AMESD dans la région CEMAC
Gestion des ressources en eau
AMESD
Lancé en octobre 2007 et prévu durer 4 ans, le projet de Surveillance de l’environnement en Afrique
pour le développement durable – AMESD – vise à renforcer l’usage opérationnel des technologies
d’observation de la Terre et à garantir la pérennité des applications environnementales et
climatologiques spéciquement africaines, de manière à doter les nations d’Afrique des moyens
dont elles ont besoin pour gérer plus efcacement leur environnement. AMESD prote des acquis
du programme PUMA et ouvre en fait la voie à l’extension à l’Afrique du programme européen de
Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité (GMES).
Le nancement d’AMESD est couvert par le Fonds de développement européen de l’UE. La
Commission de l’Union africaine est chargée de sa conduite, avec l’appui de cinq Centres
régionaux de mise en œuvre et d’une assistance technique internationale et avec le concours du
Centre commun de recherche de la Commission européenne et d’EUMETSAT.
Sa mise en œuvre fait l’objet d’une étroite coopération avec cinq communautés économiques
régionales – la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC),
la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Autorité
intergouvernementale pour le Développement (IGAD), la Commission de l’Océan Indien (COI)
et la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) – ainsi qu’avec la
Commission de l’Union africaine, le Secrétariat du Groupe des États ACP (Afrique, Caraïbes et
Pacique), et avec l’appui de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et deux institutions
des Nations unies: la Commission économique pour l’Afrique (UNECA) et la FAO (Alimentation
et Agriculture).
Les 4 priorités d’AMESD:
Assurer à la communauté des utilisateurs africains un meilleur accès aux données d’observation •
de la Terre par satellite, données in situ et autres données auxiliaires,
Établir des services opérationnels d’information à l’échelle régionale en soutien des processus •
de décision en matière de gestion environnementale,
Mettre en place des cadres, activités et processus d’information environnementale aux échelles •
nationale, régionale et continentale permettant aux gouvernements africains de tenir leurs
obligations au titre de traités internationaux sur l’environnement,
Organiser des programmes dédiés de formation et d’échange de personnel pour conserver les •
capacités techniques de tous les acteurs africains d’AMESD sur le long terme.
Deux adresses pour en savoir plus sur AMESD, www.amesd.org ou info@amesd.org
www.amesd.org
LA THÉMATIQUE CEMAC
AMESD a pour objectif l’établissement de
cinq services opérationnels d’information
régionale destinés à faciliter et à améliorer
le processus de décision concernant
l’environnement. Dans ce contexte, la
CEMAC, ou Communauté économique et
monétaire des États d’Afrique centrale, a
retenu la thématique “Gestion intégrée des
ressources en eau” et a chargé la Commission
internationale du Bassin Congo-Oubangui-
Sangha (CICOS) de sa réalisation.
OBJECTIFS
L’objectif de la thématique d’AMESD dans
la région de l’Afrique centrale est d’aider
les gouvernements et institutions des
États membres de la CEMAC (Cameroun,
République centrafricaine, Congo, Gabon,
Guinée équatoriale et Tchad), ainsi que celui
et celles de la République démocratique du
Congo dont le territoire couvre plus de 60%
du bassin du Congo, à faire un meilleur usage
des données environnementales acquises par
les systèmes d’observation de la Terre, dans la
dénition et l’application de leurs politiques
en matière de gestion et d’utilisation des
ressources en eau.
La thématique couvre les besoins exprimés
par les institutions en charge de la
navigation intérieure et des ressources
en eau et plus spéciquement ceux des
services météorologiques et hydrologiques,
en vue d’améliorer l’efcacité des bulletins
d’information qu’ils produisent à l’intention
des services de navigation intérieure. Le projet
couvre également les besoins en données et
logiciels nécessaires pour suivre le débit de
l’eau – qui permettront en n de compte de
développer un outil d’aide à la décision pour
la gestion intégrée des ressources en eau.