734 P. GRISVARD
D
10
Plus généralement on a pour 0 < s < 1 et
mf
¥*
ks
—
l/p
, j =
I,
...
I
DA(s
;
q)={uG
Bp*q
(«) ;
Mfu
= 0 sur
3£2
pour
m$
< ks - l/p}
où
Bp*q
désigne l'espace de Besov et on a aussi
DA
(s
;
oo)
=
{u
e
Hks(Sl)
;
Mfu
= 0 sur
b&l
pour
mj<ks
-
l/p}
où
^(Sl)
désigne l'espace de
Nikolski.
On renvoie à [6] [7] pour les autres
cas qui nécessitent l'emploi d'espaces avec poids. Ces résultats sont encore vrais
si on remplace les fonctions numériques par des fonctions à valeurs dans un es-
pace de Banach X.
Récemment Seeley
[16]
a étendu ces résultats au cas de
l'interpolationxomplexe.
(b) On va détailler l'application de la partie I à l'étude du premier problème
aux limites pour l'équation de la chaleur. Les résultats ne seront pas nouveaux
mais serviront à éclairer dans un cas concret la signification des théorèmes abstraits
de la partie I : On pose
ß =
]0J[xfl
où
ß
est un ouvert borné régulier de
Rn
; puis on pose
E
=Lp(Q) ,DA={u
G
Wp>°(Q)
; u = 0 pour t = 0} , Au = - bu/bt
DB=iu
G
Ff£2(ö)
;
u
= 0 sur
]0,
T[
x b
&.}
,
Bu =
Axu
,
où
Wpk(Q)
désigne l'espace des fonctions qui ont leurs dérivées jusqu'à l'ordre
/
par rapport à t G
]0,
T[ et jusqu'à l'ordre k par rapport à x G
£2
dans
Lp(Q).
Alors l'équation Lu = f avec u G
DL
s'explicite comme suit :
I
bu
— -
Axu
=f dans Q
bt
u = 0 pour t = 0 et u = 0 sur ]0 , T[ x
3ft
Le théorème III signifie que pour
f€Lp(Q)
ce problème admet une unique so-
lution (faible) u G
H}'2
(Q) (espace de Nikolski) ; ensuite le théorème IV montre
que si de
plus/G Mn2s(Q)
avec 0 < s < \\2p, le problème (1) admet une solution
(forte) u G
Wpli2s¥^(Q),
enfin le théorème V montre que pour /G
L2(Q),
le pro-
blème (1) admet une solution (forte) u G
W22(Q)
: Dans ce dernier cas
(p =?
2)
on a
DA
=iu
G
W1>0(Q)
;u
=
0
pour t = 0}
DA.
=iu
G
W\'°(Q)
;u
=
0
pour t = T)
d'où
DA(s
; 2) =
D^Cs
; 2) =
W\°(Q)
pour
5
< 1/2 ; ce qui donne un exemple
typique où l'hypothèse du théorème V est vérifiée sans que
DA
=
DA*.
On a ainsi retrouvé des résultats classiques de Solonnikov [17], Lions [12].
L'application de ces techniques à la résolution des problèmes mixtes paraboliques
de degré quelconque est développée dans [7]. On résoud de même les problèmes
elliptiques pondérés de
Agmon-Nirenberg
[1] ; dans ce cas l'opérateur A est la
dérivation b/bt dans Q = R x
Q,
donc A est autoadjoint lorsque p = 2.