Une brève présentation de l'économie grecque La Grèce est membre de l'Union européenne depuis 1981 et membre de l'Union économique et monétaire depuis 2001. Elle a une économie de marché développé et assez libéralisée avec un niveau de vie suffisamment élevé. En 2013 le PIB par habitant était de 75% de la moyenne des États membres de l'Union économique et monétaire. Son économie repose principalement sur les services (tourisme et navigation) et moins sur la production secondaire où les secteurs les plus importants sont le raffinage de pétrole, les produits alimentaires, métallurgiques et chimiques. Par ailleurs, l’ampleur du secteur public et les obstacles bureaucratiques rendent difficile la modernisation et la compétitivité de l'économie. Le commerce extérieur n’est pas très développé. Quant à la balance commerciale qui est déficitaire, celle-ci est compensée par l’importance des rentrées générées par les recettes maritimes et touristiques et des transferts de capitaux depuis l'Union européenne. Les principaux partenaires commerciaux de la Grèce sont l'Italie, l'Allemagne, la Russie, la Bulgarie, la Chine, la Turquie et Chypre. Les exportations françaises en Grèce en 2013 se trouvaient à le sixième rang, tandis que les exportations grecques en France ont occupaient le douzième rang. A la suite d’une période de croissance économique continue, l'économie grecque a subit les conséquences de la crise économique mondiale et est entrée en récession en 2009. Au début de l'année 2010, les marchés internationaux, prenant en compte les déficits budgétaires persistants de l’économie grecque ainsi que l'importance de sa dette publique, ont décrédibilisé l'État grec à tel point que le gouvernement n'était plus en mesure de financer ses besoins budgétaires. Pour éviter la faillite, le pays à été contraint de trouver un accord avec l'Union européenne et le Fond Monétaire International, visant la création d’un mécanisme de crédit. Parallèlement, la Grèce s'est engagée à mettre en place de grands changements structurels dans son économie, améliorer l’état de ses finances publiques et pratiquer une politique des revenus restreinte. Les difficultés économiques persistantes du pays, ont amené l' UE et le FMI à octroyer à la Grèce un deuxième plan d'aide assorti à un réduction de la dette, avec la participation du secteur privé sur une base volontaire. Les conséquences de ces mesures douloureuses mais nécessaires ont eu un impact négatif conséquent sur la croissance de l'économie et sur l'emploi les années suivantes. Mais depuis 2014, les indicateurs macroéconomiques de base montrent que la profonde récession de l'économie touche à sa fin, restaurant ainsi la confiance des investisseurs étrangers. La disparition progressive des déficits publics considérables, le retour à un déficit primaire ainsi que l’apparition d’une balance courante excédentaire, en relation avec l'effet salutaire des changements structurels, posent les bases d'une croissance économique viable et autonome. L'économie grecque montre qu’elle adopte dorénavant un modèle économique compétitif et ouvert sur l'extérieur, au sein duquel la valorisation de ses avantages économiques comparatifs et l'encouragement de l'activité entrepreneuriale vont être une réalité.