4 – Oui ces propositions sont indépendantes de l’appartenance sociale, religieuse ou des
revenus. Des choses aussi simples que substituer le jus d’orange que nous avons l’habitude
de prendre au petit déjeuner par du jus de grenade, éviter de consommer des poissons
potentiellement cancérigènes, comme le thon rouge, le saumon, l’espadon et préférer plutôt
manger des sardines ou du cabillaud n’entraine à mon sens aucune difficulté particulière.
5/Vous insistez à la prévention du cancer grâce à l’alimentation.
Est-ce que les enfants pourraient être à l’abri de cette maladie ?
A quoi les parents doivent focaliser leur attention et leurs soins ?
5 – Je pense, comme je l’ai dit souvent et comme je l’ai écrit dans ce livre, que la plupart de
mes conseils s’adressent surtout aux mères de famille afin qu’elles les appliquent à leurs
enfants. En effet, il faut considérer qu’il faut entre 20 et 30 ans pour fabriquer un cancer,
entre le jour où une première cellule chez un individu devient cancéreuse et le jour où cette
cellule s’étant multipliée, aboutit à l’apparition d’une véritable tumeur.
(Je vous rappelle à ce propos qu’une tumeur de 1 cm contient déjà un milliard de cellules
regroupées les unes sur les autres). Il est donc important, très tôt dans la vie, de donner de
bonnes habitudes alimentaires, de donner les meilleurs aliments préventifs dès que possible,
particulièrement chez les enfants.
6/ L’école, pourrait-elle jouer un rôle déterminant à cette campagne de
prévention ? Par quels moyens ?
6 – L’école, bien sur, doit jouer un rôle fondamental car elle doit reprendre son rôle légitime
d’éducation, sur les rapports entre l’homme et la nature, nature qui nous fournit la plupart
de nos aliments et doit également, parce que la plupart des enfants prennent le repas de
midi à la cantine, nous habituer à répondre aux règles d’or d’une alimentation la plus anti-
cancer possible.
7/Vous avez aussi mentionné le grand nombre de préjugés qui régissent notre
vie quotidienne et définissent nos comportements alimentaires. Est-ce que
vous pouvez vous référer à ceux que vous considérez comme les plus
dangereux et indiquer les actions précises qui conduiraient à leur élimination
progressive.