DU soins infirmiers en réanimation, SSPI et urgences HISTORIQUE Module 10-surveillance postopératoire à court terme ORGANISATION ET GESTION D ’UNE SSPI ORGANISATION ET GESTION D ’UNE SSPI • 1873 1è 1ère salle de ré réveil Massachusetts General Hospital • Complications des anesthé anesthésies par inhalation • 28 janvier1848 dé décès de Hannah Greener • 1950 essor de l ’anesthé anesthésiologie • 19601960-70 surveillance en un même lieu et équipe entraî entraînée. Score d ’évaluation ’évaluation Morte par effet du chloroforme 1 ORGANISATION ET GESTION D ’UNE SSPI ORGANISATION ET GESTION D ’UNE SSPI • 1980 enquête épidémiologique INSERM • PIC DE MORTALITE EN PER ET POSTOPERATOIRE IMMEDIAT • DECRET DE 1994 • 1999 Mortalité réduite par un facteur 10 – 42% accidents d ’anesthésie pendant période du réveil – 50 décès ou comas sur 83 au cours du réveil – 50% de la totalité des accidents pendant la première heure postanesthésique (11% sspi ou bloc, 42% en salle d ’hospitalisation) – 1980 1 mort pour 13200 – 1999 1 mort pour 145000 ORGANISATION ET GESTION D ’UNE SSPI • Décret n° n° 9494-1050 du 5 dé décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l ’anesthésie. CADRE LEGISLATIF 2 ORGANISATION ET GESTION D ’UNE SSPI • DECRET N° N°20052005-840 DU 20 JUILLET 2005 relatif à la sixième partie du Code de la Santé Publique. • Anesthésie à la sous section 5 • Art.D.6124-91 paragraphe 1 – « pour tout patient dont l ’état nécessite une anesthésie générale ou locorégionale, les établissement de santé,[…]assurent les garanties suivantes: • 1°une consultation préanesthésique lorsqu’il s ’agit d ’une intervention programmée • 2°les moyens nécessaires à la réalisation de cette anesthésie • 3°une surveillance continue après l ’intervention • 4°une organisation permettant de faire face à tout moment à une complication liée à l ’intervention ou à l ’anesthésie effectuée. • Art.D.6124-98 lieu • Paragraphe 4 -7 articles surveillance continue • Art.D.6124-97 définition surveillance continue – contrôler les effets résiduels des médicaments anesthésiques et leur élimination – faire face aux complications éventuelles liées à l ’intervention ou à l ’anesthésie. – en salle, pendant le transfert – autonomie respiratoire, équilibre circulatoire récupération neurologique. – dans salle de surveillance post interventionnelle • Art.D.6124-99 équipement – dotée de dispositifs médicaux pour chaque poste permettant: – 1°arrivée fluides médicaux, aspiration par vide – 2°contrôle continu affichage du rythme ♥, contrôle de la SpO2 (alarmes) – 3°surveillance périodique de la PA – 4°équilibre thermique normal 3 • Art.D.6124-99 (équipement suite) – dispositif d ’alerte – dispositif d ’assistance respiratoire alarmes de surpression débranchement arrêt de fonctionnement – accès sans délai à: – matériel de défibrillation – matériel d ’appréciation curarisation • Art.D.6124-100 localisation capacité – proximité sites d ’anesthésie, regroupement – capacité minimale de 4 postes • Art.D.6124-102 traçabilité – protocole d ’anesthésie, informations lors de l ’intervention et de la surveillance continue postinterventionnelle trancrits dans un document dans dossier médical – transmissions écrites pour le personnel service d ’hospitalisation • Art.D.6124-101 le personnel – un ou +sieurs agents paramédicaux affectés exclusivement à la SSPI – nbre d ’agent fonction nbre de patients – au moins 1 IDE formé à ce type de surveillance – si possible IADE – si ≥ six postes au moins 2 agents dont 1est IDE(si possible IADE) – sous la responsabilité médicale anesthésiste réanimateur : • décide du transfert du patient en secteur d ’hospitalisation • autorise avec chirurgien la sortie (ambulatoire) • ARRETE DU 3 OCTOBRE 1995 – relatif aux modalités d ’utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux assurant les fonctions et actes cités au articles D.712-43 et D.712.47 (D.6124-93 et D.6124-96). • Art.D6124-103 contrôle dispositif médicaux – un arrêté détermine les modalités d ’utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux 4 • Art.1 • Art.4 (suite) – vérification état et fonctionnement avant utilisation – article précisé par l ’article 4 • Art.4 – modalités de vérification • qualification formation des personnels • nature des opérations et protocoles pour: – le médecin anesthésiste réanimateur s ’assure avant induction de son patient que les vérifications ont été faites selon les modalités prévues et que le résultat est satisfaisant. – Mention faite sur un registre contresigné par le médecin. • Mais il nous manque un décret... – vérifier état et fonctionnement avant début programme opératoire […] avant ouverture de la SSPI, avant début de la surveillance de chaque patient. – éviter tout risque de contamination par l ’intermédiaire des matériels utilisés. DECRET 2004-802 du 29 Juillet 2004 • Ce décret remplace le décret de compétence du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l ’exercice de la profession d ’infirmier et le décret du 16 février 1993 relatifs aux règles professionnelles. 5 • Concernant la surveillance postinterventionnelle ROLE IDE EN SSPI – Art.R.4311-9 • « l ’infirmier(e) est habilité à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, les actes et soins suivants, à condition qu ’un médecin puisse intervenir à tout moment: – 1° […] – […] – 8° soins et surveillance des personnes en postopératoire, sous réserve des dispositions prévues à l ’article R.4311-12 » (cet article concerne les IADES) • Ouverture de la SSPI – vérification des emplacements, présence et fonctionnalité: • • • • • • • • • • moniteurs de surveillance (alarmes) systèmes d ’aspiration arrivée des fluides et matériel matériel ventilation manuelle chariot de soins ventilateur (alarmes) chariot d ’urgence défibrillateur stéthoscope thermomètre tympanique • Ouverture SSPI (suite) – vérification (suite) • • • • matériel de réchauffement bouteille d ’oxygène appareil à ECG moniteur de curarisation – check-lists – coresponsabilité IDE-medecin – vérification notée sur registre d ’inscription des patients daté et signé. – Contrôle contradictoire des stupéfiants – signaler tout dysfonctionnement 6 • Prise en charge du patient – installation • • • • • • • • SpO2, ECG, PA, ajustement des alarmes poursuite oxygénothérapie ou mise sous ventilateur voies d ’abord notation paramètres de surveillance si besoin réchauffer le patient évaluation douleur évaluation conscience si ALR évaluation niveau d ’anesthésie sensibilité, motricité • pansements • drainages Ne pas oublier • Prise en charge patient (suite) – installation (suite) • sonde urinaire • sonde gastrique – compléter la feuille de surveillance postopératoire • • • • nom IDE/AS date heure d ’arrivée du patient étiquette du patient – appliquer les prescriptions médicales • Installation (suite) – conjointement à l ’installation prendre connaissance des transmissions du médecin ou de l ’IADE concernant: • rassurer le patient • se présenter • lui expliquer où il se trouve et la suite de sa prise en charge • nature intervention • type d ’anesthésie • antécédents, allergies, équipement technique, problèmes rencontrés • antalgiques, antibiotiques, traitements débutés • dérivés sanguins dispensés en perop – inscription sur registre – CCAM 7 • Surveillance du patient – constante et adaptée – oxygénation, ventilation, circulation, conscience, température, effets résiduels de l ’AG, l ’ALR. – FR amplitude symétrie (renforcée lors du sevrage ventilatoire et après extubation) – PA – état neurologique – zone opératoire – douleur efficacité du Ttt – absence de complications • Les éléments de surveillance sont notés sur la feuille de surveillance postopératoire. • SORTIE – durée du séjour dépend • de l ’état du patient • de l ’anesthésie • de l ’intervention et des suites – critères de sortie validés – décidée par le médecin – heure de sortie consignée dans le registre – transmissions écrite pour le service d ’hospitalisation • SSPI lieu unique, ouvert où circule un grand nombre de patients • lieu à haut risque de transmission croisée HYGIENE EN SSPI – points d ’eau en nombre suffisant à proximité des patients – respect des bonnes pratiques et des règles d ’hygiène – nettoyage matériel dans local adapté et spécifique – limitation des mouvements du personnel – nettoyage quotidien et plus si risque – usage unique – bionettoyage une fois par jour 8 Pour conclure • 9