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Entre les années 1970 et 1980 différents auteurs, comme PERRY en 1969; SOLBERG et
SELIGMAN en1985; THOMPSON en1986 et 1976; PETTERSON et ANDREN en 1978;
LARSSON et RONNERMAN en1981; ou encore MOLIN
,
soulignent l’effet néfaste des
thérapeutiques orthodontiques sur les ATMs (articulations temporo mandibulaires), tandis
qu’à partir des années 1985 les accusations sont soumises à des doutes.
Nous allons donc tenter de décrire à l’aide d’une analyse de la littérature, l’influence de
l’orthodontie dans le développement des TTM, afin de démystifier certaines idées reçues de la
gnathologie et d’évaluer l’implication des thérapeutiques orthodontiques dans le
déclenchement ou l’aggravation des TTM.
Historiquement, le Dr. BEVERLY B. Mc COLLUM (1883-1968) est considéré comme le
"père de la Gnathologie". Le Dr. HARVEY STALLARD, un orthodontiste, a proposé le mot
Gnathologie. Il est dérivé de "Gnathos", signifiant mâchoire et "ologie" signifiant étude de, ou
connaissance de.
En 1924, le Dr. Mc COLLUM a découvert la première méthode positive de localisation de
l'Axe Charnière, une étape importante dans la recherche dentaire et a ainsi fondé la Société
Gnathologique en 1926.
La définition de la Gnathologie par la Société Gnathologique et par Mc COLLUM est la
suivante :
« La Gnathologie est la Science qui traite des mécanismes biologiques de la mastication ;
c'est-à-dire morphologie, anatomie, histologie, physiologie, pathologie et la thérapeutique de
l'organe oral, particulièrement les mâchoires et les dents et les relations essentielles de
l'organe avec le reste du corps. »
Dans les années 1970, ROTH présente officiellement les principes classiques de
gnathologie cliniques appliquées à l'orthodontie :
→L’établissement d’une coïncidence entre la position d’intercuspidation maximale (PIM)
avec la Relation Centrée (RC) en position assise antéro-condylienne.
→L’obtention d’une protection canine et d’un guide antérieur efficaces