ANNALI DELLA
SCUOLA NORMALE SUPERIORE DI PISA
Classe di Scienze
P. GRISVARD
Alternative de Fredholm relative au problème de
Dirichlet dans un polyèdre
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 4esérie, tome 2, no3
(1975), p. 359-388
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Alternative
de
Fredholm
relative
au
problème
de
Dirichlet
dans
un
polyedre.
P.
GRISVARD
(*)
Sunto. -
Estensione
al
caso
di
più
dimensioni
dei
risultati
ottenuti
in
[4] :
cioè
stu-
dio
della
regolarità
della
soluzione
del
problema
di
Dirichlet
non
omogeneo
in
un
dominio
tridimensionale
con
f rontiera
poliedrale.
Introduction.
Dans
Grisvard
[4]
on
a
établi
le
résultat
suivant
Q
désigne
un
ouvert
borné
de
.R2
à
frontière
polygonale
dont
les
ouvertures
des
angles
aux
sommets
(vers
l’intérieur
de
Q)
sont
notées
Wl’
...,
WN.
L’opérateur
de
Laplace A
considéré
de
HS+2(Q)
r1
dans
HS(Q)
a
une
image
fermée
si
et
seule--
ment
si
aucun
des
Wj
n’est
de
la
forme
Lorsque
cette
condition
est
réalisée,
l’image
de
d
est
de
codimension
finie
égale
à
T
est
le
plus
grand
entier
k C
-f--
1).
En
particulier
L1
est
surjectif
si
on
a:
(*)
Université
de
Nice.
(**)
Ici
s
est
entier ~ 0.
Pervenuto
alla
Redazione
il
18
Settembre
1974.
360
On
remarque
que
pour
s = 0,
la
condition
est
que D
soit
convexe;
pour
s = 1,
la
condition
est
qui
n’est
vérifiée
que
par
un
triangle
dont
tous
les
angles
sont
~/2.
Enfin,
pour
s &#x3E; 2,
la
condition
n’est
jamais
vérifiée
(elle
le
serait
cependant
si
on
admettait
les
polygônes
curvilignes).
Dans
ce
travail
on
montrera
que
si
S~
est
un
ouvert
borné
de
R3
à
fron-
tière
polyèdrale
dont
les
ouvertures
des
angles
des
dièdres
(vers
l’intérieur
4e
S~)
sont
notées
6~~
le
résultat
correspondant
au
précédent
s’énonce
comme
sait :
d
considéré
de
HS+2(Q)
n
dans
H8(Q)
a
une
image
fermée
si
et
seulement
si
aucun
des
n’est
de
la
forme:
Lorsque
cette
condition
est
réalisée
A
est
surjectif
si
on
a:
et
sinon
l’image
de
d
est
de
codimension
infinie.
C’est
ce
dernier
phénomène
qui
différentie
le
cas
polyédral
du
cas
polygonal,
à
savoir
que
dans
le
cas
polyèdral,
si
A
n’est
pas
surjectif,
il
n’est
pas
non
plus
« à
indice
».
Dans
un
autre
travail
(Grisvard
[5])
consacré
au
cas
a
une
fron-
tière
conique,
on
a
aussi
vu
que
d
est
soit
surjectif,
soit
à
indice
lorsque
son
image
est
fermée;
ceci
conduit
naturellement
à
la
conjecture
suivante:
Si
A
de
H8+2(Q)
r1
H’(Q)
dans
H8(Q)
est
à
image
fermée
et
non
surjectif,
alors
l’image
de
L1
est
de
codimension
finie
si
et
seulement
si
l’ensemble
des
points
non
réguliers
de
h =
8Q
est
fini.
Il
résulte
entre autres
du
résultat
énoncé
plus
haut
que
A
est
un
iso-
morphisme
de
H2(S2)
r1
sur
L2(Q),
dès
que
Q
est
un
polyèdre
convexe.
-Comme
on
établit
également
une
inégalité
à
priori
correspondant
à
ce
résultat,
on
précise
la
dépendance
des
constantes
par
rapport
à
S~,
un
procédé
de
passage
à
la
limite
typique
des
méthodes
utilisées
en
analyse
numérique
permet
d’étendre
le
résultat
au
cas
S~
est
un
convexe
borné
quelconque
de
R3
(ou
de
.Rn
par
les
mêmes
méthodes).
Ce
fait
a
déjà
été
prouvé
dans
Kadlec
[8].
Les
résultats
de
ce
travail
ont
été
annoncés
dans
une
note
(Grisvard
[7]).
On
a
regroupé
dans
un
paragraphe
spécial
(le §
2),
y
les
théorèmes
con-
cernant
la
régularité
des
dérivées
secondes
qui
sont
techniquement
plus
simples
à
établir
et
susceptibles
d’extension
au
cas
,S2
est
seulement
convexe,
y
comme
il
a
été
indiqué
plus
haut.
Les
paragraphes
3
et
4
conduisent
à
la
démonstration
des
majorations
priori
des
dérivées
d’ordre
supérieur
à
deux;
ces
démonstrations
sont
dif-
361
férentes
de
celles
de
Grisvard
[4]
relatives
au
cas
bidimensionnel,
c’est
pour-
quoi,
on
les
a
données
en
détail.
Par
contre,
dans
les
paragraphes
5
et
6,
dans
un
souci
de
brièveté,
on
n’a
pas
répété
les
démonstrations
relatives
au
cas
bidimensionnel,
dont
l’extension
n’offre
pas
de
difhculté.
1. -
Expaces
de
Sobolev
dans
un
polyedre.
Dans
toute
la
suite
on
utilisera
les
notations
suivantes: D
est
un
ouvert
N _
borné
de
R3
à
frontière
.T’
polyèdrale,
c’est-à-dire
que
1’ _
les
l,
i=i
sont
des
ouverts
plans,
deux
à
deux
disjoints,
S
étant
d’un
seul
côté
de
1’.
Les
rj
sont
donc
des
ouverts
bornés
à
deux
dimensions
et
à
frontière
polygonale.
On
notera
l’arête
commune
à Fi
et
Fk,
c’est
à
dire
que
Enfin,
on
notera wi.k
l’angle
de
1~~
avec
Tk
(c’est
à
dire
l’ouverture
du
dièdre
formé
par
et
vers
l’intérieur
de
S2;
on
suppose
bien
sûr
que
(*).
Les
ouverts Q
et
1 c j c
ayant
évidemment
la
propriété
du
pro-
longement,
on
définit
(resp.
comme
espace
des
restrictions
(resp.
Ti)
des
fonctions
de
HS(R3)
(resp.
de
ni
désigne
le
plan
qui
porte
comme
d’habitude
désigne
l’espace
des u
telles
que
Pour s
entier,
il
revient
au
même
de
définir
comme
espace
des u
telles
que
Tous
ces
espaces
sont
munis
des
normes
usuelles.
L’opérateur
de
dérivation
dans
la
direction
normale
à
rj
(vers
l’extérieur
de
D)
sera
noté
Nj,
Ceci
posé,
les
traces
sur
la
frontière
des
fonctions
de
sont
carac-
térisées
par
le:
THEOREME
1.1.
L’application
(*)
On
ne
considérera
bien
entendu
que
les
couples j, k
tels
que
0.
362
est
linéaire
continue
de
sur
le
sous-espace
de
dé f ini
par
les
conditions
suivantes :
Pour
tout
opérateur
différentiel
L
à
coe f -
ficients
constants
d’ordre
c s -1,
on
a:
si
Pk ,
(resp.
Qm,
0 c m c s - 2 )
sont
les
opéra-
teurs
tangentiels
à
Fi
(resp.
Fz)
tels
que:
L’espace
des
opérateurs
différentiels
de
degré
c s -1
étant
de
dimen-
sion
finie
et
le
nombre
des
arêtes
étant
également
fini,
les
conditions
(i)
et
(ii)
sont
en
nombre
fini.
Ce
résultat
est
démontré
dans
Grisvard
[6].
On
définit
également
comme
fermeture
de
Cô (9)
dans
comme D
a
la
propriété
du
segment
(*),
c’est
aussi
l’espace
des
restrictions
à
S~
des
fonctions
u c- H"(R3)
nulles
hors
de
S2.
En
utilisant
le
théorème
précédent,
on
voit
que
c’est
aussi
le
sous-espace
de
H8(Q)
défini
par
les
conditions
aux
limites
2. -
Régularité
des
dérivées
secondes.
On
considère
solution
(variationnelle)
de
avec
f
E
L2(S~)
donné.
On
se
propose
de
chercher
les
conditions
sur
S~
pour
que
uEH2(Q).
(*)
Pour
les
propriétés
de
cones
et
de
segments
c.f.
p.
ex.
Agmon
[1].
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