,QILUPLHUVHWPpGHFLQV VXUSLHGERWG¶pJDOLWp LES INFIRMIER-ES SOUS LES PROJECTEURS (QWUHWLHQ $ O¶LQYLWDWLRQ GH O¶pTXLSH (GXFDWLRQ permanente de la Fédération des PDLVRQVPpGLFDOHVWURLVLQ¿UPLqUHVRQW HVTXLVVpOHVFRQWRXUVGHOHXUVUDSSRUWV SURIHVVLRQQHOVDYHFOHVPpGHFLQVORUV d’un focus groupe. Entre prescrit légal et importance de l’informel, VRXPLVVLRQ DX[ UHSUpVHQWDWLRQV GHV patients ou instrumentalisation de celles-ci, l’échange et la concertation apparaissent comme les ingrédients LQGLVSHQVDEOHVjODFRQ¿DQFHJDJHGH FRQVLGpUDWLRQpJDOLWDLUHUpFLSURTXH &RPPXQLTXHUSRXUFRQVWUXLUH ODFRQILDQFH La répartition des responsabilités dans la UpDOLVDWLRQGHVDFWHVLQ¿UPLHUVHVWFODLUHPHQW pWDEOLHSDUO¶DUUrWpUR\DOGXMXLQYRLU dans ce numéro (QFRUH TXHOTXHV SDSLHUV chers collègues, chers docteurs SS Concrètement, pour la surveillance d’une SODLHSDUH[HPSOHDFWHLQ¿UPLHUDXWRQRPHOH PpGHFLQSHXWHQYR\HUOHSDWLHQWYHUVO¶LQ¿UPLHU en lui signalant qu’il ne le reverra que si surgit un problème. 3DUIRLV DXVVL LO DUULYH TXHFHUWDLQHVSODLHVQHVRLHQWYXHVSDUDXFXQ médecin, explique G..$O¶LQYHUVHTXDQGMHQH SDUYLHQVSOXVjJpUHUO¶pYROXWLRQG¶XQHSODLH MHPHWRXUQHYHUVOHPpGHFLQ *0HW5 sont toutes trois LQ¿UPLqUHVHQPDLVRQ médicale. 3URSRVUHFXHLOOLVHW mis en forme par (PPDQXHO'H/RHXO 'DQVO¶DXWUHVHQVORUVTX¶XQPpGHFLQQHV¶HQ sort pas pour effectuer une prise de sang (acte TXLQHSHXWrWUHHIIHFWXpSDUXQHLQ¿UPLqUHTXH sous prescription médicale), il nous sollicite, SRXUVXLWHOOH-HPHVRXYLHQVDXVVLDYRLUGRQQp des conseils pour un désengorgement mammaire SDUFHTXHODPpGHFLQQ¶\DYDLWHQFRUHMDPDLV été confrontée, ni professionnellement ni personnellement. Parfois aussi, le recours de l’un à l’autre est G¶RUGUH ³SV\FKRORJLTXH´ ORUVTX¶LO V¶DJLW VLPSOHPHQW G¶rWUH GHX[ GH SDUWDJHU XQH situation particulièrement délicate, comme face à un délire avec menace de suicide. 6DQWpFRQMXJXpHDYULOQĈ 0RWVFOHIVFRPPXQLFDWLRQLQ¿UPLHUPDLVRQV médicales, médecin généraliste, patient. (Q WRXW pWDW GH FDXVH HQ WHUPHV GH responsabilités, il importe que les ordres PpGLFDX[ TXL GRLYHQW rWUH UpGLJpV SDU pFULW OHVRLHQWHIIHFWLYHPHQWPrPHGDQVOHFDVGH maisons médicales fonctionnant au forfait. Certains actes, comme une injection, ne peuvent SDVrWUHUpDOLVpVjO¶LQLWLDWLYHGHO¶LQ¿UPLHURXj ODGHPDQGHGXSDWLHQWLOVGRLYHQWrWUHSUHVFULWV par le médecin. Parallèlement, il faut veiller à ce que les actes qui font partie du rôle autonome GHVLQ¿UPLHUVVRLHQWJpUpVGHIDoRQDXWRQRPH FRQWUH OD WHQWDWLRQ GH FHUWDLQHV KDELWXpHV au fonctionnement « à l’acte », d’exiger une prescription pour tout. Cahier ,QILUPLHUVHWPpGHFLQVVXUSLHGERWG¶pJDOLWp 'DQV OHV PDLVRQV PpGLFDOHV O¶pFKDQJH d’information, y compris de façon informelle, semble asseoir un mode de fonctionnement TXL VH YHXW KRUL]RQWDO WRXW HQ FRPSOpWDQW le prescrit légal. S’il y a des différences ¿QDQFLqUHV OHV PLVVLRQV HW UHVSRQVDELOLWpV respectives sont reconnues par les uns et les autres, moins dans une logique d’égalité que de complémentarité. 3RXU JDJQHU RX PDLQWHQLU OD FRQ¿DQFH GHV PpGHFLQVLODUULYHTXHOHVLQ¿UPLqUHVDGRSWHQW un comportement tactique. Comme d’appuyer SDUXQDFWHWHFKQLTXHXQHSHUFHSWLRQTX¶HOOHV ont de l’état de santé d’une personne. G. se VRXYLHQW DYRLU pWp HQ FKDUJH G¶XQH SDWLHQWH qu’elle voyait trois fois par semaine à domicile, tandis que la médecin se rendait FKH] HOOH WRXV OHV TXLQ]H MRXUV$ORUV TXH O¶LQ¿UPLqUH WHQWD j XQ PRPHQW G¶DOHUWHU VXU une dégradation de l’état de santé apparent de leur patiente, la médecin répondit qu’elle VHUHQGUDLWjVRQFKHYHWGDQVXQHVHPDLQHj ODGDWHFRQYHQXH(OOHFRQFpGDjO¶LQ¿UPLqUH XQHSULVHGHVDQJTXLFRQ¿UPDXQSUREOqPH parvenant du coup à mobiliser plus tôt la médecin. 'pVRUPDLVHOOHVHPRELOLVHSOXVYLWH ORUVTXHMHO¶LQWHUSHOOH, se félicite G.. 1. Intergroupe carolo, 2002. $ OD GpFKDUJH GHV PpGHFLQV OHV LQ¿UPLqUHV passeraient peu de temps à expliquer ce TX¶HOOHV IRQW (Q FHUWDLQHV G¶HQWUH elles expliquaient ce constat comme ceci « 1RXV UpFODPRQV VRXYHQW GHV LQIRUPDWLRQV DX[PpGHFLQVLOVQHQRXVOHVFRPPXQLTXHQW SDV VSRQWDQpPHQW /HV LQ¿UPLqUHV VRQW SOXV GHPDQGHXVHV TXH OHV PpGHFLQV 1RXV SRXYRQVOHXUGLUHXQLTXHPHQWO¶HVVHQWLHOV¶LOV ont besoin d’informations supplémentaires, il nous semble de leur responsabilité de nous les demander. ª . Pour G., LO \ D TXDQG PrPH EHDXFRXS GH GLDORJXH, tant en réunions d’équipes qu’à travers des moments informels. 6L MH VXLV j GRPLFLOH HW TXH MH SUHQGV XQH LQLWLDWLYH VDQV DYRLU O¶RFFDVLRQ G¶DYRLU XQ PpGHFLQ HQ OLJQH RX TXH MH PH VXLV HPEDOOpH TXHOTXH SHX IDFH j XQH PDQLIHVWDWLRQ G¶DJUHVVLYLWp G¶XQ SDWLHQW MH YDLV V\VWpPDWLTXHPHQW UHOD\HU O¶LQIR RX PH FRQ¿HUjPRQUHWRXU ,OUHVWHQpDQPRLQVXQHQMHXGHFRPPXQLFDWLRQ non entièrement résolu le langage commun. Conscients de la complémentarité d’avec les LQ¿UPLHUV OHV PpGHFLQV VH PRQWUHQW VRXYHQW LQWpUHVVpV j FH TXH OHV LQ¿UPLqUHV SDUWDJHQW dans les situations de coordination. Mais alors qu’ils s’attendent à des renseignements qui auraient été obtenus via une anamnèse clinique, les infirmiers n’y sont ni formés ni tenus. '¶DXWUH SDUW OHV LQ¿UPLHUV QRLHQW SDUIRLV OHV informations à donner aux médecins dans une foule de détails sans structurer leur demande QLO¶DGDSWHUjOHXULQWHUORFXWHXU/HVLQ¿UPLHUV se montrent également attentifs aux petits désagréments, aux plaintes des personnes qui ne perturbent pas directement la santé mais qui sont difficilement supportables dans le quotidien (par exemple, les démangeaisons). 3RXUFHV©SHWLWVªV\PSW{PHVOHVSDWLHQWVQRXV XWLOLVHQWVRXYHQWFRPPHUHODLVYHUVOHPpGHFLQ témoigne M. 'DQVFHUHJLVWUHQRXVpSURXYRQV GHVGLI¿FXOWpVjQRXVIDLUHHQWHQGUHjFHTXH le médecin prenne en compte le problème. 3UREDEOHPHQW SDUFH TX¶LO HVW SDUIRLV VDQV solution. )RQFWLRQVpPHUJHQWHV $XMRXUG¶KXLODVLWXDWLRQHPEOpPDWLTXHG¶XQH nécessité de communication réside dans les trajets de soins (TDS). La nomenclature inclut l’éducation à la santé, élargissant l’importance GHFHWWHIRQFWLRQGDQVOHWUDYDLOGHVLQ¿UPLHUV explique M. Tandis que les médecins peuvent ne recevoir leur patient que 2 fois par an dans OHFDGUHG¶XQWUDMHWGHVRLQV6LOHVLQ¿UPLHUVHQ font plus dans ce contexte, ils attendent aussi que les médecins soient à leurs côtés en cas de problème avec un patient. Conscients que, pour cela, il est nécessaire de disposer de moments où puisse se tenir un dialogue. Ce qui renvoie, encore une fois, à la nécessité de dégager du temps pour de la concertation. Par contre, les trajets de soins constituent pour les infirmiers la première occasion de voir OHXUU{OHG¶pGXFDWLRQUHFRQQXHW¿QDQFpjFH point dans les soins à domicile. Alors que les médecins de maisons médicales ne voyaient 6DQWpFRQMXJXpHDYULOQĈ LES INFIRMIER-ES SOUS LES PROJECTEURS pas d’un bon œil, au début, cette façon de structurer les soins par maladie, opposée à la SULVHHQFKDUJHJOREDOH5HVWHTXHPrPHGDQV le milieu des maisons médicales, la tentation existe toujours de créer un dispensaire diabète dans le seul but d’aider le médecin, négligeant tout le processus d’éducation du patient visant à le rendre le plus compétent possible pour JpUHU VD PDODGLH /HV PpGHFLQV FRQQDLVVHQW LOV DVVH] FH WUDYDLO " 6¶LOV HQ REVHUYDLHQW O¶HI¿FDFLWpODLVVHUDLHQWLOVGDYDQWDJHGHSODFHV DX[LQ¿UPLHUV" D’une manière générale, les participantes au focus groupe constatent que la formation en VDQWpFRPPXQDXWDLUHTXLH[LVWHGHSXLVDQVD IDLWpYROXHUOHVWkFKHVDWWULEXpHVDX[LQ¿UPLHUV /HVWkFKHVTXLUHOqYHQWGHO¶pGXFDWLRQjODVDQWp prennent plus d’ampleur. Mais les médecins HW SDUIRLV FHUWDLQV LQ¿UPLHUV QH FHUQHQW SDV toujours en quoi elles consistent. Certains se demandent si ça vaut la peine vu le faible nombre de participants aux activités proposées. D’autres doutent que cela fasse partie du rôle des soignants, d’une maison médicale. La négociation avec les médecins est toujours GLI¿FLOHORUVTXHOHGRPDLQHOHXUHVWLQFRQQX ,OIDXWH[SOLTXHUORQJXHPHQWLOIDXWVHMXVWL¿HU VFLHQWL¿TXHPHQWFRQWHQXKHXUHVGHWUDYDLO impact, … mais rapidement car ils n’ont pas OH WHPSV (W OHV LQ¿UPLHUV TXL IRQW OHV GHX[ (soins et santé communautaire) n’ont pas non plus énormément de temps pour préparer des réunions spéciales où promouvoir la santé communautaire. Malgré tout, la plupart sont de bonne volonté et au fur et à mesure du temps, on arrive à un résultat. Avec l’émergence des aides soignants, la fonction de délégation formelle apparaît FRPPH OD SOXV QRYDWULFH SRXU OHV LQ¿UPLHUV Si les médecins en maisons médicales sont le SOXVVRXYHQWIDYRUDEOHVjO¶LQWpJUDWLRQG¶DLGHV VRLJQDQWVGXF{WpGHVLQ¿UPLHUVLO\DSDUIRLV de la résistance. Certains considèrent par exemple que les toilettes doivent rester de leur compétence, craignant sinon de devenir plus WHFKQLFLHQVHQFRUHDXGpWULPHQWGXUHODWLRQQHO Surtout, les infirmiers n’ont pas appris à 6DQWpFRQMXJXpHDYULOQĈ superviser d’autres professionnels, ils n’aiment pas et manquent de compétences pour le faire. (QRXWUHO¶HPEU\RQGHKLpUDUFKLHDSSRUWpSDU OD OpJLVODWLRQ GHV DLGHVVRLJQDQWV SRXUUDLWLO remettre en question tous les statuts, dans OD PHVXUH R OD SKLORVRSKLH GHV PDLVRQV médicales est en contradiction avec la notion GHKLpUDUFKLH" Rapports avec les autres fonctions /¶LQIRSDVVHUDLWHOOHPLHX[DYHFOHVDXWUHV professionnels des maisons médicales ? L’enjeu UpVLGHGDQVO¶KDUPRQLVDWLRQGHVPHVVDJHVHW DWWLWXGHVYLVjYLVGHVSDWLHQWV $YHFOHVNLQpVLWKpUDSHXWHVRQVHFURLVHRQ FRQYLHQWG¶XQPHVVDJHKDUPRQLVpPDLVF¶HVW trop peu, estime Geneviève. Pour certaines problématiques, la répartition VHPEOHrWUHO¶XVDJHGRPLQDQW&¶HVWOHFDV ORUVTXHOHVLQ¿UPLqUHVVXUWRXWTXDQGHOOHVVH rendent à domicile, sont invitées à répondre à des interpellations d’ordre général, à connotation plus sociale : concernant la facture énergétique, la salubrité domestique, etc. 'DQVQRWUHPDLVRQ médicale, on réfère beaucoup à l’assistant VRFLDOSRXUOHWUDYDLOVRFLDOHWDXSV\FKRORJXH SRXUOHVXLYLSV\FKRORJLTXHH[SOLTXH5RVH 0DULHdDFKDQJHQRWUHPpWLHUQRWUHFKDPSVH rétrécit un peu. Parallèlement, on pratique de plus en plus de consultations conjointes. &¶HVWSDUDGR[DO, note Geneviève TXDQGRQ passe la main à un assistant social, c’est un VRXODJHPHQWSRXUPRLTXLQ¶DLPHSDVWURSOHV DVSHFWVDGPLQLVWUDWLIV0DLVGXFRXSMHQHYRLV SOXVFHUWDLQHVSHUVRQQHVDXSUqVGHVTXHOOHVFHV aspects étaient ma « porte d’entréeª. (WVLOHVPpGHFLQVORUVTX¶LOVQRXVGpOqJXHQWXQH WkFKHXQVXLYLGHSDWLHQWpWDLHQWGDQVODPrPH situationVHGHPDQGH0DULH/RXLVH" Cahier ,QILUPLHUVHWPpGHFLQVVXUSLHGERWG¶pJDOLWp /HSDWLHQWFHPLURLU ,O DUULYH TXH GHV SHUVRQQHV Q¶DFFqGHQW DX[ propositions d’aide familiale, formulées SRXUWDQWGHPDQLqUHDQWLFLSpHSDUOHVLQ¿UPLHUV qu’en dernière minute, lorsque commence YpULWDEOHPHQW XQH FDWDVWURSKH Certains n’en YHXOHQWYUDLPHQWSDVPDLVTXDQGXQHUHODWLRQ G¶DLGH HVW pWDEOLH OD SOXSDUW QH YRXGUDLHQW plus en changer, observe M. Parfois, c’est le médecin qui emporte la décision, en usant de son autorité, en jouant au « grand docteurª, sur le mode ©6LYRXVQHSUHQH]SDVGHGLVSRVLWLRQ à domicile, ce ne sera plus possible ! ». Apparaît ici une dimension instrumentale du UDSSRUWHQWUHLQ¿UPLHUVHWPpGHFLQVHQPDLVRQ médicale : parfois, on utilise l’autorité du PpGHFLQSRXUIDLUHSDVVHUXQPHVVDJHFKH]GHV SDWLHQWVTXLOHSODFHQWSOXVKDXWTXHO¶LQ¿UPLHU, concède G.. $O¶LQYHUVHQRXVLQ¿UPLqUHVYR\RQVGHVFRUSV QXV RX DVVLVWRQV j GHV WHQVLRQV HQWUH pSRX[ ORUVGHYLVLWHVjGRPLFLOHWRXWHVFKRVHVTXHOH PpGHFLQQHYHUUDSDVORUVGHVYLVLWHVGHURXWLQH relève G.. 1RXV VRPPHV GHV LQWHUORFXWHXUV SUpFLHX[SRXUOHVPpGHFLQV 'XF{WpGHVSDWLHQWVODKLpUDUFKLHGXPpGHFLQ VXU O¶LQ¿UPLHU HVW HQFRUH WUqV SUpJQDQWH (Q maisons médicales, la plupart des médecins ne manquent pas l’occasion d’expliquer aux patients leur façon de travailler en collaboration. 4XDQGXQSDWLHQWYHXWUpJOHUXQSUREOqPHDYHF XQHLQ¿UPLqUHHQSDVVDQWSDUOHPpGHFLQLO\D WRXMRXUVXQGLDORJXHHQWUHFHVGHX[GHUQLHUV affirme M. ,O HVW DUULYp TXH WRXWH O¶pTXLSH UHIXVHGHSUHQGUHHQFKDUJHXQSDWLHQWTXLQH UHVSHFWDLWSDVO¶pTXLSHG¶LQ¿UPLqUHV. 8 Q H D X W UH p Y R O X W L R Q T X L I R Q G H S O X V SDUWLFXOLqUHPHQWOHWUDYDLOLQ¿UPLHUHQPDLVRQ médicale, c’est de considérer le patient comme partenaire de soins, estime G., ce qu’on UHWURXYH FRPPH DSSURFKH GDQV OD IRUPDWLRQ en santé communautaire. 6DQWpFRQMXJXpHDYULOQĈ