
e-santé et systèmes de santé avancés – février 2013
http://www.orange.com/en/about/European-Union/Orange-and-the-European-policy
o L’administration : il y a souvent une grande complexité dans les systèmes de
santé modernes qui peuvent être lourdement centralisés, comme en Angleterre,
ou plus morcelés, comme en France. Les paiements peuvent être centralisés ou
basés sur un système d’assureurs semi-publics, comme en Belgique. Des
différences non-négligeables qui signifient qu’une solution d’achats dans un pays
ne fonctionnera pas nécessairement dans un autre. De plus, cela peut également
créer des problèmes d’évolutivité comme mentionné précédemment.
o L’échec d’un système d’achats IT centralisé : certains États membres ont eu de
réelles difficultés à acquérir et adopter des systèmes IT à grande échelle – en
particulier en matière de bases de données médicales. Des contrats mal
préparés – ou mal gérés – ont aggravé la perte de confiance dans la procédure
‘descendante’ d’acquisition de l’état.
o Les attentes des patients. Il existe des systèmes basés sur les TIC qui aideraient
les patients mais pour lesquels – en raison de leur dénomination thérapeutique –
ils ne s’attendent pas, dans la plupart des États membres, à payer. Ce qui est
moins le cas pour le paiement pour de ‘l’aide au maintien du mode de vie’ qui –
bien que thérapeutique dans les résultats – est plus en phase avec les attentes
du public.
o La sécurité. La gestion de données médicales hautement confidentielles reste
une préoccupation, les grands projets nationaux ayant notamment une réputation
inégale dans ce domaine.
Le ‘paiement aux résultats’ entre autres options stratégiques
Il n’existe probablement aucune décision de principe capable de débloquer, seule, tout
le potentiel des services techniques. Quoi qu’il en soit, Orange France Telecom soutient
l’adoption progressive des systèmes prônant un ‘paiement aux résultats’, comme cela
existe déjà dans certaines régions de l’Union européenne. Cela pourrait grandement
aider le déploiement des systèmes qui ont fait leurs preuves.
Bien qu’un tel changement soit difficilement envisageable au niveau européen, certains
États membres ou régions expérimentent déjà des systèmes de règlement qui
récompensent les ‘résultats’ positifs. Ainsi, les mesures qui visent à tenir le patient à
l’écart des soins aigus peuvent faire économiser beaucoup l’argent et améliorer les
conditions de vie – notamment de ceux souffrant de pathologies chroniques. Afin que
cela se produise dans un contexte coopératif plutôt que coercitif, il convient de réfléchir
au partage d’informations – voir ci-dessous. D’autres actions, à différents niveaux,
pourraient également aider :
o Critères d’évaluation et sensibilisation. Étant donné les tendances centripètes
des organismes administratifs régionaux et les difficultés non-négligeables à
comparer les résultats – en particulier entre pays – il pourrait être utile
d’envisager une évaluation européenne annuelle des résultats en matière de
santé dans le contexte de l’e-santé. Ces chiffres, basés sur les propositions du
programme européen ‘Euphoric’ et éventuellement compilés par rapport aux
prestations de santé, informeraient le plus clairement possible les prestataires de
santé et groupes de patients sur les régimes de soins ayant les meilleurs