 00LJXHOGH0RUDLV © Service de l’économat et du matériel scolaire - 2010 SOMMAIRE Sommaire 1 Orthographe 13 - 59 2 Conjugaison 61 - 91 3 De la communication au texte 4 Grammaire 107 - 193 5 Forme, sens et usage des mots 195 - 236 237 sommaire Index 93 - 106 SOMMAIRE 1 Orthographe 13 - 59 Féminin des noms 15 Pluriel des noms 16 Accord des adjectifs 19 Adverbes en –ment 21 Déterminants et autres mots numéraux 22 Chiffres arabes et chiffres romains 23 Tout, toute, tous, toutes 24 Même 25 Quelque, quel... que, etc. 26 Quoique, quoi… que 27 Accord du participe passé 28 I. II. III. IV. Participe passé employé seul Participe passé employé avec être ou avoir Participe passé des verbes pronominaux Cas particuliers Participes présents, adjectifs verbaux (et noms) en [B] I. II. Participe présent et adjectif verbal Différences de graphie interne entre le participe, l’adjectif et le nom correspondant 28 28 28 30 31 31 32 Homophonies 33 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 33 33 34 34 34 34 35 35 36 36 36 37 37 37 37 38 38 39 39 ai / aie / aies / ait / es / est / et as / a / à ça / çà / sa ce (c’) / se (s’) censé / sensé du / dû / due / dus / dues la / l’as / l’a / là les / l’ai / l’aie / l’aies / l’ait / l’es / l’est leur / leurs n’y / ni on / ont ou / où parce que / par ce que peux / peut / peu plutôt / plus tôt prêt / prêts / près quand / quant / qu’en quel / quelle / quels / quelles / qu’elle / quelles sais / sait / c’est / s’est / ces / ses SOMMAIRE s’en / sans son / sont s’y / si /- ci sur / sûr / sûre / sûrs / sûres t’en / temps / tant ,QÀQLWLIRXSDUWLFLSHSDVVp" -er / -é, -ée, -és, -ées Majuscule - minuscule 40 40 40 41 41 41 42 Emploi de la majuscule 42 0DMXVFXOHRXPLQXVFXOH" 43 Abréviations et symboles courants 44 Accents et autres signes 45 I. ,, III. IV. V. VI. Transcription des sons [e] et [è] $FFHQWFLUFRQÁH[H Accent grave Tréma Apostrophe Cédille 45 45 46 46 46 46 Problèmes d’élision 47 Emploi du trait d’union avec les pronoms personnels 48 Emploi du trait d’union dans les noms composés 48 Coupure en syllabes 49 Pour trouver plus facilement les mots dans le dictionnaire à partir de leur son initial 51 Ponctuation 53 Fonctions de la ponctuation 53 Signes de ponctuation 54 I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. X. 54 54 54 54 55 55 55 56 56 56 Point Point d’interrogation Point d’exclamation Point-virgule Deux-points Points de suspension Virgule Guillemets Tiret Parenthèses 6FKpPDW\SHG·XQHOHWWUHjFDUDFWqUHRIÀFLHO 57 Schéma type d’une lettre à caractère privé 58 )RUPXOHVG·DSSHOHWÀQDOHV 59 sommaire 20. 21. 22. 23 24 SOMMAIRE 2 Conjugaison 61 - 91 Liste des modes et des temps 63 Indicatif présent 64 $ I. II. B. C. 64 64 66 67 67 /HWWUHVÀQDOHVPXHWWHVGXVLQJXOLHU Verbes en -er (+ quelques verbes en -ir) Autres verbes Pluriel Cas particuliers Emploi de l’indicatif présent 68 Résumé Texte informatif Notice biographique Journal intime Histoire drôle Récit oral spontané Récit littéraire Récit historique Chronologie 68 68 69 69 69 70 70 71 71 Emploi des temps dans le résumé 72 Impératif 73 Indicatif passé composé 74 Emploi de l’indicatif passé composé 75 Emploi des temps dans le récit « familier » 76 Fait divers Récit sur un forum Internet Récit dans un journal intime Récit oral 76 77 77 78 Indicatif imparfait 79 Indicatif plus-que-parfait 79 Indicatif passé simple 80 Indicatif passé antérieur 80 Emploi des temps dans le récit littéraire 81 Indicatif futur simple 84 Conditionnel présent 84 Indicatif futur antérieur 85 Conditionnel passé 85 Subjonctif présent 86 A. Certains verbes irréguliers : être - avoir - aller pouvoir - vouloir - savoir - faire - valoir - falloir 86 SOMMAIRE C. D. 3 87 87 87 Subjonctif passé 89 Subjonctif imparfait 90 Subjonctif plus-que-parfait 91 De la communication au texte 93 - 106 Communication orale 95 Actes de parole 96 Genres et types de textes 97 1. 3. A. B. C. D. E. 4 Verbes en -ayer, -oyer, -uyer + croire, soustraire, etc. : i ou y Verbes en e (é) + consonne + er (acheter, appeler, jeter, répéter, etc.) : è ou e, l ou ll, t ou tt, é ou è Deux radicaux différents Introduction ,GHQWLÀFDWLRQGHVJHQUHVGHWH[WHVpFULWV Types de textes Type descriptif Type narratif Type explicatif ou informatif Type injonctif Type argumentatif 97 97 98 98 98 98 99 100 Cohérence du texte 101 Reprises et organisateurs I. les reprises II. les organisateurs Découpage en chapitres et en paragraphes 101 101 102 105 Grammaire 107 - 193 Enchaînements de phrases 109 I. II. Phrases coordonnées Phrases juxtaposées Types de phrases II. III. IV. V. Phrase déclarative Phrase interrogative Phrase impérative Phrase exclamative Formes de phrases III. Forme négative 109 110 111 111 112 113 113 114 115 sommaire B. SOMMAIRE IV. Forme emphatique V. Forme passive Emploi de la forme passive Divers emplois de « ETRE + participe passé » 116 116 120 121 Phrases subordonnées (Ph sub) 122 , II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. 4X·HVWFHTX·XQHVXERUGRQQpH" Verbe de la subordonnée Mode du verbe de la subordonnée Emploi des modes et des temps et relations temporelles Emploi des modes et des temps après le « si » de supposition ou de condition Eléments de subordination Fonctions des subordonnées Nuances de sens exprimées par les subordonnées Constructions des subordonnées relatives : choix du pronom Discours rapporté : discours direct et discours indirect , II. III. IV. V. VI. VII. VIII. 'pÀQLWLRQ Discours direct Discours indirect Passage du discours direct au discours indirect Emploi des modes et des temps Principaux marqueurs temporels dans les discours direct et indirect Passage de l’interrogation directe à l’interrogation indirecte Discours rapporté et dialogue 122 122 123 124 126 127 128 130 133 134 134 134 134 135 135 136 137 138 Fonctions Sujet (S) Groupe verbal (GV) I. II. III. 143 Caractéristiques du groupe verbal 143 Principales constructions des verbes : intransitif, transitif direct, transitif indirect, attributif 144 Principales structures du groupe verbal 145 Complément de verbe (CV) 139 I. Caractéristiques du groupe nominal sujet (GN s) 139 ,, ,GHQWLÀFDWLRQGXJURXSHQRPLQDOGXQRPVXMHW III. Catégories qui peuvent remplir la fonction de sujet 142 I. Caractéristiques du complément de verbe ,, ,GHQWLÀFDWLRQGHVFRPSOpPHQWVGHYHUEH 146 146 148 SOMMAIRE IV. V. 153 IV. V. I. II. Caractéristiques de l’attribut du sujet Verbes qui se construisent avec un attribut du sujet Catégories qui peuvent remplir la fonction d’attribut du sujet Accord de l’adjectif attribut du sujet Complément de verbe (CV) ou attribut du VXMHW$WW6" Caractéristiques de l’attribut du complément de verbe (Att CV) Catégories qui peuvent remplir la fonction d’attribut du complément de verbe 0RGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9 , II. ,,, &DUDFWpULVWLTXHVGXPRGLÀFDWHXUGHYHUEH Catégories qui peuvent remplir la fonction de PRGLÀFDWHXUGHYHUEH 1XDQFHVGHVHQVH[SULPpHVSDUOHPRGLÀFDWHXU de verbe Complément de phrase (CP) I. II. III. IV. Le complément de phrase dans la phrase Caractéristiques du complément de phrase Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de phrase Nuances de sens exprimées par le complément de phrase Complément de nom (CN) I. II. III. IV. 150 Attribut du sujet (Att S) Attribut du complément de verbe (Att CV) 149 151 III. 148 Pronominalisation du complément de verbe (registre courant) I. II. Pronominalisation des groupes nominaux compléments de verbe (GN cv) Pronominalisation des groupes prépositionnels compléments de verbe (GPrép cv) Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de verbe V. Le complément de nom dans le groupe nominal Complément de nom détaché Complément de nom à l’intérieur d’un complément de nom Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de nom Complément de nom ou complément GHYHUEH" 153 154 154 155 155 156 156 157 158 158 158 159 160 160 160 161 162 163 163 163 164 164 165 sommaire III. SOMMAIRE Catégories Verbe (V) 166 , II. III. IV. V. VI. VII. VIII. 166 166 166 167 168 168 169 169 'pÀQLWLRQ Formes conjuguées, formes non conjuguées Le verbe dans le groupe verbal Temps simples et temps composés Variations en temps et en personne Moments Aspects Relations temporelles Nom (N) et groupe nominal (GN) I. II. III. Nom (N) Structure du groupe nominal Fonctions du nom et du groupe nominal Déterminant (D) , II. III. IV. 170 171 172 173 'pÀQLWLRQHWIRQFWLRQQHPHQW Sous-classes de déterminants Genre et nombre à l’écrit Ne confondons pas ... 173 174 174 175 Adjectif (Adj) et groupe adjectival (GAdj) 176 , II. III. IV. V. 'pÀQLWLRQHWIRQFWLRQQHPHQW Place de l’adjectif dans le groupe nominal Mots appartenant à plusieurs catégories Structure du groupe adjectival Fonctions de l’adjectif et du groupe adjectival Pronom (Pro), pronominalisation et groupe pronominal (GPro) I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. Pronoms Pronominalisation Forme des pronoms Ordre des pronoms personnels compléments employés juste avant ou après le verbe Ne confondons pas le pronom avec ... Fonctions de QUI employé sans préposition Structure du groupe pronominal Principales fonctions du pronom et du groupe pronominal Adverbe (Adv) et groupe adverbial (GAdv) 170 I. ,, ,,, IV. L’adverbe et ses fonctions $GMHFWLIRXDGYHUEH" $GYHUEHRXSUpSRVLWLRQ" Structure du groupe adverbial Préposition (Prép) et groupe prépositionnel (GPrép) I. Préposition 176 177 177 178 178 179 179 179 180 182 183 184 184 184 185 185 186 186 186 187 187 SOMMAIRE 188 189 190 Catégories : synthèse 191 Degrés de comparaison : comparatif et superlatif 193 I. II. 5 Groupe prépositionnel Fonctions du groupe prépositionnel Ne confondons pas ... Comparatif Superlatif 193 193 Forme, sens et usage des mots 195 - 236 Structure et origine des mots 196 , 6WUXFWXUHGHVPRWVUDGLFDOSUpÀ[HVXIÀ[H famille de mots) II. Origine des mots (étymologie) 196 197 4XHOTXHVSUpÀ[HVVXIÀ[HVHWUDGLFDX[JUHFVHW latins 200 Eléments grecs Eléments latins 200 201 Sens des mots 202 I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. ,; X. 202 203 204 205 205 206 206 207 207 208 Sèmes Hyperonymes et hyponymes Polysémie Homonymes Synonymes Contraires Paronymes Sens péjoratif 6HQVSURSUHHWVHQVÀJXUp Champ lexical Registres, marques d’usage et variétés de langue 209 Figures de style, faits de langage et jeux de mots 213 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Accumulation Acrostiche Allusion Anacoluthe Anagramme Anaphore Antiphrase Antithèse Apostrophe 213 213 214 214 214 215 215 217 217 sommaire II. III. IV. SOMMAIRE 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. Boutade Calembour Calligramme Chiasme Cliché Comparaison Contrepèterie Ellipse Enigme Epigramme Epitaphe Euphémisme Gradation Hyperbole Lipogramme Litote Métaphore Métonymie Mot-valise Onomatopée Oxymoron Palindrome Pangramme Paradoxe Paronomase Périphrase 3HUVRQQLÀFDWLRQ Pléonasme Prétérition Proverbe Question rhétorique Sophisme Synecdoque Truisme 9HUVLÀFDWLRQ II. III. IV. V. 9, Index Mesure (compte des syllabes) Rimes Vers Strophes 3RqPHVjIRUPHÀ[H 217 217 218 219 219 219 220 220 220 221 221 221 222 222 222 223 223 225 226 226 226 227 227 228 228 228 229 229 229 230 230 230 230 230 231 231 232 233 235 235 237 1 1 orthographe Orthographe 13 FÉMININ DES NOMS Féminin des noms 2QIRUPHVRXYHQWOHIpPLQLQHQDMRXWDQW-eDXPDVFXOLQ - pas de changement à l’oral un ami [ami] un chef [Hèf] une amie une cheffe [ami] [Hèf] - changement à l’oral un Français [frBsè] un marchand [marHB] une Française une marchande [frBsèz] [marHBd] 3DUIRLVRQQ·DMRXWHULHQ6HXOOHGpWHUPLQDQWPDUTXHOHJHQUH un dentiste une dentiste Principaux cas particuliers -an -en -anne -enne -on -er -ier exemples -onne un paysan un citoyen un informaticien un champion une paysanne une citoyenne une informaticienne une championne -ère -ière un boulanger un écolier une boulangère une écolière -euse -rice un coiffeur un chanteur un acteur une coiffeuse une chanteuse une actrice -eux -euse un envieux une envieuse -e -esse un maître une maîtresse -f -p -x -ve -ve -se un veuf un loup un époux une veuve une louve une épouse -eur 5HPDUTXHV '·DXWUHVSURFpGpVVRQWXWLOLVpVSRXUGLIIpUHQFLHUOHVH[HGHSHUVRQQHVHWG·DQLPDX[ D GHX[QRPVGLIIpUHQWV un neveu / une nièce un mouton / une brebis E DGMRQFWLRQG·XQPRW un castor mâle / un castor femelle un médecin / une femme médecin &HUWDLQVQRPVGpVLJQDQWGHVSHUVRQQHVQ·RQWSDVGHIRUPHIpPLQLQH un agresseur, un assassin, un possesseur, un prédécesseur, un sauveteur orthographe féminin 1 masculin 15 PLURIEL DES NOMS Pluriel des noms 1 (QJpQpUDOjO·pFULWRQIRUPHOHSOXULHOHQDMRXWDQWsjODIRUPHGXVLQJXOLHU/D SOXSDUWGXWHPSVFHWWHPDUTXHQHV·HQWHQGSDVjO·RUDO le chef / les chefs la montre / les montres /HVQRPVWHUPLQpVDXVLQJXOLHUSDU-s, -x ou -zQHFKDQJHQWSDVDXSOXULHO la souris / les souris le choix / les choix le nez / les nez &DVSDUWLFXOLHUV pluriel singulier -al -aux l’animal principales exceptions OHVDQLPDX[ OHEDO le carnaval le cérémonial -als OHFKDFDO le festival le récital le régal OHVEDOV les carnavals les cérémonials OHVFKDFDOV les festivals les récitals les régals OHVEDX[ les FRUDX[ OHVpPDX[ OHVVRXSLUDX[ OHVWUDYDX[ OHVYDQWDX[ OHVYLWUDX[ -ail -ails le rail les rails OHEDLO le corail l’émail -aux OHVRXSLUDLO le travail le vantail le vitrail -au -aux le noyau OHVQR\DX[ -aus le landau les landaus -eau -eaux le gâteau OHVJkWHDX[ -eu -eux OHVFKHYHX[ OHEOHX -eus l’émeu OHSQHX OHVEOHXV les émeus OHVSQHXV OHELMRX le caillou -oux OHFKRX le genou OHKLERX OHSRX OHVELMRX[ OHVFDLOORX[ OHVFKRX[ OHVJHQRX[ OHVKLERX[ OHVSRX[ -ou 16 règle générale -ous OHFKHYHX le clou les clous PLURIEL DES NOMS Pluriel des noms propres 'DQVXQFHUWDLQQRPEUHGHFDVOHVQRPVSURSUHVQHSUHQQHQWSDVODPDUTXH GXSOXULHO Les Duchemin (= la famille Duchemin) des Rembrandt (= des tableaux de Rembrandt) deux Fiat, trois Perrier /HVVLJOHVpFULWVHQPDMXVFXOHVQHSUHQQHQWSDVODPDUTXHGXSOXULHO des O.N.G. des S.D.F. des D.V.D. &HUWDLQVQRPVRQWGHX[SOXULHOV un cameraman des cameramen un lied des lieder des cameramans des lieds Pluriel des noms composés 2. Nom + nom Nom + préposition + nom XQFKHIOLHX XQPDvWUHQDJHXU XQFKRXÁHXU GHVFKHIs-lieux GHVPDvWUHs-nageurs GHVFKRXxÁHXUs mais XQHDQQpHOXPLqUH XQWLPEUHSRVWH une assurance-vie GHVDQQpHsOXPLqUe GHVWLPEUHsSRVWe des assurances-vie XQFLQpFOXE XQFRZER\ un week-end GHVFLQéFOXEs GHVFRwER\s des week-ends XQFKHIG·±XYUH XQHSRPPHGHWHUUH un arc-en-ciel XQSRWGHYLQ GHVFKHIsG·±XYUe GHVSRPPHs de terre des arcs-en-ciel GHVSRWs-de-vin mais : XQSRWDXIHX XQWrWHjWrWH GHVSRt-au-feu GHVWrWejWrWe 1 1. orthographe 9XO·DEVHQFHGHUqJOHVDEVROXHVLOFRQYLHQWGHVHUHSRUWHUDXGLFWLRQQDLUH 17 PLURIEL DES NOMS 3. un court-circuit XQSHWLWGpMHXQHU XQFKkWHDXIRUW XQERQKRPPH des courts-circuits GHVSHWLWsGpMHXQHUs GHVFKkWHDXx forts GHVERQsKRPPHs mais : XQSHWLWEHXUUH XQHJUDQGPqUH un fast-food XQEOXHMHDQV XQSXUVDQJ un terre-neuve GHVSHWLWsEHXUUe GHVJUDQGsPqUHs des fast-foods GHVEOXeMHDQs GHVSXr-sang des terre-neuve 4. Adjectif + adjectif un sourd-muet des sourds-muets 5. Verbe + nom, nom + verbe XQSRUWHIHXLOOH XQVqFKHFKHYHX[ XQSLTXHQLTXH XQRXYUHERvWHV XQFKDVVHQHLJH un gratte-ciel un casse-croûte XQWURXEOHIrWH GHVSRUWefeuilles GHVVqFKeFKHYHXx GHVSLTXeQLTXHs GHVRXYUeERvWHs GHVFKDVVe-neige(s) des gratte-ciel(s) des casse-croûte(s) GHVWURXEOe-fête(s) mais : un ayant-droit des ayants-droit XQHDYDQWVFqQH XQjFRXS un avant-toit XQFRQWUHPDvWUH GHVDYDQtVFqQHs GHVàFRXSs des avant-toits GHVFRQWUePDvWUHs mais : XQHDSUqVPLGL GHVDSUqs-midi XQELHQSHQVDQW XQKDXWSDUOHXU un nouveau-né XQWRXWSHWLW un va-et-vient XQEULFjEUDF XQKDXWOHFRHXU XQODLVVpSRXUFRPSWH un m’as-tu-vu GHVELHnSHQVDQWs GHVKDXtSDUOHXUs des nouveau-nés GHVWRXtSHWLWs des va-et-vient GHVEULcjEUDc GHVKDXt-le-coeur GHVODLVVpsSRXUFRPSWe des m’as-tu-vu 6. 7. 18 Adjectif + nom, nom + adjectif Préposition + nom Divers ACCORD DES ADJECTIFS Accord des adjectifs Les noms et les dates sont faux. Les portes et les volets sont blancs. Règle générale /·DGMHFWLIV·DFFRUGHDYHFFHTX·LOSUpFLVH JURXSHQRPLQDOJURXSHVQRPLQDX[ - nom(s) SURQRPV Cas particuliers 4XDQG XQ DGMHFWLI GpWHUPLQH SOXVLHXUVQRPVJURXSHVQRPLQDX[ RXSURQRPVGHJHQUHVGLIIpUHQWVLO VHPHWDXPDVFXOLQSOXULHO L’armée patrouille dans les quartiers nord. Les Durand sont des gens bien. Tes copains sont vraiment cool. Ferme les portes arrière. &HUWDLQVDGMHFWLIVVRQWLQYDULDEOHV Elle se promène souvent pieds nus / nu-pieds. Elles attendirent une heure et demie / une demi-heure. Nu et demi V·DFFRUGHQW DSUqV OH QRP PDLV VRQW LQYDULDEOHV GHYDQW le nom;; dans ce cas, ils sont suivis G·XQWUDLWG·XQLRQ b) Pluriel des adjectifs Règle générale un long trajet de longs trajets 2QDMRXWHs jODIRUPHGXVLQJXOLHU un fromage gras un garçon sérieux des fromages gras des garçons sérieux Cas particuliers /HV DGMHFWLIV WHUPLQpV SDU -s et -x QH FKDQJHQW SDV DX PDVFXOLQ SOXULHO un nouveau projet de nouveaux projets /HVDGMHFWLIVWHUPLQpVSDU-eau ont XQPDVFXOLQSOXULHOHQ-eaux un journal local des journaux locaux /HV DGMHFWLIV WHUPLQpV SDU -al ont XQPDVFXOLQSOXULHOHQ-aux un fauteuil bancal des fauteuils bancals Exceptions banal, bancal, fatal, fractal, natal et navalRQWXQSOXULHOHQ-s orthographe Accord des adjectifs Choisis plutôt une teinte claire. Ces travaux sont délicats. Je portais un pantalon et une chemise bleus. Valérie rentra chez elle très déçue. Elles paraissent inquiètes. Mécontents de leurs conditions de travail, les ouvriers faisaient la grève. Brita est sourde-muette. 1 a) 19 ACCORD DES ADJECTIFS c) une pierre plate une issue secrète une question sérieuse une pâte molle une soeur jumelle &HUWDLQV DGMHFWLIV FKDQJHQW j O·RUDOHWjO·pFULW un complet noir un contour net un jardin public un argument subtil un animal cruel un monument grec une veste noire une ligne nette une audition publique une idée subtile une mort cruelle une déesse grecque &HUWDLQVDGMHFWLIVFKDQJHQW VHXOHPHQWjO·pFULW un train rapide un verre fragile une réponse rapide une sculpture fragile &HUWDLQVDGMHFWLIVQHFKDQJHQWQL jO·pFULWQLjO·RUDO d) 20 Féminin des adjectifs un caillou plat un code secret un air sérieux un coussin mou un frère jumeau Adjectifs et autres mots exprimant la couleur Achète des plantes vertes. Mets cette veste grise. Marianne a les cheveux châtains. Un seul mot pour une couleur D HQJpQpUDODFFRUG Elle portait des mocassins orange. Marie a des yeux pervenche. E O·DGMHFWLI YLHQW G·XQ QRP HQ JpQpUDOLQYDULDEOH Montrez-moi ces chaussettes mauves. Exceptions écarlate, fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose V·DFFRUGHQW Elle portait une robe bleu clair. Michel a les cheveux poivre et sel. Linda a taché sa jupe gris perle. Plusieurs mots pour une couleur SDVG·DFFRUG Yves a les yeux gris-vert. J’ai acheté de l’encre bleu-noir. 6trait d’union ADVERBES EN –MENT Adverbes en –ment (Q JpQpUDO RQ IRUPH O·DGYHUEH j SDUWLU GX IpPLQLQ GH O·DGMHFWLI DXTXHO RQ DMRXWHOHVXIÀ[H-ment lent | lente | lentement discret | GLVFUqWH | GLVFUqWHPHQW DIIHFWXHX[ | affectueuse | affectueusement naïf | naïve | naïvement $X[ DGMHFWLIV WHUPLQpV SDU -ent et -ant FRUUHVSRQGHQW GHV DGYHUEHV HQ -emment et -amment évident | évidemment différent | différemment étonnant | étonnamment courant | couramment | | | | | | assidûment gentiment EULqYHPHQW conformément énormément inversement 1 $XWUHVFDV assidu gentil EUHI conforme énorme inverse HWF orthographe '·DXWUHVDGYHUEHVVHIRUPHQWjSDUWLUGXPDVFXOLQVLQJXOLHUGHO·DGMHFWLIDXTXHO RQDMRXWH-ment GpVHVSpUé | GpVHVSpUpPHQW vrai | vraiment SROi | SROLPHQW DEVROu | DEVROXPHQW pSHUGX | pSHUGXPHQW HWF 21 DÉTERMINANTS ET AUTRES MOTS NUMÉRAUX Déterminants et autres mots numéraux Règle générale Lucas a fait zéro faute. Il y avait deux mille spectateurs. Rends-moi les cinquante euros que je t’ai prêtés. Le roman ne comporte que septantehuit (soixante-dix-huit) pages. Mon train arrive à neuf heures quarante-cinq. /HV GpWHUPLQDQWV QXPpUDX[ VRQW LQYDULDEOHV Ce château a trois cents ans. Ces photocopies m’ont coûté quatrevingts centimes. Vingt et cent SUHQQHQW XQ s TXDQG ils sont multipliés SDU H[HPSOH [ HW TX¶LOV terminent le nombre Le terrain à vendre mesurait à peu près mille trois cent dix-huit m2. L’otage a été libéré après deux cent quatre-vingt-quatre jours de détention. 'DQV OHV DXWUHV FDV LOV VRQW LQYDULDEOHV la page quatre-vingt l’an huit cent Vingt et centVRQWLQYDULDEOHVORUVTX·LOV VLJQLÀHQWvingtième et centième Nicole est née en mille neuf cent nonante-trois (quatre-vingt-treize). Patientons encore vingt-quatre heures. Il possédait trente et une cravates. On met un trait d’union de dix-septj nonante-neuf (quatre-vingt-dix-neuf) TXDQGLOQ·\DSDVet Cas particulier Remarque La tempête a fait pour plusieurs milliards de dollars de dégâts. Luc a gagné deux millions à la loterie ! Plusieurs milliers de syndicalistes manifestaient sur la place. 1,3 million d’habitants 1,9 milliard de dollars 22 Milliard, million et millier sont des QRPV LOV SUHQQHQW GRQF s DX SOXULHO GDQVWRXVOHVFDV 6VLQJXOLHUMXVTX·jQRQFRPSULV CHIFFRES ARABES ET CHIFFRES ROMAINS Chiffres arabes et chiffres romains 1. 2. 3. Il y a plusieurs coquilles page 3. La bataille de Morgarten a eu lieu en 1315. Mathilde est née un 1er janvier. 4. 5. Notre nouvelle voiture nous a coûté 35 000 francs. Ces roues ont un rayon de 28 cm. 6. 7. 8. 9. 10. Isabelle loge au 3e étage, dans la chambre 45. John Lennon est un chanteur anglais du XXe siècle. Successeur du pape Jean-Paul II, Benoît XVI est Allemand. Le roi de France Henri IV est mort assassiné. Nous allons relire le chapitre VIII. /RUVTX·RQpFULWOHVQRPEUHVHQFKLIIUHVRQXWLOLVHHQJpQpUDOOHVchiffres arabes On utilise les chiffres romainsVXUWRXWSRXUOHVVLqFOHVOHVSDSHVOHVVRXYHUDLQV (1) XI (11) XXVIII (28) L (50) CXCIX (199) II (2) XII (12) XXX (30) LVII (57) CC (200) III (3) XIII (13) CCCXI (311) IV (4) XIV (14) V (5) XV (15) VI (6) XVI (16) VII (7) XVII (17) XL (40) C VIII (8) XVIII (18) XLV (45) IX (9) XIX (19) X (10) XX (20) XLIX (49) XXXVI (36) LXVI (66) CCCLIX (359) LXXI (71) CD (400) XCIX (99) D (500) (100) CM (900) CIV (104) M (1000) CLVI (156) 1 I orthographe HWOHVFKDSLWUHV 23 TOUT, TOUTE, TOUS, TOUTES Tout, toute, tous, toutes I. TOUT déterminant, TOUT précédant un déterminant ou un pronom 1. 2. 3. 4. 5. 6. II. Toute peine mérite salaire, dit un proverbe. Nous avons parcouru le pays en tous sens. C’est moi qui ai repeint tout le salon. J’ai dépouillé toute ma correspondance. Vous connaissez toutes ces personnes ? As-tu remercié tous ceux qui t’ont écrit ? Tout varie en genre et en QRPEUH TOUT pronom 1. 2. 3. Tout est terminé. Tu n’as pas besoin de leur communiquer mon adresse. Tous la connaissent. Mes amies font toutes partie de ce club. Tout YDULH HQ QRPEUH HW HQ JHQUHDXSOXULHO III. TOUT au sens de « très », « tout à fait », « complètement » (QJpQpUDOtoutHVWLQYDULDEOH 3. 4. Ton livre est tout déchiré. Samuel et Jacques sont tout heureux de partir en voyage. Carole a plongé dans le lac tout habillée. Les deux musiciennes étaient tout anxieuses. 1. 2. Dis donc, ton auto est toute cabossée. Joëlle et Christine sont toutes honteuses. 0DLVtout s’accorde en genre et HQ QRPEUH GHYDQW XQ DGMHFWLI féminin FRPPHQoDQW SDU une FRQVRQQHRXXQK©DVSLUpª 1. 2. IV. TOUT nom 1. 2. V. Je vous cède le tout pour cent euros. Comptez les touts et leurs parties. ToutYDULHHQQRPEUH Divers Tout à l’heure, tout à fait, tout à coup, tout de suite, tout en SDUWLFLSHSUpVHQW On écrit tout 2QDSSHOOHh « muet »XQKGHYDQWOHTXHORQIDLWO·pOLVLRQHWODOLDLVRQ l’hélicoptère (élision du e) l’habitude (élision du a) les hiversOLDLVRQ[lézivèr]) 2QDSSHOOHh « aspiré »XQKGHYDQWOHTXHORQQHIDLWQLO·pOLVLRQQLODOLDLVRQ le héros la haie les haricots ( [léariko] ) 'DQV OHV GLFWLRQQDLUHV OHV K ©DVSLUpVª VRQW LQGLTXpV SDU XQ VLJQH SDUWLFXOLHU HQ JpQpUDO XQ DVWpULVTXH 24 MÊME Même A MêmeYDULHXQLTXHPHQWHQQRPEUH 1. J’ai observé le même phénomène que toi. 2. Nous constatons chez eux la même hésitation. 3. Michèle et moi avons les mêmes goûts. 4. Umberto aime les mêmesÁHXUVTXHPRL 5. C’est un modèle à toute épreuve. Je possède le même. 7XDVGHPDJQLÀTXHVERXFOHVG·RUHLOOHV-HYDLVDFKHWHUOHVmêmes. B 2QPHWXQWUDLWG·XQLRQHQWUHmoi, toiHWFHWmême(s) 1. Oui, c’est moi-même qui réponds au téléphone. 2. Ils n’ont qu’à trouver la solution eux-mêmes. GDQVFHUWDLQVJURXSHV à même Il dormait à même le sol. de même Merci, de même. être à même de Je ne suis pas à même de vous renseigner. par là même Le Dr Dupont est un spécialiste. Il est par là même tout à fait capable de vous renseigner. quand bien même Quand bien même tu me supplierais, je ne te prêterais pas ma voiture. quand même Vas-tu quand même nous accompagner au concert ? revenir au même Cela revient au même. tout de même Elle a tout de même réussi à obtenir un rendez-vous. 1 orthographe C MêmeUHVWHLQYDULDEOH TXDQGLOVLJQLÀH aussi, également, y compris 1. Tout le monde doit payer l’entrée, même les membres du club. 2. Tout avait été repeint en bleu, même les fenêtres. 3. Le groupe partira même sans toi. 25 QUELQUE, QUEL... QUE, ETC. Quelque, quel... que, etc. A. [kèlke[z]] au sens de des, plusieurs ou peu nombreux est un déterminant TXLV·pFULWDXSOXULHO 1. Oui, j’ai quelques économies. 2. Quelques dizaines de vacanciers ont souffert d’intoxications alimentaires. 3. Les quelques WHQWHV TXH M·DL DFKHWpHV DX ÀO GHV DQQpHV VRQW HQ mauvais état. B. [kèlk[e]] au sens de un(e) certain(e), un(e), du, de la est un déterminant TXLV·pFULWDXVLQJXOLHU 1. Les campeurs manifestèrent quelque réticence. 2. Réjane a quelqueSHLQHjQRXVIDLUHFRQÀDQFH 3. Depuis quelque temps, Agnès n’est plus la même. C. [kèlke] au sens d’environHVWLQYDULDEOH 1. Nous lui devons quelque 700 francs. 2. Cette courge pèse quelque 4 kilos. D. [kèlk[e]] suivi de être, pouvoir être ou devoir être V·pFULWHQGHX[PRWVHWOH mot [kèlk[e]]HVWYDULDEOH 1. Quelle queVRLWOHXUUpSXWDWLRQMHQ·DLJXqUHFRQÀDQFHHQHX[ 2. Quels que puissent être vos arguments, l’entraîneur ne se laissera pas convaincre. E. quelqu’un quelques-uns quelques-unes quelque chose quelque part quelque peu quelquefois Il y a quelqu’un ? Quelques-uns se mirent à chanter. Des montres anciennes, j’en ai quelques-unes. J’ai quelque chose à te dire. Je vous ai déjà vu quelque part. Tu as quelque peu exagéré. J’ai rencontré Denise quelquefois. 5HPDUTXH Quelque choseV·DEUqJHqqch. et quelqu’unV·DEUqJHqqn 26 QUOIQUE, QUOI... QUE Quoique, quoi… que 1. QuoiqueO·DSSURYLVLRQQHPHQWHQSpWUROHIWGHYHQXSOXVGLIÀFLOHRQQH parlait pas encore de pénurie. 2. 3. 4. 5. 6. Quoi qu’il en soit, il faudra payer la note. Cinthia ne veut pas changer quoi que ce soit à sa tenue vestimentaire. Quoi que Julia dise, on interprète mal ses paroles. Quoiqu’elle gagne bien sa vie, Andrée n’est pas satisfaite de son salaire. Quoi que tu écrives, adapte ton langage à ton destinataire. 7. La cuisine, quoique petite, est bien aménagée. 1 orthographe 4XDQG[kwak[e]] VLJQLÀHbien queLOV·pFULWHQXQPRWquoique 'DQVOHVDXWUHVFDVLOV·pFULWHQGHX[PRWVquoi... que Quoique et (quoi…) que s’élident devant il, ils, elle, elles, on, un, une 27 ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ Accord du participe passé I. Participe passé employé seul ci-joint, excepté /H33SUpFqGHOH*1OH1RXOH3UR 1. /H33HVWLQYDULDEOH /H33VXLWOH*1OH1RXOH3UR 2. /H33V·DFFRUGHDYHFOH*1 OH1RXOH3UR vu, étant donné 3. /H33HVWLQYDULDEOH autres cas 4. /H33V·DFFRUGHDYHFOH*1 OH1RXOH3UR II. Participe passé employé avec être ou avoir YHUEHQRQSURQRPLQDO être avoir 5. /H33V·DFFRUGHDYHFOHVXMHW YHUEHSURQRPLQDO (YRLUSRLQWIII) /HYHUEHHVWVXLYLG·XQLQÀQLWLI VDQVSUpSRVLWLRQ 6. /H33HVWLQYDULDEOH /H YHUEH Q·D QL *1 1 FY QL SURQRP RX VXERUGRQQpH FRUUHVSRQGDQWjXQ*11FY 7. /H33HVWLQYDULDEOH /HYHUEHDXQ*11FYXQ SURQRP RX XQH VXERUGRQ QpHFRUUHVSRQGDQWjXQ*1 1FY Pour faire l’accord avec le SURQRPLOIDXWUHSpUHUFHj TXRLLOUHQYRLH &Hcv suitOHYHUEH 8. /H33HVWLQYDULDEOH &Hcv précèdeOHYHUEH 9. /H33V·DFFRUGHDYHFFHFY III. Participe passé des verbes pronominaux /HYHUEHQ·DQL*11FYQL3UR RXVXERUGRQQpHFRUUHVSRQGDQW jXQ*11FY2QQHWLHQWSDV FRPSWH GX VHFRQG SURQRP GH FRQMXJDLVRQ /H YHUEH D XQ *1 1 FY XQ SURQRP RX XQH VXERUGRQQpH FRUUHVSRQGDQW j XQ *1 1 FY 2Q QH WLHQW SDV FRPSWH GX VHFRQGSURQRPGHFRQMXJDLVRQ 28 ,OV·DJLWGHVYHUEHV a) se convenir, se déplaire, s’écrire, se mentir, se nuire, se parler, se plaire, se sourire, se succéder, se téléphoner E se rendre compte de c) se faireVXLYLG·XQLQÀQLWLI 10. /H33HVWLQYDULDEOH ,OV·DJLWG·DXWUHVYHUEHV 11. /H33V·DFFRUGHDYHFOHVXMHW &Hcv précèdeOHYHUEH 12. /H33V·DFFRUGHDYHFFHFY &Hcv suitOHYHUEH 13. /H33HVWLQYDULDEOH ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ I. 1. 2. 3. 4. II. 5. 6. 7. 8. 9. Veuillez trouver ci-joint la facture des travaux. Excepté Marceline, les danseuses étaient toutes vêtues de noir. Veuillez contrôler la facture ci-jointe. Les danseuses étaient toutes vêtues de noir, Marceline exceptée. Etant donné les circonstances, nous ne viendrons pas. Vu son humeur, je ne vais rien lui demander. Les skieuses, surprises par le brouillard, se sont perdues. Très satisfaite, Irina nous a félicités. Atteints dans leur santé, ils n’ont pas pu se déplacer. Elodie et Marc sont sortis vers minuit du cinéma. Ils étaient bouleversés. Il est tombé trente centimètres de neige. Bérénice est allée voir Alice à l’hôpital. Les acteurs ont été longuement acclamés par le public. Elles n’ont pas envie d’être photographiées. J’ai souvent entendu raconter cette blague. Il a fallu repeindre la façade. Est-ce ces menuisiers que tu as vu poser les fenêtres tout à l’heure ?* Elles ne les avaient pas entendu appeler.* Henri ne nous a pas laissé peindre le corridor.* Les cloches du temple ont sonné pendant un quart d’heure. Les vainqueurs du tournoi ont répondu brièvement aux journalistes. Le curé a félicité les nouveaux époux. Il y a eu plusieurs orages cette nuit. Avez-vous réparé celle-là ? [cette montre-là] Le médecin a précisé que la victime était indemne. L’accusé a refusé de nous répondre. WROpUDQFH GH O·DUUrWp GX GXPLQLVWqUH IUDQoDLV GH O·(GXFDWLRQ SDUWLFLSHSDVVpLQYDULDEOH Les poutres, nous les avons transportées à dos d’homme. Les poutres que les charpentiers ont chargées sont lourdes. Il nous a dépassés, s’écrièrent Yves et Jérémy. [Emma jouant à cache-cache :] Louis m’a vue. 10. Les mannequins se sont succédé sur le podium pendant une heure. Les passagers ne se sont pas rendu compte du danger. Angelina s’est fait photographier avec ses fans. 11. Des voyageurs se sont rendus au guichet et se sont renseignés. Claire s’est décidée à acheter un secrétaire Louis-Philippe. Lucie s’est aperçue trop tard qu’elle avait perdu son chien. Elles se sont plaintes de n’avoir pas encore reçu de devis. 12. Les skis que Lisa s’est achetés lui plaisent beaucoup. Les deux dernières places, Lisa se les est réservées juste à temps. 13. Catherine s’est coupé les cheveux. Nous nous sommes dit que nous avions eu de la chance. Ils se sont imaginé avoir parcouru plus de la moitié du trajet. 1 III. orthographe Répète au juge ce que tu as dit aux policiers. 29 ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ IV. Cas particuliers où le participe passé est invariable a) En 1. — Et les melons ? — Je n’en ai pas acheté. 2. Le boxeur expérimenté a donné plus de coups qu’il n’en a reçu. 'HVÀOPVG·DQLPDWLRQOHIHVWLYDOHQavait présenté plusieurs. b) (Qu’) il y a eu, (qu’) il a fallu, (qu’) il a fait 1. Les quelques orages qu’il y a eu ont été très violents. 2. Que de malentendus il y a eu ! 3. Si tu savais la patience qu’il nous a fallu. 4. Quelle persévérance il leur a falluSRXUDUULYHUjOHXUVÀQV 5. La tempête qu’il a fait a fortement perturbé la circulation. 6. c) Quelle chaleur il a fait ! Avoir pu, avoir dû, avoir voulu 1. Irène a fourni tous les efforts qu’elle a pu. (= ... qu’elle a pu fournir.) 2. J’ai fait les excuses que j’ai dû. (= ... que j’ai dû faire.) 0DUFRDYDLWÀOPpWRXWHVOHVVFqQHVTX·LOavait voulu. (= ... qu’il avait voulu ÀOPHU d) Coûter, durer Si vous saviez les centaines de millions que cette tour a coûté ! (prix) J’ai somnolé pendant les trois heures que le discours du dictateur a duré. (temps) 30 PARTICIPES PRÉSENTS, ADJECTIFS VERBAUX (ET NOMS) EN [B] Participes présents, adjectifs verbaux (et noms) en [B] I. Participe présent et adjectif verbal /HSDUWLFLSHSUpVHQWHVWinvariable 1. Plusieurs marcheurs ont gravi la colline en courant. 2. Charles et Emma sont partis dans la semaine suivant Pâques. 3. Les randonneurs ont repéré les panneaux indiquant la direction du sommet. /·DGMHFWLIYHUEDOHVWvariable 4. L’agent d’assurances est passé la semaine suivante. 5. Tes jeux de mots ne sont pas très amusants. 6. Nous avons débouché sur une place grouillante de monde. 7. Ce sont des plantes grimpantes. 3RXUVDYRLUVLO·RQDDIIDLUHjXQSDUWLFLSHRXjXQDGMHFWLITXDQGRQHQWHQG>B], on HVVDLHGHPHWWUHOHPRWDXIpPLQLQ 6LF·HVWSRVVLEOHLOV·DJLWG·XQadjectif ([HPSOHTes plaisanteries ne sont pas très amusantes. 1 orthographe 6LF·HVWLPSRVVLEOHLOV·DJLWG·XQparticipe ([HPSOH3OXVLHXUVPDUFKHXUVRQWJUDYLODFROOLQHen courante ([HPSOH&KDUOHVHW(PPDVRQWSDUWLVGDQVODVHPDLQH suivante3kTXHV ([HPSOH/HVUDQGRQQHXUVRQWUHSpUpOHVÁqFKHVindiquantes la direction du sommet 31 PARTICIPES PRÉSENTS, ADJECTIFS VERBAUX (ET NOMS) EN [B] II. Différences de graphie interne entre le participe, l’adjectif et le nom correspondant 1) opposition a / e 2) opposition qu / c 3) opposition gu / g 32 participe adjectif nom DGKpUant différant divergeant émergeant pTXLYDOant H[FpGant H[FHOOant LQÁXant négligeant SUpFpGant résidant somnolant DGKpUent différent divergent émergent pTXLYDOent H[FpGant 6 H[FHOOent LQÁXent négligent SUpFpGent résident somnolent XQDGKpUent un différend communiquant convainquant IDEULquant SURYRquant suffoquant communicant convaincant IDEULcant SURYRcant suffocant fatiguant intriguant naviguant fatigant intrigant navigant XQpTXLYDOent XQH[FpGent XQSUpFpGent un résident XQIDEULcant un intrigant un navigant HOMOPHONIES Homophonies 1. 2QHQWHQG[è] ou [é] 2QpFULWai / aie / aies / ait / es / est / et J’ai la bonne adresse. Ai, aie, aies, ait sont des formes d’avoir J’ai débarrassé la table. 2QSHXWUHPSODFHUaiSDUavais. Quoi que j’aie pu dire, oublie-le. Je doute que tu aies raison. Bien qu’il ait perdu la partie, il reste calme. Tu es ma meilleure amie. Denise est sortie à minuit. Es et est sont des formes d’être 2QSHXWOHVUHPSODFHUSDUétais, était J’aime les noisettes et les amandes. Elsa est appréciée de ses collègues et de son patron. Daniel adore dessiner et peindre. EtHVWXQFRRUGRQQDQW 2QpFULWas / a / à Le roman que tu as lu nous appartient. Mon voisin a la grippe. As et a sont des formes d’avoir 2QSHXWOHVUHPSODFHUSDUavais, avait Offre cette cravate à ton père. Lise reviendra à midi. Adresse-toi plutôt à elle. &HOLRQHVWGLIÀFLOHà photographier. àHVWXQHSUpSRVLWLRQ orthographe On entend[a] 1 2. 33 HOMOPHONIES 3. 2QHQWHQG[sa] 2QpFULW ça / çà / sa Tiens-moi ça, s’il te plaît. Ça alors ! Ça m’étonne beaucoup. ÇaHVWXQSURQRPTXLVLJQLÀHcela Çà et là traînaient de vieux papiers. Çà IDLWSDUWLHGHO·H[SUHVVLRQçà et là Simone adore sa sœur jumelle. SaHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHOHQRP 4. 2QHQWHQG[se] / [s] 2QpFULW ce (c’) / se (s’) Ce stylo ne m’appartient pas. J’ai reçu un livre. Ce cadeau m’a plu. CeHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHOHQRP Ce sont des médailles anciennes. C’est une belle fête. Je sais ce qui t’intrigue. Dis-moi ce que je dois faire. Ce (c’)HVWXQSURQRP,OSUpFqGHOHYHUEH ou notamment qui, que Albert se plaint souvent. Lise s’occupe de tout. Se (s’) HVW XQ SURQRP VpULH me, te, se, nous, vous, se ,O IDLW SDUWLH G·XQ YHUEH SURQRPLQDO 5. censé / sensé Nul n’est censé ignorer la loi. VXSSRVp Damien est un garçon sensé. Il ne prendra pas de risques. UDLVRQQDEOH 6. du / dû / due / dus / dues Quel est le nom de famille du moniteur ? (= de + le) Achète-moi du pain. (déterminant) Pascal a dûUHJRQÁHUOHVSQHXVGHVRQ977SDUWLFLSHSDVVpGH©GHYRLUª Ces infections sont dues à des virus. SDUWLFLSHSDVVpGH©GHYRLUª Je n’ai fait que réclamer mon dû. (nom) 34 HOMOPHONIES 2QpFULW la / l’as / l’a / là J’aime la fondue. LaHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHXQQRP SOXULHOles Cette recette, je la connais. Attache-la, ta chienne. La HVW XQ SURQRP ,O SUpFqGH RX VXLW XQ YHUEHSOXULHOles Ce livre, est-ce que tu l’as ? Tu l’as écrite, ta lettre ? Elle l’a retrouvée, sa bicyclette. La poire, elle ne l’a pas mangée. L’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPle ou la (OOHHVWVXLYLHGHas ou a, formes d’avoirMH l’ai, tu l’as, il l’a 2QSHXWUHPSODFHUl’asSDUl’avais et l’aSDU l’avait Attendez là. On distinguait çà et là des traces de pas. Parmi ces pulls, je préfère celui-là. Veux-tu ce ballon-là ou un autre ? Nous serons mieux là-bas. Ne reviens pas là-dessus. DXWUHVFDVlà, -là, là- 8. 2QHQWHQG[lé] ou [lè] Léon coupe les cheveux de Léa. 2QpFULW les / l’ai / l’aie / l’aies / l’ait / l’es / l’est Léa les a teints, ses cheveux. Embrasse-les pour moi. LesHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHXQQRP SOXULHOGHle, la, l’ Les HVW XQ SURQRP ,O SUpFqGH RX VXLW XQ YHUEHSOXULHOGHle, la, l’ Mon vélomoteur, je l’ai vendu hier. Virginie craint que je l’aie mal comprise. Paul craint que tu l’aies perdu, ce document. Ce livre, je ne pense pas qu’il l’ait. L’ HVW OD IRUPH pOLGpH GX SURQRP le, la (OOHHVWVXLYLHGHai, aie, aies, ait, formes d’avoir 2QSHXWUHPSODFHUl’ai SDUl’avais Drôle, tu l’es souvent. Henri se l’est offerte, cette B.D.. L’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPle, la(OOH est suivie de es, est, formes d’être 2QSHXWUHPSODFHUl’es SDUl’étais et l’est SDUl’était orthographe 2QHQWHQG[la] 1 7. 35 HOMOPHONIES 9. On entend[lFr] Ils ont collé leurs photos de vacances dans leur album. LeurHVWXQGpWHUPLQDQW,OSUpFqGHOHQRP ,OYDULHHQQRPEUH Dis-leur que tu leur écriras. Leur HVW XQ SURQRP ,O SUpFqGH RX VXLW OH YHUEH,OHVWLQYDULDEOH2QSHXWOHUHPSODFHU SDUlui. Mon chien est noir, le leur aussi. Ma chienne est noire, la leur aussi. Mon chien est noir, les leurs aussi. Ma chienne est noire, les leurs aussi. LeurSHXWFRQVWLWXHUXQSURQRPDYHFle, la, les,OSUHQGDORUVXQsDXSOXULHO 10. 2QHQWHQG[ni] 2QpFULWn’y / ni Son échec, il n’y pense plus. N’y va pas, dans cette discothèque ! N’ est la forme élidée de la négation ne (OOH HVW VXLYLH GH y SURQRP TXL VLJQLÀH généralement à cela ou là Je n’ai rien sali ni cassé. Mylène est sortie sans manteau ni parapluie. Laurent n’a ni voiture ni télévision. Ni HVW XQH QpJDWLRQ HPSOR\pH DYHF rien, sans ou un autre ni 11. 2QHQWHQG[I] On connaît le nom du vainqueur. 36 2QpFULWleur / leurs 2QpFULW on / ont A cet âge, on n’a peur de rien. Elle sait qu’on n’a pas traîné. OnHVWXQSURQRP 2QSHXWOHUHPSODFHUSDUil ou quelqu’un $WWHQWLRQ j OD QpJDWLRQ TXH O·RQ Q·HQWHQG SDV La solution, ils l’ont déjà. Les voisins ont téléphoné aux pompiers. Ont est une forme d’avoir 2QSHXWUHPSODFHUontSDUavaient HOMOPHONIES 12. 2QHQWHQG[U] 2QpFULWou / où Tu descends ou je monte ? Luc veut être médecin ou vétérinaire OuHVWXQFRRUGRQQDQW,OVLJQLÀHou bien Où vont-ils dormir ? On ne sait pas où ils se sont réfugiés. Mathilde habite l’immeuble où tu as vécu. DXWUHVFDVoù 13. parce que / par ce que Quant à Frédéric, il ne jouera pas, parce qu’il s’est foulé la cheville.VXERUGRQQDQW Je ne suis pas convaincu par ce que l’expert a dit.SUpSRVLWLRQGHX[SURQRPV 14. 2QHQWHQG[pE] Je peux couper la tarte. Peux-tu m’aider ? Gilles peut s’en aller. 2QpFULW peux / peut / peu Peux, peut sont des formes de pouvoir VLQJXOLHUGHO·LQGLFDWLISUpVHQW 2Q SHXW OHV UHPSODFHU SDU pouvais, pouvait plutôt / plus tôt Lise, si tu t’étais levée plus tôt, tu aurais vu des chamoisSOXVWDUG Nous sommes plutôt satisfaits. (= assez) Prenez plutôt le train que l’avion. GHSUpIpUHQFH 1 15. orthographe Yves est peu satisfait de ton attitude. DXWUHVFDVpeu Tu bois peu. Luce a maigri peu à peu. Prendrez-vous un peu de thé ? J’ai peu de temps à t’accorder. Des B.D., il en possède peu. J’ai acheté du nougat ;; en veux-tu un peu ? 37 HOMOPHONIES 16. 2QpFULWprêt / prêts / près On peut y aller, Nathan ? Tu es prêt ? Les décors sont prêts. Frédéric n’est pas prêt à nous aider. Prêt DGMHFWLI VLJQLÀH préparé, disposé IpPLQLQprête, prêtes La banque ne m’a pas accordé de prêt. Prêt (prêts)HVWXQQRP J’habite tout près d’ici, rue du Coq. Alfred a à peu près quatre-vingts ans. Regarde la carte de plus près. Il était près d’éclater en sanglots. J’ai déjà visionné près deGRX]HÀOPV DXWUHVFDVprès 17. 38 2QHQWHQG [prè] 2QHQWHQG[kB] 2QpFULWquand / quant / qu’en Quand tu viendras, emmène ton chien. Quand HVWXQVXERUGRQQDQW Quand appelleront-elles ? Tu restes jusqu’à quand ? Léon ne sait pas quand il rentrera. Quand HVWXQPRWLQWHUURJDWLI Il faut quand même tenir compte de son avis. autre cas Quant à moi, je refuse de céder. Quant aux baigneurs, ils ont été avertis. QuantHVWWRXMRXUVVXLYLGHODSUpSRVLWLRQ à /HJURXSHVLJQLÀHen ce qui concerne Ce vieux vélo, je ne sais pas qu’en faire. Qu’en penses-tu ? Ils ne proposent ce menu qu’en automne. Ce n’est qu’en écoutant que tu réussiras. Qu’en est constitué de que élidé suivi de enSURQRPRXSUpSRVLWLRQ HOMOPHONIES 18. 2QHQWHQG [kèl] 2QpFULW quel / quelle / quels / quelles / qu’elle / qu’elles Quel sentier allons-nous suivre ? Je me demande quel est son âge. Quelle heure est-il ? Anne ne savait quels plats choisir. Quelles pénibles, ces clientes ! Quelles sont vos sources ? QuelGpWHUPLQDQWRXDGMHFWLIV·DFFRUGHHQ JHQUHHWHQQRPEUHDYHFOHQRP Voici le plan qu’elle a dessiné. Marie pense qu’elles ne viendront pas. Qu’elle est aimable ! Qu’elle est formé de qu’HWGXSURQRPelle, elles/HJURXSHFRUUHVSRQGjqu’il, qu’ils 2QpFULWsais / sait / c’est / s’est / ces / ses Je sais son nom. Mathilde sait qu’elle a raison. Sais / sait sont des formes de savoir 2QSHXWUHPSODFHUsaisSDUsavais et sait SDUsavait Luc a refusé. C’est son droit. Qu’est-ce que c’est ? C’HVW OD IRUPH pOLGpH GX SURQRP ce TXL VLJQLÀHcela,OSUpFqGHest, forme d’être 2QSHXWUHPSODFHUc’estSDUc’était Jeanne s’est levée à midi. Christophe s’est perdu dans les bois. S’HVW OD IRUPH pOLGpH GX SURQRP se (OOH SUpFqGHest, forme d’être 2QSHXWUHPSODFHUs’estSDUs’était N’achète pas ces fruits ;; ils ne sont pas mûrs. Ces ananas me font envie. Ces GpWHUPLQDQW SUpFqGH OH QRP SOXULHO de ce, cet, cette Louis a servi ses convives. Carole gave ses oies. Ses GpWHUPLQDQW HVW OH SOXULHO GH son ou sa orthographe 2QHQWHQG[sè] ou [sé] 1 19. 39 HOMOPHONIES 20. 2QHQWHQG [sB] 2QpFULWs’en / sans L’argent, elle s’en moque. Des skis, elle s’en est acheté hier. Regarde, il s’en va. S’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPseYHUEHV SURQRPLQDX[ ,O HVW VXLYL GH en SURQRP (série m’en, t’en, s’enHWF Geneviève est sortie sans son parapluie. Sans toi, nous étions perdus. Nicolas a attendu sans bouger. SansHVWXQHSUpSRVLWLRQ Denise est partie sans que je le sache. SansIDLWSDUWLHGXVXERUGRQQDQWsans que Justin s’est échappé sans que les gendarmes ne le remarquent. 21. 2QHQWHQG[sI] 2QpFULWson / sont Son chien est mort de la rage. Léonore m’a vendu son vélomoteur. Son est un déterminant de la série mon, ton, son ,OSUpFqGHOHQRP Les renards sont morts de faim. Les hirondelles sont parties Sont est une forme d’être 2QSHXWUHPSODFHUsontSDUétaient 22. 2QHQWHQG [si] 2QpFULW s’y / si / ci Elsa a visité la maison. Elle s’y intéresse. S’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPse,OHVW Il ne connaît pas encore la Suède. Il s’y suivi de ySURQRPTXLVLJQLÀHJpQpUDOHPHQW rendra en juin. à cela ou là (série m’y, t’y, s’yHWF Ces jours-ci, le temps est instable. Tu devrais prendre ceux-ci. CiVXLWXQQRPSUpFpGpGXGpWHUPLQDQWce RXOHSURQRPcelui, celle, ceux, celles Examine les exemples ci-dessous. autres cas Vous trouverez ci-joint une copie du contrat. Veuillez payer la facture ci-incluse dans les quinze jours. Il faut faire quelques retouches par-ci par-là. Si tu savais ce qui vient de m’arriver ! Margaux est une siJHQWLOOHÀOOH Tu ne pars pas en vacances ? Si. Joue-nous la sonate en si mineur. 40 DXWUHVFDVsi HOMOPHONIES 23. 2QHQWHQG[suR] Laisse les clés sur la table. Je sais que je peux compter sur toi. 2QpFULWsur / sûr / sûre / sûrs / sûres SurHVWXQHSUpSRVLWLRQ Francis est un homme sûr. Sûr (sûreHVWXQDGMHFWLI ,OVLJQLÀH D ©HQTXLRQSHXWDYRLUFRQÀDQFHª Cette route n’est pas sûre. Jeanne appellera, c’est sûr. E©TXLQHSUpVHQWHDXFXQGDQJHUª ©FHUWDLQGRQWRQQHSHXWGRXWHUª 24. 2QHQWHQG [tB] 2QpFULWt’en / temps / tant Je ne t’en veux pas. Elle t’en a souvent parlé, de ses projets ? T’ HVWODIRUPHpOLGpHGXSURQRPte,OHVW suivi de enSURQRPVpULHm’en, t’en, s’en, HWF Quel temps fera-t-il demain ? Tu n’es pas arrivé à temps. Temps HVWXQQRP J’avais tant de travail ! autres cas : tant S’il réussit, tant mieux pour lui. Tant que je serai là, tu n’auras rien à craindre. Tant pis si je perds mon pari. Je vous parle en tant qu’amie. Tant qu’à faire, offrons-lui un cadeau utile. ,QÀQLWLIRXSDUWLFLSHSDVVp" Il est interdit d’entrer. Luce cherche une place pour se garer. 2QpFULWer / -é, -ée, -és, -ées -er HVW OD WHUPLQDLVRQ GH O·LQÀQLWLI 2Q SHXW VRXYHQW UHPSODFHU OD IRUPH SDU XQ LQÀQLWLI FRPPH©YHQLUª©YRLUª©PHQWLUªRX©RIIULUª Achetées la veille, les pâtisseries n’ont pas -é, -ée, -és, -ées sont les terminaisons du supporté le voyage. SDUWLFLSHSDVVp Anne est restée à l’écart et personne ne lui 2Q SHXW VRXYHQW UHPSODFHU OD IRUPH SDU a adressé la parole. XQSDUWLFLSHSDVVpFRPPH©YHQXª©YXª ©PHQWLªRX©RIIHUWª orthographe 2QHQWHQG[é] 1 25. 41 MAJUSCULE - MINUSCULE Majuscule - minuscule 2QPHWXQHPDMXVFXOHDXSUHPLHUPRWG·XQHSKUDVH Lis la phrase. Qu’en penses-tu ? Est-il content ? J’en doute. Ce que tu peux être insolent ! Nous sommes indignés. ([FHSWLRQV Combien coûte ce téléviseur ? demanda le client. Encore des frites ! s’exclama Grégoire. Emploi de la majuscule prénoms noms surnoms Jean-Marie GXVWDYH/H&Op]LRPDEOR3LFDVVR $OEHUWCDPXV(GLWKPLDI$OEHUWEinstein &KDUOHV,,OHCKDXYH/RXLV9OHFainéant rues l’avenue des Forges, la rue Haute, OHERXOHYDUGGHODLLEHUWp noms et adjectifs géographiques Berne, Le Landeron, la Suisse, le RKLQOH Cervin, l’AWODQWLTXHODPHUMéditerranée, le golfe PHUVLTXHO·Orient, l’Occident noms d’habitants, dynasties 42 de peuples, de un NHXFKkWHORLV XQH Jurassienne, les Genevois, les Français &HWWHDUWLVWHHVWPRUWXJDLVH les CDSpWLHQVOHVHDEVERXUJ périodes, événements historiques l’AQWLTXLWp OH Moyen Age, la Révolution française, la Seconde Guerre mondiale institutions, assemblées la CURL[Rouge, l’EJOLVH RUWKRGR[H le Conseil fédéral, l’AVVHPEOpHQDWLRQDOH fêtes et manifestations PkTXHVOHer Mai, la Fête des Vignerons, le Tour de France sigles, abréviations l’ONU, le PS, MmeGH/D)D\HWWH marques des Renault, le SFKZHSSHVXQALUEXV planètes, étoiles, constellations, signes du zodiaque la Terre, Mars, le Soleil, la Grande Ourse, Poissons QRPVGHPRQXPHQWVG·pGLÀFHV le Pont du Gard, le Colisée, le Louvre titres d’œuvres, de journaux, de magazines la S\PSKRQLH IDQWDVWLTXH O·Avare, la BLEOHOHTHPSVScience & Vie MAJUSCULE - MINUSCULE 0DMXVFXOHRXPLQXVFXOH" de produits régionaux Les noms de langue s’écrivent avec une minuscule. $OEHUWRSDUOHO·italien et l’eVSDJQRO Les noms de points cardinaux s’écrivent en général avec une minuscule. Ils prennent une majuscule quand ils désignent une région. Le navire se dirige vers l’eVW -·KDELWHDXsXGGHODYLOOH OHSRUWDLOnRUGGHODFDWKpGUDOH Lille est située dans le NRUG ODFRQTXrWHGHO·OXHVWO·$IULTXHGXSud Golfe, isthme, mer, océan, pôle, etc. s’écrivent généralement avec une minuscule. le gROIH3HUVLTXHO·iVWKPHGH&RULQWKH la mHU%DOWLTXHO·oFpDQ3DFLÀTXH le p{OH1RUG Monsieur, madame, mademoiselle, etc. s’écrivent avec une majuscule essentiellement dans les lettres. Veuillez agréer, Mesdames, mes salutations OHVPHLOOHXUHV 0DLV 4X·HQSHQVH]YRXVmademoiselle ? &·pWDLWXQYLHX[mRQVLHXU J’ai rencontré mDGDPH5LFKDUG Etat s’écrit avec une majuscule quand LO VLJQLÀH ©pays », « gouvernement ». Sinon, il s’écrit avec une minuscule. OH FKHI GH O·Etat, les EWDWV PHPEUHV GH O·8( /HYpKLFXOHHVWHQPDXYDLVéWDW Eglise s’écrit avec une majuscule quand le mot désigne une institution mais avec une minuscule lorsqu’il désigne un pGLÀFH /HSDSHHVWOHFKHIGHO·EJOLVHFDWKROLTXH Les touristes sont entrés dans l’église VLWXpHDXFHQWUHGXYLOODJH Dieu s’écrit avec une majuscule lorsqu’il désigne le dieu unique des religions monothéistes et avec une minuscule dans les autres cas. (VWFHTX·LOVFURLHQWHQDieu ? DLHXV·DGUHVVDj$EUDKDP &RQQDLVWXOHVQRPVGHVdLHX[JUHFV" Les noms qui désignent un Dieu unique ou une divinité prennent une majuscule. le Créateur, l’Eternel, le PURSKqWHOHBRXGGKD le dieu Mercure, Vénus Saint, sainte sDLQW7KRPDVsDLQWH7KpUqVH 0DLV OD PRQWDJQH Sainte-Victoire, la SDLQW1LFRODV OD SODFH SDLQW0DUF SDLQW*DOO orthographe Les noms également. /H MRXHXU aQJODLV EXYDLW GH OD ELqUH bHOJH Les touristes suisses mangeaient un dessert gUHF /HFOLHQWDEXGXbRXUJRJQH -·DLDFKHWpGXgUX\qUH 1 Les adjectifs apparentés aux noms géographiques s’écrivent avec une minuscule. 43 ABRÉVIATIONS ET SYMBOLES COURANTS Abréviations et symboles courants 44 article art. litre(s) DYDQWDSUqV-pVXV&KULVW av. J.-C. / apr. J.-C. madame, mesdames Mme / Mmes avenue av. mademoiselle, Mlle ERXOHYDUG bd mesdemoiselles Mlles centilitre(s) cl monsieur, messieurs M. / MM. FHQWLPqWUHV cm 0DvWUH Me F·HVWjGLUH c.-à-d. PqWUHV m FKDSLWUH chap. PqWUHVFDUUpV m2 confer YRLUVHUDSSRUWHUj cf. PqWUHVVFXEHV m3 GpFLEHOV dB millilitres(s) ml décilitre(s) dl PLOOLPqWUHV mm GpFLPqWUHV dm minute(s) min GHJUpV&HOVLXV ºC QRWDEHQH N.B. GHX[LqPH 2 numéro, numéros no, nos GLR[\GHGHFDUERQH CO2 SDJHSDJHV p. / pp. docteur Dr, D SDUDJUDSKH § et caetera etc. SUpVLGHQWGLUHFWHXUJpQpUDO P.-D.G. HWVXLYDQWHVSDJHV sqq. SRVWVFULSWXP P.-S. euro(s) € SUHPLHUVSUHPLqUHV 1er(s) / 1re(s) H[HPSOHH[HPSODLUH ex. SUHPLqUHPHQWSULPR 10 IDXERXUJ fbg, fg TXHOTXHFKRVH qqch. ÀJXUH ÀJ TXHOTX·XQ qqn franc(s) fr. V·LOYRXVSODvW S.V.P. gramme(s) g saint, sainte st, St / ste, Ste KHFWDUHV ha VLqFOHV s. KHFWROLWUHV hl Société anonyme S.A. KHXUHV h WpOpSKRQH Tél. / tél. idem (= de même) id. tome(s) t. kilogramme(s), kilo(s) kg tonne(s) t e r l NLORPqWUHVFDUUpV km WRXWHVWD[HVFRPSULVHV TTC NLORPqWUHVKHXUH km/h WURLVLqPH 3e NLORZDWWKHXUHV kWh volume vol. 2 ACCENTS ET AUTRES SIGNES Accents et autres signes I. Transcription des sons [é] et [è] e GHYDQWXQHOHWWUHFRQVRQQHGRXEOpH eIIUR\DEOHWeUUHRPEUeOOHHWF - devant x e[HPSOHe[FHSWLRQPe[LFDLQHWF é è ê GDQVFHUWDLQVFDVGHYDQWGHX[OHWWUHVFRQVRQQHVGLIIpUHQWHV eVFDEHDXFeUWDLQHWF DXWUHVFDVYRLUFLGHVVRXVé et è GHYDQWXQHOHWWUHFRQVRQQHÀQDOH clef, miel, aller, sec, assez, tes, eKELHQ DEvPé DEvPéH DEvPéV DEvPées, écouter, éléSKDQW Kéritage, téléVSHFWDWHXUDEUéJHUERQWéHWF jO·LQWpULHXUGXPRWGHYDQWXQHV\OODEHPXHWWH lèvreSère, lèvera, discrètePHQWHWF H[FHSWLRQVPédecin, évéQHPHQWHWF jODÀQGXPRWGHYDQWXQs muet accès, décès, succès, très, dèsHWF être, fête, forêWHWF ,OSHXWÀJXUHUVXU a grâce, mât, (nous) mangeâmes, rougeâWUHHWF e YRLUSRLQWI, 4 ci-dessus) i îOHKXître, aîQpLOSUîWVXEMLPSDUIDLWLOFURîWYHUEHFURvWUHHWF o ôWHUKôSLWDOWôt, (le) vôWUHHWF u (le) fût, goût, (il) fûWVXEMLPSDUIDLWM·DLGûHWF 1 ,, $FFHQWFLUFRQÁH[H orthographe DXWUHVJUDSKLHV ai aimais, laiWHWF ei Seigner, reiQHHWF 45 ACCENTS ET AUTRES SIGNES III. Accent grave ,OSHXWÀJXUHUVXU a àGL[KHXUHVYRLOà, çà et làHWF e YRLUSRLQWI, 3 ci-dessus) u où (vas-tu ?) IV. Tréma Placé sur e, i ou uLOLQGLTXHTXHODYR\HOOHDXQHSURQRQFLDWLRQLQGpSHQGDQWHGH FHOOHTXLODSUpFqGH 1RëO>Oè] HWQRQSDV>é] FRPPHGDQV©I±WXVª maïV>ai] HWQRQSDV>è] comme dans ©PDLVª FDSKDUQDüP>aO] HWQRQSDV[o] FRPPHGDQV©MDXQHª Placé sur e HQÀQGHPRWDSUqV©JXªLOVLJQDOHODSURQRQFLDWLRQ>gu]SDURSSRVLWLRQ jODSURQRQFLDWLRQKDELWXHOOHGH©JXHªTXLHVW>g]FRPPHGDQV©GRJXHª aiguë, DPELJXë V. Apostrophe (OOHPDUTXHO·élisionF·HVWjGLUHODVXSSUHVVLRQG·XQHYR\HOOHOHSOXVVRXYHQW e, GHYDQWXQPRWFRPPHQoDQWSDUXQHYR\HOOHRXXQK©PXHWª e l’RUMHm’étonne, il n’DULHQUHPDUTXpORUVqu’LOSOHXWc’est moi a l’DLOHMHl’DWWHQGUDL1DWDFKD i s’il écoute VI. Cédille La cédille VHSODFHVRXVODOHWWUHc devant a, o et uSRXUUHQGUHOHVRQ>s] menaçant, un garçon, un reçu elle déplaça, il perçoit, ils ont déçu 46 PROBLÈMES D’ÉLISION Problèmes d’élision Le, la, je, me, te, se, de et neV·pOLGHQWGHYDQWXQHYR\HOOHRXXQ+©PXHWª l’abri, l’ouïe, l’héritier, l’hypothèse PDLVle haricot, la Hollande>+©DVSLUpª@ J’ignorais son âge. II m’a dit qu’il s’intéressait à ma collection d’horloges anciennes. PDLVune crosse de hockey>+©DVSLUpª@ ([FHSWLRQV le un OHQXPpURXQOHFKLIIUHXQ la une ODSUHPLqUHSDJHG·XQMRXUQDO le onze le oui Que V·pOLGHGHYDQWXQHYR\HOOHRXXQ+©PXHWª Nous croyions qu’il était né en Hongrie. Ils n’en ont qu’une, de voiture. Depuis qu’Henriette a déménagé, nous ne la voyons plus. ([FHSWLRQV Lorsque, puisque, quoiqueQHV·pOLGHQWTXHGHYDQWil, ils, elle, elles, on, un, une ... lorsqu’elle sera rentrée (mais : lorsque Yvonne sera rentrée) … puisqu’on le saitPDLV«puisque Olivier le sait) … quoiqu’il soit majeurPDLV… quoique Angelina soit majeure) Presque QHV·pOLGHTXHGDQVOHQRPpresqu’île SiQHV·pOLGHTXHGHYDQWil, ils Savez-vous s’il a acheté ce CD ? PDLV Savez-vous si Irène a acheté ce CD ?) orthographe jusqu’où ? 1 Jusque V·pOLGHGHYDQWWRXWHVOHVYR\HOOHV jusqu’à demain jusqu’ici 47 EMPLOI DU TRAIT D’UNION AVEC LES PRONOMS PERSONNELS Emploi du trait d’union avec les pronoms personnels 2QPHWXQWUDLWG·XQLRQHQWUHOHYHUEHHWOHVSURQRPVSHUVRQQHOVce), et HQWUHOHVSURQRPVTXDQGLOVsuiventOHYHUEH Bien, dit-il Que voit-on d’ici ? Est-ce correct ? Soigne-la bien. Annonce-le-leur. Rendez-les-moi. Mais : Ne le répétez pas. Les lui aviez-vous rendus ? Je souhaite le leur annoncer.>DQQRQFHUTTFKjTTQ et non VRXKDLWHUTTFKjTTQ] ,FLOHVSURQRPVSUpFqGHQWOHYHUEH ([FHSWLRQ 2QQHPHWSDVGHWUDLWG·XQLRQDSUqVXQSURQRPpOLGp Elles s’y habitueront. Mettez-m’en trois. Va-t’en. (t’ = te) 2Q PHW pJDOHPHQW XQ WUDLW G·XQLRQ DYDQW HW DSUqV t TXDQG LO Q·HVW SDV XQ SURQRP Je démissionne, déclara-t-elle. Va-t-on les entendre toute la nuit ? Que mange-t-il ? Emploi du trait d’union dans les noms composés /·HPSORLGXWUDLWG·XQLRQHVWDUELWUDLUH le vis-à-vis mais le fer à cheval le chef-d’œuvre mais le trait d’union le petit-beurre mais le petit déjeuner 7RXWHIRLV RQ FRQVWDWH TXH OD PDMRULWp GHV QRPV FRPSRVpV V·pFULYHQW DYHF GHV WUDLWVG·XQLRQ 48 COUPURE EN SYLLABES Coupure en syllabes 1. Syllabes orales Une syllabe orale HVWIRUPpHG·XQYR\HOOHVHXOHRXOHSOXVVRXYHQWG·XQHYR\HOOH HWG·XQHRXSOXVLHXUVFRQVRQQHV [a/bi/té] KDELWHU [tUr/te/rèl] tourterelle [té/lès/kOp] WpOHVFRSH [po/èt] SRqWH [Ops/takl] REVWDFOH [skript] VFULSW &HUWDLQV JURXSHV GH FRQVRQQHV QH SHXYHQW SDV rWUH VpSDUpV [tr], [pl], [bJ], [dV]HWF [a/bwa /Jé] DER\HU [Or/tO/graf] RUWKRJUDSKH [a/tB/sJI] attention [o/jUr/dVi] DXMRXUG·KXL 6\OODEHVpFULWHVFRXSXUHHQÀQGHOLJQH [tré /pJé] «VXUXQWUp SLHG [o/jUr/dVi] GqVDX MRXUG·KXL [mu/zik] FHWWHPX VLTXH [pA/sJBs] ««DYHFSD tience ou GqVDXMRXU G·KXL orthographe GLUHODYpUL té 1 (QJpQpUDORQFRXSHVHORQODV\OODEDWLRQRUDOH [vé/ri/té] GLUHODYp ou rité 49 COUPURE EN SYLLABES 0DLVRQFRXSHDYDQWHWDSUqVune syllabe muette TXLFRQWLHQWXQHPXHWj O·LQWpULHXUGXPRW [C/prim/ri] O·LPSUL merie [a/bwa /mB] FHVDERLH ments ou «O·LPSULPH rie 2QFRXSHHQWUHGHX[OHWWUHVFRQVRQQHVDXWUHVTXHbl, cl, pl, br, cr, dr, fr, gr, pr, tr, vr [ka/ro] XQFDU reau [a/JFr] DOORQVDLO leurs [kI/té] VDLWFRPS ter 2QQHFRXSHSDVDYDQWXQy SODFpHQWUHGHX[OHWWUHVYR\HOOHV [rè/JI] XQUD\RQ [ba/lè /Jé] ED layer ou XQ rayon 2QQHFRXSHSDVDYDQWXQxSUpFpGpRXVXLYLG·XQHOHWWUHYR\HOOH [èg/za /jé/ré] H[D gérer 50 ou H[DJp rer GRAPHIES DES PRINCIPAUX SONS INITIAUX Pour trouver plus facilement les mots dans le dictionnaire à partir de leur son initial >B ] >é@>è ] >C ] >i ] >o@>O ] >I ] >u ] Exemples a ha â hâ aérer KDELWHU âtre KkOHU anneau KDQQHWRQ ânesse KkWH actuel KDUJQHX[ an han en hen am ham em angoisser KDQWHU ennuyer KHQGpFDV\OODEH DPSOLÀHU KDPSH emmener ange KDQJDU encre antérieur encore DPSKRUH DPELJX HPEDUFDGqUH HPSRWp e he é hé ê hê ai hai aî œ essayer KHQQLU écouter KpEHUJHU être KrWUH aider KDLH DvQp ±QRORJLH HOOLSVH KHOYpWLTXH élection KpPLF\FOH KpODV in hin im ain incommoder KLQGRX LPELEHU ainsi intimité LQFDVVDEOH LPSULPHULH LPPDQJHDEOH i hi î y hy isoler KLVVHU vORW <YHV K\GUDWHU image KLERX illettré KLGHX[ <SUHV K\JLqQH K\SHUDFWLI o ho ô hô oi au hau eau heau offrir KRFKHU ôter K{WHO oignon augmenter KDXVVHU eau-forte KHDXPH oasis KRPPH oculaire KRQQrWH autel KDXEDQ autrefois KDXWDLQ on hon om onduler KRQWHX[ RPEUDJHU ongle RQFWXHX[ u hu XQLÀHU KXUOHU unanimité KXWWH DLPDEOH KDLQHX[ ±VWURJqQH RPELOLFDO ultérieur KXPDLQ orthographe >A@>a ] On écrit : 1 On entend : 51 GRAPHIES DES PRINCIPAUX SONS INITIAUX On entend : 52 On écrit : Exemples >U ] ou hou RXEOLHU KRXVSLOOHU RXYUDJH KRX[ RXYHUW >F ] œ œu ±LO ±XYUH RHXI >E ] eu heu œ HXURSpHQ KHXUHX[ ±VRSKDJH >D ] un hun untel Huns >f ] f ph ÀOHU SKRWRJUDSKLHU façon SKpQRPqQH futile SK\VLRORJLTXH >j ] j g ge MHQHU gémir geôlier MDORXVLH gigot MDXQH >J ] i hi y hy ioniser KLpUDUFKLVHU \DFKW K\qQH iode KLDWXV yoga KLHU >g ] g gu gh garantir guérir *KDQD goal gui JKHWWR >k ] k kh c ch cu q qu NOD[RQQHU NKPHU FXOEXWHU FKROpUD cueillir 4DWDU TXDOLÀHU NpSL NK{O FDSRW FKUpWLHQ kaki TXLOOH TXHUHOOHXU >s ] s sc c seller scier céder VFDUDEpH science citoyen VXSpULHXU VFHSWLTXH >H ] ch sh sch FK{PHU VKRRWHU VFKpPDWLVHU FKDOHXU VKDPSRRLQJ VFKQDSV >R ] r rh ramer 5K{QH rive UKXPDWLVPDO UrFKH >t ] t th tirer WKpkWUH WDEOH WKpRORJLTXH tordu >v ] v w YpULÀHU wagon valise Watteau volontaire >w ] ou w wh ouatiner ZHE ZKDUI ouïe wok ZKLVN\ ouest FRTXHW PONCTUATION Ponctuation Fonctions de la ponctuation /HV VLJQHV GH SRQFWXDWLRQ VHUYHQW DYDQW WRXW j PDUTXHU OHV pauses et les intonationsTXLWUDQVPHWWHQWFHUWDLQHVLQIRUPDWLRQV J’ai reçu un courriel de Cécile. Elle part pour les Etats-Unis. Elle me demande de m’occuper de ses plantes. Pause et intonation descendante | ÀQGHSKUDVHGpFODUDWLYH Tu sors ce soir ? Pause et intonation montante | ÀQGHSKUDVHLQWHUURJDWLYHTXHVWLRQ Balzac, romancier français, a vécu au XIXe siècle. Pause et intonation montante | SUpFLVLRQ &HSD\VDJHHVWPDJQLÀTXH! Pause - intonation descendante et accent sur la syllabe « ma » | ÀQ GH SKUDVH HW H[SUHVVLRQ G·XQ sentiment vif Noah souffre de … somnambulisme. Pause |KpVLWDWLRQ Les tirets SUpFpGDQW OHV GLIIpUHQWHV UpSOLTXHVGHVLQWHUORFXWHXUVVLJQDOHQW TX·LOV·DJLWG·XQGLDORJXH Il m’a dit : « Je te promets de t’aider à trouver un emploi. ». Les guillemets VLJQDOHQWLFLOHGpEXW HWODÀQGHSDUROHVUDSSRUWpHVWHOOHV TX·HOOHVRQWpWpSURQRQFpHV 1 Ȥ-·DLUHQFRQWUp*pUDOGLQH Ȥ*pUDOGLQHFRPPHQW" Ȥ0DLV*pUDOGLQH)URWWDFRPSWDEOH orthographe &HUWDLQV VLJQHV GH SRQFWXDWLRQ SHXYHQW WUDQVPHWWUH G·DXWUHV LQIRUPDWLRQV TXHFHOOHVH[SULPpHVSDUOHVSDXVHVHWO·LQWRQDWLRQ 53 SIGNES DE PONCTUATION Signes de ponctuation I. Point 1. $ODÀQGHVSKUDVHVdéclaratives HW GHV PRWV RX JURXSHV GH PRWV pTXLYDOHQWV /HSRLQWHVWVXLYLG·XQHPDMXVFXOH 2. Il se préparait quelque chose. Quatre chars sont arrivés presque jusqu’ici. J’ai vu le premier en sortant, il s’est arrêté aussitôt. Excellente réponse. 3. Ouvrez votre sac. $ODÀQGHODSOXSDUWGHVimpératives 4. 5. M. Dubois a signé la lettre. Le tilleul, le sapin, le hêtre, etc. poussent sous nos climats. $SUqVFHUWDLQHVabréviations II. Point d’interrogation 1. 2. 3. Tu ne sais vraiment rien du tout ? Que veux-tu ? demanda Julien. Ȥ-HVRUV Ȥ$YHFTXL? $ODÀQGHVinterrogatives HW GHV PRWV RX JURXSHV GH PRWV pTXLYDOHQWV III. Point d’exclamation 1. 2. 3. Comme tu es curieux ! Qu’il est mignon ! s’exclama Arielle. Non ! Non ! hurla Bernard. $ODÀQGHVexclamatives HW GHV PRWV RX JURXSHV GH PRWV pTXLYDOHQWV 4. Taisez-vous, bon sang ! s’écria-t-il. $ODÀQGHFHUWDLQHVimpératives IV. Point-virgule 1. 2. 54 Le pompiste apparut ;; il était jovial et sale ;; sa voix chantait. Livia est arrivée avec une heure de retard ;; elle avait raté son bus. $ODÀQGHSKUDVHVdéclaratives /HSRLQWYLUJXOHHVWVXLYLG·XQHPLQXVFXOH SIGNES DE PONCTUATION V. Deux-points 1. Elle a trois amis : Abel, Paul et toi. Avant une énumération 2. La gardienne frissonna : l’air était froid et humide. Avant une explication 3. Il s’écria : — Attention, saute ! Elle pensait : « Je suis innocente. » Avant des paroles ou des pensées UDSSRUWpHV 4. VI. Points de suspension 1. Euh... j’ai peur... je n’ai pas le courage. 2. — Comment s’appelle-t-il déjà ? — Mondo, dit Thi Chin, je... — Cet enfant doit être soigné. Hésitation Interruption VII. Virgule 1. Le soleil était chaud, le ciel et la mer brillaient. 2. C’est beau, mais c’est très cher. $ODÀQGHSKUDVHVdéclaratives 3. Ce matin-là, il pleuvait sur Brest. 4. Si tu recules, tu vas tomber. $SUqVXQFRPSOpPHQWen tête de phrase 5. Il admirait le sable blanc, les rochers, les pins et le ciel zébré d’éclairs. 'DQVOHVénumérations orthographe Autres cas 1 6. Où étiez-vous, pendant tout ce temps ? 7. Line ferma les yeux, éblouie par le soleil. 8. Brassens, chanteur français, est né à Sète. 9. Luc, qui avait un rendez-vous, nous quitta. 10. Mais, dit-elle, tu n’en sais rien. 11. Il est temps, me semble-t-il, de passer au vote. 12. Bon, il faut partir. 13. L’enfant, lui, avait déjà disparu. 14. Vous vous occupez de lui, madame ? 55 SIGNES DE PONCTUATION VIII. Guillemets 1. Je me souviens de « Quand les parents boivent, les enfants trinquent. » Paroles rapportéesTXLQHVRQWSDVGDQV un dialogue 2. « La mer, la mer ! » pensait Daniel, mais il n’osa rien dire à voix haute. Pensées rapportées 3. « Le Vieil Homme et la Mer » est le titre d’un roman d’Ernest Hemingway. 0RWVRXJURXSHVGHPRWVPLVHQYDOHXU WLWUHVHWF IX. Tiret 1. 2. 56 Lucien lui répliqua : — Ecoute les acteurs. ESTRAGON. — Didi. VLADIMIR. — Oui. ESTRAGON. — Je ne peux plus continuer comme ça. VLADIMIR. — On dit ça. Avant les paroles rapportées 'DQV OHV dialogues WLUHW j FKDTXH FKDQJHPHQWG·LQWHUORFXWHXU X. Parenthèses 1. Les pertes s’élèvent à 60 milliards de dollars (47 milliards d’euros). La remise des Oscars a eu lieu à Los Angeles (Californie). La baleine est un mammifère marin de grande taille qui possède des fanons au lieu de dents (le petit est le baleineau. Ordre des cétacés) Explication, précision, information secondaire 2. Brel s’est rendu célèbre pour la qualité de ses textes, poétiques (le Plat Pays), passionnés (1HPHTXLWWH SDV) ou satiriques (OHV%RXUJHRLV). Exemple(s) SCHÉMA TYPE D’UNE LETTRE À CARACTÈRE OFFICIEL 6FKpPDW\SHG·XQHOHWWUHjFDUDFWqUHRIÀFLHO 1 2 3 4 2EMHW 5 6 7 8 9 3- 4 2EMHW GH OD OHWWUH S H[ 5pFODPDWLRQ 5pXQLRQ GX DYULO (QYRL GH GLSO{PH 'HPDQGH GH UHQVHLJQHPHQWV &HWWHFRPSRVDQWHQ·HVWSDVREOLJDWRLUH 5 )RUPXOHG·DSSHOFIWDEOHDXS 6 &RUSVGHODOHWWUH 7 )RUPXOHÀQDOHFIWDEOHDXS 8 6LJQDWXUHPDQXVFULWH 9 3LqFHV MRLQWHV HQ FDV G·HQYRL GH GRFXPHQWVSH[curriculum vitae (CV), copie de facture/HWHUPHannexe(s) est XQKHOYpWLVPH 1 1 (QWrWH QRP HW DGUHVVH GH O·H[SpGLWHXU éventuellement aussi numéro de WpOpSKRQHDGUHVVHpOHFWURQLTXH 2 /LHX HW GDWH S H[ Lausanne, le 10 mai 2010SHXYHQWpJDOHPHQWÀJXUHUVRXVOD FRPSRVDQWH 3 1RP HW DGUHVVH GX GHVWLQDWDLUH 6L O·RQ QHFRQQDvWSDVOHQRPGHODSHUVRQQHRQ SHXWLQGLTXHUVDIRQFWLRQSH[Madame la Directrice de…, Monsieur le Rédacteur en chef de… orthographe Explications 57 SCHÉMA TYPE D’UNE LETTRE À CARACTÈRE PRIVÉ Schéma type d’une lettre à caractère privé 1 2 3 4 5 6 7 Explications 58 1 (QWrWHVHXOHPHQWVLQpFHVVDLUH 5 )RUPXOHÀQDOHFIWDEOHDXS 2 /LHXHWGDWHSH[Lausanne, le 10 février 2010) 6 6LJQDWXUHPDQXVFULWH 7 3RVWVFULSWXPVHXOHPHQWVLO·RQDRXEOLp 3 )RUPXOHG·DSSHOFIWDEOHDXS TXHOTXH FKRVH S H[ P.S. : Pense à te 4 &RUSVGHODOHWWUH munir d’une pièce d’identité.) FORMULES D’APPEL ET FINALES )RUPXOHVÀQDOHV 0RQVLHXUOH3UpVLGHQWGHOD5pSXEOLTXH 0RQVLHXUOH3UHPLHU0LQLVWUH 9HXLOOH] FURLUH -H YRXV SULH GH FURLUH 0RQVLHXUOH3UpVLGHQWjO·H[SUHVVLRQGH PDKDXWHFRQVLGpUDWLRQ 9HXLOOH] DJUpHU -H YRXV SULH G·DJUpHU 0DGDPH OD &RQVHLOOqUH IpGpUDOH O·H[SUHVVLRQGHPDKDXWHFRQVLGpUDWLRQ 0DGDPHOD&RQVHLOOqUHIpGpUDOH 0RQVLHXUOH'LUHFWHXU 0RQVLHXUOH&KHIGH6HUYLFH 0RQVLHXUOH&RQVHLOOHUQDWLRQDO 0RQVLHXUOH&RQVXO 0RQVLHXUOH6HFUpWDLUHJpQpUDO 0RQVLHXUO·,QVSHFWHXU 0RQVLHXUOH&XUp 0RQVLHXU 0RQ&RORQHO 0DGDPHOD'pSXWpH 0DGDPHOD5pGDFWULFHHQFKHI 0DGDPH DYRFDWVQRWDLUHV0DvWUH DGPLQLVWUDWLRQV0DGDPH0RQVLHXU ou 0HVGDPHV0HVVLHXUV 9HXLOOH] FURLUH -H YRXV SULH GH FURLUH 0« j O·H[SUHVVLRQ GH PHV VDOXWDWLRQV distinguées / de mes sentiments GLVWLQJXpV 9HXLOOH] DJUpHU -H YRXV SULH G·DJUpHU 0«PHVVDOXWDWLRQVGLVWLQJXpHVPHV VHQWLPHQWVGLVWLQJXpV &KHU0RQVLHXU &KHUFROOqJXH &KqUH0DGDPH &KqUHFROOqJXH &KqUHDPLH 9HXLOOH] DJUpHU -H YRXV SULH G·DJUpHU 0« mes salutations les meilleures / mes sentiments les meilleurs / mes cordiales VDOXWDWLRQV &KHUDPL 0RQFKHUIUqUH &KqUH6RSKLH 0DFKqUHWDQWH Recevez / Reçois,…, mes sentiments FRUGLDX[ $PLWLpV $PLFDOHPHQW %LHQ j YRXV WRL$IIHFWXHXVHVSHQVpHV 1 Formules d’appel orthographe )RUPXOHVG·DSSHOHWÀQDOHVSDURUGUHFURLVVDQWGHIDPLOLDULWp 59 2 2 conjugaison Conjugaison 61 LISTE DES MODES ET DES TEMPS aller faire s’asseoir indicatif présent il va il fait il s’assied (il s’assoit) indicatif imparfait il allait il faisait il s’asseyait indicatif passé simple il alla LOÀW il s’assit indicatif futur simple il ira il fera il s’assiéra indicatif passé composé il est allé il a fait il s’est assis indicatif plus-que-parfait il était allé il avait fait il s’était assis indicatif passé antérieur il fut allé il eut fait il se fut assis indicatif futur antérieur il sera allé il aura fait il se sera assis conditionnel présent il irait il ferait il s’assiérait conditionnel passé il serait allé il aurait fait il se serait assis subjonctif présent TX·LODLOOH TX·LOIDVVH TX·LOV·DVVH\H subjonctif imparfait TX·LODOOkW TX·LOIvW TX·LOV·DVVvW subjonctif passé TX·LOVRLWDOOp TX·LODLWIDLW TX·LOVHVRLWDVVLV subjonctif plus-que-parfait TX·LOIWDOOp TX·LOHWIDLW TX·LOVHIWDVVLV impératif présent va fais assieds-toi (assois-toi) 2 mode temps conjugaison Liste des modes et des temps 63 INDICATIF PRÉSENT Indicatif présent $ /HWWUHVÀQDOHVPXHWWHVGXVLQJXOLHU crier réunir MHM· crie réunis admets tu cries réunis il, elle, on crie lettres ÀQDOHV muettes e es e I. admettre défendre vaincre vouloir défends vaincs veu[ admets défends vaincs veu[ réunit admet défend vainc veut s s t ts ts t ds ds d cs cs c x x t Verbes en -er (+ quelques verbes en -ir) $X[WURLVSUHPLqUHVSHUVRQQHVGXVLQJXOLHUOHVYHUEHVHQ-er HWTXHOTXHVYHUEHV en -ir Ȥ cueillir, couvrir, offrir, ouvrir, souffrir, tressaillir et assaillir ȤVHWHUPLQHQWSDU -e, -es, -e MHUHQWUHU UHQWUH MHFRXYULU FRXYUH tu (cueillir) cueilles tu (souffrir) souffres il (assaillir) assaille elle (tressaillir) tressaille ([FHSWLRQ DOOHUMHYDLVWXYDVLOYD 5HPDUTXHV /HVYHUEHVHQ-cerHWOHVYHUEHVHQ-cevoir) ont un ç devant o MHSHUçois elle déçoit nous dénonçons 64 INDICATIF PRÉSENT /HVYHUEHVHQ-ger ont un e devant o QRXVFKDUJeons QRXVMXJeons QRXVH[LJeons /HVYHUEHVHQ-guer gardent le ujWRXWHVOHVIRUPHV MHOqJue QRXVFRQMXJuons vous divulguez /HVYHUEHVHQ-yerSUHQQHQWXQi devant un ePXHW DSSX\HU M·DSSXie SD\HU WXSDies (renvoyer) elle renvoie /HVYHUEHVHQ-eler et -eterGRXEOHQWOHl ou le t devant un e muet DSSHOHU HOOHDSSHlle MHWHU WXMHttes PDLV MHJqleWXSqleVLOPRGqleHWF M·DFKqteWXKDOqteVLOIXUqteHWF 2 /HVYHUEHVD\DQWXQe accent aigujO·DYDQWGHUQLqUHV\OODEHGHO·LQÀQLWLIRQW un accent grave sur le e GHYDQWXQHV\OODEHPXHWWH FRPSOéWHU MHFRPSOète UpSéWHU WXUpSètes SURFéGHU HOOHSURFède conjugaison /HV YHUEHV D\DQW XQ e muet j O·DYDQWGHUQLqUH V\OODEH GH O·LQÀQLWLI RQW XQ accent grave sur le eGHYDQWXQHV\OODEHPXHWWH (souleYHU MHVRXOève SURPeQHU WXSURPènes VRXSeVHU LOVRXSèse 65 INDICATIF PRÉSENT II. Autres verbes /DSOXSDUWGHVDXWUHVYHUEHVVHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV-s, -s, -t SDUWLU MHSDUs UHFHYRLU MHUHoRLs rire tu ris LQWHUURPSUH WXLQWHUURPSs SDUFRXULU HOOHSDUFRXUt survivre il survit Battre et mettreVHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV-ts, -ts, -t GpEDWWUH MHGpEDts commettre tu commets FRPEDWWUH LOFRPEDt /HVYHUEHVHQ-dreVHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV -ds, -ds, -d UHQGUH MHUHQds UpSDQGUH WXUpSDQds FRUUHVSRQGUH LOFRUUHVSRQd ([FHSWLRQ/HVYHUEHVHQ-aindre, -eindre, -oindre, -soudreVHWHUPLQHQWSDU les lettres muettes -s, -s, t WHLQGUH MHWHLQs GLVVRXGUH MHGLVVRXs craindre tu crains DEVRXGUH WXDEVRXs MRLQGUH LOMRLQt résoudre elle résout Vaincre et convaincre VHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV-cs, -cs, -c MHYDLQcs tu convaincs il vainc Pouvoir, vouloir et valoirVHWHUPLQHQWSDUOHVOHWWUHVPXHWWHV-x, -x, -t MHSHXx tu veux elle vaut /HVYHUEHVHQ-aître , -oître et plaire RQWXQDFFHQWFLUFRQÁH[HVXUOHi devant t LOSDUDît elle croît HOOHSODît 66 INDICATIF PRÉSENT B. Pluriel $XSOXULHOODSOXSDUWGHVYHUEHVRQWOHVWHUPLQDLVRQV-ons, -ez, -ent crier réunir croire permettre nous crions réunissons croyons SHUPHWWons vous criez réunissez croyez SHUPHWWez crient réunissent croient SHUPHWWent ils, elles $ODGHX[LqPHSHUVRQQHGXSOXULHOOHVFRPSRVpVGHdire sont réguliers, sauf redire (vous redites vous interdire prédire contredire médire interdisez SUpGLsez contredisez médisez avoir aller dire faire suis ai vais dis fais es as vas dis fais est a va dit fait nous sommes avons allons disons faisons vous êtes avez allez dites faites ils, elles sont ont vont disent font MHM· tu il, elle, on 2 être conjugaison C. Cas particuliers 67 EMPLOI DE L’INDICATIF PRÉSENT Emploi de l’indicatif présent L’indicatif présentHVWOHWHPSVGHEDVHGHQRPEUHX[JHQUHVGHWH[WHVrésumé d’oeuvre, texte informatif, notice biographique, journal intime, journal de bord, HWF ,OHVWpJDOHPHQWOHWHPSVGHEDVHGHFHUWDLQVrécits oraux spontanés, de certains récits littéraires, de récits historiques S H[ GDQV XQ PDQXHO G·KLVWRLUH GH chronologies, d’histoires drôles, de récits de personnages de romans, de nouvelles ou de pièces de théâtre Résumé le Horla *X\GH0DXSDVVDQW Un jour de mai, le narrateur éprouve le besoin de relater son existence par le biais d’un journal. Etendu dans l’herbe, il contemple la nature printanière et la maison dans laquelle il a grandi. Il admire le cours ondoyant de la Seine et le passage d’un superbe trois-mâts brésilien. Quelques jours plus tard, il se réveille souffrant et médite sur les LQÁXHQFHVP\VWpULHXVHVTXLpeuvent altérer l’état physique et moral de l’homme. Il passe d’une humeur enjouée à un sentiment de nervosité et de désolation, DFFRPSDJQpGHIRUWHÀqYUH$XÀOGHVVHPDLQHVFHPDODLVHDSSDUHPPHQWDQRGLQ semble empirer. […] 0DULDQQH$UQRXOG)UDQoRLV&RUHPDQV100 Livres en un seul0DUDERXW Texte informatif Le héron garde-boeufs Le héron garde-boeufs vit habituellement en colonies et niche dans les arbres et les buissons. La construction du nid est l’affaire des deux parents, avec une répartition assez rigoureuse des tâches. La femelle s’occupe de l’architecture tandis que le mâle fait les transports de matériaux. Le nid est construit avec des branchettes et des roseaux. La femelle pond 4 à 5 oeufs de couleur bleu verdâtre qui seront couvés alternativement par le mâle et la femelle pendant 25 jours environ. Les jeunes s’envoleront au bout de 30 jours, mais on les voit souvent grimper dans les branches voisines à l’âge de 14 jours. En vol, le héron bat lentement des ailes et adopte une position particulière, la tête repliée en arrière et les pattes tendues. 'DQLHO&KHUL[/(0$7,1, 30/09/2007) 68 EMPLOI DE L’INDICATIF PRÉSENT Notice biographique Robert Doisneau Né le 14 avril 1912 à Gentilly, à deux pas de Paris, Doisneau restera banlieusard jusqu’à sa disparition puisqu’il ne quittera jamais cet appartement de Montrouge où il emménage un beau jour de 1937. C’est à l’Ecole Estienne, à Paris, qu’il suit, dès 1925, une formation de graveur lithographe qui lui permet d’entrer, comme dessinateur de lettres, à l’Atelier Ullmann où, peu après son arrivée, s’ouvrira un atelier de photographie. Il y entre comme assistant avant d’en remplacer le responsable démissionnaire. Fasciné par ce médium, Robert Doisneau, empruntant un appareil, réalise dans les années 1929/1930 ses premiers clichés. […] DGDSWpGH-HDQ&ODXGH*DXWUDQG, Robert Doisneau, ,FRQV7DVFKHQ Journal intime Franz Kafka 28 décembre Le tourment que me cause l’usine. Pourquoi me suis-je laissé faire quand on m’a imposé l’obligation d’y travailler tous les après-midi. Il est vrai que personne ne m’y contraint de vive force, mais je me trouve contraint par les reproches de mon père, par le silence de Karl, et par mon propre sentiment de culpabilité. Je n’entends rien à l’usine et ce matin, pendant l’inspection de la commission, j’ai tourné inutilement en rond comme si j’avais été roué de coups. Je nie qu’il me soit possible de saisir tous les détails du fonctionnement de l’usine. […] )UDQ].DINDJournalOH/LYUHGH3RFKH) DGDSWpG·+HUYp1qJUHDictionnaire des histoires drôlesOH/LYUHGH3RFKH) 2 Un Suisse descend de sa chambre d’hôtel et réveille le réceptionniste. — Puis-je avoir un verre d’eau, s’il vous plaît ? Le réceptionniste lui donne son verre d’eau puis retourne se coucher. 15 minutes plus tard, le même client redescend et demande un autre verre d’eau. Le réceptionniste le lui donne puis fonce se recoucher. Et ça continue ainsi pendant une heure ! Le réceptionniste fulmine : — Mais qu’avez-vous bien pu manger pour avoir une telle soif ? — Je n’ai pas soif, il y a le feu dans ma chambre. conjugaison Histoire drôle 69 EMPLOI DE L’INDICATIF PRÉSENT Récit oral spontané 6ROqQHDQVpWXGLDQWHUDFRQWHOHVXUOHUpSRQGHXUGHO·pPLVVLRQ GH'DQLHO0HUPHW©/jEDVVLM·\VXLVªVXU)UDQFH,QWHU […] En quelques secondes, les gendarmes sont face à nous et chargent. Je ne comprends pas. Je crie : «Ne tapez pas, ne poussez pas, vous n’avez pas le droit ! » Je crie à mes camarades de ne pas se séparer. Nous nous tenons coude à coude, nous ne pouvons donner aucun coup. Les boucliers devant moi me poussent. Je reçois trois coups consécutifs sur les tibias. Nous nous faisons insulter. Les boucliers s’écartent, un homme se jette sur moi avec sa matraque. J’esquive le coup et me fais entraîner à l’extérieur du groupe. Là je me retrouve seule face à plusieurs gendarmes, matraque à la main. L’un d’eux leur crie : « Ne la tapez pas. » et je me retrouve au sol, menottée. Un gendarme me bloque la tête avec son genou. Je suis interpellée pour « rébellion ». Voilà ce qui m’est arrivé le 27 novembre à Nantes lors d’une manifestation relative à la réforme des universités. […] Récit littéraire 9LROHWWDDUULYHjO·K{SLWDORVRQPDULDpWpWUDQVSRUWpjODVXLWHG·XQ DFFLGHQW Lorsqu’elle arriveHVVRXIÁpHGHYDQWODSRUWHGHODFKDPEUHHOOH s’en souvient), elle respire profondément avant d’entrer tant l’émotion est grande, et puis elle a horreur de tout ce qui est tuyaux, sang, sondes, pansements. Elle espère qu’elle ne va pas s’évanouir. Quand elle se trouve au pied du lit et qu’elle aperçoit son Jeannot la jambe dans le plâtre, surélevée par une courroie, une irrésistible envie de rire la secoue. Oh, ce qu’il est drôle ! Il a du sparadrap sur le nez et l’oeil vitreux. Lorsqu’il la voit, il esquisse un sourire mais un rictus déforme son visage. L’aversion de Violetta pour les tubes, les sondes et les pansements s’envole d’un seul coup tant son pauvre chou est comique dans cette posture. Elle avance vers le lit et pose sa tête contre l’épaule de son mari pour qu’il ne s’aperçoive pas qu’elle est au bord de l’hilarité. Mais malgré la lutte qu’elle se livre à elle-même pour ne pas rire, de légers soubresauts soulèvent sa poitrine. Alors son Jeannot la console doucement parce qu’il croit qu’elle est en train de pleurer. 1DWKDOLH.XSHUPDQPetit éloge de la haine)ROLR€, 2008) 70 EMPLOI DE L’INDICATIF PRÉSENT Récit historique La guerre de Trente Ans La rébellion de la Bohême contre son roi, qui était aussi empereur sous le nom de Ferdinand II, marque le début des hostilités. Les Tchèques, soutenus par les protestants allemands, déposent leur souverain et portent sur le trône de Bohême l’Electeur palatin Frédéric V, calviniste et chef de l’Union évangélique. L’empereur, avec l’appui du roi d’Espagne, parvient à soumettre la Bohême qui perd ses libertés pour plus de deux siècles;; il se rend aussi maître du Palatinat. Les Etats protestants du nord de l’Allemagne, se sentant menacés par les catholiques, font appel au roi du Danemark Christian IV. Mis en échec, celui-ci est contraint de signer la paix de Lübeck en 1629. Puis l’empereur oblige les princes SURWHVWDQWVjUHQGUHjO·(JOLVHFDWKROLTXHOHVELHQVTX·LOVOXLDYDLHQWFRQÀVTXpV [...] (Histoire de l’Europe+DFKHWWH) G·DSUqVGuide de l’Union européennepGLWLRQ1DWKDQ 2 La construction de l’Europe 1945 Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les dirigeants du Vieux Continent prennent conscience que seule une Europe unie est capable d’assurer la paix. 1946 Winston Churchill propose la création des « Etats-Unis d’Europe ». 09-05-1950 Robert Schumann, ministre français des Affaires étrangères, propose, à l’initiative de Jean Monnet, de mettre en commun la production et la consommation de charbon et d’acier dans le cadre d’une organisation entre la France et l’Allemagne ouverte à tous les pays d’Europe. 18-04-1951 Traité de Paris instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier signé par six pays : la France, la République fédérale d’Allemagne, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. 25-03-1957 Les Six décident d’étendre le marché commun à l’ensemble des activités économiques. Deux traités sont signés à Rome : l’un donne naissance à la Communauté économique européenne (CEE), l’autre à la Communauté européenne de l’énergie atomique (EURATOM). […] conjugaison Chronologie 71 EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉSUMÉ Emploi des temps dans le résumé 'DQV XQ WH[WH FRPPH OH résumé OH WHPSV GH EDVH HVW O·indicatif présent /HV pYpQHPHQWVDQWpULHXUV TXLVHVRQWSDVVpVDYDQWVRQWHQJpQpUDOjO·indicatif passé composé HW OHV pYpQHPHQWV SRVWpULHXUV TXL VH VRQW SDVVpV DSUqV j l’ indicatif futur simple le Grand Meaulnes $ODLQ)RXUQLHU )UDQoRLV6HXUHOOHÀOVGHO·LQVWLWXWHXUXQDGROHVFHQWXQSHXUrYHXU mène une existence paisible et routinière dans les bâtiments de l’école qu’il habite avec ses parents. Un jour, Augustin Meaulnes, conduit par sa mère, vient s’inscrire comme pensionnaire à l’école. François partagera désormais sa chambre avec le nouveau venu. Très rapidement, « le grand Meaulnes », ainsi baptisé par les autres écoliers, V·DIÀUPH comme une personnalité profondément originale et fantasque, exerçant une véritable fascination sur ses camarades et, en particulier, sur François. Un matin d’hiver, Meaulnes réussit à s’attribuer le privilège, convoité par tous, de se rendre à la gare en voiture attelée pour attendre les grands-parents de François. L’attelage revient seul, Meaulnes a disparu. Il reviendra deux jours plus tard, harassé, semblant porter en lui-même un lourd secret, qu’il ÀQLW par livrer à François. […] 0DULDQQH$UQRXOG)UDQoRLV&RUHPDQV100 Livres en un seul0DUDERXW 72 IMPÉRATIF Impératif Les formes de l’impératifV·pFULYHQWHQJpQpUDOFRPPHOHVIRUPHVFRUUHVSRQGDQWHV GHO·LQGLFDWLISUpVHQW LQGLFDWLISUpVHQW impératif LQGLFDWLISUpVHQW impératif LQGLFDWLISUpVHQW impératif tu sors sors WXUpSRQGV réponds tu crains nous sortons sortons QRXVUpSRQGRQV répondons nous craignons craignons vous sortez sortez YRXVUpSRQGH] répondez crains vous craignez craignez La forme du singulier de l’impératifGHVYHUEHVHQ-er et couvrir, cueillir, ouvrir, souffrir, assaillir et tressaillirQ·DSDVGHs(OOHHVWEDVpHVXUODreSHUVRQQHGX VLQJXOLHUGHO·LQGLFDWLISUpVHQW LQGLFDWLISUpVHQW impératif LQGLFDWLISUpVHQW impératif MHWURXYH trouve M·RXYUH ouvre 0DLVFHsUpDSSDUDvWGHYDQWen et y (donner) donnes-en (aller) vas-y (offrir) offres-en SHQVHUpenses-y sois soyons soyez avoir aie ayons ayez aller va (allons) (allez) savoir VDFKH VDFKRQV VDFKH] vouloir veuille veuillez (ne m’en voulez pas) 2 être conjugaison 4XHOTXHVYHUEHVRQWGHVIRUPHVLUUpJXOLqUHV 73 INDICATIF PASSÉ COMPOSÉ Indicatif passé composé L’indicatif passé composé se forme avec l’indicatif présentGHO·DX[LOLDLUH avoir ou être et le participe passé GXYHUEH atteindre mourir se lever M·ai atteint MHsuis mort(e) MHPHsuis levé(e) tu as atteint tu es mort(e) tu t’es levé(e) il a atteint il est mort il s’est levé elle a atteint elle est morte elle s’est levée nous avons atteint nous sommes mort(e)s nous nous sommes levé(e)s vous avez atteint vous êtes mort(e)s vous vous êtes levé(e)s ils ont atteint ils sont morts ils se sont levés elles ont atteint elles sont mortes elles se sont levées 3RXUVDYRLUTXHOOHHVWODOHWWUHÀQDOHGXSDUWLFLSHSDVVpDXPDVFXOLQLOVXIÀWGH SHQVHUjODIRUPHRUDOHGXIpPLQLQ DVVHRLU IDLUH GpFHYRLU inscrire 74 DVVLVH IDLWH GpoXH (inscrite) >asiz] >fèt] >desu] [CskRit] assis fait déçu inscrit EMPLOI DE L’INDICATIF PASSÉ COMPOSÉ Emploi de l’indicatif passé composé /·indicatif passé composéWUDGXLWXQHDFWLRQRXXQpYpQHPHQWDFFRPSOLVSDU UDSSRUWDXPDLQWHQDQWGHO·pPHWWHXU J’ai mangé toute la crème Chantilly. J’ai mal au ventre. Maintenant, j’ai compris tes explications. /·indicatif passé composé traduit également une action ou un événement DQWpULHXUVDXPDLQWHQDQWGHO·pPHWWHXU Lucien a conduitVDÀOOHjODJDUHFHPDWLQ Tu peux déballer le cadeau que je t’ai acheté. /·indicatif passé composé HVW OH WHPSV GH EDVH GH GLIIpUHQWV UpFLWV UpFLW RUDOUpFLWGDQVXQIDLWGLYHUVRXGDQVXQHOHWWUH,OWUDGXLWOHVDFWLRQVHWOHV pYpQHPHQWVSULQFLSDX[TXLVHVXFFqGHQW,OV·RSSRVHjO·LQGLFDWLILPSDUIDLWGH ODPrPHPDQLqUHTXHO·LQGLFDWLISDVVpVLPSOH (…) j’ai compris que la faim était proche. Je suis rentré chez moi et j’ai écrit le commencement de la faim : « Il était une fois… la faim ». Et pendant toute l’histoire, je n’ai fait que parler de la faim… la faim… la IDLP6LELHQTX·jODÀQM·ai été pris d’une telle fringale… J’ai fourré mon manuscrit dans ma poche. Je me suis précipité chez le pâtissier le plus proche (…) 2 conjugaison 5D\PRQG'HYRV 75 EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT « FAMILIER » Emploi des temps dans le récit « familier » /Hrécit « familier »HVWVRXYHQWXQUpFLWRUDOTXHOTX·XQUDFRQWHFHTXLOXLHVW DUULYpjOXLRXjDXWUXL0DLVRQOHUHQFRQWUHpJDOHPHQWjO·pFULWQRWDPPHQW GDQVOHVMRXUQDX[LQWLPHVOHVOHWWUHVRXOHVFRXUULHOVpFKDQJpVHQWUHSURFKHV RXDPLVOHVIRUXPVGHGLVFXVVLRQHWOHVEORJVG·,QWHUQHWDLQVLTXHOHVIDLWV GLYHUV /·indicatif passé composé HVWOHWHPSVGHEDVH2QO·XWLOLVHSRXUOHVDFWLRQV HWOHVpYpQHPHQWVSULQFLSDX[TXLVHVXFFqGHQWSUHPLHUSODQ,OFRUUHVSRQGj l’indicatif passé simpleGXUpFLWOLWWpUDLUH 2QXWLOLVHO·indicatif imparfait SRXUOHVGHVFULSWLRQVHWOHVH[SOLFDWLRQVDUULqUH SODQ 3RXU H[SULPHU OHV DFWLRQV OHV pYpQHPHQWV DQWpULHXUV RQ XWLOLVH GDQV OD SOXSDUWGHVFDVO·indicatif plus-que-parfait Fait divers Un avion de la compagnie espagnole Iberia Airlines a dû faire un atterrissage d’urgence mardi matin à Genève en raison d’une collision avec un pigeon qui a été broyé par un réacteur. […] L’incident s’est produit vers 8 h 35 du matin alors que l’appareil avait décollé depuis environ 20 secondes. Le pigeon ramier a percuté le réacteur droit et trois aubes ont été voilées, entraînant un vrombissement accru du moteur. Le pilote a alors décidé de faire demi-tour et a posé l’appareil sans problèmes 8 minutes plus tard>«@ (AP, 5/7/2006) 76 EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT « FAMILIER » Récit sur un forum Internet En effet, par exemple, voici ce qui m’est arrivé un jour. Je suis monté le dernier dans un bus plein à ras bord, au point que les autres derrière moi sont restés à quai. Je devais descendre cinq stations plus loin, mais à cause de la saturation du bus, il m’était impossible d’anticiper en me dirigeant vers l’arrière pour descendre plus tard. Je suis donc resté debout à côté du chauffeur, collé à la porte. Arrivé à destination, nous étions seulement trois passagers à vouloir descendre. Les deux passagers stationnés à l’arrière sont descendus facilement. J’étais devant, j’ai donc poliment demandé au chauffeur de m’ouvrir la porte de devant, et je PHVXLVMXVWLÀp (bus trop plein). Mais pour lui, c’était hors de question : « Non, la porte avant n’est pas faite pour sortir, passez par derrière ». Il m’a fallu me débattre avec mes gros sacs d’étudiant et traverser le bus à travers les gens serrés comme des sardines DÀQGHVRUWLUGXEXVHQGLVDQWSOXVLHXUVIRLV©SDUGRQV·LOYRXVSODvWª5pVXOWDW le bus a perdu du temps à cause d’un chauffeur qui manquait de bon sens. (forum vous-et-la-ratp.net) Récit dans un journal intime 2 D’abord, on a attendu dans une salle d’attente très chic et puis Doc. T est arrivé. Conforme à sa photo (dans une revue que maman a montrée à tout le monde) mais en vrai, c’est-à-dire en couleurs et en odeur : marron et pipe. La cinquantaine fringante, la mise soignée mais surtout cheveux, barbe rase, teint (option Seychelles), pull, pantalon, chaussures, bracelet de montre : tout était marron, dans la même nuance, c’est-à-dire comme un vrai marron. Ou comme les feuilles mortes. Avec, en plus, une odeur de pipe haut de gamme (tabac blond : miel et fruits secs). Bon, me suis-je dit, allons-y pour une petite session dans le genre conversation automnale au coin du feu HQWUHJHQVELHQQpVXQHFRQYHUVDWLRQUDIÀQpHFRQVWUXFWLYHHWPrPHSHXW être soyeuse (j’adore cet adjectif). conjugaison /D QDUUDWULFH MHXQH ÀOOH VXUGRXpH GH DQV D GLW SDU SODLVDQWHULH TX·HOOH HQWHQGDLW GHV YRL[ 6D PqUH LQTXLqWH D SULV UHQGH]YRXV FKH] XQ SV\FKDQDO\VWH 77 EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT « FAMILIER » Maman est entrée avant moi, on s’est assises sur deux chaises et il s’est assis derrière, dans un grand fauteuil pivotant avec des oreilles bizarres, un peu genre Star Strek. Il a croisé les mains sur son ventre, il nous a regardées et a dit : « Je suis content de vous voir, toutes les deux. » Alors là, ça partait très mal. Ça m’a illico chauffé les oreilles. Une phrase de commercial de supermarché pour vendre des brosses à dents à GRXEOHIDFHjPDGDPHHWVDÀOOHSODQTXpHVGHUULqUHOHXUFDGGLHFHQ·HVWSDV ça qu’on attend d’un psy, quand même. Mais ma colère s’est arrêtée net quand j’ai pris conscience d’un fait passionnant : il ne bougeait pas. […] G·DSUqV0XULHO%DUEHU\l’Elégance du hérisson*DOOLPDUG Récit oral 3LHUUH %HOOHPDUH DQLPDWHXU G·XQ GpEDW WpOpYLVp UDFRQWH j XQ MRXUQDOLVWH O·LQFLGHQWTXLDHXOLHXjO·LVVXHGHO·pPLVVLRQ ©$ODÀQGHO·pPLVVLRQ$ODLQ0RUHDXa quitté le studio où nous étions tous les deux seuls, et ses camarades, qui l’attendaient, lui ont dit : « Ils t’ont coupé à ODÀQª En entendant cette phrase, M. Alain Moreau est revenu furieux dans ma direction et a tentéGHPHGRQQHUXQHJLÁH'HX[GHPHVFROODERUDWHXUV se sont alors interposés. M. Alain Moreau, sans doute spécialiste du corpsà-corps, a donné un coup de tête dans le visage d’un de mes collaborateurs, ce qui lui a causé une légère blessure au cuir chevelu. M. Alain Moreau, répandant alors le sang sur son visage avec sa main est sorti en criant : « Les gorilles de Pierre Bellemare viennent de me tabasser. » /(021'( 78 INDICATIF IMPARFAIT - INDICATIF PLUS-QUE-PARFAIT Indicatif imparfait (QJpQpUDOO·indicatif imparfaitVHIRUPHjO·DLGHGXradicalGHODSUHPLqUHSHUVRQQH GXSOXULHOGHO·LQGLFDWLISUpVHQWDXTXHORQDMRXWHOHVWHUPLQDLVRQVVXLYDQWHV -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient indicatif présent indicatif imparfait nous GpSDVVons nous accueillons nous DFFRPSOLVVons nous rions nous croyons nous HQWUHSUHQons MHGpSDVVais tu accueillais LODFFRPSOLVVait nous riions vous croyiez LOVHQWUHSUHQaient ([FHSWLRQ rWUH nous sommes ȹ j’étais 5HPDUTXHV /HVYHUEHVHQ-ger ont un e devant a je nageais, tu plongeais, il jugeait /HVYHUEHVHQ-cer ont un ç devant a je plaçais, tu renonçais, il laçait venir M·avaisDSSHOp tu avaisDSSHOp il avait DSSHOp elle avaitDSSHOp nous avionsDSSHOp vous aviezDSSHOp ils avaientDSSHOp elles avaientDSSHOp M·étais venu(e) tu étais venu(e) il était venu elle était venue nous étions venu(e)s vous étiez venu(e)s ils étaient venus elles étaient venues L’indicatif plus-que-parfait se forme avec l’indicatif imparfaitGHO·DX[LOLDLUHavoir ou être et le participe passéGXYHUEH 2 appeler conjugaison Indicatif plus-que-parfait 79 INDICATIF PASSÉ SIMPLE - INDICATIF PASSÉ ANTÉRIEUR Indicatif passé simple étudier aller offrir faire courir devoir venir MHM· étudiai allai offris Às courus dus vins tu étudias allas offris Às courus dus vins alla offrit Àt courut dut vint nous étudiâmes allâmes RIIUvmes Ivmes courûmes dûmes YvQmes vous étudiâtes allâtes RIIUvtes Ivtes courûtes dûtes YvQtes DOOqrent offrirent Àrent coururent durent vinrent il, elle, on étudia ils, elles étudièrent 5HPDUTXHV /HVYHUEHVHQ-ger ont un e devant a je nageai tu plongeas il mangea /HVYHUEHVHQ-cer ont un ç devant a et u je plaçai je déçus tu renonças il aperçut elle avança elles reçurent Indicatif passé antérieur appeler venir M·eus DSSHOp tu eus DSSHOp il eut DSSHOp elle eut DSSHOp nous eûmes DSSHOp vous eûtes DSSHOp ils eurent DSSHOp elles eurent DSSHOp MHfus venu(e) tu fus venu(e) il fut venu elle fut venue nous fûmes venu(e)s vous fûtes venu(e)s ils furent venus elles furent venues L’indicatif passé antérieur se forme avec l’indicatif passé simpleGHO·DX[LOLDLUH avoir ou être et le participe passéGXYHUEH 80 EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT LITTÉRAIRE Emploi des temps dans le récit littéraire /·indicatif passé simpleHVWOHWHPSVGHEDVHGXrécit littéraire2QO·XWLOLVH SRXUOHVDFWLRQVHWOHVpYpQHPHQWVSULQFLSDX[TXLVHVXFFqGHQW,OVFRQVWLWXHQW le premier plan La vieille poussa la porte et l’appela : – Hé ! Nicolas ! Il se tourna;; alors, lâchant sa chienne Sémillante, elle cria : – Va, va, dévore, dévore ! L’animal, affolé, s’élança, saisit la gorge. L’homme étendit les bras, l’étreignit, roula par terre. Pendant quelques secondes, il se tordit, battant le sol de ses pieds;; puis il demeura immobile, pendant que Sémillante lui fouillait le cou, qu’elle arrachait par lambeaux. DGDSWpGH *X\GH0DXSDVVDQW, Une vendetta,)ROLR 2Q XWLOLVH O·indicatif imparfait SRXU OHV GHVFULSWLRQV OHV DFWLRQV HW OHV pYpQHPHQWV VHFRQGDLUHV RX UpSpWpV OHV H[SOLFDWLRQV &HV pOpPHQWV constituent l’arrière-plan Vue imprenable (UQHVW /HEHDXMX Q·DLPH SDV VHV VHPEODEOHV ,O Q·DSSUpFLH TXH OD 2 Il décida de chercher un coin isolé où il pût camper le dimanche, pour se délasser des promiscuités quotidiennes. Comme il n’avait ni passion ni vice d’aucune sorte, il avait su mettre assez d’argent de côté pour s’acheter une voiture d’occasion. Il la sortait rarement, parce que c’est encore sur les routes qu’on rencontre le plus de monde. Cette fois-ci, pourtant, il prit avec fermeté le volant en main. Après avoir sillonné la grande banlieue de Paris, il GpFRXYULWDX[FRQÀQVGHODIRUrWGH)RQWDLQHEOHDXXQSHWLWWHUUDLQjYHQGUH perdu dans les rochers et les arbres. Il l’eut pour une bouchée de pain. conjugaison VROLWXGH 81 EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT LITTÉRAIRE Aussitôt sa vie changea. De taciturne et nonchalant, il devint optimiste et actif. Il avait résolu de bâtir, de ses propres mains, sur son propre sol, sa propre cabane. Il apprit le métier de maçon dans un livre et il consacra dorénavant tous ses loisirs à la mise en état du Pignelet – c’était le nom de l’endroit – creusant les fondations, gâchant du mortier, transportant des pierres. La maison de ses rêves sortait peu à peu de terre. Basse, cubique, avec de très gros murs percés de meurtrières, elle semblait destinée à la défense plutôt qu’à l’habitation. La porte était si étroite qu’il valait mieux se SUpVHQWHUGHSURÀOSRXUODIUDQFKLU$O·LQWpULHXUXQHVHXOHSLqFHservait de cuisine, de salle à manger et de chambre à coucher. Des meubles de bois blanc, un lit de sangles. Lorsque l’aménagement fut terminé, il contempla son œuvre avec orgueil. La première nuit qu’il passa au Pignelet fut un enchantement. C’était au début du mois de juin. Assis sur le pas de sa porte, il écoutait le silence de la forêt, il humait le parfum profond de la terre, il s’emplissait les yeux de la palpitation minuscule des feuilles dans la pénombre. Ernest Lebeauju se barricada dans sa maison et y dormit au centre d’un univers tout neuf. Son réveil, dans la brume de l’aube et la bénédiction de la rosée, fut une réussite de plus. Le dimanche soir, il regagna Paris en vainqueur. DGDSWpGH+HQUL7UR\DWle Geste d’Eve)ODPPDULRQ 3RXUH[SULPHUOHVDFWLRQVOHVpYpQHPHQWVDQWpULHXUV TXLVHVRQWSDVVpV DYDQWRQXWLOLVHGHX[WHPSV - l’indicatif passé antérieur, - l’indicatif plus-que-parfait 2QHPSORLHO·indicatif passé antérieur DSUqV quand, lorsque, dès que, aussitôt que, après que, une fois queHWTXDQGO·DXWUHYHUEHHVWjO·indicatif passé simple 'DQVOHVDXWUHVFDVRQHPSORLHO·indicatif plus-que-parfait Cependant, Rose nous prit à l’écart et nous annonça que Gaspard, OHÀDQFpGH9pURQLTXHétait venu pour s’entendre sur le jour de la noce. Elle l’avait retenu jGvQHU*DVSDUGOHÀOVDvQpG·XQIHUPLHUGH0RUDQJHVpWDLWXQ 82 EMPLOI DES TEMPS DANS LE RÉCIT LITTÉRAIRE grand garçon de vingt ans, connu de tout le pays pour sa force prodigieuse;; dans une fête, à Toulouse, il avait vaincu Martial, le Lion du Midi. Avec cela, bon enfant, un coeur d’or, trop timide même, et qui rougissait quand Véronique le regardait tranquillement en face. Je priai Rose de l’appeler. II restait au fond de la cour, à aider nos servantes qui étendaient le linge de la lessive du trimestre. Quand il fut entré dans la salle à manger, où nous nous tenions, Jacques se tourna vers moi, en disant : — Parlez, mon père. (PLOH=RODl’Inondation in la Mort d’Olivier Bécaille/LEULR 5HQp&KDUFureur et mystère, 15)3RpVLH*DOOLPDUG 2 Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne. Je changeai rapidement de logis. La maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité, une résistance DUPpHHIÀFDFH-HSRXYDLVVXLYUHGHODIHQrWUHGHUULqUHOHVULGHDX[MDXQLVOHV allées et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent au village. Cette pensée me rassura. A quelques kilomètres de là, ils suivraient mes consignes et resteraient tapis. Des coups me parvenaient, ponctués d’injures. Les SS avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante VXUOHFRUSVWXPpÀp©2HVWLO"&RQGXLVQRXVªVXLYLHGHVLOHQFH(WFRXSV de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une rage insensée s’empara de moi, chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur sueur crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux se tairait encore cinq minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de souhaiter sa mort avant cette échéance. conjugaison 3RXUH[SULPHUOHVDFWLRQVOHVpYpQHPHQWVSRVWpULHXUV TXLVHVRQWSDVVpV DSUqVRQXWLOLVHOHconditionnel présent 83 INDICATIF FUTUR SIMPLE - CONDITIONNEL PRÉSENT Indicatif futur simple répéter venir MHUpSpWHrai WXUpSpWHras LOUpSpWHra HOOHUpSpWHra QRXVUpSpWHrons YRXVUpSpWHrez LOVUpSpWHront HOOHVUpSpWHront MHYLHQGrai tu viendras il viendra elle viendra nous viendrons vous viendrez ils viendront elles viendront Les terminaisons de l’indicatif futur simple sont -rai, -ras, -ra, -rons, -rez, -ront (OOHVFRPPHQFHQWWRXWHVSDUr &HUWDLQVYHUEHVRQWXQUDGLFDOSDUWLFXOLHU être : je serai tenir : tu tiendras Conditionnel présent répéter venir MHUpSpWHrais WXUpSpWHrais LOUpSpWHrait HOOHUpSpWHrait QRXVUpSpWHrions YRXVUpSpWHriez LOVUpSpWHraient HOOHVUpSpWHraient MHYLHQGrais tu viendrais il viendrait elle viendrait nous viendrions vous viendriez ils viendraient elles viendaient Les terminaisons du conditionnel présent sont -rais, -rais, -rait, -rions, -riez, -raient (OOHVFRPPHQFHQWWRXWHVSDUr &HUWDLQVYHUEHVRQWXQUDGLFDOSDUWLFXOLHU être : je serais tenir : tu tiendrais 84 INDICATIF FUTUR ANTÉRIEUR - CONDITIONNEL PASSÉ Indicatif futur antérieur conclure descendre M·aurai conclu tu auras conclu il aura conclu elle aura conclu nous aurons conclu vous aurez conclu ils auront conclu elles auront conclu MHserai descendu(e) tu seras descendu(e) il sera descendu elle sera descendue nous serons descendu(e)s vous serez descendu(e)s ils seront descendus elles seront descendues L’indicatif futur antérieur se forme avec l’indicatif futur GH O·DX[LOLDLUH avoir ou être et le participe passéGXYHUEH descendre M·aurais conclu tu aurais conclu il aurait conclu elle aurait conclu nous aurions conclu vous auriez conclu ils auraient conclu elles auraient conclu MHserais descendu(e) tu serais descendu(e) il serait descendu elle serait descendue nous serions descendu(e)s vous seriez descendu(e)s ils seraient descendus elles seraient descendues Le conditionnel passé se forme avec le conditionnel présentGHO·DX[LOLDLUHavoir ou être et le participe passéGXYHUEH 2 conclure conjugaison Conditionnel passé 85 SUBJONCTIF PRÉSENT Subjonctif présent (Q JpQpUDO RQ IRUPH OH subjonctif présent j O·DLGH GX radical GH OD WURLVLqPH SHUVRQQH GX SOXULHO GH O·LQGLFDWLI SUpVHQW DXTXHO RQ DMRXWH OHV WHUPLQDLVRQV VXLYDQWHV -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent ils dessinHQW ils UpSRQGHQW ils souriHQW ils SDUDLVVHQW TXHMHGHVVLQe TXHWXUpSRQGes TXHMHVRXULe TX·HOOHSDUDLVVe TXHQRXVGHVVLQions TXHYRXVUpSRQGiez TXHQRXVVRXULions TX·HOOHVSDUDLVVent Certains verbes sont irréguliers A. 86 être avoir aller TXHMHVRLV TXHWXVRLV TX·LOVRLW TXHQRXVVR\RQV TXHYRXVVR\H] TX·LOVVRLHQW TXHM·DLH TXHWXDLHV TX·LODLW TXHQRXVD\RQV TXHYRXVD\H] TX·LOVDLHQW TXHM·DLOOH TXHWXDLOOHV TX·LODLOOH TXHQRXVDOOLRQV TXHYRXVDOOLH] TX·LOVDLOOHQW pouvoir vouloir savoir TXHMHSXLVVH TXHWXSXLVVHV TX·LOSXLVVH TXHQRXVSXLVVLRQV TXHYRXVSXLVVLH] TX·LOVSXLVVHQW TXHMHYHXLOOH TXHWXYHXLOOHV TX·LOYHXLOOH TXHQRXVYRXOLRQV TXHYRXVYRXOLH] TX·LOVYHXLOOHQW TXHMHVDFKH TXHWXVDFKHV TX·LOVDFKH TXHQRXVVDFKLRQV TXHYRXVVDFKLH] TX·LOVVDFKHQW faire valoir falloir TXHMHIDVVH TXHWXIDVVHV TX·LOIDVVH TXHQRXVIDVVLRQV TXHYRXVIDVVLH] TX·LOVIDVVHQW TXHMHYDLOOH TXHWXYDLOOHV TX·LOYDLOOH TXHQRXVYDOLRQV TXHYRXVYDOLH] TX·LOVYDLOOHQW TX·LOIDLOOH SUBJONCTIF PRÉSENT B. Verbes en -ayer, -oyer, -uyer + croire, soustraire, etc. : i ou y TXHQRXV TXHYRXV TXHMHSDie SDyions SDyiez TXHWXQHWWRies nettoyions nettoyiez TX·LOHVVXie essuyions essuyiez TXHMHFURie croyions croyiez TX·HOOHVRXVWUDie soustrayions soustrayiez C. Verbes en e (é) + consonne + er (acheter, appeler, jeter, répéter, etc.) : è ou e, ll ou l, tt ou t, è ou é TXHQRXV TXHYRXV TXHM·DFKète DFKetions DFKetiez TXHWXUDSSHlles UDSSHlions UDSSHliez TX·HOOHSURMHtte SURMHtions SURMHtiez TX·LOUpSète UpSétions UpSétiez TXHQRXV TXHYRXV TXHMHmeure mourions mouriez TXHWXreçoives recevions receviez TX·LOrevienne revenions reveniez TX·HOOHSrenne prenions preniez 2 conjugaison D. Deux radicaux différents 87 SUBJONCTIF PRÉSENT Emploi Le subjonctif présentV·HPSORLHQRWDPPHQW DSUqVFHUWDLQVYHUEHV J’aimerais que vous fermiez toutes les issues. Elle s’attendait à ce qu’on la reprenne dans son usine. Nous craignons qu’il perde son emploi. DSUqVFHUWDLQHVWRXUQXUHV Il vaut mieux que tu viennes tout de suite. Faites en sorte que les tracts soient imprimésG·LFLjODÀQGHODVHPDLQH Il est question que la municipalité construise une nouvelle salle des fêtes DSUqVFHUWDLQVDGMHFWLIV Je suis déçu qu’on ne veuille pas examiner ma requête. Il est possible qu’il pleuve dans la soirée. Loïc est le seul garçon qui ait peur de se jeter à l’eau. DSUqVFHUWDLQVQRPV L’idéal serait que vous parveniez rapidement à un accord. DSUqVFHUWDLQVVXERUGRQQDQWV Avant que tu t’en ailles, je voudrais te demander quelque chose. Il continue de fumer comme un sapeur bien qu’il connaisse les dangers du tabac. TXDQG FHUWDLQV YHUEHV QRUPDOHPHQW VXLYLV GH O·LQGLFDWLI VRQW HPSOR\pV j OD IRUPHQpJDWLYH Je ne crois pas que tu puisses les surpasser. ( 0DLV Je crois que tu peux les surpasser. ) 88 SUBJONCTIF PASSÉ Subjonctif passé dessiner se plaindre TXHM·aie dessiné TXHWXaies dessiné TX·LOait dessiné TX·HOOHait dessiné TXHQRXVayons dessiné TXHYRXVayez dessiné TX·LOVaient dessiné TX·HOOHVaient dessiné TXHMHme sois plaint(e) TXHWXte sois plaint(e) TX·LOse soit plaint TX·HOOHse soit plainte TXHQRXVnous soyons plaint(e)s TXHYRXVvous soyez plaint(e)s TX·LOVse soient plaints TX·HOOHVse soient plaintes Le subjonctif passé est formé du subjonctif présent GHO·DX[LOLDLUHHWGXSDUWLFLSH SDVVpGXYHUEH Emploi 'H PrPH TXH OH VXEMRQFWLI SUpVHQW OH subjonctif passé V·HPSORLH HQWUH DXWUHVDSUqV GHVVXERUGRQQDQWVFRPPHavant que, bien que, sans queHWF Bien que les sondages l’aient donné perdant, Félix Roux a remporté les élections. GHVYHUEHVFRPPHattendre, craindre, douter, souhaiter, vouloirHWF Je crains que tu n’aies pas fermé la porte du garage. GHVDGMHFWLIVVXLYLVG·XQSURQRPUHODWLIFRPPHdernier, premier, seulHWF Ses dernières paroles sont les seules qui soient devenues célèbres. RX OH UpVXOWDW j XQ PRPHQW GRQQp G·XQH DFWLRQ G·XQ FKDQJHPHQW G·pWDW HWF DQWpULHXUV Bien qu’il ait compris le problème, il continue de poser des questions. 2 Le subjonctif passéWUDGXLWHQJpQpUDOXQHDFWLRQXQpWDWXQFKDQJHPHQWG·pWDW HWFDQWpULHXUV Est-ce que tu doutes qu’elle se soit mariée il y a une semaine ? conjugaison GHVJURXSHVFRPPHêtre possible, être heureux Vu l’état du terrain, il est heureux que la rencontre n’ait pas eu lieu. 89 SUBJONCTIF IMPARFAIT Subjonctif imparfait cacher être avoir faire ÀQLU tenir fusse eusse ÀVVH ÀQLVVH tinsse fusses eusses ÀVVHV ÀQLVVHV tinsses fût eût IvW ÀQvW WvQW TXHQRXV FDFKDVVLRQV fussions eussions ÀVVLRQV ÀQLVVLRQV tinssions TXHYRXV FDFKDVVLH] fussiez eussiez ÀVVLH] ÀQLVVLH] tinssiez TX·LOVHOOHV FDFKDVVHQW fussent eussent ÀVVHQW ÀQLVVHQW tinssent TXHMHM· FDFKDVVH TXHWX FDFKDVVHV TX·LOHOOHRQ FDFKkW /HVOHWWUHVÀQDOHVVRQWWRXMRXUV -sse, -sses, -t, -ssions, -ssiez, -ssent 'DQVOHVYHUEHVHQ-erFHVOHWWUHVÀQDOHVVRQWSUpFpGpHVGHa /DGHUQLqUHYR\HOOHRUDOHGHVDXWUHVYHUEHVHVWODPrPHTXHFHOOHGHO·indicatif passé simple (être) fus | fuVVH>u] (avoir) eus | euVVHV>u] (faire) fit | fîW>i] ÀQLU ÀQîmes | ÀQiVVLRQV>i] (tenir) tîntes | tinVVLH]>C] /DGHUQLqUHOHWWUHYR\HOOHGHODeSHUVRQQHGXVLQJXOLHUDXQDFFHQWFLUFRQÁH[H Emploi Le subjonctif imparfait QH VH UHQFRQWUH JXqUH TXH GDQV OD ODQJXH OLWWpUDLUH HW VXUWRXWjODWURLVLqPHSHUVRQQHGXVLQJXOLHU,OV·XWLOLVHGDQVOHVPrPHVFRQWH[WHV TXHOHsubjonctif présent Ils voulaient que nous eussions de la reconnaissance pour eux. ,O ÀW PLQH GH QH SDV OD YRLU ELHQ TX·LO OXL jetât des coups d’oeil à la dérobée. 90 SUBJONCTIF PLUS-QUE-PARFAIT Subjonctif plus-que-parfait marcher revenir TXHM·eussePDUFKp TXHtu eussesPDUFKp TX·il eûtPDUFKp TX·elle eûtPDUFKp TXHQRXVeûmesPDUFKp TXHYRXVeûtesPDUFKp TX·LOVeussentPDUFKp TX·HOOHVeussentPDUFKp TXHMHfusse revenu(e) TXHtu fusses revenu(e) TX·il fût revenu TX·elle fût revenue TXHQRXVfûmes revenu(e)s TXHYRXVfûtes revenu(e)s TX·LOVfussent revenus TX·HOOHVfussent revenues Le subjonctif plus-que-parfait est formé du subjonctif imparfaitGHO·DX[LOLDLUHHW du participe passéGXYHUEH ,OVHUHQFRQWUHHVVHQWLHOOHPHQWGDQVODODQJXHOLWWpUDLUHHWVXUWRXWjODeSHUVRQQH GXVLQJXOLHU,OV·XWLOLVHGDQVOHVPrPHVFRQWH[WHVTXHOHsubjonctif présent Toute la journée et la nuit se passèrent ainsi sans qu’elle eût repris connaissance. ,OpWDLWGLIÀFLOHGHFURLUHTX·LOVfussent devenus les êtres les plus puissants de l’univers. &RPPHQWGLVWLQJXHUjODWURLVLqPHSHUVRQQHGXVLQJXOLHUOHsubjonctif plus-queparfait de l’indicatif passé antérieurTXLVHSURQRQFHQWGHODPrPHPDQLqUH" /HPLHX[HVWGHSRVHUODTXHVWLRQVXLYDQWH /DIRUPHYHUEDOHHVWHOOHGDQVXQHSKUDVHVXERUGRQQpHLQWURGXLWHSDUaprès que, aussitôt que, dès que, lorsque, quand ? Quand Marius eut achevé son discours, le peuple n’applaudit pas. - OUI&·HVWXQindicatif passé antérieur Bien qu’il eût achevé son discours, le peuple n’applaudit pas. &RPPH OH subjonctif imparfait, le subjonctif plus-que-parfait HVW XQ WHPSV essentiellement littéraire Quand Marius eut achevé son discours, le peuple n’applaudit pas. Bien que Marius eût achevé son discours, le peuple n’applaudit pas. 2 Emploi conjugaison - NON&·HVWXQsubjonctif plus-que-parfait 91 3 De la communication 3 de la communication au texte au texte 93 COMMUNICATION ORALE Communication orale La communication oraleFRPSUHQG - le messageF·HVWjGLUHFHTXLHVWGLWFRPPXQLTXp ODSHUVRQQHTXLSURQRQFHOHPHVVDJHO·émetteur, ODRXOHVSHUVRQQHVjTXLHVWDGUHVVpOHPHVVDJHOHrécepteur, - le momentRDOLHXODFRPPXQLFDWLRQ - l’endroit RDOLHXODFRPPXQLFDWLRQOHVREMHWVSUpVHQWVpYHQWXHOOHPHQWOHV DXWUHVSHUVRQQHVSUpVHQWHV /·pPHWWHXU OH UpFHSWHXU OH PRPHQW O·HQGURLW HW FH TXL V·\ WURXYH FRQVWLWXHQW la situation de communication 'DQV OHV FRQYHUVDWLRQV OHV LQWHUYLHZV SDU H[HPSOH LO \ D échange entre O·pPHWWHXU HW OH UpFHSWHXU /HV interlocuteurs VRQW WRXU j WRXU pPHWWHXU HW UpFHSWHXU 'DQV G·DXWUHV FDV SDU H[HPSOH OHV GLVFRXUV OD SOXSDUW GHV pPLVVLRQVGHUDGLRRXGHWpOpYLVLRQLOQ·\DSDVG·pFKDQJH ­ Emetteur ­ MESSAGE ­ Récepteur 3 moment et endroit de la communication au texte /DSOXSDUWGXWHPSVOHVLQWHUORFXWHXUVVHWURXYHQWDXPrPHHQGURLWSLqFH VDOOHVWXGLRHWFPDLVLOVSHXYHQWDXVVLVHWURXYHUGDQVGHVHQGURLWVGLIIpUHQWV FRQYHUVDWLRQWpOpSKRQLTXHFHUWDLQHVpPLVVLRQVHWF 95 ACTES DE PAROLE Actes de parole 8Qacte de paroleHVWFHTXHIDLWO·pPHWWHXUHQSDUODQWRXHQpFULYDQWGRQQHU une information, demander une information, donner un conseil, donner un RUGUHV·H[FXVHUH[SULPHUVDVXUSULVHH[SULPHUVDMRLHIRUPXOHUXQVRXKDLW LQVXOWHUPHQDFHUSURPHWWUHUHIXVHUUHPHUFLHUDGUHVVHUXQUHSURFKHVDOXHU HWF Quand est-ce que le train arrive à Lucerne ? demande d’information Apportez-moi un expresso, s’il vous plaît. requête Bravo ! félicitations Encore un peu de thé ? offre Bonjour. salutation Espèce de tricheur ! insulte 8QPrPHDFWHGHSDUROHSHXWVRXYHQWV·H[SULPHUGHGLYHUVHVIDoRQV - ordre Tais-toi. Veux-tu te taire ? Tu vas te taire, oui ou non ? Je t’ordonne de te taire. - proposition, suggestion Est-ce que ça te plairait d’aller en discothèque ? On pourrait aller en discothèque. Tu voudrais qu’on aille en discothèque ? Et si on allait en discothèque ? - demande de permission Est-ce que je pourrais sortir à cinq heures aujourd’hui ? J’aimerais bien sortir à cinq heures aujourd’hui. Vous m’autoriseriez à sortir à cinq heures aujourd’hui ? - promesse Je vous promets de ne plus vous interrompre. Je ne vous interromprai plus, c’est promis. Comptez sur moi, je ne vous interromprai plus. 96 GENRES ET TYPES DE TEXTES Genres et types de textes 1. Introduction On distingue différents genres de textes DWH[WHVpFULWVroman, poème, lettre, article de journal, mode d’emploi, blog, forum de discussionHWF EWH[WHVRUDX[conversation, reportage radiophonique, interview télévisée, interrogatoire policier,HWF 5HPDUTXH &HUWDLQVWH[WHVVRQWWUDQVPLVRUDOHPHQWPDLVUHSRVHQWVXUXQHEDVHpFULWHpièce de théâtre, chanson, informations du journal télévisé, discours politique, cours universitaire, HWF 'HV WH[WHV RUDX[ VSRQWDQpV SHXYHQW IDLUH O·REMHW G·XQH WUDQVFULSWLRQ pFULWH (déposition de témoin au commissariat, HWF RX G·XQH SXEOLFDWLRQ recueil d’interviews d’un journaliste,HWF ,GHQWLÀFDWLRQGHVJHQUHVGHWH[WHVpFULWV Texte proprement dit parties du texte SDU H[HPSOHGDQV XQH OHWWUH OH OLHX HW OD GDWH OH GHVWLQDWDLUH OD VLJQDWXUH HWF et leur organisation dans l’espace (leur JURXSHPHQWHQFKDSLWUHVHQSDUDJUDSKHVHQVWURSKHVHWF langueFRQVWUXFWLRQGHVSKUDVHVHPSORLGHVWHPSVYRFDEXODLUHUHJLVWUHV GHODQJXHFKDPSVOH[LFDX[HWF signes non linguistiques FDUDFWqUHVW\SRJUDSKLTXHVVRXOLJQHPHQWVHWF B. Paratexte (ensemble des énoncés qui entourent le texte) titre, nom de l’auteur, éditeur, 1re et 4e SDJHV GH FRXYHUWXUH QRWHV LOOXVWUDWLRQVHWF C. Contenu WKqPHVSUpVHQFHRXDEVHQFHGHSHUVRQQDJHVG·LQWULJXHGHGLDORJXHV YRFDEXODLUHHPSORLGHVWHPSVHWF 3 A. de la communication au texte 3RXU LGHQWLÀHU OH genre d’un texte écrit LO IDXW WHQLU FRPSWH GH SOXVLHXUV FDUDFWpULVWLTXHV 97 GENRES ET TYPES DE TEXTES 3. Types de textes A. Le dernier croissant éclairait vaguement l’horizon au-dessus des arbres du parc. C’était l’heure froide qui précède le jour. Des ombres glissaient dans les fourrés, nombreuses et muettes;; et parfois, un rayon de lune faisait reluire dans l’ombre une pointe d’acier. Le château tranquille dressait sa grande silhouette noire. Deux fenêtres seules brillaient encore au rez-de-chaussée. B. Soudain, une voix tonnante hurla : « En avant ! nom d’un nom ! à l’assaut ! mes enfants ! » Alors, en un instant, les portes, les contrevents et les vitres s’enfoncèrent VRXVXQÁRWG·KRPPHVTXLV·pODQoDEULVDFUHYDWRXWHQYDKLWODPDLVRQ(QXQ instant cinquante soldats armés jusqu’aux cheveux, bondirent dans la cuisine R UHSRVDLW SDFLÀTXHPHQW :DOWHU 6FKQDIIV HW OXL SRVDQW VXU OD SRLWULQH cinquante fusils chargés, le culbutèrent, le roulèrent, le saisirent, le lièrent des pieds à la tête. *X\GH0DXSDVVDQWl’Aventure de Walter Schnaffs in Contes de la bécasse3RFNHW&ODVVLTXHV 8QWH[WHDSSDUWLHQWjXQJHQUHLFLODnouvelleTXLSHXWH[SORLWHUSOXVLHXUVW\SHV ici le type descriptifSDUWLHA) et le type narratifSDUWLHB (QSOXVGHVW\SHVQDUUDWLIHWGHVFULSWLILOHQH[LVWHWURLVDXWUHV C. Type explicatif ou informatif /·pPHWWHXU IRXUQLW GHV H[SOLFDWLRQV GHV LQIRUPDWLRQV article de dictionnaire, guide touristique, résumé de roman, faire-part,HWF Etiquettes sur les emballages de produits alimentaires (OOHV FRPSRUWHQW GHV PHQWLRQV REOLJDWRLUHV GpÀQLHV SDU OD ORL HW GHV mentions facultatives. Parmi les mentions obligatoires, citons notamment : - la dénomination de vente. C’est la description du produit qui renseigne sur sa nature exacte. Elle indique aussi le traitement subi (en poudre, lyophilisé, surgelé, congelé, décongelé, pasteurisé, stérilisé, reconstitué, concentré, fumé, déshydraté, etc.). 98 GENRES ET TYPES DE TEXTES - la composition. Elle prend la forme d’une liste précédée de la mention « ingrédients » qui comprend tous ceux incorporés au moment de la fabrication, cités par ordre d’importance décroissante, ainsi que les épices et les additifs. - la quantité nette. Elle mesure la partie consommable du produit et s’exprime en poids ou, s’il s’agit d’un liquide, en volume. >«@ G·DSUqV/DXUHQFH:LWWQHUDico-guide des étiquettes alimentaires/HGXFV(GLWLRQV G·DSUqVOHLarousse médical, 2003) 3 Premiers soins à donner à un brûlé /HV EUOXUHV VXSHUÀFLHOOHV HW GH IDLEOH pWHQGXH PRLQV GH GH OD surface corporelle) et ne concernant pas les régions à risque (face, SOLV GH ÁH[LRQ RULÀFHV QDWXUHOV QH QpFHVVLWHQW SDV G·KRVSLWDOLVDWLRQ Il faut passer la partie du corps brûlée sous l’eau courante froide, mais non glacée, pendant au moins 5 minutes, la désinfecter au moyen d’un antiseptique dilué, enlever l’épiderme décollé et non adhérent. Les plus grosses cloques doivent être excisées par un médecin et les lésions recouvertes d’un pansement gras (tulle gras, par exemple). Si la brûlure est étendue ou profonde, on évite de déshabiller la personne sauf si ses vêtements sont imbibés de liquide bouillant ou si, fabriqués en tissu synthétique, ils risquent de fondre au contact de la peau. Il faut surtout éviter de faire boire le brûlé et, s’il a ingéré des produits caustiques, de le faire vomir. Enveloppé dans des draps propres, il doit être dirigé immédiatement vers un centre spécialisé. de la communication au texte D. Type injonctif /·pPHWWHXUGRQQHGHVUHFRPPDQGDWLRQVGHVFRQVHLOVGHVFRQVLJQHVrèglement de discipline, recette de cuisine, précautions d’emploi d’un médicament, mode d’emploi, règles de jeux,HWF 2QOHUHFRQQDvWSULQFLSDOHPHQWjO·HPSORLGHO·LPSpUDWLIRXGHO·LQÀQLWLI/HVSKUDVHV sont courtes 99 GENRES ET TYPES DE TEXTES E. Type argumentatif /·pPHWWHXUFKHUFKHjFRQYDLQFUHjSHUVXDGHUHQGpYHORSSDQWGHVLGpHVRUJDQLVpHV HQ SRVDQW XQH VpULH G·DUJXPHQWV SRXU HPSRUWHU OD GpFLVLRQ lettre de lecteur, éditorial dans un journal, ouvrage de philosophie, pétition,HWF 2QOHUHFRQQDvWjODSUpVHQFHG·XQHV\QWD[HFRPSOH[HHWGHQRPEUHX[RUJDQLVDWHXUV ORJLTXHVcertes, en effet, tout d’abordHWF Faut-il soigner les dents de lait ? Aujourd’hui, tout le monde est d’accord : il faut traiter les caries des dents de lait, quel que soit l’âge : - parce qu’une carie va devenir rapidement douloureuse et qu’il est WRXMRXUVSOXVGLIÀFLOHGHODWUDLWHUjXQVWDGHDYDQFp - parce qu’une dent cariée gêne la mastication (ce qui ne favorise pas la digestion) et perd du volume, compromettant l’espace destiné à DFFXHLOOLUODGHQWGpÀQLWLYHFHTXLHVWVRXUFHGHPDOSRVLWLRQGHQWDLUH HQÀQWRXWHFDULHPrPHFKH]O·HQIDQWSHXWVHFRPSOLTXHUG·LQIHFWLRQV locales allant jusqu’à l’abcès et l’otite, ou à distance (cœur, œil, peau) lourdes de conséquences. >«@ G·DSUqVOH'U-HDQ0LFKHO'HODURFKHles Idées reçues en médecine+DFKHWWH /·KRPPHVHFDUDFWpULVHSDUVRQIDEXOHX[SRXYRLUG·DSSUHQWLVVDJH0DLV OHUHYHUVGHODPpGDLOOHF·HVWTXHO·HQIDQWGRLWWRXWDSSUHQGUHGHFHTXL OXLSHUPHWWUDGHYLYUHDYHFVHVVHPEODEOHV&·HVWSRXUTXRLFHOXLTX·RQ pGXTXHQHSHXWSDVFKRLVLUOXLPrPHFHjTXRLLOGRLWrWUHpGXTXp1RV HQIDQWVQHFKRLVLVVHQWSDVODODQJXHGDQVODTXHOOHLOVYRQWV·H[SULPHU OHVFRXWXPHVDYHFOHVTXHOOHVLOVYRQWYLYUH3DVSOXVTX·LOVQHSRXUURQWj O·pFROHFKRLVLUOHVGLVFLSOLQHVTX·LOVYRQWGHYRLUDSSUHQGUHSRXUV·LQWpJUHU GDQVODVRFLpWp6LO·HQIDQWSRXYDLWFKRLVLUVHVREMHWVG·DSSUHQWLVVDJH F·HVW TX·LO VHUDLW GpMj pGXTXp $XFXQ © UHVSHFW ª QH SHXW MXVWLÀHU LFL O·DEVWHQWLRQpGXFDWLYH DGDSWpGH3KLOLSSH0HLULHXEnseigner : le devoir de transmettre et les moyens d’apprendre) 100 COHÉRENCE DU TEXTE Cohérence du texte Reprises et organisateurs /HV WH[WHV REpLVVHQW j GHV UqJOHV GH FRKpUHQFH &HWWH FRKpUHQFH HVW PDUTXpH HQWUHDXWUHVSDU I. les reprises A. Reprises nominales, constituées d’un nom ou d’un groupe nominal Vienne est fortement marquée du sceau des Habsbourg. Devenue le siège d’un gouvernement républicain se prévalant depuis 1955 d’une neutralité VRXYHQWHIÀFDFHVienne a conservé un prestige incomparable. La capitale de l’Autriche s’ordonne autour de la cathédrale St-Etienne. Si Vienne évoque le rythme de la valse ou la silhouette de la grande roue du Prater, elle doit surtout sa séduction à ses monuments, à ses riches musées et à sa tradition musicale perpétuée par son Opéra et par (G·DSUqVOH Guide Michelin Autriche) d’illustres formations. B. Reprises pronominales, constituées d’un pronom ou d’un groupe pronominal Léonard de Vinci est un artiste et un savant de la Renaissance qui a vécu surtout à Florence et à Milan avant de partir pour la France. Il doit sa célébrité entre autres à la Joconde. La Joconde a beaucoup intrigué les critiques d’art. Elle fascine d’ailleurs toujours les visiteurs qui se rendent en masse au Louvre pour l’admirer. - Citons encore, parmi les oeuvres peintes les plus célèbres de l’artiste, la Vierge au rocher, Sainte Anne et la Cène . Cette dernière est une fresque que l’on peut voir à Milan. 5HPDUTXH /HV UHSULVHV QRPLQDOHV HW SURQRPLQDOHV SHUPHWWHQW pJDOHPHQW G·pYLWHU GHV UpSpWLWLRQV de la communication au texte Connais-tu Charles Baudelaire ? Ce poète a écrit OHV)OHXUVGXPDO. Frida détestait Carlos car cet hypocrite disait souvent du mal d’elle. L’antiquaire s’intéressa au fauteuil Louis XVI . Ce siège était en parfait état. 3 - 101 COHÉRENCE DU TEXTE II. les organisateurs Les organisateurs GpFRXSHQW OH WH[WH HQ VpTXHQFHV pWDEOLVVHQW GHV UHODWLRQV GH VHQV HQWUH GHV SDUDJUDSKHV GHV JURXSHV GH SKUDVHV GHV SKUDVHV GHV FRQVWLWXDQWVGHSKUDVHPDUTXHQWOHVpWDSHVG·XQUDLVRQQHPHQW 2QGLVWLQJXHVRUWHVG·RUJDQLVDWHXUV les organisateurs temporels hier, aujourd’hui, le mois dernier, dans deux ans, et, d’abord, ensuite, ÀQDOHPHQWSXLVHWF Après avoir refermé la porte du jardin, Wallas inspecte les alentours;; mais il n’en laisse rien paraître : il est un paisible agent d’assurances qui sort de chez un client et regarde le ciel à droite et à gauche, pour savoir d’où vient le vent... Tout de suite, il remarque un personnage louche qui l’épie derrière ses rideaux, à la croisée d’un second étage. Aussitôt il détourne les yeux, pour éviter de donner l’éveil, et se dirige d’un pas neutre vers le boulevard. Mais, dès qu’il a franchi le pont, il amorce sur la droite un trajet sinueux qui le ramène, au bout d’une heure environ, au boulevard Circulaire;; sans perdre de temps, il passe le canal, grâce à la passerelle qui s’offre à lui en cet endroit. Puis, longeant furtivement les maisons, il revient à son point de départ, devant l’immeuble qui fait le coin de la rue des Arpenteurs. les organisateurs spatiaux devant, derrière, à gauche, à droite, ici, plus loinHWF Sans s’écarter de son chemin ni ralentir son allure, Wallas marche. Devant lui une femme traverse la rue. Un vieil homme traîne vers une porte cochère une poubelle vide restée sur le bord du trottoir. Derrière une vitre s’étagent trois rangs de plats rectangulaires contenant toutes sortes d’anchois marinés, sprats fumés, harengs roulés et déroulés, salés, assaisonnés, crus ou cuits, sauris, frits, FRQÀWVGpFRXSpVHWKDFKpVUn peu plus loin, un monsieur en pardessus noir et chapeau sort d’une maison et vient à sa rencontre;; […] DGDSWpGH$ODLQ5REEH*ULOOHW les Gommes, 1953) les organisateurs argumentatifs - et, en outre, c’est-à-dire, de plus, d’une part… d’autre part, d’ailleurs, etc. - mais, cependant, au contraire, bien que, etc. - car, en effet, parce que, puisque, etc. 102 COHÉRENCE DU TEXTE - donc, par conséquent, c’est pourquoi, si bien que, etc. - si, au cas où, à condition que, etc. - HQÀQÀQDOHPHQWHQUpVXPp, etc. /·DGROHVFHQFH HVW XQH pWDSH GLIÀFLOH j IUDQFKLU 7RXW FKDQJH et il faut trouver de nouveaux repères. On cherche à se construire une nouvelle image et à imposer sa personnalité en sortant dans les fêtes, en se trouvant un look, en s’opposant aux parents à tout propos (les repas, les sorties, les études...). En général, tout cela se passe sans trop de tracas. Mais certains ados vont très mal. En faitLOVRQWG·pQRUPHVGLIÀFXOWpVj faire le deuil de leur enfance. Ce qui était jusque-là imaginaire (la vie des adultes, le travail...) devient une réalité de plus en plus proche et intolérable. A tel point que cette perspective peut conduire à des comportements de fuite (toxicomanie, fugue, suicide, anorexie...). Heureusement, tout le monde n’en arrive pas à ces extrémités. Mais sachez qu’un simple mal de ventre peut être un appel pour dire qu’on souffre. Si on se sent en grande souffrance ou en danger, il faut vite en parler à son médecin et, mieux encore, à un psy. *pUDUG'K{WHO Adolescence, mode d’emploi,/LEULR /HVRUJDQLVDWHXUVDSSDUWLHQQHQWjGLYHUVHVcatégories - groupes nominaux dix jours auparavant, la semaine suivante, HWF - groupes prépositionnels au bout d’une semaine, à l’horizon, au-dessus de la cheminée, HWF - adverbes et groupes adverbiaux GHPDLQÀQDOHPHQWLFLWRXWG·DERUGSOXVORLQ, HWF - phrases subordonnées quand la pluie eut cessé 3 - subordonnants si, bien que, de sorte que, pour que, comme,HWF de la communication au texte - coordonnants et, ou, mais, puis, toutefois, par conséquent, c’est pourquoi,HWF 103 COHÉRENCE DU TEXTE 5HPDUTXHV &HUWDLQHVphrases subordonnéesSHXYHQWMRXHUOHU{OHd’organisateurs temporels Tandis que les premiers califes s’emparaient de l’Orient et atteignaient les Pyrénées, l’Occident chrétien sombrait dans la barbarie sous la conduite désordonnée des descendants de Clovis. (André Larané, Chronologie universelle,/LEULR0pPR &HUWDLQVRUJDQLVDWHXUVVRQWWDQW{Wtemporels (a), tantôt argumentatifs (b HWWRXWG·DERUGHQVXLWHHQÀQHWF a) Le poisson est d’abord salé à sec, puis tranché, HW ÀQDOHPHQW entassé en couches en alternance avec le sel. 6RODQJH0RQHWWHDictionnaire des alimentsOH/LYUHGH3RFKH b) L’analyse est divisée en trois parties : d’abord le statut du médecin au sein de la prison, ensuite la relation thérapeutique HW ÀQDOHPHQW, les types de pratiques 5HFHQVLRQGXOLYUHGH%UXQR0LOO\Soigner en prison38) &HUWDLQVPRWVRXJURXSHVGHPRWVSHXYHQWrWUHRXQRQGHVRUJDQLVDWHXUVVHORQOH FRQWH[WH Vers dix-sept heures, Irène a pris le métro. Ensuite, elle a fait quelques courses et à dix-neuf heures précises, elle était chez elle. /H*3UpSHVWXQRUJDQLVDWHXU Je sais bien qu’Irène prend tous les soirs le métro vers dix-sept heures. /H*3UpSQ·HVWSDVXQRUJDQLVDWHXU /DSRQFWXDWLRQSHUPHWpJDOHPHQWG·RUJDQLVHUOHVWH[WHV Nous avons vu que l’objectif premier de la publicité est commercial : c’est une communication payante, unilatérale et impersonnelle, par l’intermédiaire de médias et supports de toutes sortes, en faveur d’un produit, d’une marque, d’une ÀUPHG·XQHFDXVHG·XQFDQGLGDWG·XQPLQLVWqUHLGHQWLÀpVGDQVOHPHVVDJH&HWWH communication est : — payante : l’annonceur doit payer pour envoyer son message. — unilatérale : la publicité est en effet à sens unique, de l’annonceur vers la cible visée >…@ $UPDQG'D\DQ la Publicité,38)4XHVDLVMH /HV SUHPLHUV deux-points LQWURGXLVHQW XQH H[SOLFDWLRQ OHV GHX[LqPHV XQH pQXPpUDWLRQOHVWURLVLqPHVHWTXDWULqPHVXQHH[SOLFDWLRQ 104 COHÉRENCE DU TEXTE Découpage en chapitres et en paragraphes /H GpFRXSDJH HQ SDUDJUDSKHV HW HQ FKDSLWUHV HVW OH SOXV LPSRUWDQW SURFpGp G·RUJDQLVDWLRQGXWH[WH,OHVWSDUIRLVFRPSOpWpSDUGHVtitres, des sous-titres, des intertitres UN HYPERRÉALISME FANTASTIQUE Dans les années 80 et 90, un type nouveau de fantastique tend à se constituer, loin des conventions et des modèles classiques. Pas de revenants ni d’ectoplasmes : le roman fantastique ne se distingue pas, de prime abord, des autres romans. Prenant appui sur une peinture très précise de la vie quotidienne ordinaire, il s’inspire de O·DFWXDOLWp GHV GpFRXYHUWHV VFLHQWLÀTXHV HW GH OHXUV SRVVLEOHV SURORQJHPHQWV RX encore d’une connaissance approfondie de mécanismes psychiques comme ceux de la dépression. A. L’HORREUR AU TOURNANT DU QUOTIDIEN Le propre de ces romans est d’ancrer le récit dans une réalité minutieusement rendue, jusque dans ses détails les plus ordinaires, si bien qu’au moment où, à la VXLWHG·XQPLFURpYpQHPHQWVXUYHQDQWDX[SHUVRQQDJHVOHÀOWUDQTXLOOHGHOHXUV jours s’interrompt, leur aventure n’en paraît que plus vraisemblable. La force DWWUDFWLYH GX UpFLW WLHQW j XQH LGHQWLÀFDWLRQ UHQGXH IDFLOH SDU O·DGKpVLRQ pWURLWH au réel. 3 /DXUHQW)OLHGHU le Roman français contemporain,0pPR6HXLO de la communication au texte D(QJORXWLVVHPHQWVWHUULÀDQWV Le Lyonnais René Beletto, auteur d’épais romans propices à l’adaptation cinématographique, aime fouiller avec méticulosité l’intériorité de protagonistes à tendance souvent schizophrène. Dans O·(QIHU, 1986, c’est parce qu’il est au bord du suicide que le narrateur, répondant à une erreur téléphonique, se rend au rendezYRXVÀ[pjXQDXWUHTXHOXL,OVHWURXYHDORUVDXGpEXWG·XQHSLVWHFUDSXOHXVH³HW SRXUÀQLUKRUULEOH³TX·LOGpFLGHIDXWHG·RFFXSDWLRQSHQGDQWXQPRLVG·DRWWRUULGH de suivre jusqu’au bout. $PLFKHPLQGXURPDQSROLFLHUHWGXUpFLWG·DQJRLVVHFH©WKULOOHUªÀGqOHDX[ORLV GXJHQUHU\WKPHUHERQGLVVHPHQWVSURJUHVVLRQGUDPDWLTXHHWÀQDOpERXULIIDQW offre à la fois une peinture de la vacuité des jours, de la dérive psychologique et en tire parti pour mettre le protagoniste dans une situation face à laquelle, n’ayant rien à perdre, il franchit toutes sortes de limites. 105 COHÉRENCE DU TEXTE 5HPDUTXH Le paragraphe HVWXQHXQLWpG·RUJDQLVDWLRQGXWH[WH,OHVWFRPSRVpG·XQHVXLWHGH SKUDVHVHWFRPPHQFHSDUXQHPDMXVFXOH2QOHUHSqUHJpQpUDOHPHQWJUkFHjXQ VLJQHJUDSKLTXHl’alinéa ȤUHWUDLWHQGpEXWGHOLJQHȤHWjXQHVSDFHEODQFjODÀQ Adam dormit un moment au creux de ce qui lui semblait être un Calme, XQ(QYROXQH'pOLYUDQFHHWXQ6DFUH,,UrYDTX·LOYRODLWVDQVÀQVDQVUHSUHQGUH VDUHVSLUDWLRQVDQVERXJHUVRQFRUSV,OÀODLWGDQVOHVFLHX[LQÀQLV Au réveil, il constata que son appartement était terminé. Il n’avait eu besoin que de neuf jours. Il rangea puis composa le numéro de téléphone de la galerie. Rita décrocha immédiatement. — Galerie Lise Mirepoix. 6DYRL[pWDLWÁXHWWHSRVpHVXUOHÀOLQFRQWRXUQDEOHGHO·DWWHQWH — Marguerita ? C’est Georges. /H VLOHQFH j O·DXWUH ERXW GX ÀO VH GpWHQGLW V·pSDQRXLW (OOH UHVSLUD largement et rétorqua d’une voix moqueuse : […] &ODLUH:ROQLHZLF]Ubiquité, Pocket 13509, 2008) Les paragraphes VRQWVRXYHQWUHJURXSpVHQchapitres 106 4 4 grammaire Grammaire 107 ENCHAÎNEMENT DE PHRASES Enchaînements de phrases /HVSKUDVHVindépendantesF·HVWjGLUHTXLQHVRQWSDVVXERUGRQQpHVFRQWHQXHV GDQVXQHDXWUHSKUDVHSHXYHQWrWUHcoordonnées ou juxtaposées I. Phrases coordonnées (OOHVVRQWUHOLpHVSDUGHVPRWVGHOLDLVRQOHVcoordonnants /HVSULQFLSDX[FRRUGRQQDQWVVRQW - car, donc, et, ensuite, mais, or, ou, pourtant, puis, HWF - c’est pourquoi, d’ailleurs, en effet, par conséquent, HWF Cesse de te plaindreɆHWbois ta tisane. Il m’a emprunté ma robe de chambreɆFDU il avait oublié la sienne. -·DYDLVXQHIRUWHÀqYUHɆF·HVWSRXUTXRL j’ai gardé le lit. 5HPDUTXHV /RUVTXH GHV SKUDVHV FRRUGRQQpHV RQW OH PrPH VXMHW FHOXLFL SHXW QH SDV rWUH UpSpWp Le pédiatre examina la radiographieɆSXLV(il) me la montra. $SUqVcarODUpSpWLWLRQGXVXMHWHVWREOLJDWRLUH Elle a pris une aspirineɆFDU elle avait des maux de tête. (*Elle a pris une aspirineɆFDU avait des maux de tête) 3DUIRLVGHX[FRRUGRQQDQWVVHVXLYHQW Je n’avais pas pris les médicaments prescritsɆHW SRXUWDQW je me sentais beaucoup mieux. &HUWDLQVFRRUGRQQDQWVSHXYHQWUHOLHUDXWUHFKRVHTXHGHVSKUDVHV Astrid boira du thé ou du café.JURXSHVQRPLQDX[ Les brancardiers étaient grands et costauds.DGMHFWLIV 4 &HUWDLQVFRRUGRQQDQWVSHXYHQWUHOLHUGHVSKUDVHVVXERUGRQQpHV Elle m’a dit qu’elle me téléphonerait ou qu’elle m’enverrait un SMS. Je souhaite voir le médecin et lui parler de mes insomnies. grammaire &HUWDLQVFRRUGRQQDQWVSHXYHQWÀJXUHUjO·LQWpULHXUGHODSKUDVH Le test est positif;;Ɇvous êtes donc enceinte. 109 ENCHAÎNEMENT DE PHRASES II. Phrases juxtaposées (OOHVVHVXLYHQWVDQVPRWGHOLDLVRQ J’étais rassuré :Ɇma tension redevenait normale. Le détenu criait,Ɇtempêtait,Ɇdemandait à voir le médecin. J’ai dit au chirurgien que je souffrais encore beaucoup;;Ɇil a paru embarrassé. Prenez ces cachets.ɆIls vous soulageront. 5HPDUTXHV &RPPHGDQVOHVSKUDVHVFRRUGRQQpHVOHVXMHWSHXWQHSDVrWUHUpSpWp Le détenu criait,Ɇtempêtait,Ɇdemandait à voir le médecin. 'DQVXQpQRQFpIRUPpGHSOXVGHGHX[SKUDVHVMX[WDSRVLWLRQHWFRRUGLQDWLRQ VHFRPELQHQWVRXYHQW /HFRRUGRQQDQWÀJXUHJpQpUDOHPHQWHQWUHOHVGHX[GHUQLqUHVSKUDVHV /·LQÀUPLqUHHVWHQWUpHGDQVODFKDPEUHɆm’a remis le thermomètreɆHW est ressortie sans mot dire. 110 TYPES DE PHRASES Types de phrases I. On distingue quatre types de phrases ODSKUDVHdéclarative Je pense à toi. ODSKUDVHinterrogative Qu’est-ce que tu dis ? ODSKUDVHimpérative Approchez-vous. ODSKUDVHexclamative Comme tu es aimable ! /HV SKUDVHV interrogatives, impératives et REWHQXHVjSDUWLUGHSKUDVHVdéclaratives L’avion a du retard. ȹ Vous ne sortez pas. ȹ Elle est très intelligente. ȹ exclamatives VRQW GHV SKUDVHV L’avion a-t-il du retard ? Ne sortez pas. Comme elle est intelligente ! &HUWDLQHVSKUDVHVQHFRQWLHQQHQWSDVGHYHUEHFRQMXJXp Zut ! AFFICHAGE INTERDIT Enchanté de vous connaître. Ne pas avaler. Quel joli bouquet ! Très bien. II. Phrase déclarative 4 0DLVLODUULYHTX·XQHSKUDVHGpFODUDWLYHWUDQVPHWWHDXWUHFKRVHTX·XQHLQIRUPDWLRQ Tu rentreras avant minuit. (ordre) Je voudrais l’adresse du musée. (demande d’information) J’aimerais bien que vous m’aidiez. UHTXrWH Nous pourrions éventuellement nous balader. (suggestion) grammaire /HSOXVVRXYHQWRQXWLOLVHXQHSKUDVHGpFODUDWLYHSRXUWUDQVPHWWUHXQHLQIRUPDWLRQ L’avion décollera à 10 h 30. Léonard a la grippe. Les chats sont des mammifères. 111 TYPES DE PHRASES III. Phrase interrogative 2QGLVWLQJXHGLYHUVHVVWUXFWXUHV D PRWLQWHUURJDWLIVHXOHPHQW Qui connaît déjà Victor Hugo ? (registre familier) Pourquoi tu ris ? Tu vas où ? (registre familier) E PRWLQWHUURJDWLIHWUHSULVHGXJURXSHQRPLQDOVXMHW*1VSDUXQSURQRP Qui Louis invite-t-il ? QuandO·DIÀFKHVRUWLUDW-elle de presse ? F PRWLQWHUURJDWLIHWLQYHUVLRQGXSURQRPVXMHW Qui êtes-vous ? Comment ont-ils appris la nouvelle ? d) utilisation de est-ce que ou est-ce quiVDQVRXDYHFPRWLQWHUURJDWLI Est-ce que vous voulez du thé ? Qui est-ce qui sert les gâteaux ? H UHSULVHGX*1VSDUXQSURQRP Les roses sont-elles très odorantes ? I LQYHUVLRQGXSURQRPVXMHW Prenez-vous du sucre ? A-t-elle faim ? J LQWRQDWLRQPRQWDQWHVHXOHPHQW (registre familier) Vous restez ici ? /DSKUDVHLQWHUURJDWLYHVHWHUPLQHWRXMRXUVSDUXQSRLQWG·LQWHUURJDWLRQ /HSOXVVRXYHQWRQXWLOLVHXQHSKUDVHLQWHUURJDWLYHSRXUGHPDQGHUXQHLQIRUPDWLRQ Quel est le prix de cet appareil ? 112 TYPES DE PHRASES 0DLV XQH SKUDVH LQWHUURJDWLYH SHXW H[SULPHU DXWUH FKRVH TX·XQH GHPDQGH G·LQIRUPDWLRQ Voulez-vous vous taire ? (ordre) Pourrais-tu me prêter 10 francs ? UHTXrWH C’est à cette heure que tu rentres ? (reproche) [ - Où allez-vous ? ] - Ça vous regarde ? (refus de répondre) 5HPDUTXH ,OH[LVWHGHVSKUDVHVLQWHUURJDWLYHVLQÀQLWLYHV Que faire maintenant ? Pourquoi avoir renoncé à participer au concours ? IV. Phrase impérative /DSKUDVHLPSpUDWLYHFRQWLHQWXQYHUEHjO·LPSpUDWLI(OOHQ·DSDVGHVXMHW N’oublie pas ton rendez-vous. Allons-y tout de suite. Dépêchez-vous ! (OOHVHWHUPLQHSDUXQSRLQWSDUIRLVSDUXQSRLQWG·H[FODPDWLRQ (OOHVHUWJpQpUDOHPHQWjGHPDQGHUjTXHOTX·XQG·DJLURUGUHUHTXrWHFRQVHLOHWF /DSKUDVHH[FODPDWLYHHVWLQWURGXLWHSDUXQRXSOXVLHXUVPRWVTXLPDUTXHQWXQH JUDQGHLQWHQVLWpRXXQHJUDQGHTXDQWLWpcomme, ce que, quel, que de,HWF Comme tu es silencieux aujourd’hui ! Ce que tu peux être drôle ! Quelle neige il est tombé pendant le week-end ! Qu’est-ce que tu m’as fait rire ! Quel bonheur ! Que deÀOPVHQQX\HX[! 4 (OOHVHWHUPLQHWRXMRXUVSDUXQSRLQWG·H[FODPDWLRQ (OOHVHUWjH[SULPHUXQHYLYHUpDFWLRQDIIHFWLYHGHO·pPHWWHXUDGPLUDWLRQVXUSULVH DJDFHPHQWLQGLJQDWLRQHWF grammaire V. Phrase exclamative 113 FORMES DE PHRASES Formes de phrases I. On distingue six formes de phrases type déclaratif phrase positive phrase négative Lucas a acheté un ordinateur. Lucas n’as pas acheté d’ordinateur. phrase neutre phrase emphatique Lucas a acheté un ordinateur. C’est Lucas qui a acheté un ordinateur. Lucas, il a acheté un ordinateur. Lucas, lui, a acheté un ordinateur. phrase active phrase passive Lucas a acheté cet ordinateur. Cet ordinateur a été acheté par Lucas. II. Les formes de phrases se combinent entre elles et avec les types de phrases 114 phrase déclarative, positive, neutre, active Lucas a acheté un ordinateur. phrase impérative, négative N’achète pas cet ordinateur. phrase interrogative, négative, emphatique, passive HWF Est-ce que ce n’est pas cet ordinateur qui a été acheté par Lucas ? FORMES DE PHRASES III. Forme négative /DIRUPHQpJDWLYHHVWXQHWUDQVIRUPDWLRQGHODIRUPHSRVLWLYH(OOHV·REWLHQW VRXYHQWHQDMRXWDQWODQpJDWLRQne... pas L’appareil fonctionne. ȹ L’appareil ne fonctionne pas. L’appareil a-t-il coûté cher ? ȹ L’appareil n’a-t-il pas coûté cher ? ,OH[LVWHG·DXWUHVQpJDWLRQVne ... rien / rien ... ne, ne ... jamais / jamais ... ne, ne ... plus, ne ... personne / personne... ne, ne ... guère,HWF Tu n’as jamais vu cette émission ? Je n’ai plus faim. Lisa n’apprécie guère tes remarques. &HUWDLQHVXQLWpVFKDQJHQWORUVGHODWUDQVIRUPDWLRQQpJDWLYH Quelqu’un est venu. ȹ Personne n’est venu. J’ai découvert quelque chose. ȹ Je n’ai rien découvert. Tu as encore le temps ? ȹ Tu n’as plus le temps ? 3DUIRLVGHX[QpJDWLRQVGLIIpUHQWHVVRQWSRVVLEOHV Je n’y pense pas toujours. J’y pense toujours. Je n’y pense jamais. Tu ne l’as pas déjà vu ? Tu l’as déjà vu ? La restriction doit être distinguée de la négation Loïc n’a bu que de la limonade. (restriction) Loïc n’a pas bu de limonade. (négation) 4 &HUWDLQHVWRXUQXUHVQHV·HPSORLHQWTX·jODIRUPHQpJDWLYH Je n’irai pas par quatre chemins. 2QQHGLWSDVJ’irai par quatre chemins) Elle ne me quittait pas des yeux. 2QQHGLWSDVElle me quittait des yeux) grammaire Tu ne l’as jamais vu ? 115 FORMES DE PHRASES IV. Forme emphatique ,OH[LVWHGHX[WUDQVIRUPDWLRQVHPSKDWLTXHV le détachement 2QGpWDFKHXQFRQVWLWXDQWHQJpQpUDOHQWrWHRXHQÀQGHSKUDVH&HFRQVWLWXDQW HVWDORUVVXLYLRXSUpFpGpG·XQHYLUJXOH,OHVWDQQRQFpRXUHSULVSDUXQSURQRP Anne cherchait ce manteau. Anne, elle cherchait ce manteau. Elle cherchait ce manteau, Anne. Ce manteau, Anne le cherchait. Anne le cherchait, ce manteau. l’encadrement par c’est... qui ou c’est... que Anne a trouvé ce manteau. C’est Anne qui a trouvé ce manteau. C’est ce manteau qu’Anne a trouvé. V. Forme passive /DWUDQVIRUPDWLRQSDVVLYHHVWODVXLYDQWH phrase active phrase passive S CV )UDQFNDUpSDUpODSRUWH /DSRUWHDpWpUpSDUpHSDU)UDQFN S CAg Le complément de verbe (GN cv, N cv, Pro cvGHODSKUDVHDFWLYHGHYLHQWOHVXMHW GHODSKUDVHSDVVLYH Le sujetGHODSKUDVHDFWLYHGHYLHQWOHcomplément d’agent GHODSKUDVHSDVVLYH 116 FORMES DE PHRASES /Hcomplément d’agentHVWJpQpUDOHPHQWLQWURGXLWSDUODSUpSRVLWLRQpar Le prix est attribué par un jury de lycéens. L’électricité sera fournie par des panneaux solaires. 0DLVSDUIRLVLOHVWLQWURGXLWSDUde M. Salomon est apprécié de tous ses collègues. Je suis surpris de votre réaction. 6RXYHQWODSKUDVHSDVVLYHQ·DSDVGHFRPSOpPHQWG·DJHQW Ces deux modèles ont été retirés de la vente. (OOHFRUUHVSRQGjXQHSKUDVHDFWLYHGRQWOHVXMHWHVW©onª On a retiré ces deux modèles de la vente. 8QH SKUDVH QH SHXW rWUH GLWH ©DFWLYHª TXH VL OD WUDQVIRUPDWLRQ SDVVLYH HVW SRVVLEOH$LQVLOHVGHX[SKUDVHVVXLYDQWHVVRQWDFWLYHV Les grévistes distribuent des tracts. ȹ WUDQVIRUPDWLRQSDVVLYHDes tracts sont distribués par les grévistes On pourra réserver les places un mois à l’avance. ȹ WUDQVIRUPDWLRQ SDVVLYH Les places pourront être réservées un mois à l’avance ,OH[LVWHGHVSKUDVHVSDVVLYHVimpersonnelles Il sera procédé à des contrôles. (ȷOn procédera à des contrôles.) Il a été décidé que les séances du Conseil seraient publiques. grammaire 0DLVSDVFHOOHVFL Nous procéderons à une enquête. Thomas se penche à la fenêtre. Tu as l’air fatigué. 4 117 FORMES DE PHRASES Limites de la transformation passive 3RXUTX·XQHSKUDVHSXLVVHrWUHPLVHjODIRUPHSDVVLYHVRQYHUEHGRLWrWUH VXLYLG·XQJURXSHQRPLQDOG·XQQRPRXG·XQSURQRPFRPSOpPHQWGHYHUEH Luce obtiendra le premier prix. ȹ Le premier prix sera obtenu par Luce. Juliette a embrassé Roméo ȹRoméo a été embrassé par Juliette. Tout le monde préfère celui-ci. ȹ Celui-ci est préféré par tout le monde. 0DLVODWUDQVIRUPDWLRQSDVVLYHHVWLPSRVVLEOH D DYHFFHUWDLQVYHUEHV : L’émir possède plusieurs voitures de course. ȹ3OXVLHXUVYRLWXUHVGHFRXUVHVRQWSRVVpGpHVSDUO·pPLU Cette pièce sent le moisi. ȹ/HPRLVLHVWVHQWLSDUFHWWHSLqFH E DYHFFHUWDLQVGpWHUPLQDQWV John mange son hot-dog. ȹ6RQKRWGRJHVWPDQJpSDU-RKQ F DYHFFHUWDLQVSURQRPV Je repeindrai la cuisine. ȹ/DFXLVLQHVHUDUHSHLQWHSDUPRL 5HPDUTXH /HWHUPHWUDGLWLRQQHOG·©DFWLIªIRUPHDFWLYHSKUDVHDFWLYHQHGRLWSDVODLVVHUSHQVHUTXHOH YHUEHH[SULPHWRXMRXUVXQHDFWLRQ'DQVOHVH[HPSOHVVXLYDQWVLOQ·H[SULPHSDVXQHDFWLRQ Une clôture entoure le jardin. Cette affaire ne me concerne pas. 'H PrPH OH complément d’agent ² FRPPH OH VXMHW GH OD SKUDVH DFWLYH ² Q·H[SULPH SDV WRXMRXUVO·DJHQWF·HVWjGLUHO·LQVWLJDWHXUDQLPpG·XQHDFWLRQ 118 FORMES DE PHRASES SUpVHQW LPSDUIDLW SDVVpVLPSOH IXWXUVLPSOH FRQGLWLRQQHOSUpVHQW SDVVpFRPSRVp SOXVTXHSDUIDLW SDVVpDQWpULHXU futur antérieur FRQGLWLRQQHOSDVVp LOHVWDLPp LOpWDLWDLPp LOIXWDLPp LOVHUDDLPp LOVHUDLWDLPp LODpWpDLPp LODYDLWpWpDLPp LOHXWpWpDLPp il aura été aimé LODXUDLWpWpDLPp Subjonctif SUpVHQW LPSDUIDLW SDVVp SOXVTXHSDUIDLW TX·LOVRLWDLPp TX·LOIWDLPp TX·LODLWpWpDLPp TX·LOHWpWpDLPp ,QÀQLWLI SUpVHQW SDVVp rWUHDLPp DYRLUpWpDLPp Participe SUpVHQW SDVVp pWDQWDLPp D\DQWpWpDLPp /RUVTX·RQHIIHFWXHODWUDQVIRUPDWLRQSDVVLYHLOIDXWYHLOOHUjFRQVHUYHUOHWHPSV Franck a réparé la porte.DFWLILQGLFDWLISDVVpFRPSRVp La porte a été réparée par Franck.SDVVLILQGLFDWLISDVVpFRPSRVp 4 Indicatif grammaire /HV formes passives VRQW FRPSRVpHV GH O·auxiliaire être et du participe passéGXYHUEH/HWHPSVG·XQHIRUPHSDVVLYHHVWFHOXLGHO·auxiliaire 119 FORMES DE PHRASES Emploi de la forme passive /DIRUPHSDVVLYHSHUPHW D GHPHWWUHOHWKqPH FHGRQWRQSDUOHHQSRVLWLRQGHVXMHW Les avions Plus lourds que l’air, ces engins sont propulsés par des /DURXVVH0(02(QF\FORSpGLH hélices ou des réacteurs. SOXW{WTXHDes hélices ou des réacteurs propulsent ces engins plus lourds que l’air E GHPHWWUHHQSRVLWLRQGHVXMHWFHTXLHVWOHSOXVLPSRUWDQW Un nouveau drame a été provoqué par des chiens samedi avec la mort G·XQHÀOOHWWHGHDQVPRUGXHSDUGHX[GRJXHVDOOHPDQGV SOXW{WTXHDes chiens ont provoqué un nouveau drame samedi…) 8566 La conférence de Yalta qui réunit Staline, Churchill et Roosevelt prévoit la partition de l’Allemagne. ITALIE. L’Italie du Nord est libérée. Mussolini est exécuté par des partisans. SOXW{WTXHDes partisans exécutent Mussolini /DURXVVH0(02(QF\FORSpGLH PRISTINA. Deux personnes ont été tuées et onze blessées, dont une grièvement, lundi matin 24 septembre, par une forte explosion à Pristina, $)3 capitale de la province du Kosovo, a annoncé la police. SOXW{WTXHUne forte explosion à Pristina, capitale de la province du Kosovo, a tué deux personnes et en a blessé onze, dont une grièvement…) F GH QH SDV PHQWLRQQHU O·DJHQW OD RX OHV SHUVRQQHV TXL DJLVVHQW SDUFH TX·RQQHOHFRQQDvWSDVTX·RQMXJHLQXWLOHGHOHPHQWLRQQHURXTX·RQWLHQWj SUpVHUYHUVRQDQRQ\PDW L’ONU est la plus grande organisation ouverte à tous les Etats. Mais ce n’est pas la première : au sortir de la guerre de 1914-1918, la Société des Nations (SDN) avait été créée dans l’espoir de faire régner le droit /DURXVVH0(02(QF\FORSpGLH dans les relations internationales. Un test rapide du diagnostic de la grippe aviaire a été mis au point. Le /(021'( résultat est fourni en trente minutes. 120 FORMES DE PHRASES Nous sommes au regret de vous informer que votre candidature n’a pas été retenue. 5HPDUTXH 3OXVLHXUVPRWLIVG·HPSORLGHODIRUPHSDVVLYHSHXYHQWVHFXPXOHU -XVTX·j OD ÀQ GX ;9,,e siècle, le café provenait, pour l’essentiel, du Yémen. Sa consommation se généralisant, il fut introduit d’abord à Ceylan (Sri Lanka), puis sur l’île d’Haïti, avant de s’implanter dans la plupart des pays latino-américains. /DURXVVH0(02(QF\FORSpGLHHW Les divers emplois de « ETRE + participe passé » /HJURXSH©ETRE + participe passé ªSHXWrWUHFRQVWLWXp a) d’une forme de l’auxiliaire de conjugaison du verbe suivie du participe passé de ce verbe Vos manuels d’informatique sont arrivés hier matin. YHUEH©DUULYHUªjO·LQGLFDWLISDVVpFRPSRVp Ses albums s’étaient pourtant bien vendus jusqu’ici. YHUEH©VHYHQGUHªjO·LQGLFDWLISOXVTXHSDUIDLW E G·XQHIRUPHGHl’auxiliaire du passif suivie du participe passé du verbe Votre traité de psychologie sera traduit par un de nos spécialistes. DX[LOLDLUHGXSDVVLIjO·LQGLFDWLIIXWXUVLPSOHVXLYLGXSDUWLFLSHSDVVpGH©WUDGXLUHª ȹWUDQVIRUPDWLRQDFWLYHUn de nos spécialistes traduira votre traité de psychologie 1RVDIÀFKHVpOHFWRUDOHVont été arrachées. d’une forme du verbe ETRE suivie d’un (participe passé employé comme) adjectif attribut du sujet Plusieurs titres de la collection étaient épuisés depuis plusieurs années. /DWUDQVIRUPDWLRQDFWLYHHVWLPSRVVLEOH©On épuisait plusieurs titres de la collection...ª Regarde : la première page est déchirée. /DWUDQVIRUPDWLRQDFWLYHHVWLPSRVVLEOH©Regarde, on déchire la première page.ªQ·D SDVOHPrPHVHQV 4 c) grammaire DX[LOLDLUHGXSDVVLIjO·LQGLFDWLISDVVpFRPSRVpVXLYLGXSDUWLFLSHSDVVpG·©DUUDFKHUª ȹWUDQVIRUPDWLRQDFWLYH2QDDUUDFKpQRVDIÀFKHVpOHFWRUDOHV 121 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) Phrases subordonnées (Ph sub) , 4X·HVWFHTX·XQHVXERUGRQQpH" La subordonnéeHVWXQHSKUDVHFRQWHQXHGDQVXQHDXWUHSKUDVH (OOHFRPSRUWHWRXMRXUVXQYHUEH /DSKUDVHTXLFRQWLHQWODVXERUGRQQpHV·DSSHOOHphrase complexe Je pense que nous avons raison. Quand je peins, j’écoute de la musique. 5HPDUTXHV 8QHSKUDVHFRPSOH[HSHXWFRQWHQLUSOXVLHXUVVXERUGRQQpHV Si tu veux, je t’expliquerai pourquoi tu te trompes. 8QHVXERUGRQQpHSHXWFRQWHQLUHOOHPrPHXQHRXSOXVLHXUVVXERUGRQQpHV Je t’expliquerai pourquoi tu te trompes quand tu raisonnes ainsi. J’ai dit à Aurélia que si elle le désirait, je lui prêterais l’argent dont elle a besoin. Il. Verbe de la subordonnée *pQpUDOHPHQWOHYHUEH HVW j XQH forme conjuguéeVXERUGRQQpHDYHFYHUEHj XQHIRUPHFRQMXJXpH L’expert a déclaré que cette sculpture était en marbre. L’expert que nous avions mandaté était extrêmement compétent. 0DLVSDUIRLVLOHVW jO·LQÀQLWLI (VXERUGRQQpHLQÀQLWLYH Vendre des tableaux n’a pas toujours été mon métier. Monsieur Chevalier regrette d’avoir acheté cette sculpture. 122 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) - au participe présent (subordonnée participiale L’orage menaçant, le spectacle a été interrompu. Le musée ayant été agrandi, il a fallu engager un conservateur adjoint. - au participe passé (subordonnée participiale La sculpture achevée, l’artiste la photographia. IlI. Mode du verbe de la subordonnée DIÀUPDWLRQ J’ aimerais que vous passiez nous voir. VRXKDLW Croyez-vous que je puisse réussir cet examen. (incertitude) Marc n’est pas sûr que son projet aboutisse LQFHUWLWXGH idées exprimées dans la première partie de la phrase complexe mode du verbe de la phrase subordonnée RSLQLRQFRQQDLVVDQFHDIÀUPDWLRQHWF je pense, je dis, je sais, je suis sûr, il est certain, HWF indicatif volonté, désir, sentiment, nécessitéHWF je veux, je souhaite, je crains, je regrette, il est heureux, il faut,HWF subjonctif incertitude, doute je doute, je ne crois pas, croyez-vous, je ne suis pas si sûr, il semble, il est possible,HWF subjonctif 4 Il est vrai que nous sommes très fatigués. grammaire 'DQVOHVVXERUGRQQpHVFRPSOpPHQWVGHYHUEH3KVXEFYOHPRGHGXYHUEH FRQMXJXp GpSHQG VRXYHQW GH O·LGpH H[SULPpH GDQV OD SUHPLqUH SDUWLH GH OD SKUDVHFRPSOH[H 123 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) 'DQV OHV VXERUGRQQpHV FRPSOpPHQWV GH SKUDVH 3K VXE FS HW TXHOTXHV DXWUHVOHPRGHGXYHUEHGpSHQGGXVXERUGRQQDQW Même si ce terrain était à vendre, nous ne l’achèterions pas. Restons ici jusqu’à ce que l’orage soit passé. Au cas où votre ordinateur tomberait en panne, appelez-moi. subordonnants modes quand, dès que, après que, parce que, comme, de sorte que, si bien que, alors que, tandis que, si, même si, comme si, HWF indicatif avant que, (après que), chaque fois que, jusqu’à ce que, en attendant que, quoique, quoi… que, bien que, pour TXHDÀQTXHjFRQGLWLRQTXHSRXUYXTXHHWF subjonctif au cas où, quand bien même, HWF conditionnel IV. Emploi des modes et des temps et relations temporelles 1. 124 Verbe de la subordonnée à l’indicatif Il déclare (maintenant) qu’il leur a écritLO\DTXHOTXHVMRXUV qu’il leur écrivait VRXYHQWjO·pSRTXH qu’il leur écritPDLQWHQDQW qu’il leur écriraGDQVTXHOTXHVMRXUV antériorité antériorité simultanéité postériorité Il déclara / déclaraitLO\DTXHOTXHVMRXUV qu’il leur avait écritTXHOTXHVMRXUVDXSDUDYDQW qu’il leur écrivaitjFHPRPHQWOj qu’il leur écriraitOHOHQGHPDLQ antériorité simultanéité postériorité PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) Il prétendraTXDQGRQO·LQWHUURJHUD qu’il leur a écritXQHVHPDLQHDYDQW qu’il leur écritjFHPRPHQWOj qu’il leur écriraSOXVWDUG Verbe de la subordonnée au subjonctif Elle craint (maintenant) qu’il ne l’ait pas compriseWRXWjO·KHXUH qu’il ne la comprenne pasHQFHPRPHQW qu’il ne la comprenne plus jamaisjO·DYHQLU antériorité simultanéité postériorité Elle craignaitO·DXWUHMRXU qu’il ne l’ait pas compriseODYHLOOH qu’il ne la comprenne pasjFHPRPHQWOj qu’il ne la comprenne plus jamaisjO·DYHQLU antériorité simultanéité postériorité Il faudra que vous ayez demandé un visaDXSUpDODEOH que vous demandiez un visajFHPRPHQWOj que vous demandiez un visaSOXVWDUG antériorité simultanéité postériorité 4 5HPDUTXH /RUVTXHOHYHUEHSULQFLSDOHVWDXFRQGLWLRQQHOOHVWHPSVGHODVXERUGRQQpHVRQW OHVPrPHVTXHSRXUO·LQGLFDWLI Je dirais plutôt que j’ai commis une imprudence. Le président aurait déclaré qu’il se rendrait prochainement en Chine. grammaire 2. antériorité simultanéité postériorité 125 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) V. Emploi des modes et des temps après le « si » de supposition ou de condition 1. Si on se penche en avant, on DSHUoRLW le fond du puits. 2. Si vous DYH]ÀQL, vous SRXYH] sortir. 3. Si vous hésitez, demandez conseil à un spécialiste. 4. Si tu UpÁpFKLV, tu trouveras facilement la solution. 5. Si vous m’aidez, j’aurai terminé cette réparation plus tôt. 6. Si cet appareil avait un défaut, je le UHPDUTXHUDLV. 7. Si j’avais fait des études, je n’en serais pas là aujourd’hui. 8. Si nous avions quitté le pays, nous aurions vendu notre maison. 9. Si tu étais moins maladroit, tu n’aurais pas cassé ce vase. mode et temps du verbe de la subordonnée 126 mode et temps du verbe principal 1. indicatif présent LQGLFDWLISUpVHQW 2. indicatif passé composé LQGLFDWLISUpVHQW 3. indicatif présent LPSpUDWLISUpVHQW 4. indicatif présent LQGLFDWLIIXWXUVLPSOH 5. indicatif présent indicatif futur antérieur 6. indicatif imparfait FRQGLWLRQQHOSUpVHQW 7. indicatif plus-que-parfait FRQGLWLRQQHOSUpVHQW 8. indicatif plus-que-parfait FRQGLWLRQQHOSDVVp 9. indicatif imparfait FRQGLWLRQQHOSDVVp PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) VI. Eléments de subordination /HVVXERUGRQQpHVVRQWJpQpUDOHPHQWLQWURGXLWHVSDUXQpOpPHQWGHVXERUGLQDWLRQ ,OSHXWV·DJLU - d’un subordonnant (Sub) TXHDÀQTXHELHQTXHMXVTX·jFHTXHSRXUTXHGH sorte que, quand, si,HWF On ne sait pas quand Raphaël a peint cette toile. Le voleur a dérobé le tableau sans que personne ne s’en aperçoive. - d’un mot interrogatif (Mot int) (qui, quand, pourquoi, où, quel HWF RX G·XQ groupe contenant un mot interrogatif Dis-moi qui t’a offert cette aquarelle. Je ne sais pas dans quel musée cette sculpture est exposée. - d’un pronom relatif (Pro rel)qui, que, dont, lequel, oùHWF /HSURQRPUHODWLIFXPXOHGHX[U{OHV a) il introduitODVXERUGRQQpH E LOa une fonctionGDQVODVXERUGRQQpH /HPRWRXOHJURXSHUHSULVSDUOHSURQRPUHODWLIV·DSSHOOHDQWpFpGHQW Degas a peint des pastels qui représentent des danseuses. antécédent SURQRP VXMHW DQWpFpGHQW SURQRP FRPSOpPHQWGHYHUEH SDUOHUGHTTFK 4 grammaire Le tableau dont je parlais est de Picasso. 127 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) 5HPDUTXH 48(SURQRPUHODWLIRXVXERUGRQQDQW" QUE pronom relatif VH UHFRQQDvW j OD SUpVHQFH G·XQ antécédent 2Q SHXWIDLUHGHODUHODWLYHXQHSKUDVHLQGpSHQGDQWHROHSURQRPUHODWLIHVW UHPSODFpSDUO·antécédent La toile que tu as achetée est un faux. ȹTu as acheté la toile. 4XDQGQUE est un subordonnantFHWWHWUDQVIRUPDWLRQQ·HVWSDVSRVVLEOH FDULOQ·\DSDVG·DQWpFpGHQW J’ai dit à Xavier que j’avais acheté une gravure. - d’une préposition Le graphiste a décidé de s’installer à Berlin. Son aptitude à dessiner un visage en quelques traits est étonnante. &HUWDLQHVVXERUGRQQpHVQHVRQWSDVLQWURGXLWHVSDUXQpOpPHQWGHVXERUGLQDWLRQ Vendre des tableaux n’a pas toujours été mon métier. L’antiquaire a fait une bonne affaire en vendant ces masques africains. La sculpture achevée, l’artiste la photographia. &RPPHQWLGHQWLÀHUXQHVXERUGRQQpH" 2QODUHSqUH j OD SUpVHQFH G·XQ pOpPHQW GH VXERUGLQDWLRQ subordonnant, pronom relatif, mot interrogatif), j OD SUpVHQFH G·XQ LQÀQLWLI, d’un participe présent ou d’un participe passé VII. Fonctions des subordonnées Les subordonnéesSHXYHQWDYRLUGLYHUVHVIRQFWLRQV - sujet (S) Qui se ressemble s’assemble. Vendre des tableaux n’a pas toujours été mon métier. - attribut du sujet (Att S) L’atelier était à louer. 128 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) - complément de verbe (CV) Tu crois que cette sculpture est en marbre ? Je te montrerai comment on confectionne des vitraux. La graphiste a décidé de s’installer à Berlin. Je me souviens vous avoir vu à votre dernier vernissage. PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9 Hélène courait à en perdre haleine. Patrick est sorti en ricanant. - complément de phrase (CP) Quand tu iras en ville, achète-moi des tubes de couleur. L’antiquaire a fait une affaire en vendant ces masques africains. - complément de nom (CN) La toile qui me plaisait le plus était déjà réservée. Les aquarelles dont je t’ai parlé sont de Delacroix. Je n’ai jamais eu l’idée d’abandonner la peinture. La fresque à laquelle tu t’intéresses date du XVe siècle. - complément de pronom (CPro) De ces estampes, je préfère celle qui représente une île. Je cherche quelqu’un à interviewer. - complément d’adjectif (CAdj) Est-on certain TXHO·DXWHXUGHFHWWHDIÀFKHHVWELHQ7RXORXVH/DXWUHF ? Heureuse d’avoir acheté cette gravure, Camille la montrait à tout le monde. Il aimait quand elle parlait ainsi. Il riait quand elle parlait ainsi. (CV : aimer qqch.) (CP : rire) 4 5HPDUTXH 1H FRQIRQGRQV SDV OHV VXERUGRQQpHV FRPSOpPHQWV GH YHUEH &9 HW OHV VXERUGRQQpHVFRPSOpPHQWVGHSKUDVH&3 Dis-moi si tu as besoin d’aide. (CV : dire qqch. à qqn) Appelle-moi si tu as besoin d’aide. (CP : appeler qqn) grammaire - complément d’adverbe (CAdv) Il travaillait tellement qu’il en oubliait parfois de manger. 129 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) VIII. Nuances de sens exprimées par les subordonnées /HVVXERUGRQQpHVSHXYHQWQRWDPPHQWH[SULPHU - le temps (quand, lorsque, avant que, avant de, après que, dès que, pendant que, jusqu’à ce que, tandis que,HWF Je vous aviserai dès que le lauréat du concours aura été désigné. La sculpture a été vendue avant d’être achevée. L’exposition terminée, vous pourrez venir reprendre vos photos. - la cause (parce que, puisque, comme, étant donné que, de peur queHWF /DFDXVHHVWFHTXLSURGXLWRFFDVLRQQHPRWLYHH[SOLTXHTXHOTXHFKRVH J’aime cette toile parce qu’elle est très gaie. Comme il ne peut pas vivre de son art, il donne des cours de peinture. On a renoncé à restaurer la fresque de crainte de la détériorer. La toile ayant été endommagéeRQO·DFRQÀpHjXQUHVWDXUDWHXU Expression de la cause : comme, parce que, puisque HQGpEXWGHSKUDVH D VRXVHQWHQGXcomme vous le savez / tu le sais bien E DXWUHVFDVV\QRQ\PHGHétant donné que, vu que ) HQÀQGHSKUDVH D VRXVHQWHQGXcomme vous le savez / tu le sais bien E DXWUHVFDVUpSRQVHjODTXHVWLRQ©SRXUTXRL"ª H[SULPpHRXLPSOLFLWH puisque comme puisque parce que - la conséquence (de sorte que, si bien queHWF /DFRQVpTXHQFHHVWO·HIIHWSURGXLWSDUTXHOTXHFKRVHVRQUpVXOWDWVHVVXLWHV Cet artiste expose rarement de sorte que ses oeuvres sont peu connues. Le peintre était si absorbé qu’il ne nous a pas entendu entrer. Il faisait tellement froid que les canaux ont gelé. 130 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) - le but (SRXUTXHDÀQTXHSRXUDÀQGHGHIDoRQjFHTXH,HWF /HEXWHVWFHTX·RQFKHUFKHjDWWHLQGUHjREWHQLU Allume tous les spots DÀQTXHOHWULSW\TXHVRLWPLHX[pFODLUp J’ai téléphoné au marchand pour lui commander des cadres. - la supposition (si, à supposer que, au cas où,HWF /DVXSSRVLWLRQFRQVLVWHjLPDJLQHUTX·XQIDLWSRXUUDLWRXDXUDLWSXVHSURGXLUH Je lui achèterais une sérigraphie au cas où il en vendrait. J’aurais assisté au vernissage si j’avais été à Genève ce jour-là. A supposer qu’on vous vole ces aquarelles, que ferez-vous ? - la condition (si, à condition que, pourvu que, pour peu queHWF /DFRQGLWLRQFRQVLVWHjSUpFLVHUFHTXLHVWQpFHVVDLUHSRXUTX·XQIDLWVHSURGXLVH On ne peut s’offrir de tels tableaux que si l’on est très riche. Vous ne comprendrez le phénomène qu’en multipliant les observations. J’exécuterai ce travail à condition d’être payé d’avance. 4 - l’opposition (alors que, tandis queHWF /·RSSRVLWLRQFRQVLVWHjUDSSURFKHUGHX[IDLWVGHPrPHQDWXUHSRXUPDUTXHUOHXU différence Rodin était sculpteur alors que Claude Monet était peintre. Tandis qu’Aurélien fait des études de droit, sa soeur prépare son doctorat en biologie. Si Rémy était séduisant et ambitieux, Carlo était intelligent et rusé. grammaire - la concession (bien que, quoique, quoi... que, quelque... queHWF /DFRQFHVVLRQFRQVLVWHjDIÀUPHUTXHTXHOTXHFKRVHQ·HQWUDvQHSDVO·HIIHWTX·RQ SRXUUDLWDWWHQGUH Cette aquarelle a une grande valeur, bien qu’elle soit en mauvais état. Quoi que vous fassiez, vous n’arriverez pas à égaler cet artiste. Même si notre entraîneur est exigeant, il se montre compréhensif. 131 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) 5HPDUTXHV 8QPrPHVXERUGRQQDQWSHXWDYRLUSOXVLHXUVHPSORLVGLIIpUHQWV Tandis que Carla bricolait à la cave, Joël écrivait. WHPSVpendant que) Je préfère Bach tandis que Lydia préfère Mozart. RSSRVLWLRQalors que) Comme la banque était fermée, nous avons dû repasser le lendemain. FDXVHétant donné que) Ils sont rentrés comme nous partions. WHPSVquand, au moment où) 8QHPrPHVXERUGRQQpHSHXWH[SULPHUGHX[nuancesjODIRLV Je me suis caché derrière mon journal de peur qu’on me voie. (butpour qu’on ne me voie pas / causeparce que je craignais qu’on me voie) 7XDXUDVSOXVGHVRXIÁHsi tu cesses de fumer. (suppositionà supposer que tu cesses de fumer / conditionà condition de cesser de fumer) Je me suis cassé le poignet en tombant. (causeparce que je suis tombé / tempsquand je suis tombé) 132 PHRASES SUBORDONNÉES (PH SUB) IX. Construction des subordonnées relatives : choix du pronom 2QH[DPLQHOHFRQVWLWXDQWjSURQRPLQDOLVHUGHODSKUDVHGHGpSDUW Le constituant à pronom pronominaliser relatif est un Exemples *1V qui Baselitz a peint des toiles (ces toiles s’accrochent à l’envers). Baselitz a peint des toiles qui s’accrochent à l’envers. *1FY que Ce portrait (tout le monde connaît ce portrait) est exposé au Louvre. Ce portrait, que tout le monde connaît, est exposé au Louvre. *3UpSFQFYFDGM LQWURGXLW SDU de (en général) dont Tinguely est un artiste (les oeuvres de cet artiste sont souvent d’énormes machines bruyantes). Tinguely est un artiste dont les oeuvres sont souvent d’énormes machines bruyantes. &1 Voici le sculpteur (je vous ai parlé de ce sculpteur). Voici le sculpteur dont je vous ai parlé. &9 &H VRQW GHV SKRWRV MH VXLV ÀHU de ces photos). Ce sont des photos dontMHVXLVÀHU&$GM Prép + qui ou lequel QRQKXPDLQV Prép + lequel 5HPDUTXH 6RXYHQWOH*3UpS RXOH*1FSFY H[SULPDQW OHOLHX RX OH WHPSV VH SURQRPLQDOLVH HQ où où Les critiques (je me suis adressé à ces critiques) sont enthousiastes. Les critiques à qui / auxquels je me suis adressé sont enthousiastes. &9 Les socles (les statues reposent sur ces socles) sont hauts. Les socles sur lesquels reposent les statues sont hauts. Le vitrail (je faisais allusion à ce vitrail) date du XIIIe siècle. Le vitrail auquel je faisais allusion date du XIIIe siècle. &1 Munich (j’ai passé une semaine à Munich) est une ville riche en musées. Munich, où j’ai passé une semaine, est une ville riche en musées. &9 L’année (Picasso est mort cette année-là), Jacques Chessex a reçu le prix Goncourt. L’année où Picasso est mort, Jacques Chessex a reçu le prix Goncourt. &3 grammaire KXPDLQV 4 *3UpS FY FS LQWURGXLW SDU XQH DXWUH3UpSTXHde 133 DISCOURS RAPPORTÉ Discours rapporté : discours direct et discours indirect , 'pÀQLWLRQ 2QDSSHOOHdiscours rapportéOHVSDUROHVRXOHVSHQVpHV G·XQpPHWWHXUTX·XQ DXWUHpPHWWHXULQWURGXLWGDQVVRQPHVVDJH On distingue le discours direct et le discours indirect II. Discours direct Le réalisateur cria aux techniciens : « Silence ! On tourne. » Emetteur 1 ȹ 0HVVDJH ȹ auteur Le réalisateur cria aux techniciens : « Silence ! On tourne. » Récepteur 1 lecteur Emetteur 2 réalisateur Récepteur 2 techniciens ȹ 0HVVDJH « Silence ! On tourne ». ȹ L’émetteur 1 UDSSRUWH GHV SDUROHV WHOOHV TX·HOOHV RQW pWp SURQRQFpHV &·HVW le discours direct /HV SDUROHV UDSSRUWpHV VRQW VLJQDOpHV SDU GHV PDUTXHV W\SRJUDSKLTXHVLFLOHVJXLOOHPHWV &HVPDUTXHVSHXYHQWrWUHOHVdeux-points suivis de tirets L’homme se versa un verre de vin et emplit le verre de Danègre : — Nous trinquons, camarade ? Victor balbutia : — Oui... oui.., à votre santé, camarade. — A votre santé, Victor Danègre. L’autre sursauta : […] (Maurice Leblanc) III. Discours indirect /·pPHWWHXU SHXW UDSSRUWHU GHV SDUROHV RX GHV SHQVpHV DX PR\HQ G·XQH SKUDVH VXERUGRQQpHLQWURGXLWHSDUXQYHUEHLQWURGXFWHXUYHUEHGHSDUROHRXGHSHQVpH et un mot comme que, si, pourquoi, comment, qui, HWFVXLYLG·XQHIRUPHYHUEDOH FRQMXJXpHRXde VXLYLG·XQLQÀQLWLI&·HVWOHdiscours indirect 134 DISCOURS RAPPORTÉ Claire expliqua au journaliste que le réalisateur refusait sa proposition. Sarah se demanda si le réalisateur refuserait sa proposition. Viviane refusa de rencontrer le réalisateur. IV. Passage du discours direct au discours indirect Francine m’avait dit ce jour-là : ©Je passe mon bac dans deux semaines. » Francine m’avait dit ce jour-là qu’elle passait / passerait son bac deux semaines après. Victor vient de me dire au téléphone : « Passe me prendre au bureau à sept heures ». Victor vient de me dire au téléphone que je devais passer / de passer le prendre au bureau à sept heures. /H SDVVDJH GX GLVFRXUV GLUHFW DX GLVFRXUV LQGLUHFW QpFHVVLWH FHUWDLQHV WUDQVIRUPDWLRQV V. Emploi des modes et des temps Il déclare (maintenant) qu’il leur a écritLO\DTXHOTXHVMRXUV qu’il leur écrivait VRXYHQWjO·pSRTXH qu’il leur écritPDLQWHQDQW qu’il leur écriraGDQVTXHOTXHVMRXUV antériorité antériorité simultanéité postériorité antériorité simultanéité postériorité 4 Il prétendraTXDQGRQO·LQWHUURJHUD qu’il leur a écritXQHVHPDLQHDYDQW qu’il leur écritjFHPRPHQWOj qu’il leur écriraSOXVWDUG grammaire Il déclara / déclaraitLO\DTXHOTXHVMRXUV qu’il leur avait écritTXHOTXHVMRXUVDXSDUDYDQW antériorité qu’il leur écrivaitjFHPRPHQWOj simultanéité qu’il leur écriraitOHOHQGHPDLQ postériorité 135 DISCOURS RAPPORTÉ VI. Principaux marqueurs temporels dans les discours direct et indirect 136 Marqueurs indiquant le temps par rapport au moment où l’émetteur parle / écrit Marqueurs indiquant le temps par rapport à un autre moment que celui où l’émetteur parle / écrit Luc m’a dit l’autre jour : « Il neige... Luc m’a dit l’autre jour qu’il neigeait... ... PDLQWHQDQWHQFHPRPHQWª ... FHWDSUqVPLGLª ... FHVMRXUVFLª jFHPRPHQWOj FHWDSUqVPLGLOj FHVMRXUVOj Line m’a dit l’autre jour : « Je partirai (pars)... Line m’a dit l’autre jour qu’elle partirait (partait)... ... DXMRXUG·KXLª GHPDLQª DSUqVGHPDLQª FHVRLUª MHXGLSURFKDLQª GDQVXQHVHPDLQHª GDQVGL[MRXUVª FHMRXUOjOHMRXUPrPH OHOHQGHPDLQ OHVXUOHQGHPDLQ FHVRLUOjOHVRLUPrPH OHMHXGLVXLYDQW ODVHPDLQHVXLYDQWH GL[MRXUVDSUqVGL[MRXUVSOXV WDUG Jean-Louis m’a dit l’autre jour : « Max est rentré... Jean-Louis m’a dit l’autre jour que Max était rentré... ... LO\DGHX[PRLVª ODVHPDLQHGHUQLqUHª DYDQWKLHUª KLHUª KLHUVRLUª DXMRXUG·KXLª FHPDWLQª ... GHX[ PRLV DXSDUDYDQW GHX[ PRLVDYDQW ODVHPDLQHSUpFpGHQWH O·DYDQWYHLOOH ODYHLOOH ODYHLOOHDXVRLU FHMRXUOj FHPDWLQOj DISCOURS RAPPORTÉ VII. Passage de l’interrogation directe à l’interrogation indirecte (registre courant) VLWXFRPSUHQGV Qui est-ce qui a appelé ? Qui a appelé ? TXLDDSSHOp Qui est-ce que tu viens de saluer ? TXLWXYLHQVGHVDOXHU Qu’est-ce qui t’inquiète ? FHTXLW·LQTXLqWH Qu’est-ce que tu en penses ? FHTXHWXHQSHQVHV Qu’est-ce qu’un acarien ? FHTX·HVWXQDFDULHQ Quand est-ce que tu rentres ? TXDQGWXUHQWUHV Pourquoi est-ce que tu ris ? SRXUTXRLWXULV Avecquiest-cequetuvasaucinéma? DYHFTXLWXYDVDXFLQpPD Pour quel ordinateur est-ce que tu t’es décidé ? SRXUTXHORUGLQDWHXUWXW·HV GpFLGp 4 Est-ce que tu comprends ? grammaire 'LVPRL«-HYRXGUDLVVDYRLU« 137 DISCOURS RAPPORTÉ VIII. Discours rapporté et dialogue /HGpEXWGHSDUROHVUDSSRUWpHVHVWPDUTXpSDUXQWLUHWVXLYLG·XQHPDMXVFXOH Patricia criait au lion, sans mesurer la portée de son cri : — Tue, King, tue ! 7UqVVRXYHQWOHVSDUROHVUDSSRUWpHVVRQWLQWURGXLWHVSDUXQHSKUDVHFRQWHQDQWXQ YHUEHGHSDUROHdire, demander, s’écrier, répondreHWF Elle me sourit et dit malicieusement : — Maman m’a permis de déjeuner chez vous. &HWWHSKUDVHSHXWrWUHVLWXpHjO·LQWpULHXU — C’est parfait, répondit-il, je vous remercie. RXDSUqV — Je vous rappellerai, ajouta Pierre-André. /RUVTXHODSKUDVHFRQWHQDQWOHYHUEHGHSDUROHGLUHGHPDQGHUPDUPRQQHUHWF SUpFqGHOHVSDUROHVUDSSRUWpHVHOOHHVWVXLYLHGHGHX[SRLQWV /RUVTX·HOOHHVWVLWXpHjO·LQWpULHXUHOOHHVWSUpFpGpHHWVXLYLHG·XQHYLUJXOHHWLO\D LQYHUVLRQGXVXMHW/RUVTX·HOOHÀJXUHDSUqVHOOHHVWSUpFpGpHG·XQHYLUJXOHHWLO\D pJDOHPHQWLQYHUVLRQGXVXMHW 5HPDUTXH $ODSODFHGHODYLUJXOHRQSHXWDYRLUGDQVFHUWDLQVFDVXQpoint d’interrogation ou un point d’exclamation Combien ça va coûter ? demanda Amélie. Jamais de la vie ! s’écria Emmanuel. /RUVTX·RQUDSSRUWHGHVSDUROHVLOFRQYLHQWGHELHQFKRLVLUOHVYHUEHV,OSHXWV·DJLU GHSRVHUXQHTXHVWLRQdemander, questionner) ;; GHUpSRQGUHjXQHTXHVWLRQrépondre) ;; GHPDUTXHUVRQGpVDFFRUGobjecter, répliquer, rétorquer, riposter) ;; G·DSSRUWHU XQ FRPSOpPHQW G·LQIRUPDWLRQ GH PDUTXHU OD SRXUVXLWH du dialogue (ajouter, compléter, continuer, poursuivre, préciser, reprendre) ;; GHPDUTXHUODÀQGXGLDORJXHachever, conclure /HYHUEHSHXWSUpFLVHUODPDQLqUHGHSDUOHUmurmurer, chuchoter, crier, hurler, etc. 138 FONCTIONS : SUJET (S) Sujet (S) I. Caractéristiques du groupe nominal sujet (GN s) /HJURXSHQRPLQDOVXMHW*1V HVWJpQpUDOHPHQWSODFpGHYDQWOHYHUEH Le photographe s’adressait à l’actrice en anglais. HVWREOLJDWRLUHVLRQOHVXSSULPHODSKUDVHGHYLHQWLQFRUUHFWH (* S’adressait à l’actrice en anglais) FRPPDQGHO·DFFRUGGXYHUEH Le photographe s’adressait à l’actrice en anglais. Les photographes s’adressaient à l’actrice en anglais. 5HPDUTXHV 3DUIRLVOHVXMHWHVWSODFpDSUqVOHYHUEH Où vivait la princesse ? SKUDVHLQWHUURJDWLYH En ce temps-là, au coeur de la forêt, vivait un chevalier noir. Au centre de la salle s’élevait une statue géante. /HVXMHWSHXWrWUHDEVHQW Offrez-moi des roses. SKUDVHLPSpUDWLYH Les chiens de notre voisin sont des setters. 4 4XDQGOHJURXSHVXMHWFRQWLHQWXQRXSOXVLHXUVFRPSOpPHQWVF·HVWOHQR\DX TXLFRPPDQGHO·DFFRUGGXYHUEH Le chien de nos voisins aboie souvent. grammaire /HVXMHWSHXWrWUHFRQVWLWXpGHSOXVLHXUVJURXSHV Un cheval de trait, les vaches et les cochons ont péri dans l’incendie. 139 FONCTIONS : SUJET (S) 5 /HVXMHWSHXWH[SULPHUGLYHUVHVQXDQFHVVpPDQWLTXHV 1. Valentin a recollé la tasse. (agent) 2. Le facteur a été mordu par le chien. (patient) 3. Mère TeresaDUHoXOHSUL[1REHOGHODSDL[HQEpQpÀFLDLUH 4. Adèle aime beaucoup l’escrime. (siège d’expérience) 5. La grande clé ouvre la porte du grenier. (instrument) 6. Le ragoût mijote. (siège de processus) 7. L’automne a été assez chaud. (temps) 8. Cette malle contient tous mes vieux vinyles. (lieu) HWF RXQHULHQH[SULPHUGXWRXW IlIDXGUDFRPPDQGHUGXÀRXO Il manque deux pages. Il neigeait. Attention aux accords ! - c’est … qui C’est moi qui ai crié. C’est toi qui as crié. C’est lui / elle qui a crié. C’est nous qui avons crié. C’est vous qui avez crié. Ce sont / C’est eux / elles qui ont crié. - une foule de ..., une dizaine de ..., une douzaine de …, la / une moitié de ..., le / un tiers de …, un certain / petit / grand nombre de ..., une quantité de ..., x % des … Une centaine de manifestants ont été blessés. Le quart des places sont déjà louées. Un petit nombre de PME ont déposé le bilan. GHVSHUVRQQHVLQWHUURJpHVse déclarent satisfaites de leur salaire. 140 FONCTIONS : SUJET (S) - la plupart (des) La plupart (des spectateurs) étaient enchantés. - la majorité des, une majorité de La majorité des citoyens ont accepté l’initiative. - plus d’un / d’une Plus d’une année s’est écoulée. - moins de deux Moins de deux mois s’étaient écoulés. - un / une des … qui M. Poirier est une des personnes qui connaissent le mieux la question. - ce genre de ... Ce genre de plaisanterie(s) me déplaît. - ou Thomas ou Laura vous accompagnera à l’aéroport. - ni… ni Ni Leroux ni Duplessis n’a / n’ont participé au rallye. - il impersonnel Il manquait trois personnes à l’appel. Il est arrivé plusieurs accidents. 4 On n’est jamais sûr de rien. 0DLV On est allés au cinéma hier soir. On est toutes rentrées en voiture avec nos copains. ,FL©RQªVLJQLÀH©QRXVªG·ROHSOXULHO grammaire - on 141 FONCTIONS : SUJET (S) ,, ,GHQWLÀFDWLRQGXJURXSHQRPLQDOGXQRPVXMHW /HJURXSHQRPLQDOVXMHW*1VOHQRPVXMHW SHXWrWUHUHPSODFpSDUXQGHVSURQRPVil, ils, elle, elles La tribune principale s’est effondrée. Elle SHXWrWUHHQFDGUpSDUODWRXUQXUH&·(6748, C’EST la tribune principale QUI s’est effondrée. III. Catégories qui peuvent remplir la fonction de sujet - nom (N), groupe nominal (GN) Samuel préfère le jazz. Le saxophoniste du groupe est parti. Miles Davis, trompettiste de jazz, était Américain. - pronom (Pro), groupe pronominal (GPro) Je jouais de la clarinette. Quelqu’un chantait. Qui connaît ce guitariste ? Celui de la trompetteHVWSOXVIRUWTXHFHOXLGHODÁWH>OHVRQ@ 5HPDUTXH &HUWDLQVSURQRPVVRQWWRXMRXUVVXMHWVje, tu, il, ils, on - adverbe (Adv) Demain est un jour férié. - phrase subordonnée (Ph sub) Faire de la musique me détend. Que tu écoutes de la musique sans casque me dérange. 142 FONCTIONS : GROUPE VERBAL (GV) Groupe verbal (GV) I. Caractéristiques du groupe verbal (QJpQpUDOOHgroupe verbal (GV)HVWDYHFOHVXMHWXQFRQVWLWXDQWREOLJDWRLUH GHODSKUDVH6LRQOHVXSSULPHODSKUDVHGHYLHQWLPSRVVLEOH Le jardinier tond le gazon . (*Le jardinier) Le jardinier tond souvent le gazon . (*Le jardinier souvent) Le groupe verbal (GV) HVWWRXMRXUVIRUPpG·XQYHUEH Delphine joue . HWVRXYHQWG·DXWUHVFRQVWLWXDQWV - complément(s) de verbe (CV) Delphine offre son bouquet . Delphine offre son bouquet à sa mère . Delphine Delphine Delphine Delphine reste dans la salle . parle GXÁHXULVWHDX[PDULpV . se dirige vers le magasin . met son portable dans son sac . - attribut du sujet (Att S) Le bouquet est fané . Cet immeuble deviendra un centre culturel . 5HPDUTXH La négation (ne... pas, ne… plus, ne… jamaisHWFIDLWSDUWLHGXJURXSHYHUEDO Le bouquet n’est pas fané . 4 - attribut du complément de verbe (Att cv) Je crois ce voyou capable du pire . grammaire PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9 Le vendeur a longuement insisté sur la qualité du produit . J’ étudierai votre dossier avec soin . 143 FONCTIONS : GROUPE VERBAL (GV) II. Principales constructions des verbes : intransitif, transitif direct, transitif indirect, bi-transitif, attributif 4XDQGOHYHUEHQ·DQLFRPSOpPHQWGHYHUEHQLDWWULEXWGXVXMHWLOHVWintransitif Grégoire dormait à poings fermés. (dormir) 4XDQGLOVHFRQVWUXLWDYHFXQJURXSHQRPLQDOXQQRPFRPSOpPHQWGHYHUEH, il est transitif direct J’ai aperçu Elsa ce matin au supermarché. (apercevoir qqn) 4XDQGLOVHFRQVWUXLWDYHFXQJURXSHSUpSRVLWLRQQHOFRPSOpPHQWGHYHUEH, il est transitif indirect Nous comptons sur votre discrétion. (compter sur qqch.) 4XDQGLOVHFRQVWUXLWDYHFXQDWWULEXWGXVXMHW, il est attributif Vous paraissez inquiète. (paraître) 5HPDUTXH /HVDXWUHVHPSORLVQHVRQWSDVFDUDFWpULVpVSDUOHVGLFWLRQQDLUHVRXLOVOHVRQWGH PDQLqUHLQFRKpUHQWH /DSOXSDUWGHVYHUEHVRQWSOXVLHXUVHPSORLV tenir Ton raisonnement ne tient pas. (intransitif) Ulysse tient la barre. (transitif direct) Ce meuble tient trop de place dans le couloir. (transitif direct) Tu ne tiens pas à la vie ? (transitif indirect) Cela tient du miracle. (transitif indirect) J’ai tenu la porte à Chloé. (bi-transitif) 144 FONCTIONS : GROUPE VERBAL (GV) III. Principales structures du groupe verbal 1. 2. 3. L’éléphant barrit. V Charles conduit dangereusement. V + Adv mod v Nous étions stupéfaits. V + Adj att s Ma lettre est restée sans réponse. V + GPrép att s Le romancier signait son dernier livre. V + GN cv Line a relu son texte à haute voix. V + GNcv + GPrép mod v Personne ne savait quand les détenus 4. 5. 6. seraient libérés. V + Ph sub cv Robin espère obtenir un visa pour les Etats-Unis. V + Ph sub cv Tout le monde croyait Elodie malade. V + N cv + Adj att cv Solène boit le thé très chaud. V + GN cv + GAdj att cv On avait surnommé Boris le Bavard. V + N cv + GN att cv Odile se souvient de ce malheureux incident. V + GPrép cv Nous nous approchions prudemment du gouffre. V + Adv mod v + GPrép cv Renaud couvrait sa femme de cadeaux. V + GN cv + GPrép cv Nous mettrons Delcourt face à ses UHVSRQVDELOLWpVV + N cv + GPrép cv Jacques a posé son classeur sur ton bureau. V + GN cv + GPrép cv Il répondra de ses crimes devant la justice. V + GPrép cv + GPrép cv 8. V + GPrép cv + Ph sub cv Mme Duc a parlé de ses projets à son directeur. V + GPrép cv + GPrép cv Niels s’est rendu de Madrid à Barcelone. V + GPrép cv + GPrép cv Le policier a fait signe au chauffard de s’arrêter. V + GPrép cv + Ph sub cv Juan a monté la malle de la cave au grenier. V + GN cv + GPrép cv + GPrép cv 4 7. de le joindre par téléphone. grammaire Nous dirons à Romain que nous avons essayé 145 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV) Complément de verbe (CV) I. Caractéristiques du complément de verbe /HFRPSOpPHQWGHYHUEH IDLWSDUWLHGXJURXSHYHUEDO Séverine accorde son violon dans sa chambre. Ensuite les musiciens entrèrent dans la salle . Fabien a offert une guitare à son neveu à Noël. Je parlais de ce pianiste à mes amis . La clarinettiste a posé ses partitions sur son pupitre . Le chef d’orchestre est dans sa loge . Le chœur restera sur l’estrade . Q·HVWHQJpQpUDOSDVGpSODoDEOHGHYDQWOHVXMHW *Son violon Séverine accorde dans sa chambre *Ensuite dans la salle les musiciens entrèrent *Une guitare Fabien a offert à son neveu à Noël *De ce pianiste je parlais à mes amis *A mes amis je parlais de ce pianiste *Ses partitions la clarinettiste a posé sur son pupitre *Sur son pupitre la clarinettiste a posé ses partitions *Dans sa loge le chef d’orchestre est *Sur l’estrade le chœur restera 5HPDUTXH ([FHSWLRQQHOOHPHQWOHFRPSOpPHQWGHYHUEHSHXWÀJXUHUHQWrWHGHSKUDVHGHYDQWOHVXMHW D GDQVGHVSKUDVHVGXUHJLVWUHIDPLOLHU Moi, les huîtres, j’aime pas. E SRXUPDUTXHUXQHRSSRVLWLRQXQFRQWUDVWH A son neveu, Fabien a offert une guitare, à sa nièce une paire de skis. F SRXUSHUPHWWUHDXWKqPH jFHGRQWRQSDUOHGHÀJXUHUHQWrWHGHSKUDVH En se rasant, Gilles se coupa. Sur la plaie, il colla un sparadrap. 146 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV) ,ODUULYHpJDOHPHQWTX·LOÀJXUHHQWrWHGHSKUDVHPDLVDYHFLQYHUVLRQGXVXMHW Le commissaire s’approcha du soupirail. Du fond de la cave parvenaient de faibles gémissements. De la terrasse, les visiteurs contemplaient le parc. Au milieu du bassin s’élevait une statue en bronze. 3DUIRLVLOHVWGLIÀFLOHGHGLIIpUHQFLHUOHFRPSOpPHQWGHYHUEHGXFRPSOpPHQWGHSKUDVH Diane s’était assise près de la clôture. - est SURQRPLQDOLVDEOH Séverine l’accorde dans sa chambre. Ensuite, les musiciens y entrèrent. Fabien lui en a offert une à Noël. Je leur parlais de lui. La clarinettiste les y a posées. Le chef d’orchestre y est. Le choeur y restera. 5HPDUTXH 'DQVGHWUqVUDUHVFDVOHFRPSOpPHQWGHYHUEHQ·HVWSDVSURQRPLQDOLVDEOHFIUHPDUTXH S Ensuite les musiciens entrèrent dans la salle. (entrer TXHOTXHSDUW) Charlie a offert une guitare à son neveu à Noël. (offrir TXHOTXHFKRVH jTXHOTX·XQ) Je parlais de ce pianiste à mes amis. SDUOHUGHTXHOTX·XQ jTXHOTX·XQ) La clarinettiste a posé ses partitions sur son pupitre. SRVHUTXHOTXHFKRVH TXHOTXHSDUW) Le chef d’orchestre est dans sa loge. (être TXHOTXHSDUW) Le chœur restera sur l’estrade. (rester TXHOTXHSDUW) grammaire (accorder TXHOTXHFKRVH) 4 HVWGRQQpSDUODFRQVWUXFWLRQGXYHUEH Séverine accorde son violon dans sa chambre. 147 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV) ,, ,GHQWLÀFDWLRQGHVFRPSOpPHQWVGHYHUEH 3RXUUHSpUHUOHRXOHVFRPSOpPHQWVGHYHUEHLOIDXW OLUHODSKUDVHHQHQWLHU L’épicière tend la laitue pommée à la vieille dame. FKHUFKHUODFRQVWUXFWLRQGXYHUEH tendre quelque chose à quelqu’un TXHOTXHFKRVH ODODLWXHSRPPpH jTXHOTX·XQ jODYLHLOOHGDPH YpULÀHUTXHOHRXOHVFRPSOpPHQWVQHVRQWSDVGpSODoDEOHVHQWrWHGHSKUDVH (*La laitue pommée l’épicière tend à la vieille dame) (*A la vieille dame l’épicière tend la laitue pommée) /HVGHX[FRPSOpPHQWVQHVRQWSDVGpSODoDEOHVHQWrWHGHSKUDVH V·DVVXUHU GH OD MXVWHVVH GH O·DQDO\VH HQ UHPSODoDQW OH RX OHV FRPSOpPHQWV *1RX*3UpSSDUXQSURQRP L’épicière la tend à la vieille dame. (la ODODLWXHSRPPpH*1 L’épicière lui tend la laitue pommée. (lui jODYLHLOOHGDPH*3UpS La laitue pommée et à la vieille dame sont donc des compléments de verbe (CV) III. Pronominalisation des groupes nominaux compléments de verbe (GN cv) (QJpQpUDOOHVJURXSHVQRPLQDX[FRPSOpPHQWVGHYHUEHVHSURQRPLQDOLVHQWHQ le, la, l’, les Marc voit le boa. > Marc le voit. Marc voit la salamandre. > Marc la voit. Marc a vu le boa. > Marc l’a vu. Marc voit les girafes. > Marc les voit. 0DLVLOVVHSURQRPLQDOLVHQWSDUIRLVDXWUHPHQW J’observe des araignées. > Je ne mange pas de viande. > Je bois une limonade. > Je repère plusieurs chamois. > 148 J’en observe. Je n’en mange pas. J’en bois une. J’en repère plusieurs. FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV) IV. Pronominalisation des groupes prépositionnels compléments de verbe (GPrép cv) A. groupes introduits par à - choses Marc pense à son match. Marc va à la gare. > > Marc y pense. Marc y va. B. groupes introduits par de - choses Marc parle de son projet. Marc rêve des vacances. - personnes Marc parle de son père. Marc parle de sa tante. Marc parle de ses frères. Marc parle de ses étudiantes. > > > > > > Marc lui parle. Marc leur parle. Marc pense à elle. Marc pense à lui. Marc pense à eux. Marc pense à elles. > > Marc en parle. Marc en rêve. > > > > Marc parle de lui. Marc parle d’elle. Marc parle d’eux. Marc parle d’elles. 4 - personnes Marc parle à sa femme. Marc parle à ses ouvrières. Marc pense à sa mère. Marc pense à son frère. Marc pense à ses cousins. Marc pense à ses sœurs. grammaire 5HPDUTXH /H SURQRP y SHXW UHPSODFHU GHV JURXSHV SUpSRVLWLRQQHOV LQWURGXLWV SDU G·DXWUHVSUpSRVLWLRQVTXHà Marc m’attendait dans le hall. > Marc m’y attendait. Marc s’est caché sous la table. > Marc s’y est caché. 149 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE VERBE (CV) 5HPDUTXH A quoi correspondent les pronoms me (m’), te (t’), nous, vous" Aurélien te renseignera. (renseigner XQHSHUVRQQH ȹ ©WHªFRUUHVSRQGjun groupe nominal) Aurélien te téléphonera. WpOpSKRQHUjXQHSHUVRQQH ȹ ©WHªFRUUHVSRQGjun groupe prépositionnel) Ariane nous invitera. Ariane nous rendra nos CD. UHQGUHXQHFKRVHjXQHSHUVRQQH ȹ ©QRXVªFRUUHVSRQGjun groupe nominal) (inviter XQHSHUVRQQH ȹ ©QRXVªFRUUHVSRQGjun groupe nominal) V. Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de verbe - nom (N), groupe nominal (GN) Anne aime Daniel. Anne aime les fruits. Anne aime les fruits de ton jardin. Anne aime les fruits que tu lui offres. - groupe prépositionnel (GPrép) Les clowns montent sur la scène. Les clowns montent sur la scène décorée. - pronom (Pro), groupe pronominal (GPro) Anne les aime. Anne aime quelqu’un. Anne aime quelqu’un de célèbre. - adverbe (Adv), groupe adverbial (GAdv) Anne, viens ici. Anne n’a pas trouvé beaucoup mieux. - phrase subordonnée (Ph sub) Anne aime que tu lui offres des fruits. Anne aime recevoir des fruits. 150 de à de lui, d’elle d’eux, d’elles en personne chose 4 grammaire lui, leur y DXWUHYHUEH Elle rêve de vacances. Elle en rêve. Elle se souvient de Gaël. Elle se souvient de lui. Elle répond à leur lettre. Elle y répond. Elle écrit à notre directeur. Elle lui écrit. Elle s’adresse à son avocat. Elle s’adresse à lui. Elle pense aux nageuses. Elle pense à elles. Elle connaît plusieurs sculpteurs. Elle en connaît plusieurs. Elle possède peu de tableaux. Elle en possède peu. E en + un autre mot à lui, à elle à eux, à elles Elle a du courage. Elle en a. Elle taille ses rosiers. Elle les taille. Elle appelle Maude. Elle l’appelle. a) en le, la, l’, les chose personne YHUEHSURQRPLQDORXYHUEH GXW\SH©SHQVHUª QRPSUpFpGpG·XQDXWUHGpWHUPLQDQW (un, du, des, plusieurs, peu deHWF DYRLUGURLWDYRLUDIIDLUHDYRLUUHFRXUVIDLUHDSSHOUHFRXULUUHQRQFHUVRQJHUWHQLU un groupe prépositionnel en Le complément de verbe est un groupe nominal (un nom) QRPSUpFpGpG·XQGpWHUPLQDQW comme le, mon, ce ou nom sans déterminant Pronominalisation du complément de verbe (registre courant) : principaux cas FONCTIONS : PRONOMINALISATION DU COMPLÉMENT DE VERBE (REGISTRE COURANT) 151 FONCTIONS : PRONOMINALISATION DU COMPLÉMENT DE VERBE (REGISTRE COURANT) 5HPDUTXHV 8QFHUWDLQQRPEUHGHFRQVWLWXDQWVQHSHXYHQWSDVrWUHSURQRPLQDOLVpV Je me suis trompé de porte. Nous allons passer de la théorie à la pratique. On considère Einstein comme un génie. On a traité Jules d’imbécile. &HUWDLQHVDVVRFLDWLRQVGHSURQRPVVRQWLPSRVVLEOHV Il parlait de ses rosiers dans le jardin. (*en y) Il parlait à Aurélia dans le jardin. (*lui y) (QODQJDJHIDPLOLHUy et enSHXYHQWUHPSODFHUGHVJURXSHVSUpSRVLWLRQQHOV GpVLJQDQWGHVSHUVRQQHV Tu penses souvent à Olga ? ȹTu y penses souvent ? Je crois t’avoir déjà parlé de cet artiste. ȹJe crois t’en avoir déjà parlé. 3DUIRLVyHVWREOLJDWRLUHSRXUGpVLJQHUGHVSHUVRQQHV Cet animal ressemble à un humain. ȹ Cet animal y ressemble. (*lui) ,O QH V·DJLW SDV LFL G·XQ KRPPH SDUWLFXOLHUPDLVG·XQUHSUpVHQWDQWTXHOFRQTXHGHO·HVSqFHKXPDLQH Inversement, luiSHXWrWUHREOLJDWRLUHSRXUGpVLJQHUGHVFKRVHV Ce couvercle appartenait à la théière. ȹCe couvercle lui appartenait. (*y) 'DQVFHUWDLQVH[HPSOHVluiSHXWrWUHHQFRQFXUUHQFHDYHFyYRLUHSUpIpUDEOH Après avoir lu le texte, choisis le titre qui lui / y correspond le mieux. 3DUIRLVRQDUHFRXUVjXQDGYHUEH J’ai sauté sur l’occasion. ȹJ’ai sauté dessus. 152 FONCTIONS : ATTRIBUT DU SUJET (ATT S) Attribut du sujet (Att S) I. Caractéristiques de l’attribut du sujet L’attribut du sujet (Att S)IDLWSDUWLHGXJURXSHYHUEDO Ces romans sont passionnants . Mon voisin est vétérinaire . Cet animal est un lièvre . Les dauphins sont des mammifères marins . Ma chambre est en désordre . ,OHVW REOLJDWRLUHRQQHSHXWSDVOHVXSSULPHU Ces romans sont passionnants. Cet animal est un lièvre. (*Ces romans sont) (*Cet animal est) QRQGpSODoDEOHHQWrWHGHSKUDVH (*Passionnants ces romans sont) (*Un lièvre cet animal est) VRXYHQWSURQRPLQDOLVDEOH (Ces romans le sont.) (Cet animal en est un.) 5HPDUTXHV /DVWUXFWXUHDYHF$WW6FRPSRUWHSDUIRLVXQFRPSOpPHQWJpQpUDOHPHQWSURQRPLQDO Tu m’as l’air sérieux. /·DGMHFWLIDWWULEXWquelQHÀJXUHTXHGDQVOHVSKUDVHVLQWHUURJDWLYHV SKUDVHDYHFêtre Sandra est repartie furieuse. (Sandra était furieuse.) Les fruits tombent verts. (Les fruits sont verts.) 4 &HUWDLQHV VWUXFWXUHV SUpVXSSRVHQW FRPPH OHV VWUXFWXUHV j DWWULEXW GX VXMHW XQH grammaire Quelle est votre opinion à ce sujet ? 153 FONCTIONS : ATTRIBUT DU SUJET (ATT S) II. Verbes qui se construisent avec un attribut du sujet 2QWURXYHO·DWWULEXWGXVXMHWOHSOXVVRXYHQWDSUqVOHYHUEHêtre, mais également DSUqVFHUWDLQVDXWUHVYHUEHVTX·RQSHXWUHPSODFHUSDUêtreavoir l’air, devenir, paraître, rester, sembler, se montrer, se révéler, HWF Tu sembles fatigué. (Tu es fatigué.) Marie s’est montrée très aimable. (Marie a été très aimable.) Daniel n’a pas l’air dans son assiette. (Daniel n’est pas dans son assiette.) III. Catégories qui peuvent remplir la fonction d’attribut du sujet : - adjectif (Adj), groupe adjectival (GAdj) Les dernières compétitions sont internationales. L’athlète paraît satisfait de sa performance. - nom (N), groupe nominal (GN) Réjane est kinésithérapeute. Maxime est sauteur à la perche. Lucas s’est révélé le meilleur cycliste du club. - pronom (Pro), groupe pronominal (GPro) Qui es-tu ? Fred est demeuré quelqu’un d’honnête. Monsieur Caradec est celui que j’ai choisi pour ce poste. - groupe prépositionnel (GPrép) Tous les élèves sont en tenue de sport. L’entraîneur est resté de très bonne humeur. - adverbe (Adv), groupe adverbial (GAdv) Les deux groupes sont ensemble. SKUDVHVXERUGRQQpHLQÀQLWLYH3KVXELQI Ces documents sont à consulter jusqu’au 15 mars. Le problème est de trouver des investisseurs. 154 FONCTIONS : ATTRIBUT DU SUJET (ATT S) 0DLVO·DGMHFWLIQ·HVW QLREOLJDWRLUH Sandra est repartie. Les fruits tombaient. QLSURQRPLQDOLVDEOH *Sandra l’est repartie. *Les fruits le tombaient. IV. Accord de l’adjectif attribut du sujet /·DGMHFWLIDWWULEXWGXVXMHWV·DFFRUGHHQJHQUHHWHQQRPEUHDYHFOHVXMHW Ce match est passionnant. Cette course est passionnante. La volleyeuse semblait déçue. Les volleyeurs semblaient déçus. 9 &RPSOpPHQWGHYHUEH&9RXDWWULEXWGXVXMHW$WW6" 3DUPL OHV FRQVWLWXDQWV TXL VXLYHQW OH YHUEH © rWUH ª RX XQ YHUEH pTXLYDOHQW RQ GLVWLQJXH FHX[TXLSHXYHQWrWUHSURQRPLQDOLVpVHQle, I’, en, en ... un, en ... une Ces romans sont passionnants. (Ces romans le sont.) Noah est resté très modeste. (Noah l’est resté.) M. Dubois est vétérinaire. (M. Dubois l’est.) Ma chambre est en désordre. (Ma chambre l’est.) Les dauphins sont des mammifères. (Les dauphins en sont.) Cet animal est un lièvre. (Cet animal en est un.) ,OVH[SULPHQWOHlieu2QOHVDSSHOOHcompléments de verbe (CV) 4 FHX[TXLSHXYHQWrWUHSURQRPLQDOLVpVHQy Julien est en Angleterre. (Julien y est.) Isabelle restera à la maison. (Isabelle y restera.) Les manifestants sont devant la gare. (Les manifestants y sont.) grammaire 2QOHVDSSHOOHattributs du sujet (Att S) 155 FONCTIONS : ATTRIBUT DU COMPLÉMENT DE VERBE (ATT CV) Attribut du complément de verbe (Att CV) I. Caractéristiques de l’attribut du complément de verbe (Att CV) Nous avons trouvé ce spectacle ennuyeux. Je ne savais pas Martine si douée. Les médecins estiment Martial inapte au service militaire. Madame Christen a traité son mari GHÁHPPDUG. On appelle ces ouvrages des encyclopédies. J’avais la tête ailleurs. L’attribut du complément de verbe Q·HVWSDVGpSODoDEOHGHYDQWOHVXMHW *Ennuyeux nous avons trouvé ce spectacle Q·HVWSDVSURQRPLQDOLVDEOH *Nous l’avons trouvé ce spectacle UHQGOHFRPSOpPHQWGHYHUEHREOLJDWRLUH *Nous avons trouvé ennuyeux HVWREOLJDWRLUHDXVHQVRVDVXSSUHVVLRQ DRXELHQUHQGODSKUDVHLQFRUUHFWH *Je ne savais pas Martine ERXELHQPRGLÀHOHVHQVGXYHUEH Les médecins estiment Martial. DSSUpFLHQW 5HPDUTXH ,OH[LVWHGHVattributs du complément de verbeTXLQHVRQWSDVREOLJDWRLUHV Tina boit souvent son café froid. La relation entre le FRPSOpPHQWGHYHUEH&9HWO·DWWULEXWGXFRPSOpPHQWGHYHUEH $WW&9FRUUHVSRQGjXQHVWUXFWXUHDYHF(75( Nous avons trouvé ce spectacle ennuyeux. Ce spectacle était ennuyeux. Madame Cousinet a traité son mari GHÁHPPDUG. 6RQPDULHVWXQÁHPPDUG 156 FONCTIONS : ATTRIBUT DU COMPLÉMENT DE VERBE (ATT CV) 4XDQG O·DWWULEXW GX FRPSOpPHQW GH YHUEH HVW XQ DGMHFWLI LO V·DFFRUGH DYHF OH FRPSOpPHQWGHYHUEH Nous avons trouvé ce spectacle ennuyeux. Nous avons trouvé cette conférence ennuyeuse. II. Catégories qui peuvent remplir la fonction d’attribut du complément de verbe - adjectif (Adj), groupe adjectival (GAdj) Nous avons trouvé ce spectacle ennuyeux. J’ai jugé préférable de me taire. Je crois possible que le suspect passe aux aveux. Les médecins estiment Martial inapte au service militaire. - nom (N), groupe nominal (GN) Loïc a baptisé son bateau « Virginie ». On appelle ces ouvrages des encyclopédies. - groupe prépositionnel (GPrép) Mme Cousinet a traité son mari GHÁHPPDUG. - adverbe (Adv) Je vous croyais ailleurs. 4 7HVWSHUPHWWDQWGHGLIIpUHQFLHUO·adjectif attribut du complément de verbe de l’adjectif complément de nom J’ai trouvé ce livre intéressant. ȹCe livre, je l’ai trouvé intéressant. WUDQVIRUPDWLRQSRVVLEOH$WW&9 J’ai prêté ce livre intéressant. ȹ *Ce livre, je l’ai prêté intéressant. WUDQVIRUPDWLRQLPSRVVLEOH&1 grammaire 5HPDUTXH 157 FONCTIONS : MODIFICATEUR DE VERBE (MOD V) 0RGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9 , &DUDFWpULVWLTXHVGXPRGLÀFDWHXUGHYHUEH Joëlle a bien compris le message . /HPRGLÀFDWHXUGHYHUEHIDLWSDUWLHGXJURXSHYHUEDOHQFDGUpGDQVO·H[HPSOH &RQWUDLUHPHQWDXFRPSOpPHQWGHYHUEHLOQHIDLWSDVSDUWLHGHODFRQVWUXFWLRQ GXYHUEHcomprendre qqch &RQWUDLUHPHQWDXFRPSOpPHQWGHYHUEHLOQ·HVWSDVSURQRPLQDOLVDEOH Joëlle l’a bien compris. ,OQHSHXWJpQpUDOHPHQWSDVrWUHGpSODFpHQWrWHGHSKUDVHGHYDQWOHVXMHW *Bien Joëlle a compris le message ([FHSWLRQ Lentement, Joëlle s’avança vers la scène. ,OSHXWrWUHVXSSULPp Joëlle a compris le message. 5HPDUTXH &RQWUDLUHPHQWjODSOXSDUWGHVFRPSOpPHQWVGHSKUDVHLOHVWDIIHFWpSDUODQpJDWLRQ Paul aime passionnément Virginie. Paul n’aime pas passionnément Virginie. (ne pas aimer passionnément ȹ0RG9 Jonas parle la bouche pleine. Jonas ne parle pas la bouche pleineQHSDVSDUOHUODERXFKHSOHLQHȹ0RG9 Mais : Curieusement, Gabrielle nous a téléphoné. Curieusement, Gabrielle ne nous a pas téléphoné. (ne pas téléphoner, et non pas : QHSDVWpOpSKRQHUFXULHXVHPHQWȹ&3 Demain, j’irai chez le coiffeur. Demain, je n’irai pas chez le coiffeur. (ne pas aller chez le coiffeur, et non pas : QHSDVDOOHUFKH]OHFRLIIHXUGHPDLQȹ&3 ,, &DWpJRULHV TXL SHXYHQW UHPSOLU OD IRQFWLRQ GH PRGLÀFDWHXU GH verbe - adverbe, groupe adverbial (Adv, GAdv) Dominique a mal interprété mes paroles. Perrine a brièvement présenté le conférencier. Madame Legris étudiera votre dossier très attentivement. - groupe prépositionnel (GPrép) Jérôme court à toute vitesse. 158 FONCTIONS : MODIFICATEUR DE VERBE (MOD V) - groupe nominal (GN) Jonas parle la bouche pleine. - phrase subordonnée (Ph sub) Il m’accueillit comme on accueille un vieux client. Le public applaudissait à tout rompre. ,,, 1XDQFHVGHVHQVH[SULPpHVSDUOHPRGLÀFDWHXUGHYHUEH - la quantité Loïse gagnait très peu autrefois. Christophe a grandi de dix centimètres cette année. - l’intensité Je l’aime passionnément. Cette chanson me plaît beaucoup. Tu parles trop fort. - la manièreGHTXHOOHPDQLqUH"FRPPHQW" Le chômage a considérablement augmenté. La patiente marche encore avec peine. Angela est partie en claquant la porte. - le moyenDXPR\HQGHTXRL"JUkFHjTXRL"HQIDLVDQWTXRL" Les Deschamps se chauffent au bois. Pauline écrivait ses lettres à l’encre bleue. Je me rends toujours à mon travail en bus. /·DVVDVVLQDpWpLGHQWLÀpgrâce à son ADN. Vous obtiendrez de plus amples renseignements en vous adressant au secrétariat de l’association. - le temps La direction avait consulté le personnel au préalable. Nous nous sommes absentées quelques minutes. J’ai longuement UpÁpFKLjWDSURSRVLWLRQ 4 - la causejFDXVHGHTXRL"SRXUTXHOOHUDLVRQ" Katia a agi par altruisme. Alexandre tremblait de peur. Le joueur a été sanctionné pour avoir insulté l’arbitre. grammaire 5HPDUTXH L’idée de manièreV·DMRXWHJpQpUDOHPHQWjFHOOHGHmoyenRXjFHOOHG·intensité 159 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE PHRASE (CP) Complément de phrase (CP) I. Le complément de phrase dans la phrase /D SKUDVH FRQWLHQW HQ JpQpUDO GHX[ FRQVWLWXDQWV obligatoires le groupe nominal sujet (GN s) et le groupe verbal (GV) /DMHXQHÀOOH téléphonait à sa meilleure amie . GN s GV (V + CV) (OOH SHXW pJDOHPHQW FRQWHQLU XQ RX SOXVLHXUV FRQVWLWXDQWV facultatifs TXL UHPSOLVVHQWODIRQFWLRQGHcomplément de phrase Tous les mardis, ODMHXQHÀOOH téléphonait à sa meilleure amie . CP GN s GV (V + CV) Une manifestation bruyante a eu lieu devant la poste. GN s GV (V) CP Marie-Laure, pour son anniversaire, recevra une bicyclette . GN s CP GV (V + CV) Samedi, au cinéma, les spectateurs ont applaudi jODÀQGXÀOP. CP CP GN s GV (V) CP II. Caractéristiques du complément de phrase Le complément de phraseHVW GpSODoDEOHSDUWLFXOLqUHPHQWGHYDQWOHVXMHW Brigitte attendait son frère près de la gare. Près de la gare, Brigitte attendait son frère. 160 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE PHRASE (CP) IDFXOWDWLIVLRQOHVXSSULPHODSKUDVHUHVWHFRUUHFWH Brigitte attendait son frère. 'DQV OD PDMRULWp GHV FDV OH FRPSOpPHQW GH SKUDVH n’est pas pronominalisable 4XDQGRQSHXWOHSURQRPLQDOLVHULOH[SULPHOHOLHX Au festival de LocarnoQRXVDYRQVYXTXHOTXHVÀOPVFKLQRLV Nous yDYRQVYXTXHOTXHVÀOPVFKLQRLV III. Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de phrase - nom (N), groupe nominal (GN) Lundi, je vais chez le notaire. Nous fermerons les volets tous les soirs. - groupe prépositionnel (GPrép) A Berne, avez-vous visité le Palais fédéral ? Nous avons fait cette ascension en dépit des mises en garde. 4 - phrase subordonnée (Ph sub) Quand elle m’a remercié, j’ai été ému. (OOHP·DRIIHUWXQERXTXHWGHÁHXUVpour me remercier. Olivia mangeait une glace en attendant le bus. Le repas achevé, les convives sortirent de table. grammaire - adverbe (Adv), groupe adverbial (GAdv) Hier, nous avons mangé de la fondue. Ils vont très souvent au cinéma. 161 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE PHRASE (CP) IV. Nuances de sens exprimées par le complément de phrase - le tempsTXDQG"GHSXLVTXDQG"HWF L’hiver prochain, nous irons en Valais. J’ai répondu au téléphone pendant que tu dormais. - le lieuR"G·R"SDUR"HWF Il y a beaucoup de champignons dans cette forêt. Marine nous attendait devant le chalet. - le butGDQVTXHOEXW"SRXUTXRLIDLUH" Raoul met de l’argent de côté en vue d’un voyage au Canada. Pour maigrir, Clotilde suit un régime strict. Pour lire ces caractères minuscules, on a besoin d’une loupe. - la causeSRXUTXRL"SRXUTXHOOHUDLVRQ" En raison d’une grève, plus aucun métro ne circulait. Donne-nous la solution, puisque tu es si malin. Comme l’ouvrage est épuisé, emprunte-le dans une bibliothèque. - la supposition (si, à supposer que, au cas où,HWF En cas de problème, n’hésitez pas à m’appeler. Si tu passes devant une pharmacie, achète-moi de l’aspirine. Elle nous ouvrira au cas où le concierge serait absent. - la concession (malgré, bien que, quoi que, HWF) Malgré la chaleur étouffante, Mirko faisait son jogging tous les matins. Bien que les critiques en aient peu parlé, ce roman a eu un énorme succès. J’entreprendrai cette expédition quoi que vous en pensiez. - l’opposition (sans, tandis que, alors queHWF Maxime gagne bien sa vie sans beaucoup travailler. Laura fait des études de droit alors que son frère termine sa médecine. 7DQGLV TXH %pQpGLFWH VH PRQWUH VRXYHQW PpÀDQWH Arnaud est très crédule 162 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE NOM (CN) Complément de nom (CN) I. Le complément de nom dans le groupe nominal (QSOXVGXGpWHUPLQDQWHWGXQRPOHgroupe nominal SHXWFRQWHQLUXQRX SOXVLHXUVcompléments de nom Elsa visite une belle maison . DGMHFWLI Elsa visite une maison assez ancienne . JURXSHGHO·DGMHFWLI Elsa visite une maison de maître . JURXSHSUpSRVLWLRQQHO Elsa visite une maison à vendre . SKVXELQI Elsa visite une maison qui vient d’être restaurée . SKVXEUHO Elsa visite une belle maison de maître assez ancienne qui vient d’être restaurée . 5HPDUTXH (QJpQpUDOOHFRPSOpPHQWGHQRPHVWfacultatifODSKUDVHUHVWHFRUUHFWHTXDQG RQOHVXSSULPH Elsa visite une maison. 0DLVSDUIRLVLOHVWobligatoire Léa quitta le magasin les mains vides. (*Léa quitta le magasin les mains) Malheureusement, tu as travaillé en pure perte. Son visage prit une expression de satisfaction. Le jour où l’agent d’assurances est passé, j’étais absent. II. Complément de nom détaché Le complément de nomSHXWrWUHdétaché,OHVWDORUVVpSDUpGXQRPTX·LO GpWHUPLQHSDUXQHSDXVHjO·RUDOHWXQHYLUJXOHjO·pFULW Le Corbusier, architecte chaux-de-fonnier, a construit la Villa Turque. Le château, qui était jadis imposant, tombe aujourd’hui en ruine. 4 Michel, inquiet, appela sa mère. grammaire Inquiet, MicheI appela sa mère. 163 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE NOM (CN) III. Complément de nom à l’intérieur d’un complément de nom Un complément de nomSHXWOXLPrPHFRQWHQLUXQDXWUHcomplément de nom Les ruelles de la vieille ville sont très étroites. Le bâtiment qui abrite le musée d’histoire sera entièrement rénové. IV. Catégories qui peuvent remplir la fonction de complément de nom : - adjectif (Adj), groupe adjectival (GAdj) Nos spécialistes ont testé ce nouvel ordinateur . Dans le grenier, j’ai repéré deux tableaux assez originaux . Ma secrétaire est une personne GLJQHGHFRQÀDQFH . Surprise, la conductrice freina. Curieux de tout, Karl dévorait les encyclopédies. - nom (N), groupe nominal (GN) Le rayon boucherie est au fond du supermarché. Jean Dubois, le romancier, était hier soir à la télévision. Louis XIV, roi de France, ÀWFRQVWUXLUH9HUVDLOOHV - groupe prépositionnel (GPrép) Dans la région, il y a plusieurs châteaux en ruine . Des remparts d’une taille imposante entourent la ville. La porte de derrière est toujours fermée. 164 FONCTIONS : COMPLÉMENT DE NOM (CN) SKUDVHVXERUGRQQpHLQÀQLWLYH3KVXELQI Nous avons eu l’occasion d’égaliser avant la mi-temps. La table à langer est dans la salle de bains. - phrase subordonnée relative (Ph sub rel) As-tu changé l’ampoule qui était cassée ? Les fruits que vend ce marchand sont excellents. Ces trois maisons, que la coulée de lave menaçait, ont été évacuées. La secrétaire à qui tu souris s’appelle Marie-Laure. La fête dont parle le journal a eu lieu avant-hier. L’endroit où je voulais camper une nuit était inondé. Le jour où nous avons déménagé, il neigeait. 9 &RPSOpPHQWGHQRPRXFRPSOpPHQWGHYHUEH" 4 2. La conservatrice décroche le tableau du mur. 2QGLW©&·HVWle tableauTXHODFRQVHUYDWULFHGpFURFKHdu murªHWQRQSDV©&·HVW OHWDEOHDXGXPXUTXHODFRQVHUYDWULFHGpFURFKHª©/HWDEOHDXªHW©GXPXUªVRQW GHX[FRQVWLWXDQWVHW©GXPXUªHVWGRQFXQcomplément de verbe grammaire 1. La conservatrice décroche le tableau de Mondrian. 2QGLW©&·HVWle tableau de MondrianTXHODFRQVHUYDWULFHGpFURFKHªHWQRQSDV ©&·HVWOHWDEOHDXTXHODFRQVHUYDWULFHGpFURFKHGH0RQGULDQª©/HWDEOHDXGH 0RQGULDQªHVWXQVHXOFRQVWLWXDQWHW©GH0RQGULDQªHVWGRQFXQcomplément de nom 165 CATÉGORIES : VERBE (V) Verbe (V) , 'pÀQLWLRQ Le verbe (V)HVWXQPRWTXHO·RQSHXWFRQMXJXHUF·HVWjGLUHPHWWUHjGHVWHPSVHWj GHVSHUVRQQHVYDULpV,OSHXWrWUHDFFRPSDJQpGHneSDVRXG·DXWUHVQpJDWLRQV Edouard espérait que tu n’aurais pas d’ennuis. Je sais que vous n’avez jamais appris la vérité. 5HPDUTXH &HUWDLQVJURXSHVGHPRWVIRQFWLRQQHQWFRPPHGHVYHUEHV J’ai besoin de repos. Nous avons fait signe à Jonathan. /HYHUEHV·DFFRUGHDYHFOHVXMHW Le jardinier tond les pelouses du parc. D’où viennent ces roses ? Elles sontPDJQLÀTXHV II. Formes conjuguées, formes non conjuguées /HYHUEHSHXWrWUHjXQHIRUPHFRQMXJXpH(QJpQpUDOOHVIRUPHVFRQMXJXpHV VRQWDFFRPSDJQpHVG·XQVXMHW(OOHVVRQWjXQmodeHWjXQtempsGRQQpV Michèle mangeait des huîtres sur la plage. LQGLFDWLILPSDUIDLW Il ne faut pas que tu manges celle-là. VXEMRQFWLISUpVHQW ,OSHXWrWUHjXQHIRUPHQRQFRQMXJXpH Je n’aime pas ouvrir les huîtres de peur de me blesser. LQÀQLWLI Après avoir mangé les huîtres, j’ai jeté les coquilles LQÀQLWLISDVVp Surmontant son dégoût, Léonard a avalé l’huître. SDUWLFLSHSUpVHQW Il se coupa en ouvrant une huître. SDUWLFLSHSUpVHQW Les huîtres servies, un client réclama du citron. SDUWLFLSHSDVVp III. Le verbe dans le groupe verbal /HYHUEHHVWOHQR\DXGXgroupe verbal (GV) Tous les arbres de l’allée ont souffert Hier, les jardiniers ont livré un lilas Le jardin est WUqVÁHXULHQDXWRPQH Les chevreuils ont mangé cette nuit plusieurs salades . 0DOKHXUHXVHPHQWYRVÁHXUVse sont vite fanées . 166 CATÉGORIES : VERBE (V) IV. Temps simples et temps composés 2QGLVWLQJXHGHVWHPSVsimples elle jardinera vous jardiniez HWGHVWHPSVcomposés, constitués d’un auxiliaire©DYRLUªRX©rWUHªHWG·XQ participe passé elle avait jardiné ils étaient partis tu te seras trompé ©DOOpª HVW XQ SDUWLFLSH SDVVp TXL IDLW SDUWLH G·XQH IRUPH YHUEDOH j l’indicatif passé composé (le YHUEH ©DOOHUª VH FRQMXJXH DYHF O·DX[LOLDLUH ©rWUHª Je suis fatigué ©IDWLJXpª HVW XQ DGMHFWLI DWWULEXW GX VXMHW /H YHUEH ©rWUHª HVW j l’indicatif présent M. Rey est mort hier à l’hôpital ©PRUWª HVW XQ SDUWLFLSH SDVVp TXL IDLW SDUWLH G·XQH IRUPH YHUEDOH j O·indicatif passé composé (le YHUEH ©PRXULUª VH FRQMXJXH DYHF O·DX[LOLDLUH©rWUHª (— M. Rey est-il encore vivant ? — Non, il est mort ©PRUWª HVW XQ DGMHFWLI DWWULEXW GX VXMHW /H YHUEH ©rWUHª HVW j l’indicatif présent M. Rey était déjà mort quand les secours sont arrivés /H YHUEH ©rWUHª HVW j O·indicatif imparfait 1%FIpJDOHPHQW©GLYHUVHPSORLVGH©rWUHªSDUWLFLSHSDVVpªS 4 Je suis allé en Grèce grammaire 5HPDUTXH Participe élément d’une forme verbale ou adjectif attribut du sujet ? 167 CATÉGORIES : VERBE (V) V. Variations en temps et en personne /HYHUEHSHXWYDULHUHQtemps et en personne Brigitte jardine de plus en plus. LQGLFDWLISUpVHQWeSHUVVLQJ Est-ce que tu jardinerais le soir ? FRQGLWLRQQHOSUpVHQWeSHUVVLQJ Ils jardineront sous la pluie. LQGLFDWLIIXWXUVLPSOHe SHUVSOXU II faut que vous jardiniez un peu. VXEMRQFWLISUpVHQWeSHUVSOXU 5HPDUTXHV /DSUHPLqUHSDUWLHGXYHUEHTXLH[SULPHO·HVVHQWLHOGXVHQVHVWDSSHOpHradical /DVHFRQGHTXLYDULHVHORQOHVWHPSVHWOHVSHUVRQQHVV·DSSHOOHterminaison jO·RUDO jO·pFULW elle [ jardin ] jardin e nous [ jardin I] jardin ons 2QDSSHOOHverbes pronominauxOHVYHUEHVGRQWO·LQÀQLWLIHVWSUpFpGpGHse ,OVVHFRQMXJXHQWVDXIjO·LPSpUDWLIDYHFGHX[SURQRPVGHODPrPHSHUVRQQH se préparer je me prépare nous nous sommes préparés (prépare-toi) VI. Moments /HYHUEHSHXWLQGLTXHUOHPRPHQW - le maintenant PRPHQWRO·pPHWWHXUSDUOHRXpFULW Ne me dérange pas. Je regarde la télévision. - le passé 4XHOWpOpÀOPas-tu regardé hier soir ? - l’avenir Nous regarderons certainement la télévision ce soir. 5HPDUTXH /H PRPHQW SHXW rWUH LQGLTXp j OD IRLV SDU XQ RUJDQLVDWHXU WHPSRUHO DGYHUEH JURXSH SUpSRVLWLRQQHOHWSDUOHverbe J’irai voter demain. avenir Schumann naquit à Zwickau en 1810. passé RXSDUXQRUJDQLVDWHXUWHPSRUHOVHXOHPHQW Je pars à la montagne dans un mois. ll y a deux jours, je sors de chez moi. (Devinez qui je rencontre...) 168 avenir passé CATÉGORIES : VERBE (V) VII. Aspects /HYHUEHSHXWLQGLTXHUO·aspect, notamment l’accompli ou le non-accompli Ne le dérange pas : il médite ! non-accompli (II est en train de PpGLWHUDXPRPHQWHQYLVDJpLFL le maintenant La nuit tombait. Un orage éclata. non-accompli (La nuit était en train GHWRPEHUDXPRPHQWHQYLVDJp ici, le passé Maintenant, j’ai bu. Je n’ai plus soif. accompli -·DL ÀQL GH ERLUH DX PRPHQW HQYLVDJp LFL OH maintenant Demain, nous aurons tout réparé. accompli1RXVDXURQVÀQLGHWRXW UpSDUHUDXPRPHQWHQYLVDJpLFL l’avenir VIII. Relations temporelles /HYHUEHSHXWDXVVLLQGLTXHUODUHODWLRQWHPSRUHOOHsimultanéité, antériorité ou postériorité Carole a appelé vers dix heures. simultanéité (« a appelé » et « étais ª Je n’étais pas chez moi. RQWOLHXHQPrPHWHPSV Colin a dit qu’il irait en Suède. postériorité©irait ªDOLHXDSUqV ©a dit ª 5HPDUTXH /DUHODWLRQWHPSRUHOOHSHXWrWUHLQGLTXpHjODIRLVSDUXQRUJDQLVDWHXUWHPSRUHOHWSDUOH verbe Je répondais aux cartes de voeux antériorité que j’avais reçues la veille. RXSDUXQRUJDQLVDWHXUWHPSRUHOVHXOHPHQW M. Dubois fait ses comptes. Pendant ce temps, sa femme lit. simultanéité grammaire antériorité © avais envoyées ª DOLHXDYDQW©brûla ª 4 Et un jour, elle brûla toutes les lettres que je lui avais envoyées. 169 CATÉGORIES : NOM (N) ET GROUPE NOMINAL (GN) Nom (N) et groupe nominal (GN) I. Nom (N) /HQRPHVWXQPRWTXLSHXWrWUHSUpFpGpGHPRWVFRPPHle, un, cette, des, troisGpWHUPLQDQWVHWDFFRPSDJQpGHPRWVFRPPHpetit, beau, intéressant, étrangeDGMHFWLIV cette vaste pelouse un rosier grimpant /HQRPDXQgenre (masculin ou féminin l’étang (m.) la forêt (f.) 5HPDUTXH 4XHOTXHVQRPVRQWGHX[JHQUHVSRVVLEOHV un/une après-midi un/une interview un/une parka 0DVFXOLQRXIpPLQLQ" Noms masculins DEvPH DFURVWLFKH agrume DOEkWUH amalgame DPEUH amiante DPSKLELH antidote DQWLSRGH DSKWH DSRJpH DSRVWURSKH DSSHQGLFH are armistice aromate arôme DUSqJH DVSKDOWH DVWpULVTXH astéroïde augure DXWRJUDSKH EDVDOWH FDSLWXOH FqSH FROFKLTXH cytise GpFRPEUHV dédit HIÁXYH pODVWLTXH élytre HPEOqPH en-tête entracte pSLORJXH pTXLQR[H évangile H[RGH H[XWRLUH JDPqWH JOREXOH glucose granule KDOWqUH KDUPRQLFD KpPLVSKqUH KpPLVWLFKH KLpURJO\SKH K\PQH insigne LQWHUPqGH interstice intervalle LVWKPH ivoire MDGH MXWH lange OREH méandre météore millefeuille REpOLVTXH RSHUFXOH RSXVFXOH RULÀFH ovule ozone SpWDOH SODQLVSKqUH SRUH SRXOSH caténaire GUDFKPH pEqQH pFKDSSDWRLUH écritoire HQFDXVWLTXH pSLJUDPPH pSLWDSKH pSLWKqWH pTXHUUH pTXLYRTXH estafette gemme glaire icône idole immondices LPSDVVH interview PDQGLEXOH météorite PRXVWLTXDLUH nacre oasis REROH octave RPRSODWH RSDOH RSLQLRQ RUELWH VFKLVWH VpSDOH sesterce solde tentacule termite testicule trille WXEHUFXOH ventricule YLVFqUH DUWLFOHYHQGXj SUL[UpGXLW Noms féminins DEVLGH acné DFRXVWLTXH aérogare DKUUHV alcôve DOJqEUH alluvions anagramme DQLFURFKH 170 DQWLFKDPEUH DSRFDO\SVH DSRVWURSKH DUDEHVTXH argile DWPRVSKqUH autoroute DYDQWVFqQH azalée FkSUH RULÁDPPH SDWqUH SKDOqQH SUpPLFHV réglisse VFRORSHQGUH stalactite stalagmite WKHUPRV CATÉGORIES : NOM (N) ET GROUPE NOMINAL (GN) /DSOXSDUWGHVQRPVYDULHQWHQnombre (singulier ou pluriel la forêt ( sing. ) les forêts ( pl. ) le bocal les bocaux &HUWDLQVQRPVQHV·HPSORLHQWTX·DXSOXULHO les environs les moeurs OHVÀDQoDLOOHV OHVREVqTXHV 2QGLVWLQJXHQRWDPPHQW - les noms communs FKDWYLOOHIUqUHÀHUWp - les noms propres Nestor, Baudelaire, Neuchâtel, Jura, Europe &HUWDLQVQRPVVRQWGHVmots composés une garde-robe un château fort un rouge-gorge un fer à souder II. Structure du groupe nominal Le groupe nominal (GN) est formé généralement d’un déterminant (D) et d’un nom (N) Plusieurs copropriétaires ont rénové leur appartement . ' 1 ' 1 Nous avons admiré la grande cheminée en marbre . *3UpS $GM 3UpS 1 M. Dulac, notre propriétaire, m’a téléphoné ce matin. *1 ' 1 Les rideaux que j’ai choisis sont bruns. 3KVXEUHO La machine à laver la vaisselle est en panne. 3KVXELQI 4 Je n’aime pas les moulures des plafonds . *3UpS 3UpS' 1 grammaire ,,SHXWDXVVLFRQWHQLUXQRXSOXVLHXUVcompléments de nom J’ai acheté une nouvelle lampe . *1 $GM 171 CATÉGORIES : NOM (N) ET GROUPE NOMINAL (GN) 5HPDUTXH 4XDQGOHJURXSHQRPLQDOFRQWLHQWXQRXSOXVLHXUVFRPSOpPHQWVGHQRPLODXQ QR\DX&·HVWOHQR\DXTXLGpWHUPLQHODSOXSDUWGXWHPSVO·DFFRUGGXYHUEH Là-bas, la qualité des eaux est excellente. III. Fonctions du nom et du groupe nominal /HQRPHWOHJURXSHQRPLQDOSHXYHQWDYRLUOHVIRQFWLRQVVXLYDQWHV - sujet (S) Raphaël peindra les volets en vert. Le menuisier auquel tu as fait appel a raboté une porte. - complément de verbe (CV) J’ai appelé l’installateur sanitaire. - PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9 Je suis rentré les mains vides. Pauline me regardait bouche bée. - attribut du sujet (Att S) La salle de bains est un endroit spacieux. - attribut du complément de verbe (Att CV) On appelle ces fenêtres des oeils-de-boeuf. - complément de phrase (CP) La veille, j’avais téléphoné à l’électricien. - complément de nom (CN) M. Brunot, le décorateur d’intérieur, a envoyé sa facture. - complément d’adjectif (CAdj) Il portait un complet bleu roi. - complément de pronom (CPro) Certains, militants de la première heure, ont été reçus par le président. 172 CATÉGORIES : DÉTERMINANT (D) Déterminant (D) , 'pÀQLWLRQHWIRQFWLRQQHPHQW (OpPHQW GX JURXSH QRPLQDO *1 RX GX JURXSH SUpSRVLWLRQQHO *3UpS, le déterminant HVWXQPRWRXXQJURXSHGHPRWVTXLÀJXUHWRXMRXUVGHYDQWOHQRP ,OHVWJpQpUDOHPHQWREOLJDWRLUH Nos amis anglais aiment la fondue. (*Amis anglais aiment la fondue) Tu as peu de patience. (*Tu as patience) Je pensais à ton anniversaire. (*Je pensais à anniversaire) 0DLVLOSHXWrWUHDEVHQW Est-ce que tu seras de retour jeudi ? Le fennec, renard du Sahara, a de longues oreilles. Elle ne peut pas lire sans lunettes. &RQWUDLUHPHQWjO·DGMHFWLILOSHXWÀJXUHUVHXOGHYDQWOHQRP Une vieille femme s’avança. Une femme s’avança. (*Vieille femme s’avança) 'HX[GpWHUPLQDQWVSHXYHQWVHVXLYUH Je vais relire ces quelques notes. Ils rient tout le temps. 4 3DUIRLVODSUpSRVLWLRQHWOHGpWHUPLQDQWVRQWVRXGpV2QSDUOHGHprépositionsdéterminants (Prép-D) au, aux, du, des Allons au cinéma. jOH Tu as téléphoné aux pompiers ? jOHV Voilà la clé du garage. (= de + le) J’ai parlé des modèles récents. (= de + les) grammaire 5HPDUTXHV &HUWDLQVGpWHUPLQDQWVSHXYHQWrWUHSUpFpGpVG·XQJURXSHWHOTXHau moins, à peine, près de Il y avait à peine cinquante personnes dans la salle. 173 CATÉGORIES : DÉTERMINANT (D) II. Sous-classes de déterminants déterminants articles déterminants possessifs déterminants démonstratifs déterminants numéraux le, la, l’, les un, une de, d’, des du, de la, de l’ mon, ma, mes ton, ta, tes son, sa, ses notre, nos votre, vos leur, leurs ce, cet, cette, ces deux, dix, vingt, trente-cinq, etc. Autres déterminants quel, quelle, quels, quelles, n’importe quel, je ne sais quel, HWF tout, toute, tous, toutes VRXYHQWVXLYLVG·XQDXWUHGpWHUPLQDQW le, ces, HWF quelque, quelques aucun, aucune chaque certains, certaines, divers, diverses, différents, différentes, force (soutenu), plusieurs, assez de, beaucoup de, nombre de, peu de, plein de IDP, de plus en SOXVGHFRPELHQGHVXIÀVDPPHQWGHHWF 5HPDUTXH &HUWDLQVJURXSHVQRPLQDX[IRQFWLRQQHQWFRPPHGHVGpWHUPLQDQWV un kilo de, un million de, une foule de, des tas de IDP, une cuillerée de, 40% de, la totalité des, HWF III. Genre et nombre à l’écrit /HVGpWHUPLQDQWVPDUTXHQWSUHVTXHWRXMRXUVOHQRPEUH ,OVSHXYHQWPDUTXHUOHJHQUH quel chapitre quelle ligne genre HWQRPEUH quels volumes quelles illustrations 174 aucun chapitre aucune page JHQUHHWQRPEUHWRXMRXUVVLQJXOLHU plusieurs titres plusieurs préfaces QRPEUHWRXMRXUVSOXULHO ce matin, cet été cette soirée ces orages ces pluies QRPEUH et, DXVLQJXOLHUJHQUH douze ans QRPEUH douze œufs frais CATÉGORIES : DÉTERMINANT (D) IV. Ne confondons pas ! - DE déterminant et DE préposition Vous avez de beaux géraniums. Regarde ces plates-bandes de tulipes - DES déterminant et DES préposition-déterminant Nous avions planté des fuchsias. Viens sentir le parfum des roses. - Déterminant et pronom J’ai appris la formule par coeur. Cette formule, je la connais. déterminant (= des) préposition déterminant préposition-déterminant (= de + les) déterminant pronom Ce régime ne me convient pas. CeQ·HVWSDVGLIÀFLOHjFRPSUHQGUH déterminant pronom Combien a coûté votre planche à voile ? La vôtre me paraît plus solide. déterminant pronom J’ai épousé un informaticien, dit-elle. Un de mes amis est informaticien. déterminant pronom Tout informaticien doit savoir cela. Tout est informatisé. déterminant pronom Deux amis ont téléphoné. J’avais invité quatre amis. Deux sont venus. déterminant pronom grammaire - DE LA, DE L’ déterminants (articles) et DE préposition suivie du déterminant (article) LA, L’ II me faut de la monnaie. 2QSHXWGLUHIl me faut cette monnaieDe la HVWXQGpWHUPLQDQW C’est l’entrée de l’igloo. 2QQHSHXWSDVGLUHC’est l’entrée cet igloo,OIDXWGLUHde cet igloo DeHVWXQHSUpSRVLWLRQVXLYLHGXGpWHUPLQDQWl’ 4 - DU déterminant (article) et DU préposition-déterminant J’ai entendu du bruit 2QSHXWGLUHJ’ai entendu ce bruitDuHVWXQGpWHUPLQDQW Les locataires se plaignent du bruit. 2QQHSHXWSDVGLUH*Les locataires se plaignent ce bruit,OIDXWGLUH de ce bruit. Du est une SUpSRVLWLRQGpWHUPLQDQW 175 CATÉGORIES : ADJECTIF (ADJ) ET GROUPE ADJECTIVAL (GADJ) Adjectif (Adj) et groupe adjectival (GAdj) , 'pÀQLWLRQHWIRQFWLRQQHPHQWGHO·DGMHFWLI /·adjectif (Adj) HVW XQ PRW TXL DFFRPSDJQH JpQpUDOHPHQW OH QRP HW VRQ GpWHUPLQDQW ,OV·DFFRUGHJpQpUDOHPHQWDYHFFHTX·LOSUpFLVHQRPJURXSHQRPLQDOSURQRP Yannick lit des romans policiers. La première scène est longue et ennuyeuse. Elle est longue et ennuyeuse. 1%FIFKDSLWUH©$FFRUGGHVDGMHFWLIVªSSHW /RUVTX·LO IDLW SDUWLH GX JURXSH QRPLQDO O·DGMHFWLI FRQWUDLUHPHQW DX déterminant, - est en général facultatif Elle lit des romans policiers . (Elle lit des romans ) Ce long poème est un chef-d’œuvre. ( Ce poème est un chef-d’œuvre.) ([FHSWLRQV Ces crises surviennent d’une manière imprévisible. (*d’une manière) L’avion volait à basse altitude. (*à altitude) J’ai rencontré Pascale la semaine dernière. (*la semaine) Le devis se monte à 15 100 francs, TVA incluse. (*TVA) etc. HWQHSHXWSDVÀJXUHUVHXODSUqVRXDYDQWOHQRP Elle lit romans policiers ) (* long poème est un chef-d’œuvre) 176 CATÉGORIES : ADJECTIF (ADJ) ET GROUPE ADJECTIVAL (GADJ) Il. Place de l’adjectif dans le groupe nominal &HUWDLQVDGMHFWLIVÀJXUHQWWRXMRXUVDSUqVOHQRP Maxime lit volontiers des mangas japonais. &HUWDLQVÀJXUHQWJpQpUDOHPHQWDYDQWOHQRP Ce gros livre se vend mal. &HUWDLQVSHXYHQWÀJXUHUDYDQWRXDSUqVOHQRP On constate une énorme différence / une différence énorme. Ce personnage a de curieuses réactions / des réactions curieuses. 5HPDUTXH 3DUIRLVOHVHQVGHO·DGMHFWLIFKDQJHHQIRQFWLRQGHVDSODFH Le général de Gaulle était un grand homme. FpOqEUHGHYDOHXU Le général de Gaulle était un homme grand. (de grande taille) Ce sale type me dégoûte. PpSULVDEOHPDOIDLVDQW Ce type sale me dégoûte. SDVSURSUH III. Mots appartenant à plusieurs catégories &HUWDLQVPRWVVRQWWDQW{WGHVDGMHFWLIVWDQW{WDXWUHFKRVH J’ai déchiré mon livre. participe passé Le libraire m’a repris mon livre déchiré. adjectif nom adjectif Nous avons vu un beau spectacle. L’amateur d’art recherche le beau. adjectif nom Ton calcul est faux. Isabelle chante faux. adjectif adverbe 4 Est-ce que tu aimes les marrons glacés ? Elle porte une veste marron. grammaire Caroline répondit en grimaçant. participe présent Francis a peint des personnages grimaçants. adjectif 177 CATÉGORIES : ADJECTIF (ADJ) ET GROUPE ADJECTIVAL (GADJ) IV. Structure du groupe adjectival /HJURXSHDGMHFWLYDO*$GMVHFRPSRVHG·XQadjectifHWG·XQRXGHSOXVLHXUV autres constituants Ce très beau roman de Perec s’appelle « la Vie mode d’emploi ». La romancière, ÀqUHdu succès de son roman, souriait aux caméras. /HÀOPHVWabsolumentÀGqOHau roman. Je suis contente que tu viennes nous voir. L’épidémie est moins grave qu’on ne le pensait. Le malade est trop faible pour se lever. 2QDSSHOOHcomplément d’adjectif (CAdj)FHTXLVXLWO·DGMHFWLI /HÀOPHVWDEVROXPHQWÀGqOH au roman. V. Fonctions de l’adjectif et du groupe adjectival /·DGMHFWLIHWOHJURXSHDGMHFWLYDOSHXYHQWDYRLUQRWDPPHQWOHVfonctionsVXLYDQWHV - complément de nom (CN) Le personnage principal est une adolescente. Ce dictionnaire a une très jolie couverture. Intrigué, Edouard est entré dans le musée. Fière de sa médaille, Laure la montre à chacun. Boudée par le publicODSLqFHDpWpUHWLUpHGHO·DIÀFKH - complément de pronom (CPro) Certains, déçus, n’applaudissaient pas. Fière de sa médaille, elle la montre à chacun. - attribut du sujet (Att S) Tu me sembles distraite. Il était vert de rage. - attribut du complément de verbe (Att CV) Les joueurs croient la partie perdue. Je la jugeais capable de nous aider. 178 CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO) Pronom (Pro), pronominalisation et groupe pronominal (GPro) I. Pronoms 2QDSSHOOHpronoms (ProGHVPRWVGHVJURXSHVGHPRWVFRPPH je, me, moi, tu, te, toi, il, elle, lui, on, se, soi, en, y, nous, vous, ils, elles, leur, eux SURQRPVSHUVRQQHOV qui, que, dont, où, lequel,HWF SURQRPVUHODWLIV qui, que, lequel,HWF SURQRPVLQWHUURJDWLIV le mien, la tienne, les nôtres,HWF SURQRPVSRVVHVVLIV ce, cela, celui, HWF SURQRPVGpPRQVWUDWLIV l’un, l’autre, (en) un, (en) deux, tout, rien, quelqu’un, personne, (en) plusieurs, (en) certains, chacun,HWF Il. Pronominalisation /D SOXSDUW GHV SURQRPV remplacent d’autres constituants et renvoient j XQ FRQVWLWXDQWGXFRQWH[WHDSSHOpantécédent /HFRQVWLWXDQWUHPSODFpSDUOHSURQRPSHXWrWUHQRWDPPHQW - un groupe nominal (GN) Achète des tomates. (Les tomates sont bien mûres.) Achète des tomates. Elles sont bien mûres. (« Elles » UHPSODFH « les tomates » HWUHQYRLHj « des tomates ».) Mon couteau ne coupe pas. (Prête-moi ton couteau.) Mon couteau ne coupe pas. Prête-moi le tien (« Le tien » UHPSODFH « ton couteau » HWUHQYRLHj « mon couteau ».) - un groupe prépositionnel (GPrép) - Tu connais ma vigne ? - Oui, (j’étais dans ta vigne ce matin.) - Tu connais ma vigne ? - Oui, j’y étais ce matin. 4 J’ai plusieurs pommiers. (Ces pommiers ne donnent plus de fruits.) J’ai plusieurs pommiers qui ne donnent plus de fruits. grammaire Fernand est dans le parc. (Fernand ratisse les allées.) Fernand est dans le parc. Il ratisse les allées. 179 CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO) - un adjectif (Adj), un groupe adjectival (GAdj) Je suis joyeux (mais toi, tu n’es jamais joyeux.) Je suis joyeux (mais toi, tu ne l’es jamais.) /HVÀJXHVVRQWtrès sucrées. (Les dattes sont aussi très sucrées.) /HVÀJXHVVRQWtrès sucrées. Les dattes le sont aussi. - une phrase subordonnée (Ph sub) Le pin est malade (et on ne savait pas que le pin était malade.) Le pin est malade et on ne le savait pas. 5HPDUTXHV &HUWDLQVpronomsQHUHPSODFHQWULHQ Je suis plutôt optimiste. Personne n’a réagi. Il fait beau aujourd’hui. 3DUIRLVOHpronomQHUHQYRLHSDVjXQFRQVWLWXDQWTXLSUpFqGHPDLVjXQFRQVWLWXDQWTXL VXLW Quand iI se couche, le soleil prend une teinte orangée. III. Forme des pronoms &HUWDLQVpronomsVRQWYDULDEOHV YDULDWLRQHQJHQUHHWHQQRPEUH le mien, la mienne, les miens, les miennes celui, celle, ceux, celles, etc. YDULDWLRQHQQRPEUHVHXOHPHQW il, ils elle, elles YDULDWLRQHQJHQUHVHXOHPHQW aucun, aucune chacun, chacune certains, certaines, etc. '·DXWUHVVRQWLQYDULDEOHV je, nous, quelqu’un, cela, quatre, plusieurs, etc. 180 CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO) &HUWDLQVSURQRPVV·pOLGHQWGHYDQWXQHYR\HOOHRXXQK©PXHWªle, la, me, te, se, ce, que. Tu l’as vue, Justine ? Il s’habituera. /DIRUPHGXSURQRPYDULDEOHSHXWGpSHQGUH - du genreGXFRQVWLWXDQWSURQRPLQDOLVp Michèle rédigera le texte. Michèle le rédigera. Michèle rédigera l’invitation. Michèle la rédigera. - du nombre GXFRQVWLWXDQWSURQRPLQDOLVp Michèle rédigera le texte. Michèle le rédigera. Michèle rédigera les textes. Michèle les rédigera. Elle riait. Je l’ai invitée. - du verbe et de sa construction Kim pensait à Liliane. Kim parlait à Margaux. Kim croyait mon histoire. FURLUHTTFK Kim croyait à l’astrologie. FURLUHjTTFK Kim pensait à elle. Kim lui parlait. Kim la croyait. Kim y croyait. - de l’opposition personne / chose Kim pensait à ses examens. FKRVHV Kim pensait à ses collaborateurs. SHUVRQQHV Kim y pensait. Kim pensait à eux. 1%FIFKDSLWUH©&RPSOpPHQWGHYHUEHªSRLQWV,,,HW,9SSHW 4 - de la fonction GXFRQVWLWXDQWSURQRPLQDOLVp Béatrice riait. VXMHW J’ai invité BéatriceFRPSOpPHQWGHYHUEH grammaire - du déterminant GXFRQVWLWXDQWSURQRPLQDOLVp Damien signe une lettre. Damien en signe une. Damien signe sa lettre. Damien signe la sienne. Damien signe cette lettre. Damien signe celle-ci. 181 CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO) IV. Ordre des pronoms personnels compléments employés juste avant ou après le verbe /DSOXSDUWGXWHPSVRQDO·RUGUHVXLYDQW me, m’ te, t’ le, l’ se, s’ la, l’ lui nous les leur y en vous Je te les rendrai demain. Nous y conduira-t-il ? Ne lui en envoie pas. Norbert y en dépose. (de l’argent à la banque) 'DQVOHVimpératives positivesHQUHYDQFKHO·RUGUHHVWOHVXLYDQW moi, m’ le toi, t’ la lui les nous vous leur Montre-les-nous. Donne-m’en. 182 y en CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO) V. Ne confondons pas ! - pronom et déterminant Ce n’est pourtant pas compliqué. Je ne comprends pas ce mode d’emploi. pronom déterminant Un de mes amis est informaticien. J’ai épousé un informaticien, dit-elle. pronom déterminant Tu ne la trouves pas, la clé ? J’ai inséré la clé. pronom déterminant Tout est informatisé. Tout informaticien doit savoir cela. pronom déterminant J’avais invité quatre spécialistes. Deux sont venus. déterminant pronom Lequel est-ce que tu as choisi ? Quel ordinateur est le plus cher ? pronom déterminant Tu peux utiliser le nôtre. Notre logiciel est très récent. pronom déterminant - pronom et préposition Patrice n’en parlera pas. Tu es venu en train ? pronom préposition sujet) Qui as-tu appelé ? (ȹ Tu as appelé quelqu’un. complément de verbe) Qui êtes-vous ? (ȹ Vous êtes quelqu’un. attribut du sujet) 3RXUVDYRLUTXHOOHHVWODIRQFWLRQGH48,RQWUDQVIRUPHODSKUDVHLQWHUURJDWLYHHQ SKUDVHGpFODUDWLYHHQUHPSODoDQW48,SDU48(/48·81 48,DODPrPHIRQFWLRQTXH48(/48·81 4 , Qui connaît Luc ? (ȹ Quelqu’un connaît Luc. grammaire VI. Fonctions de QUI employé sans préposition 183 CATÉGORIES : PRONOM (PRO) , PRONOMINALISATION ET GROUPE PRONOMINAL (GPRO) VII. Structure du groupe pronominal Le groupe pronominal (GPro) est un JURXSHGHPRWVGRQWOHQR\DXHVWXQSURQRP 2Q DSSHOOH OHV PRWV TXL GpWHUPLQHQW OH SURQRP GHV compléments de pronom (CPro) 1. Vous avez quelque chose à déclarer ? 2. Qui d’entre vous connaît le gérant ? 3. Christine louait celui de sa sœur . OHFKDOHWGHVDV±XU 4. Un de nos locataires a tondu le gazon. 5. Le nôtre, plus cher, est de meilleure qualité. 6. Satisfaite du résultat, elle nous félicita. &H FRPSOpPHQW HVW VRLW IDFXOWDWLI FRPPH GDQV OHV H[HPSOHV HW VRLW REOLJDWRLUHFRPPHGDQVOHVH[HPSOHVHW VIII. Principales fonctions du pronom et du groupe pronominal /H SURQRP HW OH JURXSH SURQRPLQDO SHXYHQW DYRLU QRWDPPHQW OHV IRQFWLRQV VXLYDQWHV - sujet Nous allons louer un voilier. Lesquels d’entre vous vont partir en Provence ? - complément de verbe Des trois chalets que j’ai visités, je préfère celui-ci. Bilbao ? Mais j’en reviens! - complément de phrase On y trouve beaucoup de ruines antiques. (en Grèce) - attribut du sujet Qui êtes-vous ? 184 CATÉGORIES : ADVERBE (ADV) ET GROUPE ADVERBIAL (GADV) Adverbe (Adv) et groupe adverbial (GAdv) I. L’adverbe et ses fonctions /·DGYHUEH HVW XQ PRW invariable TXL FRQWUDLUHPHQW j OD SUpSRVLWLRQ HW DX VXERUGRQQDQWQRWDPPHQWDXQHfonction - PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9 Tu manges trop. Je me souviens parfaitement de ce séisme. - complément de phrase (CP) Le chômage augmente, là-bas. Depuis, la situation s’est améliorée. - complément de verbe (CV) Vous exigez trop de vos collaborateurs. - sujet (S) Demain est un jour férié. - attribut du sujet (Att S) Nous étions ensemble en Argentine. - attribut du complément de verbe (Att CV) Jessica vous imaginait ailleurs. 5HPDUTXHV /·DGYHUEHSHXWDXVVLPRGLÀHU - un adjectif : J’ai lu un livre fort intéressant sur les Mayas. - un autre adverbe : Parlez plus bas, s’il vous plaît. - un groupe prépositionnel : L’accident a eu lieu peu après 10 heures. - un déterminant : J’ai interrogé presque tous les témoins. /·DGYHUEHSHXWIDLUHSDUWLHG·XQdéterminant J’ai tellement de peine à vous comprendre. /·DGYHUEHSHXWIDLUHSDUWLHG·XQHSUpSRVLWLRQ Agissez conformément à la loi. /·DGYHUEHSHXWMRXHUOHU{OHG·XQHSKUDVH Ȥ9RXVYRXVDSSHOH]ELHQ9LFWRU7RXUWH" ȤExactement. 4 grammaire - un pronom : Nils a à peu près tout compris. 185 CATÉGORIES : ADVERBE (ADV) ET GROUPE ADVERBIAL (GADV) ,, $GMHFWLIRXDGYHUEH" &HUWDLQVPRWVSHXYHQWrWUHWDQW{Wadjectifs tantôt adverbes Ton café est froid. adjectif Luc a dû manger froid. adverbe C’est un bon projet. Ça sent bon dans la cuisine. adjectif adverbe Ici, les plafonds sont bas. adjectif Parlez plus bas;; le malade dort. adverbe /·DGYHUEH VH UHFRQQDvW DX IDLW TX·LO HVW invariable HW O·DGMHFWLI DX IDLW TX·LO HVW variable Ton café est froid. Ma soupe est froide. (Adj) Luc a dû manger froid. Luce a dû manger froid. (*froide) (Adv) ,,, $GYHUEHRXSUpSRVLWLRQ" &HUWDLQV PRWV SHXYHQW rWUH WDQW{W DGYHUEHV WDQW{W SUpSRVLWLRQV après, avant depuis, derrière, devant Au cinéma, je n’aime pas être assis devant. adverbe Assieds-toi devant Sarah . préposition ,FLO·DGYHUEHVHUHFRQQDvWDXIDLWTX·LOVHVXIÀWjOXLPrPHDORUVTXHODSUpSRVLWLRQ LQWURGXLWXQJURXSHHQFDGUpGDQVO·H[HPSOH 5HPDUTXH &HUWDLQVGHFHVPRWVSHXYHQWrWUHpJDOHPHQWGHVQRPV Je préférerais m’asseoir à l’avant de la voiture. Je ne connais pas le dessous des cartes. IV. Structure du groupe adverbial Le groupe adverbial (GAdv)HVWXQJURXSHGHPRWVGRQWOHnoyauHVWXQDGYHUEH J’irai très prochainement en Croatie. Nous passerons vous voir demain soir. Ici aussi, l’été a été pourri. Gilles a tellement crié qu’il est tout enroué. 186 CATÉGORIES : PRÉPOSITION (PRÉP) ET GROUPE PRÉPOSITIONNEL (GPRÉP) Préposition (Prép) et groupe prépositionnel (GPrép) I. Préposition La préposition HVW XQ PRW XQ JURXSH GH PRWV LQYDULDEOH TXL LQWURGXLW XQ QRP XQJURXSHQRPLQDOXQSURQRPXQDGYHUEHXQLQÀQLWLIXQHSKUDVHVXERUGRQQpH LQÀQLWLYH 1. Je suis arrivé avant Faustine. 2. Il pleut depuis ce matin. 3. Selon vous, qui va remporter les élections? 4. D’ici, on voit bien le mont Blanc. 5. Je vous appellerai pourYRXVÀ[HUXQUHQGH]YRXV Liste de quelques prépositions à à cause de à côté de DÀQGH à même (le sol) après à travers au-dessous de avant avec chez contrairement à contre dans de depuis derrière dès devant durant en en dépit de en lieu et place de entre envers hors de malgré moyennant par parmi pendant plein OHVSRFKHV pour près de question (argent) s’agissant de sans selon sous suivant sur vers 3DUIRLVGHX[SUpSRVLWLRQVVHVXLYHQW Notre hôte nous a offert un bordeaux de derrière les fagots. ,ODUULYHTXHODSUpSRVLWLRQVRLWOLpHjXQpOpPHQWVLWXpDSUqVOHQRP Les deux pièces ont le même poids, à quelques grammes près. 4 grammaire 5HPDUTXHV 187 CATÉGORIES : PRÉPOSITION (PRÉP) ET GROUPE PRÉPOSITIONNEL (GPRÉP) II. Groupe prépositionnel Le groupe prépositionnel (GPrépHVWLQWURGXLWSDUXQHpréposition (Prép),OSHXW rWUHFRQVWLWXp - d’une préposition suivie d’un nom ou d’un groupe nominal Le train de Berne quitta la gare vers deux heures et demie - d’une préposition suivie d’un pronom Ne partez pas sans moi - d’une préposition suivie d’un adverbe De là-haut , on distingue la gare - d’une SUpSRVLWLRQVXLYLHG·XQYHUEHjO·LQÀQLWLI Je suis pressé, j’ai un train à prendre . 5HPDUTXHV /HVSUpSRVLWLRQVà et deSHXYHQWVHFRPELQHUDYHFOHVGpWHUPLQDQWVle et les au, aux, du, des2QSDUOHGHprépositions-déterminants (Prép-D) Va au guichet. DX jOH Demande le prix des billets. (des = de + les) 3RXU VDYRLU VL du, de ou des est une préposition (Prép), une prépositiondéterminant (Prép-D) ou un déterminant (D)RQUHPSODFHOHPRWSDUce, cet, cette, ces ou de ce, de cet, de cette, de ces John boit du vin. (John boit ce vin. ȹ déterminant) John parle du vin. (John parle de ce vin. ȹ préposition-déterminant) Max reçoit des étrangers. (Max reçoit ces étrangers. ȹ déterminant) Max s’occupe des étrangers. (Max s’occupe de ces étrangers ȹ L’eau sort de terre. (L’eau sort de cette terre. 188 préposition-déterminant) ȹ préposition) CATÉGORIES : PRÉPOSITION (PRÉP) ET GROUPE PRÉPOSITIONNEL (GPRÉP) III. Fonctions du groupe prépositionnel Le groupe prépositionnel (GPrép)SHXWDYRLUOHVIRQFWLRQVVXLYDQWHV - complément de verbe (CV) Cette ligne appartient à une compagnie privée . La locomotive se dirige vers le dépôt . Le mécanicien ne s’attendait pas à ça . -PRGLÀFDWHXUGHYHUEH0RG9 Il déchira son billet en morceaux . - attribut du sujet (Att S) L’employé était de mauvaise humeur . - attribut du complément de verbe (Att CV) Je trouve cet ameublement de bon goût - complément de phrase (CP) Ce train circulera dès lundi - complément de nom (CN) La locomotive à vapeur a quitté la gare - complément d’adjectif (CAdj) Agnès est contente de son voyage 4 grammaire - complément de pronom (CPro) L’un de vous a brillamment répondu. 189 CATÉGORIES : PRÉPOSITION (PRÉP) ET GROUPE PRÉPOSITIONNEL (GPRÉP) IV. Ne confondons pas ! 190 - préposition et adverbe Avant le passage à niveau, il y a un pont. Avant, M. Bidault voyageait en première classe. Derrière la gare, les immeubles sont vétustes. Ici se trouve le parking, et derrière, il y a un jardin. préposition adverbe préposition adverbe - préposition et déterminant Les banquettes de cette voiture sont bleues. Dominique aime faire de longs voyages. préposition déterminant - préposition et nom Alfred est assis devant moi. Alfred joue sur le devant de la scène. préposition nom - préposition et subordonnant J’ai acheté l’indicateur pour Philippe. Donne-moi de l’argent pour acheter des journaux. Je te conduis à la gare pour que tu sois à l’heure. Dès lundi, cette ligne sera fermée. Dès que je connaîtrai le tarif, je vous l’indiquerai. préposition préposition subordonnant préposition subordonnant CATÉGORIES : SYNTHÈSE Catégories : synthèse /HVERBE (V)HVWXQPRWTXHO·RQSHXWFRQMXJXHUF·HVWjGLUHPHWWUHjGHV WHPSV HW j GHV SHUVRQQHV YDULpV ,O SHXW rWUH DFFRPSDJQp GH ne… SDV ou G·DXWUHVQpJDWLRQV Romain ne comprend pas ton raisonnement. Je sais que vous n’avez jamais appris la vérité. /HNOM (N)HVWXQPRWTXLSHXWrWUHSUpFpGpG·XQdéterminantHWSUpFpGpRX suivi d’DGMHFWLIV,OSHXWDXVVLrWUHFRPSOpWpSDUXQJURXSHSUpSRVLWLRQQHORX XQHSKUDVHVXERUGRQQpHUHODWLYH Les nouvelles chaises de jardin que j’ai achetées hier sont blanches. /HDÉTERMINANT (D)HVWXQPRWRXXQJURXSHGHPRWVTXLDFFRPSDJQHOH QRP,OQHSHXWÀJXUHUTXHGHYDQWOHQRP,OHVWVRXYHQWREOLJDWRLUHle, un, ce mon, tout, quelques, deux, beaucoup de,HWF Le nouveau rosier de la véranda a fait plusieursÁHXUVURXJHV Cet alpiniste a eu beaucoup de chance. /·ADJECTIF (Adj) HVW XQ PRW TXL DFFRPSDJQH OH QRP HW VRQ GpWHUPLQDQW ,O HVWJpQpUDOHPHQWIDFXOWDWLIHWQHSHXWSDVÀJXUHUVHXODYDQWRXDSUqVOHQRP JUDQG LQWHUQDWLRQDO SUHPLHU HWF 2Q SHXW DXVVL OH WURXYHU DSUqV FHUWDLQV YHUEHVFRPPH©rWUHª©GHYHQLUªHWF JURXSHQRPLQDOXQSURQRPXQDGYHUEHXQLQÀQLWLIXQHSKUDVHVXERUGRQQpH LQÀQLWLYH(OOHIRUPHDYHFHX[XQJURXSHSUpSRVLWLRQQHO Elle est entrée avec moi par la fenêtre sans se blesser . 4 /D PRÉPOSITION (Prép) est un mot invariable TXL LQWURGXLW XQ QRP XQ grammaire Le vieux canapé rouge du salon est élimé. 191 CATÉGORIES : SYNTHÈSE /D PRÉPOSITION-DÉTERMINANT (Prép-D) consiste dans l’amalgame d’une SUpSRVLWLRQHWG·XQGpWHUPLQDQW Je vais au marché.DX jOH J’ignore le prix des poires. (des = de + les) /·ADVERBE (Adv) est un mot invariableTXLDXQHIRQFWLRQ Tu as bien joué hier. (bienPRGLÀFDWHXUGHYHUEHhierFRPSOpPHQWGHSKUDVH Caroline était très contente. (trèsPRGLÀFDWHXUG·DGMHFWLI /HPRONOM (Pro)HVWXQPRWTXLUHPSODFHXQPRWRXXQJURXSHGHPRWV 2QDSSHOOHDXVVLSURQRPVGHVPRWVFRPPHje, me, toi, nous, quelqu’un,HWF Je sais que vous les avez tous vus. Voici l’ami qui revient du Sénégal et dont je t’ai parlé. /HSUBORDONNANT (Sub)HVWXQPRWRXXQJURXSHGHPRWVTXLLQWURGXLWXQH SKUDVHVXERUGRQQpH,OQ·DSDVGHIRQFWLRQ Dès que le président a pris la parole, j’ai su qu’il mentait. Quand elle souriait, je ne savais pas si elle se moquait de moi. /H COORDONNANT (Coor) HVW XQ PRW RX XQ JURXSH GH PRWV TXL UHOLH GHV SKUDVHVRXSDUWLHVGHSKUDVHMRXDQWOHPrPHU{OHcar, donc, et, mais, ou, c’est pourquoi, en effet, par conséquent, HWF J’ai acheté la viande, les légumes et les fruits, mais j’ai oublié le pain. Tu ne trouveras pas cet ouvrage en librairie car il est épuisé. Jean était fâché ;; c’est pourquoi il n’a pas répondu à ton courriel. 192 CATÉGORIES : DEGRÉS DE COMPARAISON Degrés de comparaison : comparatif et superlatif I. Comparatif a) comparatif d’égalité Notre appartement est aussi vaste que le vôtre. Cet individu est aussi bête que méchant. Fabien n’a pas lu autant de romans que Catherine. Tiens, j’ai eu la même idée. b) comparatif de supériorité Les nuits sont plus fraîches ici qu’en plaine. 1RVDPLVUHJDUGHQWGDYDQWDJHGHÀOPVDPpULFDLQVTXHQRXV Je vais mieux maintenant. c) comparatif d’infériorité Alain joue moins bien de la guitare que son frère. II. Superlatif 4 b) superlatif d’infériorité Tu es la personne la moins curieuse que je connaisse. Je n’ai pas constaté la moindre erreur dans ce texte. grammaire a) superlatif de supériorité Voici le plus ancien monument de la ville. C’est Adèle qui fait les meilleurs gâteaux. Cette année a été la pire de toutes. 193 5 Forme, sens 5 forme, sens et usage des mots et usage des mots 195 STRUCTURE ET ORIGINE DES MOTS Structure et origine des mots I. Structure des mots 5DGLFDOSUpÀ[HHWVXIÀ[H /·DGMHFWLIinutile est formé G·XQ pOpPHQW GH EDVH utile TXL SRUWH O·HVVHQWLHO GX VHQV HW TX·RQ DSSHOOH radicalRQOHUHWURXYHGDQVG·DXWUHVPRWVutilité, utilitaire, utilement, utiliser;; G·XQpOpPHQWEUHIin-SODFpGHYDQWOHUDGLFDOHWTX·RQDSSHOOHSUpÀ[H;; on le retrouve dans inavouable, inconnu, insatisfactionHWF Le nom collage est formé d’un radical, coll-TX·RQUHWURXYHGDQVcoller, colleur;; G·XQ pOpPHQW SODFp DSUqV OH UDGLFDO -age HW TX·RQ DSSHOOH VXIÀ[H LO ÀJXUH aussi dans abattage, chantage, papotageHWF 6HQVGHVSUpÀ[HVHWGHVVXIÀ[HV Les SUpÀ[HV et les VXIÀ[HVRQWSDUIRLVXQVHXOVHQV après LGpHGHSRVWpULRULWp après-midi, après-ski -issime H[WUrPHPHQW rarissime, richissime 0DLVLOVSHXYHQWHQDYRLUSOXVLHXUV anti(contre) (avant) -ée (action) HQVHPEOH TXDQWLWp DIIHFWLRQWURXEOH antigel, anticonformiste antidater, antichambre envolée, poussée cordée, maisonnée cuillerée, pelletée céphalée, onglée ,QYHUVHPHQWXQHPrPHLGpHSHXWrWUHWUDGXLWHSDUGLYHUVSUpÀ[HV ou VXIÀ[HV QRPEUHX[SOXVLHXUV multimultinational, multicolore polypolycopier, polygone pluripluricellulaire, plurilinguisme 196 KDELWDQWGH -ais -ois -ien Anglais, Lyonnais Suédois, Zurichois Canadien, Parisien STRUCTURE ET ORIGINE DES MOTS 3. Famille de mots Une famille de motsHVWXQHQVHPEOHGHPRWVTXLRQWOHPrPHUDGLFDO doux adoucissant, douceur, doucette, redoux, etc. adouci, douceâtre, doucereux, etc. doucement, doucereusement, doucettement, etc. adoucir, radoucir, etc. II. Origine des mots (étymologie) 1. Fonds primitif ,OHVWFRQVWLWXpHVVHQWLHOOHPHQWGHPRWVSURYHQDQWGXlatin vulgaireF·HVWjGLUH GXODWLQSDUOpHQ*DXOHjODÀQGHO·(PSLUHURPDLQ$XFRXUVGHVVLqFOHVFHVPRWV VHVRQWSHXjSHXWUDQVIRUPpVGDQVODERXFKHGHFHX[TXLOHVHPSOR\DLHQW mère (ȷ mater) noir (ȷ niger) venir (ȷ venire) 2. Mots créés &HUWDLQVPRWVRQWpWpIRUPpVjSDUWLUG·DXWUHVPRWV beauté ȷ beau) super ȷ supercarburant) bond ȷ bondir) enrôler ȷ rôle) ressentir ȷ sentir) légèrement ȷ légère) 2Q GLVWLQJXH GHX[ JUDQGHV FDWpJRULHV GH PRWV FUppV OHV dérivés et les mots composés 5 (Q RXWUH GqV OH 9e VLqFOH j OD VXLWH GHV LQYDVLRQV JHUPDQLTXHV OD ODQJXH V·HVW HQULFKLHGHPRWVgermaniques banc, franc, garder, guerre, jardin, marcher, riche, soigner, etc. forme, sens et usage des mots 5HPDUTXH 8QFHUWDLQQRPEUHGHPRWVgauloisSOXVDQFLHQVDYDLHQWpWpDGRSWpVSDUOHlatin vulgaire balai, chêne, charrue, druide, mouton, sapin,HWF 197 STRUCTURE ET ORIGINE DES MOTS A. Dérivés - Dérivés avec changement de catégorie malheur (nom) + -eux viveDGMHFWLI -ment mang(er)YHUEH -aille roug(e)DGMHFWLI -ir une orange Rudolf Diesel un tapis vert dire des sottises un tissu orange le prix du diesel le vert des feuilles selon ses dires malheureuxDGMHFWLI vivementDGYHUEH mangeaille (nom) rougirYHUEH QRP QRPSURSUH DGMHFWLI YHUEH ȹ ȹ ȹ ȹ DGMHFWLI QRPFRPPXQ QRP QRP - Dérivés sans changement de catégorie /HSURFpGpOHSOXVIUpTXHQWFRQVLVWHjDMRXWHUDXPRWXQSUpÀ[H marché ȹ supermarché tapisser ȹ retapisser 0DLVRQSHXWDXVVLXWLOLVHUXQVXIÀ[H cuisin(e) ȹ cuisinette maigr(e) ȹ maigrichon B. Mots composés &HVRQWGHVPRWVFRQVWLWXpVGHSOXVLHXUVPRWVTXLRQWSDUDLOOHXUVXQHH[LVWHQFH SURSUH porte-manteau rendez-vous chauve-souris bleu-vert va-et-vient pot-au-feu 5HPDUTXH 2Q DSSHOOH DXVVL mots composés GHV PRWV IRUPpV GH GHX[ UDGLFDX[ JUHFV RX ODWLQV anthropophage carnivore cardiologie radiographier 198 STRUCTURE ET ORIGINE DES MOTS 3. Emprunts $XFRXUVGHVVLqFOHVODODQJXHIUDQoDLVHV·HVWHQULFKLHGHPRWVHPSUXQWpV DXODWLQGqVOH,;eVLqFOH avare, calcaire, ex aequo, opinion, tumulteHWF DXJUHFGqVOH;,9 VLqFOH PDLVVXUWRXWDX;9OeVLqFOH démocratie, larynx, hygiène, symptôme, trapèzeHWF jO·DUDEHGqVOH;,,HVLqFOH alcool, algèbre, harem, toubib, zéroHWF jO·LWDOLHQ allegro, canaille, citadelle, farniente, salamiHWF e jO·HVSDJQRO adjudant, cédille, gaspacho, gitan, paellaHWF DXSRUWXJDLV caravelle, cobra, marmelade, pintade, porto, HWF jO·DOOHPDQG accordéon, bunker, hamster, nickel, trinquerHWF jO·DQJODLV dealer, meeting, paquebot, poker, rosbifHWF DXMDSRQDLV bonsaï, judo, karaoké, soja, sumoHWF au russe cosaque, goulag, samovar, steppe,HWF HWF un homme matinal des plantes aquatiques les communes rurales 8QFHUWDLQQRPEUHG·DGMHFWLIVFRPPHmatinalRQWpWpIRUPpVjSDUWLUGHPRWV IUDQoDLV0DLVG·DXWUHVVRQWGHVHPSUXQWVDXODWLQ aquatique YLHQWGHO·DGMHFWLIODWLQaquaticusTXLOXLPrPHYLHQWGXQRP aqua ( = eau ) rural YLHQWGHO·DGMHFWLIODWLQruralisTXLOXLPrPHYLHQWGXQRPrus, ruris FDPSDJQH 5 4. Néologismes /HVPRWVFUppVRXHPSUXQWpVUpFHPPHQWVRQWDSSHOpVnéologismes.'HQRPEUHX[ néologismes sont des anglicismesF·HVWjGLUHGHVPRWVTXLYLHQQHQWGHO·DQJODLV scanner, surf, coolHWF forme, sens et usage des mots 5HPDUTXH matin eau campagne 199 QUELQUES PRÉFIXES, SUFFIXES ET RADICAUX GRECS ET LATINS : ÉLÉMENTS GRECS 4XHOTXHVSUpÀ[HVVXIÀ[HVHWUDGLFDX[JUHFVHWODWLQV Eléments grecs a-, an- SULYDWLRQDEVHQFH XQHSHUVRQQH apathique, une lettre anonyme anti- RSSRVLWLRQ DEXVHUGHV antibiotiques anthropo-, -anthrope KRPPH rWUHKXPDLQ XQHWULEXG·anthropophages, un écrivain misanthrope -archie, -arque commandement redouter l’anarchie, un monarque auto- de soi-même SXEOLHUVRQ autobiographie bio-, -bie vie la biologie, XQYpKLFXOH amphibie chrono-, chron- WHPSV la chronologie, un mal chronique -cratie, -cratique SRXYRLU l’aristocratie, démocratique dermato-, derm- SHDX un dermatologue, l’épiderme -gamie, -game mariage la polygamie, un individu bigame grapho-, -graphe, écriture auteur instrument ouvrage science, étude un autographe le biographe le sismographe la biographie la géographie homéo-, homo-, hom- VHPEODEOH XQUHPqGH homéopathique, l’homosexualité, des homonymes hydr(o)- eau l’hydrogène, l’énergie hydraulique hyper- DXGHVVXVDXGHOj H[FqV souffrir d’hypertension un enfant hyperactif -iatrie, -iatre médecine, soin la pédiatrie, un psychiatre -logie, -logiste, -logue science discours la théologie, un biologiste un monologue -manie, -mane SDVVLRQREVHVVLRQ la mégalomanie, un mélomane -onyme nom un patronyme -patho, path-, -pathe, -pathie pSURXYHUVRXIIULU XQFRPSRUWHPHQWpathologique un psychopathe, la sympathie -phobie, -phobe SHXUGHKRVWLOLWp la claustrophobie, xénophobe therm-, thermo-, -therme FKDOHXUFKDXG le thermomètre un sac isotherme graphie -graphique 200 QUELQUES PRÉFIXES, SUFFIXES ET RADICAUX GRECS ET LATINS : ÉLÉMENTS LATINS vers DPHQHU DFFRXULU O·DGGXFWLRQ DIÁXHU anté-, anti- avant un monstre antédiluvien, une antichambre aqua-, aque- eau XQHSODQWH aquatique, un aqueduc bi-, bis- GHX[ un bipède, un congé bisannuel -cide tuer un insecticide, un homicide co-, con-, com-, col- avec un copropriétaire, un concitoyen, un compatriote, un collaborateur dé-, dés-, dis- VpSDUDWLRQ pORLJQHPHQWDEVHQFH un déporté, désintégrer, disjoindre, dissymétrique ex-, é-, ef- éloignement, SULYDWLRQ s’expatrier, XQHERXFKH édentée, effeuiller extra- KRUVGHWUqV des mesures extraordinaires, une moutarde extraforte équi- égal un triangle équilatéral -fug(e), fug- fuir, faire fuir un transfuge, une vision fugitive -ifère SRUWHUDSSRUWHU renfermer un mammifère, un somnifère un terrain pétrolifère in-, im- en, dans V·LQÀOWUHU, immerger in-, im-, il-, ir- SULYDWLRQDEVHQFH un climat insalubreXQHSDVVLRQ immodérée, un illettré irresponsable omni- tout XQPDPPLIqUH omnivore post- DSUqV une postface, une oeuvre posthume pré- avant la préhistoire, prévoir sub- sous, dessous subdiviser, la subordination super-, supra- DXGHVVXVDXGHOj superposer, un organisme supranational trans- jWUDYHUVDXGHOj FKDQJHPHQW transpercer, transhumer transformer ultra- DXGHOj, H[WUrPHPHQW les rayons ultraviolets une cuisine ultramoderne uni- XQVHXOXQLTXH un unijambiste, unilatéral 5 a-, ac-, ad-, af-, HWF forme, sens et usage des mots Eléments latins 201 SENS DES MOTS Sens des mots I. Sèmes violon Instrument de musique à quatre cordes que l’on frotte avec un archet et qui se tient entre l’épaule et le menton. violoncelle Instrument de musique à quatre cordes que l’on frotte avec un archet et dont on joue assis en le tenant entre les jambes. /HVHQVGHVPRWVSHXWrWUHIUDJPHQWpHQXQLWpVGHVLJQLÀFDWLRQOHVsèmes$LQVL le sens de violon HVWFRQVWLWXpHQJURVGHVVqPHVVXLYDQWV LQVWUXPHQWGHPXVLTXH jTXDWUHFRUGHV TXHO·RQIURWWHDYHFXQDUFKHW TXLVHWLHQWHQWUHO·pSDXOHHWOHPHQWRQ 6L O·RQ FRPSDUH OHV sèmes GH PRWV GRQW OH VHQV HVW SURFKH FRPPH violon et violoncelle RQ FRQVWDWH TXH FHUWDLQV VRQW communs OHV WURLV SUHPLHUV HW TXH d’autres sont VSpFLÀTXHV©TXLVHWLHQWHQWUHO·pSDXOHHWOHPHQWRQªviolon) et ©GRQWRQMRXHDVVLVHQOHWHQDQWHQWUHOHVMDPEHVªvioloncelle 202 SENS DES MOTS II. Hyperonymes et hyponymes violon instrument de musique objet Instrument de musique à quatre cordes que l’on frotte avec un archet et qui se tient entre l’épaule et le menton. Objet fabriqué propre à produire des sons musicaux. Chose de peu de volume destinée à un usage quelconque. objet ... appareil instrument de musique outil meuble ... ÁWH SLDQR YLRORQ YLRORQFHOOH 6L O·RQ FRPSDUH instrument de musique et violon RQ FRQVWDWH TXH OH SUHPLHU GpVLJQHXQHFODVVHG·REMHWVSOXVpWHQGXHTXHOHVHFRQGHQHIIHWHOOHHQJOREH les violons, les ÁWHV, les pianos HWF Instrument de musique D XQ VHQV SOXV JpQpUDO'HPrPHODFODVVHGHVobjets HQJOREHOHVinstruments de musique, les appareils, les outils, les meublesHWFObjet DXQVHQVSOXVJpQpUDO Objet est l’hyperonyme d’instrument de musique, appareil, outil, meuble. Instrument de musique est l’hyperonyme de violon, violoncelle, ÁWH, piano Instrument de musique, appareil, outil, meuble sont des hyponymes d’objet. 9LRORQYLRORQFHOOHÁWHSLDQR sont des hyponymes d’instrument de musique. 5 5HPDUTXH Le sens de l’hyperonyme est inclus dans le sens des hyponymes Ainsi, violon (hyponymeVLJQLÀH©LQVWUXPHQWGHPXVLTXH (hyperonymejTXDWUH FRUGHVTXHO·RQIURWWHDYHFXQDUFKHWHWTXLVHWLHQWHQWUHO·pSDXOHHWOHPHQWRQª forme, sens et usage des mots instrument de musique 203 SENS DES MOTS III. Polysémie 'pÀQLWLRQ Le mot feuilleGpVLJQHHQWUHDXWUHV XQHSDUWLHGHYpJpWDOSODWHPLQFHOpJqUHJpQpUDOHPHQWGHGHVVLQ V\PpWULTXHHWGHFRXOHXUYHUWH XQPRUFHDXGHSDSLHUUHFWDQJXODLUH XQMRXUQDO XQHSODTXHPLQFHGHPpWDOGHPLQpUDOHWF ,ODGRQFSOXVLHXUVVHQV2QGLWTX·LOHVWpolysémique /DSOXSDUWGHVPRWVVRQWpolysémiques 2. Sens et contexte A) La lame de ton couteau est émoussée. % Une des lames du parquet est profondément rayée. & Plusieurs matelots ont été emportés par une lame. 'DQV OHV WURLV H[HPSOHV OH QRP lame D XQ VHQV GLIIpUHQW &·HVW OH FRQWH[WH TXL GpWHUPLQHOHVHQVHQ$OHPRWcouteau,HQ%OHPRWparquetHWHQ&OHVPRWV matelots et emportés &H SKpQRPqQH VH PDQLIHVWH G·XQH PDQLqUH SDUWLFXOLqUHPHQW QHWWH GDQV OHV YHUEHV Jean remonte son réveil. (= tend le ressort) Jean remonte sa bicyclette. UDMXVWHOHVSDUWLHV Jean remonte dans sa chambre. UHWRXUQHHQKDXW Après le pont, la route remonte. V·pOqYHGHQRXYHDX /HYHUEHFKDQJHGHVHQVVXLYDQW ODSUpVHQFHRXO·DEVHQFHGHFRPSOpPHQWV ODFRQVWUXFWLRQGHVFRPSOpPHQWV OHVHQVGXVXMHWHWGHVFRPSOpPHQWV 204 SENS DES MOTS /·DGMHFWLIFKDQJHGHVHQV HQIRQFWLRQGHVQRPVTX·LOGpWHUPLQH un objet léger GHSHXGHSRLGV des vêtements légers SHXpSDLV un léger coup SHXYLROHQW un léger malaise (= sans gravité) une légère différence SHXLPSRUWDQWH SDUIRLVHQIRQFWLRQGHVDSODFH un homme grand (= de taille élevée) un grand homme FpOqEUHGHYDOHXU IV. Homonymes 2Q DSSHOOH homonymes GHV PRWV TXL VH SURQRQFHQW homophones HW SDUIRLV V·pFULYHQWGHODPrPHPDQLqUHhomographesPDLVTXLRQWGHVVHQVWRWDOHPHQW GLIIpUHQWV - (la) page / (le) page - (le) ver / (le) verre / (le) vers / vert / vers 2QDSSHOOHsynonymes (syn.GHVWHUPHVTXLDSSDUWLHQQHQWjODPrPHFDWpJRULHHW TXLRQWOHPrPHRXjSHXSUqVOHPrPHVHQV /HVV\QRQ\PHVYpULWDEOHVF·HVWjGLUHFHX[TXLVRQWLQWHUFKDQJHDEOHVGDQVWRXV OHVFRQWH[WHVVRQWH[WUrPHPHQWUDUHV Je nettoie mes chaussures / mes souliers. LOVDSSDUWLHQQHQWjGHVUpJLRQVOLQJXLVWLTXHVGLIIpUHQWHV quatre-vingt-dix )UDQFH nonante6XLVVH%HOJLTXH huitante9DXG)ULERXUJ 5 /HSOXVVRXYHQWODV\QRQ\PLHHVWDSSUR[LPDWLYH OHVPRWVUHOqYHQWGHUHJLVWUHVGHODQJXHGLIIpUHQWV Donne-moi l’argent (registre courant) / le fricUHJLVWUHIDPLOLHU Il souffre d’une jaunisse (registre courant) / d’un ictère,DQJXHPpGLFDOH forme, sens et usage des mots V. Synonymes 205 SENS DES MOTS LOVRQWGHVYDOHXUVGLIIpUHQWHV Elle s’habille / s’accoutreSpMRUDWLId’une manière invraisemblable OD VXEVWLWXWLRQ G·XQ PRW j XQ DXWUH Q·HVW SRVVLEOH TXH GDQV FHUWDLQV FRQWH[WHV La neige est d’une blancheur éclatante / éblouissante. (éblouissant SHXW VH VXEVWLWXHU j éclatant GDQV O·H[SUHVVLRQ ©d’une blancheur éclatante » PDLVSDVGDQV©Il a obtenu un succès éclatant. ») OHVPRWVRQWLQGpSHQGDPPHQWGHWRXWFRQWH[WHGHVVHQVOpJqUHPHQWGLIIpUHQWV Angoisse WUDGXLW XQ VHQWLPHQW SOXV IRUW TX·appréhension HW TXL V·DFFRPSDJQHJpQpUDOHPHQWG·XQPDODLVHSK\VLTXH VI. Contraires 2Q DSSHOOH contraires (contr. OHV PRWV GH VHQV RSSRVpV /H GLFWLRQQDLUH OHV nomme aussi antonymes (ant. long / court vivant / mort mâle / femelle lenteur / rapidité savoir / ignorer acheter / vendre devant / derrière mari / femme &HUWDLQVFRQWUDLUHVVHIRUPHQWHQDMRXWDQWXQSUpÀ[HPDUTXDQWODQpJDWLRQ XQSURIHVVHXUSDWLHQW XQSURIHVVHXUimpatient XQHVLJQDWXUHOLVLEOH XQHVLJQDWXUHillisible 8QPRWTXLDSOXVLHXUVVHQVSHXWDYRLUXQFRQWUDLUHSRXUFKDFXQGHVHVVHQV une lumière douce (vive) une peau douce (rêche) une pente douce (raide) une amande douce (amère) un regard doux (dur) un geste doux (brusque) VII. Paronymes 2Q DSSHOOH paronymes GHV PRWV TXH O·RQ ULVTXH GH FRQIRQGUH SDUFH TX·LOV VH UHVVHPEOHQWWRXWHQD\DQWGHVVHQVGLIIpUHQWV biographie et bibliographie acception et acceptation décocher et décrocher 206 SENS DES MOTS VIII. Sens péjoratif 8QPRWXQVXIÀ[HRXXQGHOHXUVHPSORLVHVWpéjoratifORUVTX·LOVLJQLÀH©PDXYDLVª ©GHSHXGHYDOHXUª©PDOª©GHPDQLqUHGpVDJUpDEOHªHWFTX·LOWUDGXLWOHPpSULV GHO·pPHWWHXU - une sauce fadasse est une sauce fade, donc mauvaise;; écrivaillerF·HVWpFULUHGHVWH[WHVGHVRXYUDJHVVDQVYDOHXUVDQVVW\OH un gratte-papierHVWXQHPSOR\pGHEXUHDXTX·RQPpSULVH ,; 6HQVSURSUHHWVHQVÀJXUp &RQVLGpURQVGHX[HPSORLVG·XQPrPHPRW Comme cet enfant est maigre ! Je ne gagne qu’un maigre salaire 'DQVODSKUDVHO·DGMHFWLImaigreVLJQLÀH©TXLDXQSRLGVSHXpOHYpSDUUDSSRUWj VDWDLOOHGRQWOHFRUSVDSHXGHJUDLVVHª,OHVWHPSOR\pDXsens propre 'DQVODSKUDVHmaigreVLJQLÀH©SHWLWSHXLPSRUWDQWª,OHVWHPSOR\pDXsens ÀJXUp&HVHQVDpWpFUppjSDUWLUGXVHQVSURSUHHQIRQFWLRQG·XQHLGpHFRPPXQH FHOOHGH©IDLEOHLPSRUWDQFHª 5 Le loup a dévoré l’agneau. Le feu a dévoré toute la pinède. 'DQVODSKUDVHOHYHUEHdévorerVLJQLÀH©PDQJHUHQGpFKLUDQWDYHFOHVGHQWVª ,OHVWHPSOR\pDXsens propre 'DQVODSKUDVHdévorer VLJQLÀH©EUOHUFRPSOqWHPHQWª,OHVWHPSOR\pDXsens ÀJXUp&HVHQVDpWpFUppjSDUWLUGXVHQVSURSUHHQIRQFWLRQG·XQHLGpHFRPPXQH FHOOHGH©GpWUXLUHªGH©IDLUHGLVSDUDvWUHª forme, sens et usage des mots Les gorilles sont des singes d’Afrique équatoriale. Le président était protégé par ses gorilles. 'DQVODSKUDVHOHQRPgorille GpVLJQHXQVLQJH,OHVWHPSOR\pDXsens propre 'DQVODSKUDVHgorilleGpVLJQHXQJDUGHGXFRUSV,OHVWHPSOR\pDXVHQVÀJXUp &HVHQVDpWpFUppjSDUWLUGXVHQVSURSUHHQIRQFWLRQG·XQHLGpHFRPPXQHOHIDLW G·rWUHJUDQGHWIRUW 207 SENS DES MOTS Il n’y a qu’un veau dans le pâturage. Tu ne manges jamais de veau ? 'DQV OD SKUDVH OH QRP veau GpVLJQH XQ DQLPDO OH SHWLW GH OD YDFKH ,O HVW HPSOR\pDXsens propre 'DQVODSKUDVHveauGpVLJQHODYLDQGHGXSHWLWGHODYDFKH,OHVWHPSOR\pDX VHQVÀJXUp Le sens propre est antérieur au VHQVÀJXUp X. Champ lexical Le champ lexicalGpVLJQHO·HQVHPEOHGHVPRWVVHUDWWDFKDQWjODPrPHLGpHRX DXPrPHGRPDLQH8QWHOHQVHPEOHSHXWUHJURXSHUGHVQRPVGHVDGMHFWLIVGHV DGYHUEHVGHVYHUEHV amour DGRUDWLRQDPRXUDPRXUHWWHGpYRWLRQSLpWpHWF DGRUDEOHDIIHFWXHX[DLPDEOHDLPDQWDPRXUHX[pSULVWHQGUHHWF DIIHFWXHXVHPHQWDPRXUHXVHPHQWGpYRWHPHQWWHQGUHPHQWHWF DGRUHUDLPHUFKpULUFRQWHUÁHXUHWWHLGROkWUHUV·DPRXUDFKHUHWF >«@ Le long des falaises, les gros temps avaient mangé la terre, ne laissant que les masses dénudées du granit;; et c’étaient des baies enfoncées entre des promontoires, des détours brusques déroulant des salles intérieures, des bancs de marbre noirâtre allongés sur le sable, pareils à de grands poissons échoués. On aurait dit une ville cyclopéenne prise d’assaut et dévastée par la mer, avec ses remparts renversés, ses tours à demi démolies, ses pGLÀFHV culbutés les uns sur les autres. +HFWRUÀWYLVLWHUjODMHXQHIHPPHOHVPRLQGUHVUHFRLQVGHFHWWHruine GHVWHPSrWHV(OOHPDUFKDLWVXUGHVVDEOHVÀQVHWMDXQHVFRPPHXQH poudre d’or, sur des galets que des paillettes de mica allumaient au soleil, sur des éboulements de rocs où elle devait par moments s’aider de ses deux mains, pour ne pas rouler dans les trous. Elle passait sous des portiques naturels, sous des arcs de triomphe qui affectaient le plein cintre de l’art roman et l’ogive élancée de l’art gothique. >«@ (PLOH=RODl’Inondation in la Mort d’Olivier Bécaille et autres nouvelles, /LEULR 208 REGISTRES, MARQUES D’USAGE ET VARIÉTÉS DE LANGUE Registres, marques d’usage et variétés de langue 1. Registres de langue /DPDQLqUHGHSDUOHURXG·pFULUHYDULHVHORQ - la situation de communication, - le milieu social, le niveau d’éducation et les connaissances de l’émetteur, ODUHODWLRQTXLXQLWO·pPHWWHXUHWOHUpFHSWHXU OHJHQUHGHWH[WH (QJpQpUDORQGLVWLQJXHWURLVregistres de langue - le registre courant ,O HVW ©QHXWUHª QH UHWLHQW SDV O·DWWHQWLRQ ,O REpLW j O·HQVHPEOH GHV UqJOHV JUDPPDWLFDOHV6RQYRFDEXODLUHHWVHVWRXUQXUHVQHVRQWQLIDPLOLHUVQLOLWWpUDLUHV 5 A l’écrit LO V·HPSORLH GDQV OD PDMRULWp GHV JHQUHV GH WH[WHV PDQXHOV VFRODLUHV RXYUDJHV VFLHQWLÀTXHV HQF\FORSpGLHV DUWLFOHV GH MRXUQDX[ FRUUHVSRQGDQFH administrative ou commerciale, recettes de cuisine, notices de médicaments, HWF Monsieur, Nous avons bien reçu votre courrier du 13 mai et vous en remercions. La facture que vous dites ne pas avoir reçue vous a été envoyée le 3 courant. […] En 987, un descendant d’Eudes, Hugues Capet, fut élu roi. Jusqu’au Xlle siècle, la dynastie capétienne resta trop faible pour prendre part aux grands événements politiques de l’époque. 3HWLW5REHUW,ODUWLFOHFrance) forme, sens et usage des mots A l’oralRQO·HPSORLHTXDQGRQV·DGUHVVHjXQHSHUVRQQHLQFRQQXHjXQVXSpULHXU jXQDXGLWRLUHFRQYHUVDWLRQGpEDWSXEOLFMRXUQDOWpOpYLVpLQWHUYLHZUDGLRSKRQLTXH RXWpOpYLVpHH[SRVpHWF Pourriez-vous me dire si le train en provenance de Genève a du retard ? Parlez-nous de votre dernier roman. Je vais aborder maintenant le problème du sida en Afrique subsaharienne. 209 REGISTRES, MARQUES D’USAGE ET VARIÉTÉS DE LANGUE - le registre familier A l’oralLOV·XWLOLVHGDQVOHVVLWXDWLRQVRO·pPHWWHXUVHVHQWUHODWLYHPHQWOLEUHGDQV OHVFRQYHUVDWLRQVHQIDPLOOHHQWUHDPLV,OVHFDUDFWpULVHSDU - une prononciation abrégée de certains mots C’est-à-dire [stadir], il [i] m’a dit que [k] les quatre [kat] petits [pti] ont [I] eu de [d] la peine à me [m] comprendre. Parce que [pask ] tu [t] as peut-être [ptèt] intérêt à revoir [rvwar] ta copie. - des mots et tournures particuliers l’actu, le bled, la bouffe, bourré (= ivre), la cafète, le canasson, chialer, couci-couça, cuisiner (qqn), l’expo, la diapo, foirer, le foot, furax, gueuler, la magouille, le mec, la nana, OK, ouais, se la péter, la prof, se ramener, le restau, vachement, zieuter, HWF avoir quelqu’un dans le nez, être bête comme ses pieds, comme dirait l’autre, crever de faim, faire l’andouille, à fond la caisse, se mettre le doigt dans l’œil, non mais des fois, etc. - des constructions de phrase particulières Y a une douzaine de casseurs qu’ont été arrêtés. / Y’en a (des) qui croient aux ovnis. Faut pas te prendre la tête. / Paraît qu’c’est vrai. / Tu lui as dit ? / Tu rigoles, ou quoi ? / Qui c’est qu’a crié ? / Où c’est qu’elle s’cache ? / C’est quoi, le problème ? J’sais pas qu’est-ce qui se passe. / Ton vélo, sa selle, elle est trop basse. / Moi, la pizza, j’aime pas. / Ça, j’y penserai. / C’est pour pas que tu t’blesses. / Le mien d’ordi, il a coûté moins cher. / Le chef, quelle brute ! / Vas-y mollo, i disait toujours. / Vingt ans, elle avait. A l’écrit RQ O·HPSORLH VRXYHQW GDQV OD FRUUHVSRQGDQFH SULYpH OHV FRXUULHOV OHV 606OHVMRXUQDX[LQWLPHVHWF Un petit bonjour de Majorque. Le temps est super. On s’amuse bien. C’est la belle vie, quoi. Bisous ! 210 REGISTRES, MARQUES D’USAGE ET VARIÉTÉS DE LANGUE - le registre soutenu &·HVWHVVHQWLHOOHPHQWXQUHJLVWUHGHO·écritGHVSRqPHVGHVSLqFHVGHWKpkWUHHW GHVURPDQVGXSDVVp$O·oralRQO·XWLOLVHGDQVFHUWDLQVGLVFRXUVVROHQQHOV &HOXLTXLHPSORLHOHUHJLVWUHVRXWHQXIDLWGHVHIIRUWVSRXUV·H[SULPHUGHPDQLqUH WUqVFRUUHFWH,ODUHFRXUVjGHVSKUDVHVFRPSOH[HVjXQYRFDEXODLUHYDULpSUpFLV VRXYHQWOLWWpUDLUHSDUIRLVPrPHYLHLOOL Maître Corbeau sur un arbre perché tenait en son bec un fromage. /D)RQWDLQH Hamilcar ne se retourna pas. Il allait toujours en tête ;; et son cheval, couvert de macules jaunes comme un dragon, en jetant de l’écume autour de lui, avançait dans la fange à grands coups de reins. )ODXEHUW - littéraire (littér., litt.) V·HPSORLHVXUWRXWGDQVODODQJXHpFULWHpOpJDQWH FDPRXÁHWPpVHVWLPHURXWUHFXLGDQFHQ·DYRLUFXUHGH - vieilli QHV·HPSORLHSOXVJXqUHPDLVHVWJpQpUDOHPHQWFRPSULV aéroplane, bibi (au sens de «chapeau de dame»), TSF 5 2. Marques d’usage 2QWURXYHGDQVOHVGLFWLRQQDLUHVGHQRPEUHXVHVPDUTXHVG·XVDJHFDUDFWpULVDQW FHUWDLQVVHQVPRWVHWWRXUQXUHV9RLFLOHVSULQFLSDOHV forme, sens et usage des mots Que la lumière est belle, ce matin, en cette messe qui clôture si heureusement ces dix-septièmes -RXUQpHV PRQGLDOHV GH OD MHXQHVVH journées mondiales de la jeunesse de l’Eglise, de l’Eglise en continuelle voie de rajeunissement ! Comme il est beau, l’Océan tout proche qui, durant la semaine, n’a pas hésité à nous arroser de ses vents marins chargés de pluie et d’air salé ! Goût de sel, inondation de lumière, cela revigore et nous pénètre au 3LHUUH0ROqUHVpYrTXHGH%D\RQQH fond de nous-mêmes. 211 REGISTRES, MARQUES D’USAGE ET VARIÉTÉS DE LANGUE - vieux (vx) QH V·HPSORLH SOXV GHSXLV ORQJWHPSV HW Q·HVW JpQpUDOHPHQW SOXV FRPSULV pardieu ! phtisie, pétuner - familier (fam.) V·HPSORLHVXUWRXWGDQVOHVFRQYHUVDWLRQVHQIDPLOOHHQWUHDPLV PDLVV·pYLWHJpQpUDOHPHQWGDQVOHVUHODWLRQVDYHFGHVLQFRQQXVGHVVXSpULHXUV HWGDQVODSOXSDUWGHVWH[WHVpFULWV débarrasser le plancher, dingue, roupiller - populaire (pop.) WUqVIDPLOLHUV·HPSORLHSOXW{WGDQVOHVPLOLHX[SHXFXOWLYpV connerie, dégueulasse - vulgaire (vulg.) FKRTXDQW J’en ai plein le cul. - péjoratif (péj.) LQGLTXHOHPpSULVpSURXYpSRXUTTQRXTTFK plouc, racaille, camelote 5HPDUTXHV 8QPrPHPRWSHXWDYRLUGHVHPSORLVGLIIpUHQWV Il boit son café dans un bol. (courant) J’ai vraiment eu du bol. (familier) 3DUIRLVFHVLQGLFDWLRQVYDULHQWG·XQGLFWLRQQDLUHjO·DXWUH 3. Variétés de langue /H IUDQoDLV HVW XQH ODQJXH SDUOpH GDQV SOXVLHXUV SD\V G·(XURSH G·$PpULTXH HW G·$IULTXHQRWDPPHQW 2QDSSHOOHrégionalismesOHVPRWVRXH[SUHVVLRQVSURSUHVjXQHUpJLRQ3RXUOD 6XLVVHURPDQGHRQSDUOHG·helvétismes Passe-moi la panosse. (serpillière) Le touriste goûte de la bleue (absinthe) Il a roillé toute la journée. (a plu) 212 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Figures de style, faits de langage et jeux de mots $FFXPXODWLRQ $FURVWLFKH $OOXVLRQ $QDFROXWKH $QDJUDPPH $QDSKRUH $QWLSKUDVH $QWLWKqVH $SRVWURSKH %RXWDGH &DOHPERXU &DOOLJUDPPH &KLDVPH &OLFKp &RPSDUDLVRQ &RQWUHSqWHULH (OOLSVH (QLJPH (SLJUDPPH (SLWDSKH (XSKpPLVPH *UDGDWLRQ +\SHUEROH /LSRJUDPPH /LWRWH 0pWDSKRUH 0pWRQ\PLH 0RWYDOLVH 2QRPDWRSpH 2[\PRURQ 3DOLQGURPH 3DQJUDPPH 3DUDGR[H 3DURQRPDVH 3pULSKUDVH 3HUVRQQLÀFDWLRQ 3OpRQDVPH 3UpWpULWLRQ 3URYHUEH 4XHVWLRQUKpWRULTXH 6RSKLVPH 6\QHFGRTXH 7UXLVPH Accumulation Acrostiche QP L’acrostiche HVW XQ SRqPH FRPSRVp GH WHOOH VRUWH TX·HQ OLVDQW GDQV OH VHQV YHUWLFDO OD SUHPLqUHOHWWUHGHFKDTXHYHUVRQWURXYHOHPRWSULVSRXUVXMHW L’ombre de la très douce est évoquée ici Indolente et jouant un air dolent aussi : Nocturne ou lied mineur qui fait pâmer son âme Dans l’ombre où ses longs doigts font mourir une gamme Au piano qui geint comme une pauvre femme. *XLOODXPH$SROOLQDLUH [Linda était la sœur d’un ami du poète. Elle resta d’ailleurs insensible aux vers dont il la bombardait.] 5 forme, sens et usage des mots L’accumulationFRQVLVWHjIDLUHVHVXFFpGHUSOXVLHXUVPRWVRXJURXSHVGHPRWVGH PrPHFDWpJRULHSRXULQVLVWHUVXUXQHLGpH &HOD WLQWDLW JULQoDLW FRJQDLW FHOD JURQGDLW KDOHWDLW VRXIÁDLW HW VWULGDLW HW hoquetait, et trépidait, à croire que les murs de la grange allaient se fendre et s’écrouler. 0DXULFH*HQHYRL[ 9RLFLGHVIUXLWVGHVÁHXUVGHVIHXLOOHVHWGHVEUDQFKHV Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous. (Paul Verlaine) 213 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Allusion L’allusionFRQVLVWHjpYRTXHULPSOLFLWHPHQWTXHOTXHFKRVH 2QQHEDGLQHSDVDYHFO·KXPRXU WLWUHG·DUWLFOHGHMRXUQDO DOOXVLRQjODSLqFHG·$OIUHGGH0XVVHW©2QQHEDGLQHSDVDYHFO·DPRXUª 6R\H]XQFRORVVHDX[SLHGVDJLOHVSXEOLFLWpSRXUGHVFKDXVVXUHVGHPDUFKH DOOXVLRQ j O·H[SUHVVLRQ ©FRORVVH DX[ SLHGV G·DUJLOHª TXL GpVLJQH XQH SHUVRQQH XQH SXLVVDQFHIUDJLOHPDOJUpOHVDSSDUHQFHV $LGHWRL&2175(;W·DLGHUD SXEOLFLWp DOOXVLRQDXSURYHUEH©$LGHWRLOH&LHOW·DLGHUDª Anacoluthe QI L’anacoluthe FRQVLVWHHQXQHUXSWXUHGHFRQVWUXFWLRQ Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face du monde en eût été changée. (Jean Racine) %ODLVH3DVFDO Anagramme QI L’anagramme HVWXQPRWTXHO·RQREWLHQWHQFKDQJHDQWO·RUGUHGHVOHWWUHVG·XQDXWUHPRW L’aspirine est indispensable au Parisien. Le chien, bien sûr, aime sa niche. Marie, je ne peux pas t’aimer. Je crois que le singe a compris mon signe. La nuit unit les amants. Les parents parfois nous lèguent quelques arpents. Elle n’aime sucer que du sucre. A côté de la mercerie, il y avait une crèmerie. &HUWDLQHVGHFHVSKUDVHVVRQWWLUpHVGH7KLHUU\/HJXD\les Poules du couvent couvent.) 214 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Anaphore L’anaphoreFRQVLVWHjUpSpWHUXQPRWXQJURXSHGHPRWVHQWrWHGHSOXVLHXUVSKUDVHVGH SOXVLHXUVSDUWLHVRXJURXSHVGHSKUDVHV Laissez les oiseaux à leur mère Laissez les ruisseaux dans leur lit Laissez les étoiles de mer sortir si ça leur plaît la nuit Laissez les p’tits enfants briser leur tirelire Laissez passer le café si ça lui fait plaisir -DFTXHV3UpYHUW Bruit des barques, la nuit, des rames… Bruit d’un serpent dans les roseaux, D’un rire étouffé par les mains, Bruit d’un corps lourd qui tombe à l’eau, Bruit des pas discrets dans la foule, 0D[-DFRE Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. Antiphrase L’antiphraseFRQVLVWHjGLUHOHFRQWUDLUHGHFHTX·RQYHXWH[SULPHU8QRXSOXVLHXUVPRWV de l’énoncé,RXVDIRUPHSRVLWLYHQpJDWLYH,VRQWSULVGDQVXQVHQVRSSRVpjOHXUVHQV KDELWXHODWWHQGX >jTXHOTX·XQTXLFUR\DLWIDLUHGHO·HVSULW@Très drôle ! >jTXHOTX·XQTXLVHPRQWUHPpÀDQW@/DFRQÀDQFHUqJQH >YLVLWHXUTXLV·HVWIDLWDWWDTXHUSDUXQFKLHQPpFKDQW@ Je vous félicite. Vous avez une façon d’accueillir les gens ! 9RXVYRXVSD\H]PDWrWH"²Je ne me permettrais pas. 1HIDLVSDVO·DQGRXLOOH²Je vais me gêner ! >jTXHOTX·XQTXLVHPRTXHGHYRXV@Allez, moque-toi de moi. forme, sens et usage des mots &KDUOHVGH*DXOOH 5 215 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS 5HPDUTXH L’antiphrase est, avec l’hyperbole, la litote, la prétérition XQ GHV SURFpGpV IDYRULV GH l’ironie DWWLWXGH FRQVLVWDQW j ULGLFXOLVHU XQH LGpH XQH RSLQLRQ HWF HQ IHLJQDQW GH O·DSSURXYHU2QGLW$O·LGpHO·RSLQLRQHWFTXHO·RQFULWLTXHWRXWHQVRXVHQWHQGDQW%VRQ contraire Textes ironiques INSENSIBLE. Doué d’une grande force d’âme pour supporter les maux qui DIÁLJHQWOHVDXWUHV $PEURVH%LHUFHle Dictionnaire du diable) AH NON ! Ils ne vont pas nous supprimer la pub ! C’est ce qu’il y a de meilleur à la télé. Une télé sans pub, c’est comme une bière sans mousse, un dimanche sans tiercé,… Ce sera un enfer. Il ne sera plus possible d’aller aux toilettes ou de se ravitailler au réfrigérateur. On devra enchaîner sans la moindre pause le MRXUQDOWpOpYLVpODPpWpROHSURJUDPPHGXVRLUHWFHOXLGHÀQGHVRLUpH'pMj RQQ·DSDVEHDXFRXSOHWHPSVGHVRXIÁHU,OQ·\DSDVDVVH]GHSXEjODWpOp On va nous enlever les seuls poèmes que nous connaissons. On veut nous empêcher de connaître les autos inusables, les portables à 1 euro, les aliments qui font diminuer le cholestérol, les lessives qui lavent plus blanc que blanc et toutes ces crèmes admirables qui rendent une peau de bébé aux plus vieilles de nos grands-mères. Sans pub, l’audience va s’effondrer. Les programmes du soir seront avancés. 2QYDERXOHYHUVHUO·KRUORJHLQWHUQHGHV)UDQoDLV0pÀH]YRXVLOVYRQWÀQLUSDU lire des livres ! G·DSUqV5REHUW6ROpLE MONDE, 27/6/2008) 216 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Antithèse L’antithèse FRQVLVWH j RSSRVHU JpQpUDOHPHQW GHX[ WHUPHV SDUIRLV GHV XQLWpV SOXV LPSRUWDQWHV(OOHOHVPHWHQSDUDOOqOHSRXUPLHX[OHVRSSRVHU Et dans ce grand bonheur, je crains un grand revers. &RUQHLOOH) Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme OuvreOHÀUPDPHQW (Victor Hugo) Chômage durable et emplois temporaires WLWUHG·DUWLFOHGHMRXUQDO Un petit pas à la FNAC, un pas de géant pour vos cadeaux. VOLVIC, un volcan s’éteint, un être s’éveille. PLIZ, la poussière en moins, le brillant en plus. VORJDQVSXEOLFLWDLUHV Apostrophe QI L’apostrophe FRQVLVWHjLQWHUSHOOHUGHVSHUVRQQHVSUpVHQWHVRXDEVHQWHVGHVREMHWVGHV DEVWUDFWLRQV Ô toi que j’eusse aimé, ô toi qui le savais. %DXGHODLUH ÑODFO·DQQpHjSHLQHDÀQLVDFDUULqUH La boutade HVWXQPRWVSLULWXHORULJLQDOGHVWLQpjIUDSSHUSDUVRQDVSHFWLPSUpYX Les Suisses ont su construire un très beau pays autour de leurs hôtels. (Jean Poiret) Calembour Le calembourFRQVLVWHjMRXHUVXUODGLIIpUHQFHGHVHQVHQWUHGHVPRWVTXLVHSURQRQFHQW GHPDQLqUHLGHQWLTXHaRXSUHVTXHLGHQWLTXHb) a) Le rugbyman est talonneur.jO·KRQQHXU -HDQ3DXO*URXVVHW Certains écoutent le rock fort, mais pas de quoi en faire un fromage. URTXHIRUW Etre tisserand exige une grande maîtrise de soi. (soie) )ORULDQ/pY\ b) galerie : case-croûtes (casse-croûte) 0LFKHO/DFORV forme, sens et usage des mots Boutade 5 (Lamartine) 217 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Calligramme Le calligramme HVWXQSRqPHGRQWODGLVSRVLWLRQJUDSKLTXHIRUPHXQGHVVLQVXUODSDJH /HSOXVFpOqEUHDXWHXUIUDQoDLVGHFDOOLJUDPPHVHVW*XLOODXPH$SROOLQDLUH 218 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Chiasme Le chiasmeFRQVLVWHjLQYHUVHUO·RUGUHGHVPRWVTXLV·RSSRVHQWHQIRUPDQWXQHGLVSRVLWLRQ FURLVpHVFKpPD$%%$ Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu. (Victor Hugo) ELBE : De l’eau dans les terres ou de la terre dans les eaux GpÀQLWLRQGHPRWVFURLVpV 0LFKHO/DFORV Valse mélancolique et langoureux vertige 1$GM$GM1 %DXGHODLUH 5HPDUTXH ,OH[LVWHpJDOHPHQWGHVFKLDVPHVSKRQpWLTXHV Le globe lumineux >@crève et crache son âme grêle comme un songe d’or. %DXGHODLUH Quand on pense compétence, on dit OK pour ECCO.>o@>é@>é@>o]) SXEOLFLWp Cliché Comparaison La comparaisonpWDEOLWXQHUHVVHPEODQFHHQWUHGHVrWUHVRXGHVFKRVHV(OOHHVWHQSULQFLSH IRUPpHGHTXDWUHpOpPHQWVXQcomparé, un comparant, un terme de comparaison et XQHRXSOXVLHXUVcaractéristiques communes Tremblant de tous ses membres, Marc était pâle comme un linge. FRPSDUp Marc FRPSDUDQW un linge WHUPHGHFRPSDUDLVRQ comme FDUDFWpULVWLTXHFRPPXQH pâle 5 forme, sens et usage des mots Le clichéHVWXQHWRXUQXUHGHYHQXHEDQDOHjIRUFHG·rWUHUpSpWpH l’heureux gagnant une retraite bien méritée ORQJFRPPHXQMRXUVDQVSDLQ ERXIÀG·RUJXHLO une faim de loup tenaillé par la faim une salve d’applaudissements le général Hiver égrener des souvenirs dormir du sommeil du juste 219 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS 0DLV LO DUULYH DVVH] VRXYHQW TXH OD RX OHV caractéristiques communes QH VRLHQW SDV H[SULPpHVTX·HOOHVUHVWHQWVRXVHQWHQGXHV La vallée ressemble à un navire. FRPSDUp la vallée FRPSDUDQW un navire WHUPHGHFRPSDUDLVRQ ressemble à FDUDFWpULVWLTXHFRPPXQHQRQH[SULPpH forme allongée Contrepèterie La contrepèterie FRQVLVWH j LQWHUYHUWLU GHV OHWWUHV RX GHV V\OODEHV GDQV XQ JURXSH GH PRWVDÀQG·REWHQLUXQHDXWUHVLJQLÀFDWLRQSDUIRLVDPXVDQWHVRXYHQWJURVVLqUH Martyr, c’est pourrir un peu. 3DUWLUF·HVWPRXULUXQSHX -DFTXHV3UpYHUW Détacher le lien fait détaler le chien. -RsO0DUWLQ Le vieux tailleur tisse en poussant. -RsO0DUWLQ Ellipse L’ellipseFRQVLVWHGDQVO·RPLVVLRQG·XQRXGHSOXVLHXUVPRWVGDQVXQpQRQFp -HW·DLPDLVLQFRQVWDQWTX·DXUDLVMHIDLWÀGqOH" HOOLSVHGH©VLWXDYDLVpWpÀGqOH"ª (Jean Racine) Je n’avance guère. Le temps beaucoup.ª (XJqQH'HODFURL[ /HWHPSVDYDQFHEHDXFRXS Enigme L’énigmeHVWXQMHXG·HVSULWRO·RQGRQQHjGHYLQHUXQHFKRVHHQODGpFULYDQWHQWHUPHV REVFXUVDPELJXV Ami rare et vraiment nouveau Qui, contrairement à l’usage, Reste à l’écart lorsqu’il fait beau Et reparaît aux jours d’orage. (le parapluie) ((XJqQH6FULEH 220 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Epigramme QI L’épigrammeHVWXQSHWLWJURXSHGHYHUVTXLVHWHUPLQHSDUXQWUDLWSLTXDQWDJUHVVLIRX VLPSOHPHQWPDOLFLHX[ SuUXQPpGHFLQ Depuis que le docteur Gistal Soigne des familles entières, On a démoli l’hôpital... Et l’on a fait deux cimetières. 6XUXQPDXYDLVSRqWH — As-tu lu mon distique* ? On le cite partout. — Mon ami, je n’ai pu le lire jusqu’au bout. $OH[DQGUH'XPDVSqUH Auteur inconnu * distique : groupe de deux vers formant un sens complet. Epitaphe QI L’épitapheHVWXQHLQVFULSWLRQIXQpUDLUH 6XUXQJUDQGEDYDUG Sous ce tombeau pour toujours dort Paul, qui toujours contait merveilles ;; Louange à Dieu, repos au mort, Et paix sur terre à nos oreilles. Euphémisme QP L’euphémismeHVWXQWHUPHRXXQHH[SUHVVLRQTXLSHUPHWG·DWWpQXHUO·HIIHWGpSODLVDQW FKRTXDQWRXGpYDORULVDQWTXHSRXUUDLWDYRLUXQDXWUHWHUPHRXXQHDXWUHH[SUHVVLRQ /HVSULQFLSDX[GRPDLQHVULFKHVHQHXSKpPLVPHVVRQW - OHVLQÀUPLWpVODYLHLOOHVVH le non-voyant le troisième âge - la mort s’éteindre rendre le dernier soupir La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse TXLHVWHQWHUUpH %DXGHODLUH forme, sens et usage des mots -HDQGH/D)RQWDLQH 5 20. 221 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS - le corps, la sexualité satisfaire un besoin naturel la petite commission (= le caca) la partie charnue de l’individu OHGHUULqUH l’interruption volontaire de grossesse, l’IVG (= l’avortement) le plus vieux métier du monde ODSURVWLWXWLRQ - l’argent, la pauvreté, les métiers méprisés, la race les économiquement faibles la croissance négative (= la récession) l’O.S. (ouvrier spécialisé) OHPDQ±XYUH la femme de couleur 5HPDUTXH &HUWDLQVjuronsG·DXWUHIRLVVRQWpJDOHPHQWGHVHXSKpPLVPHV palsambleu ! SDUOHVDQJ>GH@'LHX ventrebleu ! YHQWUH>GH@'LHX morbleu ! PRUW>GH@'LHX diantre ! GLDEOH Gradation La gradationFRQVLVWHjGLVSRVHUSOXVLHXUVPRWVRXH[SUHVVLRQVVHORQXQHSURJUHVVLRQ de sens Va, cours, vole, et nous venge. &RUQHLOOH C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap. Que dis-je c’est un cap, c’est une péninsule (GPRQG5RVWDQG Hyperbole QI L’hyperboleHVWXQHH[DJpUDWLRQ Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes. Ce garçon est un géant. Je te l’ai déjà dit mille fois. Chéri, je n’ai plus rien à me mettre ! Je meurs de soif. 222 (Victor Hugo) FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Lipogramme Le lipogramme HVW XQ MHX OLWWpUDLUH UHPRQWDQW j O·$QWLTXLWp GRQW OHV UqJOHV LQWHUGLVHQW O·XVDJHG·XQHRXGHSOXVLHXUVOHWWUHVGHO·DOSKDEHWGDQVXQWH[WH $LQVLGpEXWHOHSUHPLHUFKDSLWUHGHla DisparitionURPDQGH*HRUJHV3HUHF « Anton Voyl n’arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt. Il poussa un profond soupir, s’assit dans son lit, s’appuyant sur son polochon. Il prit un roman, il l’ouvrit, il lut;; mais il n’y saisissait qu’un imbroglio confus, il EXWDLWjWRXWLQVWDQWVXUXQPRWGRQWLOLJQRUDLWODVLJQLÀFDWLRQª DEVHQFHGX©Hª*HRUJHV3HUHFla Disparition'HQRsO Litote La litoteFRQVLVWHjGLUHPRLQVTXHFHTX·RQYHXWH[SULPHU 2Q O·XWLOLVH SRXU GLIIpUHQWHV UDLVRQV SDU pJDUG SDU UpVHUYH SDU PRGHVWLH YUDLH RX IDXVVHRXSDULURQLH Vous ne dites pas la vérité. 9RXVPHQWH] [ - C’est agréable d’être félicité ?] - Ce n’est pas désagréable. &·HVWDJUpDEOH 5HPDUTXHV &RPPHO·euphémisme, la litoteFRQVLVWHHQXQHDWWpQXDWLRQPDLVHOOHHQGLIIqUHHQFHTX·HOOH Q·DSDVSRXUEXWG·pYLWHUXQWHUPHFKRTXDQWEUXWDO /D VLWXDWLRQ OH QLYHDX FXOWXUHO GX UpFHSWHXU VRQ GHJUp GH FRPSOLFLWp DYHF O·pPHWWHXU VRQW GpWHUPLQDQWVSRXULQWHUSUpWHUXQHOLWRWH &HUWDLQVpQRQFpVRQWGHX[VHQVSRVVLEOHV Il n’est pas complètement stupide. D ,OQ·HVWQLWUqVErWHQLWUqVLQWHOOLJHQWVHQVOLWWpUDO E ,OHVWLQWHOOLJHQWOLWRWH I. Métaphore Rappel : les sèmes Les sèmes VRQW GHV XQLWpV GHV pOpPHQWV GH VHQV $LQVL RQ SHXW DQDO\VHU OH VHQV GH ©FKDWªHQSOXVLHXUVVqPHV mammifère + petit + domestique ou sauvage + au pelage soyeux + aux oreilles triangulaires + aux griffes rétractiles. forme, sens et usage des mots dDSXHLFL 5 Ça ne sent pas la rose ici. 223 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS II. La métaphoreDWWULEXHXQVHQVQRXYHDXjXQPRWHQUDLVRQG·XQHressemblance (OOHFRQVHUYHXQRXSOXVLHXUVVqPHVUHVVHPEODQFHHQDEDQGRQQHXQRXSOXVLHXUV HWHQDMRXWHXQRXSOXVLHXUVDXWUHV Cet homme est une armoire à glace. VqPHVDEDQGRQQpV VqPHVFRQVHUYpV VqPHDMRXWp meuble, avec miroirs haut, large, lourd homme Le pauvre commence à dérailler. VqPHVDEDQGRQQpV VqPHFRQVHUYp VqPHVDMRXWpV (se dit d’un) véhicule, rails s’écarter de (se dit d’une) personne, raison J’ai eu un éclair de génie. VqPHVDEDQGRQQpV VqPHVFRQVHUYpV VqPHDMRXWp lumière sinueuse, pendant un orage, etc. bref, intense moment 5HPDUTXHV /HVmétaphoresSHXYHQWrWUH - originales&HVRQWGHVFUpDWLRQVGHSRqWHVGHURPDQFLHUVGHSXEOLFLWDLUHVHWF Tout glisse et tout s’émousse au granit de sa peau %DXGHODLUH Ô mon crâne, étoile de nacre qui s’étiole. 'HVQRV - banales(OOHVIRQWSDUWLHGXOH[LTXHHWÀJXUHQWGRQFGDQVOHVGLFWLRQQDLUHV cet enfant est un ange, la ÁDPEpH des prix, un sujet brûlant, une façade lépreuse, un alibi en béton, accueillir quelqu’un froidement, un pont enjambe le torrent, être à cheval sur les principes, jeter de l’huile sur le feu, HWF 224 2QDSSHOOHPpWDSKRUHÀOpHXQHVXLWHGHPpWDSKRUHVDSSDUWHQDQWDXPrPHFKDPSOH[LFDOTXL RQWGHVVqPHVFRPPXQV Il resta creusé ainsi pendant de longues secondes, secoué de frissons et de tremblements convulsifs, comme si sa frêle carcasse pliait sous le vent furieux de la peste et craquait sous les VRXIÁHVUpSpWpVGHODÀqYUH/Dbourrasque passée, il se détendit un peu […]. FKDPSOH[LFDOGXvent) &DPXV FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Métonymie La métonymieFRQVLVWHjGpVLJQHUXQrWUHXQREMHWHWFjO·DLGHG·XQWHUPHGpVLJQDQW XQrWUHXQREMHWHWFTXLOXLHVWDVVRFLp/HVHQVGHGpSDUWGXPRWHVWLQWpJUpWRWDOHPHQW GDQVOHVHQVQRXYHDX J’ai acheté ce bronze dans une vente aux enchères. bronze 1 DOOLDJHGHFXLYUHHWG·pWDLQ bronze 2 REMHWG·DUWHQbronze 1 Où sont mes baskets ? basket 1 MHXHQWUHGHX[pTXLSHVGHFLQTMRXHXUVTXLGRLYHQWODQFHUXQEDOORQ GDQVOHSDQLHUGXFDPSDGYHUVH basket 2 FKDXVVXUH ODFpH HQ WRLOH UHQIRUFpH j WLJH KDXWH HW j VHPHOOH DQWLGpUDSDQWHQRWDPPHQWSRXUMRXHUDXbasket 1 La métonymie UHJURXSHWRXWHXQHVpULHGHUHODWLRQVGRQWYRLFLOHVSULQFLSDOHV D ODFDXVHSRXUO·HIIHW un Renoir XQWDEOHDXGH5HQRLU/HSHLQWUH5HQRLUHVWOD©FDXVHªGXWDEOHDXF·HVWOXLTXLO·DFUpp E O·LQVWUXPHQWSRXUO·XWLOLVDWHXUGHO·LQVWUXPHQW un jeune tambour XQMRXHXUGHWDPERXU H OHOLHXSRXUOHSURGXLW offrir du bourgogne I GXYLQGH%RXUJRJQH OHV\PEROHSRXUODFKRVHRXO·rWUHVLJQLÀpV le cinéma de papa GpSDVVp©SDSDªV\PEROLVHXQSDVVpUpYROX J XQHSDUWLHGXFRUSVSRXUXQDVSHFWPRUDOGHODSHUVRQQH C’est un cerveau ,OHVWWUqVLQWHOOLJHQW 5 G OHFRQWHQDQWSRXUOHFRQWHQX boire une bouteille OHYLQFRQWHQXGDQVODERXWHLOOH Il a fait rire tout le wagon OHVRFFXSDQWVGXZDJRQ forme, sens et usage des mots F ODPDWLqUHSRXUO·REMHW la sonorité des cuivres ( = des instruments en cuivre ) 225 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Mot-valise Le mot-valiseHVWXQPRWFRQVWLWXpSDUO·DPDOJDPHGHGHX[PRWV handisport (handicapé + sport) alicament (aliment + médicament) infographie (informatique + graphie) *** gondoléances Paroles de circonstances en cas de mort à Venise groincheux D’une humeur de cochon jambonpoint Corpulence due à un excès de charcuterie mathlète Champion de calcul mental $ODLQ&UpKDQJH Onomatopée QI L’onomatopéeHVWXQHFUpDWLRQGHPRWGRQWOHVVRQVVRQWFHQVpVVXJJpUHUSDULPLWDWLRQ ODFKRVHGpVLJQpH atchoum, ding (dong), meuh, miam miam, pin-pon, snif, zzz, (un) cocorico, un glouglou, un tic-tac Oxymoron L’oxymoronFRQVLVWHjDFFROHUGHX[PRWVGHVHQVRSSRVp Cette obscure clarté qui tombe des étoiles Il avait des yeux très bleus, d’une savante stupidité. Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu. CHRISTOFLE, tradition d’avant-garde. DRAKKAR, la douce violence d’un parfum d’homme. 226 &RUQHLOOH )UDQoRLVH0DOOHW-RULV (Paul Valéry) FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Palindrome Le palindrome HVW XQ PRW XQ JURXSH GH PRWV RX XQH SKUDVH TXH O·RQ SHXW OLUH LQGLIIpUHPPHQWGHJDXFKHjGURLWHHWGHGURLWHjJDXFKH 1. palindromes graphiques (On ne tient compte ni des accents ni de la ponctuation) Mon nom Esope reste ici et se repose. Engage le jeu, que je le gagne. La mariée ira mal. Toi, Roger, épelle «Père Goriot». Etna, lave dévalante A l’autel, elle alla ;; elle le tua là. La malade pédala mal. 2. palindromes phonétiques 2.1. sons simples abat [aba], bombe, colloque, essai, gong, héler, Lille, tête-à-tête, HWF Une Slave valse nue. [ynslavvalsny] Jeanne en luge, Jules en nage. Laisse ramer Marcel. palindromes graphiques et phonétiques à la fois alla, bob, été, gag, kayak, pop, radar, ses, S.O.S., tôt Pangramme Le pangrammeHVWXQpQRQFpFRXUWTXLFRQWLHQWWRXWHVOHVOHWWUHVGHO·DOSKDEHW Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume. Voyez le brick géant que j‘examine près du wharf. Prouvez, beau juge, que le fameux sandwich au yak tue. 5 3. forme, sens et usage des mots 2.2. groupes de sons (syllabes) décider [de/si/de], dérider, sévissait, tapota Sylla la mit là, la scie. [si/la/la/mi/la/la/si] Par conséquent, quand c’est qu’on part ? 227 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Paradoxe Le paradoxe HVW XQH DIÀUPDWLRQ DSSDUHPPHQW LOORJLTXH LQYUDLVHPEODEOH FRQWUDLUH DX[ idées communément admises Le bonheur ne cause que des ennuis. La grandeur n’est pas une question de taille. (Vialatte) SXEOLFLWpSRXUXQHSHWLWHYRLWXUH Une bonne explication doit toujours rendre les choses plus compliquées. *HRUJH6WHLQHU Paronomase La paronomase FRQVLVWHjUDSSURFKHUGHVPRWVTXLVHUHVVHPEOHQWSDUOHXUVVRQVPDLV GLIIqUHQWSDUOHXUVHQV Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville;; (Verlaine) Bizarre, beaux-arts, baisers ! (Ionesco) Quand y’en a marre, y’a MALABAR. SXEOLFLWpSRXUXQFKHZLQJJXP Périphrase La périphraseFRQVLVWHjUHPSODFHUXQPRWRXSOXVLHXUVPRWVSDUXQRXSOXVLHXUVDXWUHV TXLOHRXOHVFDUDFWpULVHQW la Ville lumière (= Paris) Sa Gracieuse Majesté (= la reine d’Angleterre) l’or noir OHSpWUROH (OOHSHUPHWG·pYLWHUXQHUpSpWLWLRQ Personne n’a jamais rencontré de Martiens et pourtant il y a des gens qui croient à l’existence des petits hommes verts. 5HPDUTXH &HUWDLQHVSpULSKUDVHVVRQWGHVHXSKpPLVPHV une longue maladie (un cancer) 228 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS 3HUVRQQLÀFDWLRQ La SHUVRQQLÀFDWLRQ FRQVLVWH j SUpVHQWHU XQH FKRVH XQH LGpH FRPPH XQ rWUH DQLPp SHUVRQQHRXDQLPDO Un soir j’ai assis la Beauté sur mes genoux. 5LPEDXG Vivez, froide Nature, et revivez sans cesse. (Alfred de Vigny) L’habitude venait me prendre dans ses bras. (Proust) Pléonasme tropH[FHVVLI trèsHVVHQWLHOH[WUDRUGLQDLUH s’entraider mutuellement être réservé exclusivementj LOVXIÀW simplement de… se cotiser à plusieurs FROODERUHUGLDORJXHU ensemble LO\DGL[DQV en arrière LO\DGHX[VHPDLQHV de cela SUpYRLUTTFK. d’avance DMRXWHU encore TTFK LPSRUWHUTTFKde l’étranger DYRLUXQEHODYHQLUdevant soi deuxMXPHDX[ GHVMXPHDX[ Q·DYRLU TX·XQ seul HQIDQW TX·XQH seule voiture Prétérition La prétérition FRQVLVWHjDIÀUPHUTXHOTXHFKRVHWRXWHQSUpWHQGDQWQHSDVHQSDUOHU Inutile de dire que cette secte a été interdite récemment. Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler que le roumain n’est pas une langue slave. Un seul député a voté contre le projet de loi, Clovis Martin, pour ne pas le nommer. Si j’étais méchant, je vous dirais que cet individu est incompétent. 5 mais pourtant et puis ensuite comme par exemple voire même XQH[HPSOHconcret XQELSsonore XQHKHXUHde temps un fauxSUpWH[WH un fait réel une dune de sable GHVpWDSHVsuccessives le moindre petit défaut / détail / SUREOqPHVRXFL jhaute altitude (= en altitude) au grandPD[LPXP être tous unanimes forme, sens et usage des mots Le pléonasmeTXLHVWjpYLWHUFRQVLVWHjDMRXWHUjXQPRWXQJURXSHGHPRWVXQPRWXQ JURXSHGHPRWVTXLH[SULPHODPrPHLGpH'DQVOHVH[HPSOHVOHVPRWVLQXWLOHVÀJXUHQW HQLWDOLTXH 229 FIGURES DE STYLE, FAITS DE LANGAGE ET JEUX DE MOTS Proverbe Le proverbe HVW XQ pQRQFp TXL H[SULPH XQH YpULWp JpQpUDOH XQ FRQVHLO GH VDJHVVH SRSXODLUH Chose promise, chose due. Le chat parti, les souris dansent. Noël au balcon, Pâques aux tisons. Question rhétorique La question rhétoriqueFRQVLVWHjDIÀUPHUTXHOTXHFKRVHVRXVODIRUPHG·XQHTXHVWLRQ /·pPHWWHXUFKHUFKHjIDLUHDGPHWWUHXQHLGpHDXUpFHSWHXUVDQVDYRLUO·DLUGHODOXLLPSRVHU Peut-on rester indifférent au sort des prisonniers politiques ? Comment ne pas se réjouir de cette victoire ? Sophisme Le sophismeHVWXQUDLVRQQHPHQWTXLSDUDvWORJLTXHPDLVQ·HVWSDVYDOLGH La mort est un état de non-être, or ce qui n’est pas n’existe pas, donc la mort n’existe pas. Synecdoque La synecdoque FRQVLVWH JpQpUDOHPHQW j HPSOR\HU OH WHUPH GpVLJQDQW OD SDUWLH SRXU GpVLJQHUOHWRXW Des milliers d’habitants sont privés de toit. toit 1SDUWLHVXSpULHXUHG·XQHPDLVRQ toit 2PDLVRQ Truisme Le truisme (ou lapalissade ou vérité de la PaliceHVWXQHYpULWpEDQDOHpYLGHQWH Il n’y a pas de littérature sans langage. Ne s’étant jamais marié, il est mort célibataire. 230 VERSIFICATION 9HUVLÀFDWLRQ I. La YHUVLÀFDWLRQHVWO·HQVHPEOHGHUqJOHVTXHO·RQGHYDLWUHVSHFWHUDXWUHIRLV SRXUFRPSRVHUGHVYHUV Le vers IUDQoDLVHVWFDUDFWpULVpSDU - le nombre de syllabes (les piedsTXLOHFRPSRVHQW - la rimeUpSpWLWLRQG·XQRXGHSOXVLHXUVVRQVLGHQWLTXHVjODÀQGHGHX[YHUV RXSOXV - le rythmeSDXVHVHWDFFHQWV II. Mesure (compte des syllabes) 2Q DSSHOOH syllabe XQH FRPELQDLVRQ GH VRQV IRUPpV G·XQH YR\HOOH HW G·XQH RX SOXVLHXUVFRQVRQQHV3DUIRLVODV\OODEHVHUpGXLWjXQHYR\HOOH Mon cœur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux [mI/kFr/kO/mD/nwa/zo/vOl/ti/jè/tU/jwa/JE ] Et planait librement à l’entour des cordages. [é/pla/nè/li/bre/mB/ta/lB/tUr/dé/kOr/daj] %DXGHODLUH 5HPDUTXHV (QJpQpUDOOHVV\OODEHVVHWHUPLQHQWSDUODYR\HOOH mon enfant [mI/nB/fB]) 4XDQGGHX[FRQVRQQHVVHVXLYHQWODSUHPLqUHWHUPLQHODV\OODEHSUpFpGHQWH&HSHQGDQWOHV JURXSHVFRQVRQDQWLTXHVWHUPLQpVSDU[r], [l] et [J]UHVWHQWLQVpSDUDEOHV accepter exercer PDLV retracer éclat [ak /sèp/té] [èg /zèr/sé] [re/tra/sé] [é/kla] 2QDSSHOOHhiatusODUHQFRQWUHGHGHX[YR\HOOHV tel chante qui au coeur soupire [io] 5 ,OQHFRQVWLWXHSDVOHQR\DXG·XQHV\OODEHORUVTXHOHPRWTXLVXLWFRPPHQFHSDU XQHYR\HOOHRXXQ+©PXHWªRXTXDQGLOÀJXUHODÀQGXYHUV,OQ·HVWSDVSURQRQFp Quand le ciel est bas et pèse comm(e) un couvercl(e) %DXGHODLUH forme, sens et usage des mots $ODÀQG·XQPRWOH[e] FRQVWLWXHOHQR\DXG·XQHV\OODEHORUVTXHOHPRWVXLYDQW FRPPHQFH SDU XQH FRQVRQQH RX XQ K ©DVSLUpª RQ OH SURQRQFH DORUV SOXV RX PRLQVQHWWHPHQW fantôme laiteux / blessent mon cœur / leur extrême hauteur 231 VERSIFICATION III. Rimes 2QDSSHOOHrimeODUHQFRQWUHGHVRQVLGHQWLTXHVjODÀQGHSOXVLHXUVYHUV Les rimes terminées par un e muet [e] (tempête /tête;; larmes / armes) sont dites féminines, les autres masculines (rit / lit;; vil, subtil /·DOWHUQDQFHGHVULPHVIpPLQLQHVHWPDVFXOLQHVHVWXQHGHVUqJOHVGHODSRpVLH FODVVLTXH Qualité des rimes Les rimes pauvresRQWHQSULQFLSHXQVRQLGHQWLTXH nue / remue écumant / vent [B] [u] Les rimes VXIÀVDQWHVRQWHQSULQFLSHGHX[VRQVLGHQWLTXHV roc / soc riche / miche [Ok] [iH] Les rimes richesRQWHQSULQFLSHWURLVVRQVRXSOXVLGHQWLTXHV jalouse / pelouse mère / amer [lUz] [mèr] Disposition des rimes rimes plates ou suivies rimes croisées rimes embrassées a impétueux a paysage a rose a tortueux b vit E ÁHXU b rivage a image b couleur b sauvage b ravit a arrose 2Q DSSHOOH assonance OD UpSpWLWLRQ G·XQH YR\HOOH OD RX OHV FRQVRQQHV TXL VXLYHQWpWDQWGLIIpUHQWHV loisir / péril échange / souffrance 232 VERSIFICATION 5. Assonance désigne aussi la UpSpWLWLRQG·XQHPrPHYR\HOOHjO·LQWpULHXUG·XQ RXGHSOXVLHXUVYHUV (Racine) 7RXWP¶DIÁige et me nuit et conspire à me nuire Au-dessus du bétail ahuri des humains 0DOODUPp 2QDSSHOOHallitération la UpSpWLWLRQGHFRQVRQQHV Pour qui sont ces serpents qui sLIÁHQWVXUYRVWrWHV ? Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse (Racine) %DXGHODLUH) IV. Vers /HVYHUVOHVSOXVUpSDQGXVVRQW - l’alexandrin, vers de 12 syllabes&·HVWOHYHUVGHODFRPpGLHHWGHODWUDJpGLH FODVVLTXHV 5LPEDXG Il/ sent/ mar/cher/ sur/ lui/ d’a/tro/ces/ so/li/tudes Il en est un plus laid, | plus méchant, | plus immonde;; - le décasyllabe, vers de 10 syllabes La/ lu/ne/ pla/quait/ ses/ tein/tes/ de/ zinc. - l’octosyllabe, vers de 8 syllabes Mais/ où/ sont/ les/ nei/ges/ d’an/tan ? &RUQHLOOH %DXGHODLUH (Verlaine) (Villon) 5 0DLVLOSHXWDXVVLrWUHFRXSpGLIIpUHPPHQW 9LHQV_PRQÀOV_YLHQV_PRQVDQJ_YLHQVUpSDUHUPDKRQWH forme, sens et usage des mots ,O HVW JpQpUDOHPHQW FRXSp HQ GHX[ hémistiches GHPLYHUV SDU OD césure, FRXSXUHPpGLDQHPDUTXpHSDUXQDFFHQWVXUODVL[LqPHV\OODEHHWXQHEUqYH SDXVH &RUQHLOOH Ton bras est invaincu | mais non pas invincible 233 VERSIFICATION '·RUGLQDLUHODÀQGXYHUVFRwQFLGHDYHFODÀQGHODSKUDVHRXGXPRLQVDYHF XQHFRXSHGHFHWWHSKUDVH,ODUULYHFHSHQGDQWTX·XQRXSOXVLHXUVPRWVVRLHQW UHMHWpVDSUqVODULPHDXYHUVVXLYDQW&HSURFpGpV·DSSHOOHenjambement et OHRXOHVPRWVTXLÀJXUHQWHQWrWHGXVHFRQGYHUVFRQVWLWXHQWOHrejet /HYHQWLPSpWXHX[TXLVRXIÁDLWGDQVOHVYRLOHV $QGUp&KpQLHU L’enveloppe. Etonné et loin des matelots, /HV vers libres FODVVLTXHV VH FDUDFWpULVHQW SDU GHV QRPEUHV GH SLHGV GH V\OODEHVGLIIpUHQWVHWGHVGLVSRVLWLRQVGHULPHVYDULpHV Un Souriceau tout jeune, et qui n’avait rien vu, Fut presque pris au dépourvu. Voici comme il conta l’aventure à sa mère : J’avais franchi les monts qui bornent cet Etat, Et trottais comme un jeune rat Qui cherche à se donner carrière Lorsque deux animaux m’ont arrêté les yeux;; L’un doux, bénin et gracieux, Et l’autre turbulent et plein d’inquiétude;; >@ /D)RQWDLQH Les vers libresPRGHUQHVDEDQGRQQHQWPrPHODULPH Pour vivre ici -HÀVXQIHXO·D]XUP·D\DQWDEDQGRQQp Un feu pour être son ami, Un feu pour m’introduire dans la nuit d’hiver, Un feu pour vivre mieux. Je lui donnai ce que le jour m’avait donné : Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes, Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés, /HVLQVHFWHVOHVÁHXUVOHVIRXUUXUHVOHVIrWHV -HYpFXVDXVHXOEUXLWGHVÁDPPHVFUpSLWDQWHV Au seul parfum de leur chaleur;; J’étais comme un bateau coulant dans l’eau fermée, Comme un mort je n’avais qu’un unique élément. 234 3DXO(OXDUGle Livre ouvert I 1938-1940) VERSIFICATION V. Strophes La stropheHVWXQJURXSHGHYHUVIRUPDQWXQHXQLWpGHVHQVHWGRQWOHVULPHVVRQW GLVSRVpHVG·XQHFHUWDLQHPDQLqUH /D VWURSKH GH YHUV V·DSSHOOH distique, de 3 vers tercet, de 4 vers quatrain, de 6 vers sizain, de 8 vers huitain, de 10 vers dizain 9, 3RqPHVjIRUPHÀ[H /HVSOXVFpOqEUHVVRQW - le sonnetIRUPpHQ UqJOH JpQpUDOH GH GHX[ quatrainsVXLYLVGHGHX[tercets. 'LVSRVLWLRQGHVULPHVabba abba ccd eedSDUIRLVede) Mon rêve familier Est-elle brune, blonde ou rousse ? — Je l’ignore. Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a /·LQÁH[LRQGHVYRL[FKqUHVTXLVHVRQWWXHV (Verlaine, Poèmes saturniensOH/LYUHGH3RFKH 5 Car elle me comprend, et mon coeur transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. forme, sens et usage des mots Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre et m’aime et me comprend. 235 VERSIFICATION - la balladeIRUPpHGHWURLVFRXSOHWV VWURSKHVGHRXYHUVRFWRV\OODEHV RXGpFDV\OODEHVHWG·XQenvoiTXLFRPPHQFHJpQpUDOHPHQWSDUOHPRW©3ULQFHª &KDTXHVWURSKHHWO·HQYRLVHWHUPLQHQWSDUOHPrPHYHUV Ballade des dames du temps jadis Dictes-moi ou, n’en quel pays Est Flora la belle Romaine, Archipïadés, ne Thaÿs, Qui fut sa cousine germaine, Echo parlant quand bruit on maine Dessus riviere ou sus estan, Qui beaulté ot trop plus qu’umaine. Mais ou sont les neiges d’anten* ? Ou est la tressaige Esloÿs, Pour qui chastré fut et puis moyne Pierre Esbaillart a Saint Denys ? Pour son amour eust ceste essoyne*. Semblablement, ou est la royne Qui commanda que Buriden Fust gecté en ung sac en Saine ? Mais ou sont les neiges d’anten ? La royne blanche comme liz Qui chantoit a voix de seraine*, Berthe au plat pié, Bietrix, Aliz, Haranburgis qui tint le Maine, Et Jehanne, la bonne Lorraine Qu’Engloys brulerent a Rouen, Ou sont-ilz, ou, Vierge souveraine ? Mais ou sont les neiges d’anten ? Prince, n’enquerrez* de sepmaine** Ou elles sont, ne de cest an Qu’a ce reffraing ne vous remaine : Mais ou sont les neiges d’anten ? GHO·DQSDVVp SHLQHpSUHXYH VLUqQH GHPDQGHUH]SHQGDQWXQHVHPDLQH )UDQoRLV9LOORQLais, Testament, Poésies diverses avec Ballades en jargon, +RQRUp&KDPSLRQ 236 INDEX Abréviations et symboles courants 44 Accents et autres signes 45-46 Accent - aigu 45, 65, 87 FLUFRQÁH[H45, 66, 80, 90-91 - grave 45, 65, 87 Accompli, non-accompli 169 Accord des adjectifs 19 Accord de l’adjectif attribut du sujet 155 Accord du participe passé 28-30 Accords sujet-verbe particuliers 140-141 Accumulation 213 Acrostiche 213 Actes de parole 96 Adjectif et groupe adjectival 157, 164, 176-178, 180, 191 $GMHFWLIRXDGYHUEH"186 $GMHFWLIRXPRWDSSDUWHQDQWjXQHDXWUHFDWpJRULH"177 Adjectifs et autres mots exprimant la couleur 20 Adjectif attribut du complément de verbe ou complément de nom 157 Adverbe et groupe adverbial 154, 158, 185-186, 192 $GYHUEHRXSUpSRVLWLRQ"186, 190 Adverbes en –ment 21 Agent 120, 140 ai / aie / aies / ait / es / est / et 33 Alexandrin 233 Alinéa 106 Allitération 233 Allusion 214 Anacoluthe 214 Anagramme 214 Anaphore 215 Antériorité 124-125, 135, 169 Antiphrase 215, 216 Antithèse 217 Antonyme 206 Apostrophe (signe) 46 $SRVWURSKHÀJXUHGHVW\OH217 as / a / à 33 index A 237 INDEX Aspects 169 Assonance 232, 233 Attribut du complément de verbe 143, 156-157, 172, 178, 185, 189 Attribut du sujet 143, 153-155, 172, 178, 185, 189 Attribut du sujet (accord de l’adjectif) 155 $WWULEXWGXVXMHWRXFRPSOpPHQWGHYHUEH"155 Attributif (verbe) 144 B Ballade 236 Bi-transitif (verbe) 144 Boutade 217 But (nuance de sens) 131, 162 C ça / çà / sa 34 Calembour 217 Calligramme 218 Catégories : synthèse 191-192 Catégories qui peuvent remplir la fonction - d’attribut du sujet 154 - d’attribut du complément de verbe 157 - de complément de verbe 150, 165 - de complément de nom 164-165 - de complément de phrase 161 GHPRGLÀFDWHXUGHYHUEH158-159 - de sujet 142 Cause (nuance de sens) 130, 159, 162 ce (c’) / se (s’) 34 Cédille 46, 64, 79, 80 censé / sensé 34 cent 22 c’est / s’est 39 Césure 233 Champ lexical 208 Chiasme 219 238 INDEX Chiffres arabes et chiffres romains 23 Chronologie (genre de texte) 71 ci / si / s’y 40 ci-joint 28 &OLFKpÀJXUHGHVW\OH219 Cohérence du texte 101-106 Communication orale 95 &RPSDUDLVRQÀJXUHGHVW\OH219-220 Comparatif 193 Complément - d’adjectif 129, 172, 178, 189 - d’adverbe 129 - d’agent 116-118 - de nom 129, 163-165, 172, 178, 189 - de nom détaché 163 - de phrase 129, 160-162, 172, 185, 189 - de pronom 129, 172, 178, 184, 189 - de verbe 129, 146-150, 172, 185, 189 Complément de nom ou complément GHYHUEH"165 &RPSOpPHQWGHYHUEHRXDWWULEXWGXVXMHW"153 Concession (nuance de sens) 131, 162 Condition (nuance de sens) 131 Conditionnel passé 85 Conditionnel présent 84 Conséquence (nuance de sens) 130 Constructions - des verbes (transitif, intransitif, etc.) 144 - des subordonnées relatives 133 Contraire 206 Contrepèterie 220 Coordonnant 109, 192 Coupure en syllabes 49-50 Courant (registre) 209 Degrés de comparaison : comparatif et superlatif 193 Dérivé 198 Déterminant 173-175, 191 Déterminants et autres mots numéraux 22 index D 239 INDEX 'pWHUPLQDQWRXSUpSRVLWLRQ"190 'pWHUPLQDQWRXSUpSRVLWLRQGpWHUPLQDQW"188 Deux-points 55, 104, 134 Dialogue 138 Discours rapporté : discours direct et discours indirect 134-138 Dialogue 138 du / dû / due / dus / dues 34 E Eléments de subordination 127 Elision 27, 47, 181 Ellipse 220 Emetteur 95 Emploi des (modes et) des temps - dans le discours indirect 135 - après le « si » de supposition ou de condition 126 - dans le récit « familier » 76-78 - dans le récit littéraire 81-83 - dans le résumé 72 - dans les subordonnées 123-126 - et relations temporelles 124-125 Emprunt 199 Enchaînements de phrases 109-110 En (pronom) 149, 151, 152, 155 Enigme 220 Epigramme 221 Epitaphe 221 « Etre » + participe passé (les divers emplois) 121, 167 Etymologie 197 Euphémisme 221 excepté 28 F Fait divers (emploi des temps) 76 Familier (registre) 112, 210 Familier (marque d’usage) 212 240 INDEX Famille de mots 197 Féminin des adjectifs 20 Féminin des noms 15 Figures de style, faits de langage et jeux de mots 213-230 Fonctions - de l’adjectif et du groupe adjectival 178 - de l’adverbe et du groupe adverbial 185 - du groupe prépositionnel 189 - du nom et du groupe nominal 172 - de QUI (employé sans préposition) 183 - des subordonnées 128-129 Formes de phrases (tableau des 6 formes) 114 Forme emphatique 116 Forme négative 115 Forme passive 116-120 Formes verbales conjuguées et non conjuguées 166 Formes verbales passives 119 )RUPXOHVG·DSSHOHWÀQDOHVOHWWUH59 G Genre des noms 15, 170 Genre et nombre des déterminants à l’écrit 174 Genres de textes (oraux et écrits) 97 Gradation 222 Graphies des principaux sons initiaux 51-52 Groupe - adjectival 154, 157, 164, 178 - adverbial 148, 152, 159, 186 - nominal 142, 148, 154, 159, 163, 164, 171-172, 179 - prépositionnel 150, 154, 157, 158, 161, 179, 187-189 - pronominal 142, 148, 152, 184 - verbal 143-145, 151 - verbal (principales structures) 145 Guillemets 56 H « muet » et H « aspiré » 24, 47 Helvétisme 212 index H 241 INDEX Hémistiche 233 Histoire drôle (emploi des temps) 69 Homographe 205 Homonyme 205 Homophone 205 Homophonies 33-41 Hyperbole 222 Hyperonyme et hyponyme 203 I ,GHQWLÀFDWLRQGHVFRPSOpPHQWVGHYHUEH148 ,GHQWLÀFDWLRQGHVJHQUHVGHWH[WHVpFULWV97 Impératif 73 Indicatif - futur antérieur (formes) 85 - futur simple (formes) 84 - imparfait (formes) 79 - imparfait (emploi dans les récits) 76-78, 81-83 - passé antérieur (formes) 80 - passé antérieur (emploi) 82 - passé composé (formes) 74 - passé composé (emplois) 75 - passé simple (formes) 80 - passé simple (emploi) 81-83 - plus-que-parfait (formes) 79 - plus-que-parfait (emploi) 82 - présent (formes) 64-67 - présent (emplois) 68-72 ,QÀQLWLIRXSDUWLFLSHSDVVper / é, ée, és, ées"41 Intensité (nuance de sens) 159 Interrogation indirecte 137 Intransitif (verbe) 144 J Journal intime (emploi des temps) 69 242 INDEX L la / l’as / l’a / là 35 les / l’ai / l’ait / l’aie / l’aies 35 Lettre (schémas types et formules d’appel HWÀQDOHV57-59 leur / leurs 36 Lieu (nuance de sens) 162 Lipogramme 223 Litote 216, 223 Littéraire (marque d’usage) 211 Lui (emploi) 152 M Majuscule et minuscule 17, 42-43, 138 Manière (nuance de sens) 159 Marqueurs temporels dans les discours direct et indirect 136 Marques d’usage 211-212 même 25 Métaphore 223-224 Métonymie 225 Modes et temps (liste) 63 0RGLÀFDWHXUGHYHUEH158-159, 172, 185, 189 Moments (passé, maintenant, avenir) 168 Mot (structure) 196-198 Mot composé 198 Mot créé 197 Mot interrogatif 112, 127, 137 Mot-valise 226 Mot composé 198 Moyen (nuance de sens) 159 Négation 115, 143 Néologisme 199 n’y / ni 36 index N 243 INDEX Nom et groupe nominal 154, 159, 161, 164, 170-172, 191 1RPVPDVFXOLQVRXIpPLQLQV"170 Noms composés (pluriel) 17-18 1RPRXSUpSRVLWLRQ"190 Nombre des noms 171 Notice biographique (emploi des temps) 69 Noyau du groupe nominal 172 Nuances de sens - des subordonnées 130-132 - des compléments de phrase 162 GHVPRGLÀFDWHXUVGHYHUEH159 O on / ont 36 Onomatopée 226 Opposition (nuance de sens) 131, 162 Ordre des pronoms personnels compléments 182 Organisateurs (temporels, spatiaux, argumentatifs) 102-104, 168, 169 Origine des mots 197-199 ou / où 37 Oxymoron 226 P Palindrome 227 Pangramme 227 Paradoxe 228 Paragraphe 106 Paratexte 97 parce que / par ce que 37 Parenthèses 56 Paronomase 228 Paronyme 206 Participe passé - employé seul 28-29 - employé avec « avoir » 28-29 - employé avec « être » 28-29 244 INDEX - des verbes pronominaux 28-29 - cas particuliers où il est invariable 30 - forme du masculin 74 pOpPHQWG·XQHIRUPHYHUEDOHRXDGMHFWLIDWWULEXWGXVXMHW"167 Participe présents, adjectifs verbaux (et noms en >B]) 31-32 Passage du discours direct au discours indirect 135 Péjoratif (sens, marque d’usage) 207, 212 Périphrase 228 3HUVRQQLÀFDWLRQ229 Phrase - active 116-117 - complexe 122-123 - coordonnée 109 - déclarative 111, 114 - exclamative 113 - impérative 113, 114 - indépendante 109 - interrogative 112, 114 - juxtaposée 110 - passive 116-120 - subordonnée 104, 122-133, 142, 148, 150, 159, 161, 180 VXERUGRQQpHLQÀQLWLYH122, 154, 165 - subordonnée participiale 123 - subordonnée relative 127, 133, 165 Plan (premier plan, arrière-plan) 81 Pléonasme 229 Pluriel des adjectifs 19 Pluriel des noms 16-18 plutôt / plus tôt 37 3RqPHjIRUPHÀ[H235-236 Point 54 Point d’exclamation 54, 113, 138 Point d’interrogation 54, 112, 138 Points de suspension 55 Point-virgule 54 Polysémie 204-205 Ponctuation 53-56 Populaire (marque d’usage) 212 Postériorité 124-125, 135, 169 3UpÀ[H198 3UpÀ[HVVXIÀ[HVHWUDGLFDX[JUHFVHWODWLQV200-201 index peux / peut / peu 37 245 INDEX Préposition et groupe prépositionnel 175, 187-189, 191 3UpSRVLWLRQRXDGYHUEH"186, 189 3UpSRVLWLRQRXGpWHUPLQDQW"190 Préposition-déterminant 173, 175, 188, 192 3UpSRVLWLRQRXSUpSRVLWLRQGpWHUPLQDQW"188 3UpSRVLWLRQRXQRP"190 3UpSRVLWLRQRXVXERUGRQQDQW"190 prêt / prêts / près 38 Prétérition 216, 229 Pronom, pronominalisation et groupe pronominal 142, 149, 150, 152, 154, 179-184, 192 Pronoms personnels 48, 179, 182 Pronom relatif 127-128, 133 3URQRPRXGpWHUPLQDQW"175, 183 3URQRPRXSUpSRVLWLRQ"183 Pronom relatif ou subordonnant (QUE) 128 Pronominalisation des compléments de verbe 148-149, 151 Proverbe 230 Q quand / quant / qu’en 38 Quantité (nuance de sens) 159 48(SURQRPUHODWLIRXVXERUGRQQDQW"128 quel / quels / quelle / quelles / qu’elle / qu’elles 39 quelque / quel…que 26 Question rhétorique 230 QUI (fonctions de QUI employé sans préposition) 183 quoique / quoi…que 27 R Radical 168, 196 Récepteur 95 Récit (emploi des temps) 69, 70, 71, 76-77, 81-83 Récit - dans un journal intime 77 - historique 71 246 INDEX - littéraire 70 - oral 70, 78 - sur un forum Internet 77 Régionalisme 212 Registres, marques d’usage et variétés de langue 209-211 Relations temporelles 124-125, 135, 169 Reprises nominales et pronominales 101 Résumé (emploi des temps) 68, 72 Rime 232-233 sais / sait / c’est / s’est / ces / ses 39 sans / s’en 40 Schémas types de lettres 57-58 Sème 202, 223 Sens des mots 202-208 6HQVSURSUHHWVHQVÀJXUp207-208 sensé / censé 34 SI de supposition ou de condition (emploi des temps) 126 Signes de ponctuation 54 Simultanéité 135, 169 s’y / si / ci 40 Sons [e] et [Ǫ] (graphies) 45 son / sont 40 Sonnet 235 Sophisme 230 Soutenu (registre) 211 Strophe 235 Structure - des mots 196-198 - du groupe adjectival 178 - du groupe adverbial 186 - du groupe nominal 171 - du groupe prépositionnel 188 - du groupe pronominal 184 Structures du groupe verbal 145 index S 247 INDEX Subjonctif - imparfait (formes et emploi) 90 - passé (formes et emploi) 89 - plus-que-parfait (formes et emploi) 91 - présent (formes et emploi) 86-88, 132 Subordonnant 124, 127, 132, 192 6XERUGRQQDQWRXSUpSRVLWLRQ"190 Subordonnée (cf. phrase subordonnée) 122 6XIÀ[H196 Sujet 139-142, 172, 185 Superlatif 193 Supposition (nuance de sens) 131, 162 Syllabes - coupure en syllabes 49 FRPSWHGHVV\OODEHVYHUVLÀFDWLRQ231 Synecdoque 230 Synonyme 205 sur / sûr / sûre / sûrs / sûres 41 T Temps (des verbes) - simples et composés 167 - emploi dans le discours indirect 135 - emploi dans le récit « familier » 76-78 - emploi dans le récit littéraire 81-83 - emploi dans le résumé 72 - emploi après le « si » de supposition ou de condition 126 - emploi dans les subordonnées 123-126, 135 Temps (nuance de sens) 130, 159, 162 t’en / temps / tant 41 Terminaison 168 Texte (cf. genres et types de textes 97-100) - argumentatif 100 - descriptif 98 - explicatif 98 - informatif 68, 98 - injonctif 99 - narratif 98 Thème 120 Tiret 56, 134, 138 248 INDEX Trait d’union 17-18, 48 - après « nu » et « demi » 19 - avec les pronoms personnels 48 - dans les déterminants numéraux 22 - dans les noms composés 17-18, 48 - entre les adjectifs de couleur 20 tout / toute / tous / toutes 24 Transformation passive 116-118 Transitif (verbe) 144 Tréma 46 Truisme 230 Types de phrases 111-112 Types de textes 98-100 V Variétés de langue 212 Verbe 166-169, 191 Verbe pronominal 28, 168 Verbe de la subordonnée 122-123 Verbe (constructions : transitif, intransitif, etc.) 144 Vers 231-236 Vers libres 234 9HUVLÀFDWLRQ231-236 Vieilli (marque d’usage) 211 Vieux (vx) (marque d’usage) 212 vingt et cent 22 Virgule 55 vu, étant donné 28 Vulgaire (marque d’usage) 212 Y (pronom) 73, 149, 151, 152 index Y 249