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Ouverture officielle du colloque
MATIN
Les séquelles du traumatisme crânien pouvant avoir une incidence
sur la prise en charge psychothérapeutique du patient
Nadia MONNIN, Neuropsychologue l’ADAPT-SAMSAH (26-07)
Le traumatisme crânien entraine des séquelles cognitives et comportementales qui
vont impacter sur l’autonomie de la personne, son quotidien, sa vie sociale, familiale
etc..
Après un rappel anatomique, nous nous attacherons à décrire ces troubles dont souf-
frent les personnes victimes d’un traumatisme crânien (mémoire, attention, langage,
comportement, émotion etc..) et qui constituent un véritable handicap invisible.
Place des lésions cérébrales dans les psychothérapies de patients
cérébro-lésés et de leur entourage
Hélène Oppenheim-Gluckman, psychiatre et psychanalyste,
Paris et Institut Marcel Rivière (La Verrière 78)
L'importance accordée à l'approche psychothérapeutique des patients cérébro-lésés
est récente. L'étude de la bibliographie montre la multiplicité des modèles psycho-
thérapeutiques proposés, mais aussi l’absence d’études structurées sur cet abord.
Schématiquement, on peut distinguer divers modèles : psychosocial et cognitivo-
comportemental, hétérogène, systémique, psychanalytique.
Après avoir décrit brièvement ces différents modèles, nous aborderons les problèmes
cliniques posés au psychothérapeute d’orientation psychanalytique dans le suivi des
patients cérébro-lésés. Celui-ci doit prendre en compte à la fois l’histoire personnelle
et familiale consciente et inconsciente du sujet, les effets liés à la violence de la mala-
die, le retentissement des troubles cognitifs sur l’identité du sujet cérébro-lésé et sur
son rapport aux autres et à la réalité, la dépendance créé par les troubles neurologi-
ques et cognitifs. D’où des aménagements nécessaires du cadre et la nécessité pour le
psychothérapeute d’un va-et-vient permanent entre ces différents paramètres.
BUFFET
APRES MIDI
L’accompagnement psychothérapeutique de la personne traumati-
sée crânienne: une approche psycho-corporelle et intégrative
Eve RASCALON, Docteur en psychologie. Psychologie du dévelop-
pement, thérapies psycho-corporelles
Le travail thérapeutique autour du traumatisme crânien requiert d’aborder tous
les « étages » du trauma: physique, émotionnel, cognitif et psychique. Or, l’accom-
pagnement psychologique individuel proposé à la personne repose le plus souvent
sur des psychothérapies uniquement verbales, prenant difficilement en compte
l’aspect multi-dimensionnel et la spécificité des troubles associés au traumatisme.
A partir d’une illustration clinique, cette présentation propose une approche
psycho-corporelle et intégrative, prenant notamment appui sur la relaxation psy-
chosomatique et la thérapie d’impact, pour accompagner la personne traumati-
sée crânienne dans son développement et son mieux-être psychologique.
L’accompagnement psychologique du traumatisé crânien en
Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) et en Service d’Accompagne-
ment à la Vie Sociale (SAVS), rôle et champ d’intervention du
psychologue institutionnel
Géraldine Dubosc, psychologue clinicienne, FAM de l’EPSA
Comment accompagner la personne traumatisée crânienne dans ce travail de
liaison entre un passé perdu, un présent figé et un futur qui ne peut s’imaginer ?
Pour certaines de ces personnes, le temps de résidence en FAM peut-être un
temps mis entre parenthèses sans expression de désir, sans projection dans le
futur. Un des enjeux du travail psychothérapeutique est de soutenir la subjecti-
vité du résident, parfois de la refaire émerger. Il s’agit d’inscrire le sujet dans
une temporalité qui lui permet d’intégrer l’évènement traumatique et de la re-
placer non comme point de rupture mais comme point de départ d’une recons-
truction avec ses possibles, espoirs, changements…
Mélanie Brault, psychologue clinicienne, SAVS de l’EPSA
Le SAVS de l'EPSA accompagne des personnes traumatisées crâniennes vivant
en milieu ordinaire.
Dans ce contexte et au vu des séquelles cognitives, le travail du psychologue ne
peut pas se faire qu’avec la personne seule. Le lien avec les familles et les auxi-
liaires de vie- nos partenaires privilégié est indispensable pour démarrer une
prise en charge psychologique car ce sont souvent eux les uniques détenteurs de
l'histoire de la personne.
Comment, dans ces conditions, faire un travail thérapeutique sans déposséder le
sujet de sa personnalité et de ses désirs ?
Clôture du colloque
9h
9h30
10h
14h15
15h30
11h
17h
12h