2
La première phase du projet a ainsi mobilisé,
de 2006 à 2008, une contribution financière
de 10 millions d’€uro, soit environ 6,5
milliards de Francs CFA, décaissés en deux
tranches.
La seconde phase, de 2009 à 2012, a recueilli
23 millions d’€uro, soit 15 milliards de francs
CFA, c’est-à-dire plus du double, également
décaissés en deux tranches.
Enfin la troisième phase, en cours et couvrant
la période 2013-2016, après une première
dotation de 10 millions d’€uro en novembre
dernier, va enregistrer aujourd’hui une
seconde tranche de 15 millions d’€uro,
totalisant ainsi 25 millions d’€uro soit 16,4
milliards de francs CFA.
Ainsi, depuis le début du projet jusqu’à la fin
de la troisième phase, la contribution
financière de la République Fédérale
d’Allemagne aura atteint 58 millions d’€uro,
soit 38 milliards de Francs CFA.
Ce montant exceptionnel est à la hauteur des
enjeux de santé publique qui résultent de la
pandémie du VIH-SIDA. Apparu à la fin des
années 1970, le VIH-SIDA est rapidement
devenu et demeure un problème sanitaire
mondial.
Il n’est pas anodin de signaler que l’échéance
de 2015 des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD) tombe en pleine
exécution de la troisième phase du PPSAC. Or,
l’objectif 6 de cet important agenda
international adopté en l’an 2000 par la
communauté internationale, était de
combattre le VIH-SIDA, le Paludisme et
d’autres maladies, en endiguant la pandémie
à l’horizon 2015 et en inversant sa
propagation.
Or que voyons-nous ?
Les effets dévastateurs du VIH-SIDA, en
Afrique particulièrement, réduisent de façon
drastique l’espérance de vie, et impactent
fortement la productivité dans les zones
agricoles en décimant les populations.
Il réduit l’espérance de vie, hypothèque la
productivité, “incapacite” la main-d’œuvre, et
réduit à néant les efforts de lutte contre la
pauvreté, mettant ainsi en péril la réalisation
des OMD en Afrique.
En Afrique subsaharienne, le SIDA touche de
façon particulière et disproportionnée la
population féminine - les personnes vivant
avec le VIH étant en majorité des femmes. Or
il est connu que le moteur du développement
et de la croissance dans les sociétés africaines
demeure la femme.
Ces quelques faits soulignent d’une part la
pertinence de la coopération financière entre
la République Fédérale d’Allemagne et les six
pays d’Afrique Centrale, indiquent d’autre
part son alignement avec les agendas
internationaux.
Au demeurant, la coopération financière et
technique avec la République Fédérale
d’Allemagne ne se limite pas au secteur de la
santé publique.
Le Projet de renforcement de la gouvernance
des Matières Premières (REMAP) avance à
grands pas, et suscite l’adhésion des
professionnels du secteur de l’énergie, des
mines et des hydrocarbures.
Une première session de formation de
l’Académie des Industries Extractives,
destinée aux cadres et professionnels des
administrations concernées, s’est ainsi tenue