Les nazis ukrainiens intimident les civils en les

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Les
nazis
ukrainiens
intimident les civils en les
menaçant de représailles
La situation dans la zone de responsabilité de la milice
populaire n’a pas significativement changé durant la journée
écoulée et reste tendue. En une semaine, les punisseurs
ukrainiens ont bombardé plus de 20 fois fois nos positions,
brisant le cessez-le-feu et utilisant pour cela des armes
interdites par les accords de Minsk, » a rapporté samedi le
représentant officiel de la milice populaire de la RPL, le
Major Andreï Marochko en soulignant que « les dirigeants
politiques et militaires ukrainiens continuent d’essayer
d’intimider les civils qui se trouvent dans les territoires
sous leur contrôle ».
« Durant la semaine écoulée, les punisseurs ukrainiens des 24e,
28 e , 54 e , et 92 e brigades mécanisées et de la 59 e brigade
d’infanterie motorisée des FAU ont bombardé plus de 20 fois
fois nos positions, brisant le cessez-le-feu et utilisant pour
cela des armes interdites par les accords de Minsk.
Hier, les punisseurs ukrainiens de la 54e brigade mécanisée des
FAU, sous le commandement du criminel de guerre bien connu, le
colonel Voilokov A.N. ont violé le cessez-le-feu.
Les nazis ukrainiens ont bombardé les positions de la milice
populaire stationnées dans la zone de la localité de Lozovoye,
depuis la direction de la localité de Louganskoye. Le
bombardement a été effectué avec des lance-grenades
automatiques (15 tirs). Grâce au haut degré de
professionnalisme des commandants de la milice populaire de la
RPL, il n’y a eu aucune victime.
Ce fait ainsi que les autres de même nature, donnent des
raisons aux dirigeants de la République et à la milice
populaire de ne pas baisser leur vigilance et leur rigueur, et
de porter une attention spéciale à la protection et la
sécurité de la RPL.
Le chef du département des mensonges des FAU – le chef du
département du renseignement sous la direction des
superviseurs occidentaux, continue de répandre de fausses
informations sur la présence des soldats des forces armées de
la fédération de Russie ainsi que sur des pertes fictives
parmi les soldats des Républiques populaires, essayant ainsi
de déstabiliser la situation dans le Donbass.
Ces provocations prouvent une fois de plus que le
renseignement ukrainien n’est pas basé sur des faits avérés
mais sur des histoires de fiction qui sont écrites pour eux
par les superviseurs étrangers et dont la tâche est de montrer
la Russie comme un agresseur aux yeux de la communauté
internationale, et aussi de laisser les Ukrainiens s’apitoyer
sur leur sort.
Dans le même temps, les Mission de Surveillance Spéciale de
l’OSCE continue d’enregistrer les violations des accords de
Minsk concernant le retrait des armes lourdes de la ligne de
front par la partie ukrainienne.
Ainsi, suite à la mise en œuvre d’ajouts au paquet de mesures,
la MSS a de nouveau vérifié cette semaine les zones de
stockage permanent des FAU dont la position correspond à la
ligne de retrait des armes. Les représentants de la MSS de
l’OSCE ont enregistré que dans l’un de ces lieux de stockage
des armes lourdes des FAU, manquaient 11 obusiers (2S1
‘Gvozdika’, 122 mm). Et dans un autre manquaient huit mortiers
(2B11 « Sani », 120 mm).
Dans une autre zone de stockage, la Mission de Surveillance de
l’OSCE a enregistré l’absence de sept chars d’assaut (T-64,
125 mm) et deux mortiers (2B9 « Vasilyok », 82 mm) sur le
territoire contrôlé par l’Ukraine.
Les faits mentionnés précédemment prouvent une fois de plus
que le gouvernement de Kiev n’a pas l’intention de résoudre
pacifiquement la situation dans le Donbass et continue au
contraire de concentrer des armes lourdes sur la ligne de
contact.
Ainsi, nos services de renseignement ont enregistré que dans
la zone de la station service « Parallel », dans la localité
de Shchastie, cinq systèmes d’artillerie motorisés avaient été
installés. Dans la zone de la localité de Stanitsa
Louganskaya, sur le territoire de la foresterie de Malinovsky,
a été enregistré la concentration d’une cinquantaines
d’équipements militaires (12 véhicules de combat d’infanterie,
huit véhicules de transport de troupes blindés et 30 AT), au
sein du groupe opérationnel du bataillon de la 28 e brigade
motorisée. En outre, d’après les informations disponibles dans
la périphérie Est de la localité de Bolotenoye, environ 20
mercenaires venus de Turquie équipés d’armes légères ont été
repérés dans une maison privée. Dans les zones des localités
de Sizoye et Bolotenoye, a été enregistré le stationnement
d’une unité de la 8e brigade des forces d’opérations spéciales
dont la tâche est d’effectuer des sabotages sur le territoire
de la République.
Les dirigeants politiques et militaires ukrainiens continuent
d’essayer d’intimider les civils qui se trouvent dans les
territoires sous leur contrôle. Depuis le début du mois
d’avril, dans la localité de Krymskoye, nous avons noté avec
une fréquence d’une à deux fois par semaine l’arrivée de cinq
véhicules KRAZ contenant des soldats de la Garde Nationale
ukrainienne, pour, soit-disant, vérifier les documents des
habitants. En réalité, les nazis ukrainiens intimident les
civils en les menaçant de représailles en cas d’impossibilité
de trouver des habitations pour loger les soldats de la Garde
Nationale.
De mon côté, je voudrais souligner que la milice populaire
continue de respecter les accords signés à Minsk malgré les
provocations constantes des soldats ukrainiens et les fausses
accusations de bombardement, nous continuons à observer
strictement le cessez-le-feu, » a indiqué Marochko.
Représentant officiel de la milice populaire de la RPL, Major
Andreï Marochko, traduction officielle depuis l’anglais par
Úlfdís Haraldsdóttir
doni
la
Grèce
réclame
162
milliards
d’euros
à
l’Allemagne en remboursement
d’un prêt forcé aux nazis,
L’Allemagne
doit-elle
vraiment des réparations de
guerre à la Grèce ?
En entamant son mandat par la visite du site d’un massacre
nazi, Alexis Tsipras a relancé indirectement la question des
réparations. Voici un point sur les arguments des uns et des
autres.
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Dans les discussions très serrées qui vont s’ouvrir entre le
nouveau gouvernement grec et les Européens, toutes les cartes
seront importantes. Alexis Tsipras, le nouveau Premier
ministre hellénique, n’a pas manqué, dès son premier jour aux
commandes du pays, de rappeler qu’il en avait une dans la
manche qui pourrait s’avérer délicate pour l’Allemagne.
Visite symbolique
Le premier acte officiel du nouveau Premier ministre a en
effet été de se recueillir sur le site de Kaisariani. C’est là
que, le 1er mai 1944, 200 résistants grecs avaient été
fusillés par l’occupant allemand en représailles à
l’assassinat d’un général de la Wehrmacht quelques jours plus
tôt. Cette visite est d’emblée une pierre dans le jardin de
Berlin.
Car, en rappelant les malheurs de la Grèce pendant
l’Occupation – qui y fut une des plus sévères d’Europe -,
Alexis Tsipras rappelle indirectement l’existence d’un dossier
toujours ouvert : celui des réparations de guerre promises à
la Grèce par l’Allemagne après sa défaite, et jamais payées.
L’occupation
Quelles sont les revendications grecques ? La Grèce a été
occupée d’avril 1941 à octobre 1944. Certaines régions de
Crète ont été tenues par les Allemands jusqu’à l’armistice du
8 mai 1945.
La particularité de cette occupation est sa violence. Très
tôt, la résistance grecque, notamment celle de l’EAM,
émanation du parti communiste, a libéré des régions entières
et les Allemands ont dû mener une guerre quasi ininterrompue
afin de reprendre ces poches de résistances. La répression a
été particulièrement sanglante.
Les massacres de villages entiers ont été monnaie courante en
Grèce: près de 900 ont été dénombrés. Les noms des « Oradoursur-Glane » grecs sont innombrables : à Kalavyrta, 700
victimes; à Komeno, 317; à Distomo, 218; à Klissoura, 246… En
tout, 70.000 personnes ont été tuées par les Allemands.
Par ailleurs, la Grèce a été mise en coupe réglée pour
participer à l’effort de guerre nazi. La population a été
soumise aux pires privations. L’inflation et la famine ont
suivi. La faim aurait fait 300.000 morts. Le bilan de la
guerre est de 600.000 morts, soit 8 % de la population de
1940*. Le traumatisme restera longtemps dans les esprits
helléniques.
Les réparations
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une conférence se
tient à Paris pour évaluer les réparations qui seront
demandées à l’Allemagne. Lors des accords de Paris du 14
janvier 1946, la Grèce reçoit 4,35 % du total des réparations
en matériel et 2,70 % en numéraire. En tout, ces réparations
s’élevaient à 7 milliards de dollars.
La Grèce va recevoir un peu de matériel dans les années qui
viennent, mais rien de comparable avec ce montant. Le pays est
alors en proie à la guerre civile. Le régime monarchiste a
besoin, pour combattre les communistes, du soutien angloaméricain. L’Etat grec ne réclame donc rien à l’Allemagne.
D’autant que le plan Marshall est très généreux avec elle,
politique d’endiguement communiste oblige.
L’Allemagne
fardeau
en 1953
débarrassée
de
son
Or, en janvier 1946, l’Allemagne n’existe plus en tant
qu’Etat. C’est un simple territoire géré par les puissances
alliées. La République fédérale ne sera fondée qu’en 1949. Et
elle ne reconnaît les dettes passées du pays que dans le cadre
de l’accord de Londres de 1953.
Or, cet accord – qui suit une grande conférence sur la dette
allemande qui sert aujourd’hui de modèle à Syriza pour
demander une réflexion d’ensemble sur la dette européenne -,
annule une grande partie des dettes allemandes et repousse le
paiement des réparations à la signature du traité de paix. A
cette époque, les Etats-Unis, dans l’optique de la Guerre
froide, ont besoin d’une Allemagne fédérale forte et
débarrassée du fardeau de la dette. La Grèce, on l’aura
compris, se range alors aux arguments américains.
Interprétations divergentes
Or, c’est ici que les interprétations divergent. L’Allemagne
rappelle que le traité « 2+4 », signé en 1990, entre les deux
Allemagnes, l’URSS, le Royaume-Uni, la France et les EtatsUnis pour reconnaître la réunification allemande, avait valeur
de traité de paix.
Or, cet accord – qui a été accepté par la Grèce – ne faisait
aucune allusion aux réparations. Berlin juge donc que
l’Allemagne est quitte et n’a pas à payer les sommes décidées
unilatéralement en janvier 1946.
En Grèce, si on n’a jamais fait de demandes officielles, les
partisans des réparations considèrent que le silence de
l’accord « 2+4 » sur les réparations ne donne pas quitus des
sommes prévues en 1946 qui, au contraire, devenaient exigibles
du fait de la signature d’un traité de paix. Ils soulignent
que la Grèce n’a pas participé aux négociations de ce « traité
de paix ».
Reste enfin la délicate question du prêt forcé de la Banque de
Grèce à l’Allemagne « accordé » en mars 1942. Ce prêt à taux
zéro de 476 millions de Reichsmark (3,5 milliards de dollars)
avait permis de « siphonner » les réserves d’or de la banque
centrale hellénique. Et il n’a jamais été remboursé. L’accord
de Londres ne prévoit rien le concernant.
1.000 milliards d’euros ?
De combien, alors, l’Allemagne serait-elle redevable ? Les
avis divergent. Durant la campagne électorale de juin 2012,
Syriza avait estimé la dette allemande envers la Grèce à 1.000
milliards d’euros. Le calcul avait alors, très symboliquement
été porté par Manolis Glezos, alors âgé de 88 ans, devenu
depuis député européen de Syriza, et surtout, héros de la
Résistance grecque. C’est lui qui, à 25 ans, avec son ami
Lakis Sandas, a, le 30 mai 1941, décroché le drapeau nazi qui
flottait sur l’Acropole.
Son calcul est le suivant : les 7 milliards de dollars de 1946
représentent en valeur actualisée de l’inflation 108 milliards
d’euros de 2012. A cela s’ajoute le prêt forcé (54 milliards
d’euros de 2012) et un taux d’intérêt de 3%, soit 1.000
milliards d’euros. Certains avocats estiment que la facture
pourrait s’élever à 600 milliards d’euros.
Rapport secret
Début mars 2013, une véritable bombe explose. Le quotidien To
Vima publie un rapport secret du ministère des Finances. Ce
rapport de 80 pages conclurait que la Grèce a légitimement le
droit de réclamer des réparations. A ce moment, le montant de
162 milliards d’euros de Manolis Glezos aurait été confirmé.
Mais, depuis, les choses ont changé. Le rapport n’a été remis
qu’en fin d’année 2014 au ministre. Et, selon les rumeurs, il
renoncerait aux réparations de 1946 et ne reconnaîtrait que le
crédit de mars 1942, soit 11 milliards d’euros.
Le président de la commission, Panayiotis Karakousis a
confirmé au quotidien autrichien Der Standard que le
remboursement de ce prêt forcé est parfaitement exigible :
« Nous avons votre signature, vous nous avez payé même deux
traites avant la fin de la guerre : ceci prouve qu’il
s’agissait bien d’un crédit », et non du paiement des frais
d’occupation qui avaient été acceptés par le gouvernement grec
pro-allemand d’alors. Ce crédit n’a pas, quant à lui, été
annulé en 1953.
Une arme dans les négociations ?
La question est désormais de savoir si le gouvernement
d’Alexis Tsipras rouvrira le dossier. Puis, s’il reconnaîtra
les conclusions du rapport commandé par le précédent
gouvernement, ou s’il s’en tiendra à son premier chiffre.
Si ce montant de 162 milliards d’euros est confirmé et avancé,
il peut peser lourd. Ce n’est pas moins de la moitié de la
dette publique grecque.
Pour autant, cette question des réparations doit plutôt être
comprise comme une arme morale que financière. L’Allemagne
n’acceptera jamais de payer, ne fût-ce que 10 milliards
d’euros. Le président allemand, Joachim Gauck, avait d’emblée
fermé la discussion au printemps 2014 lorsque, en visite à
Athènes, il avait répondu au président grec Karolos Papoulias,
qui avait évoqué cette question : « Vous savez ce que je dois
répondre : la question juridique est épuisée. »
Tout ce que peut espérer le gouvernement Tsipras, c’est la
crainte de l’Allemagne de voir rouvrir une question délicate
qui la ramène à son passé, renforce l’unité nationale grecque
contre elle, et rappelle que l’Allemagne est un des plus
mauvais payeurs de dette du 20e siècle. L’idée serait
d’affaiblir Berlin dans les discussions.
Mais cette arme doit être utilisée avec modération, de peur
qu’elle se retourne contre un gouvernement grec qui serait
accusé de faire le jeu de la xénophobie et de jeter de l’huile
sur le feu. Autrement dit, cette question est, pour Athènes, à
manier avec précaution…
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