I. ORIGINE DU PROJET.
C’est une campagne faite par la DGS (Direction Générale de la Santé) pour mesurer la concentration en
radon dans les lycées et les habitations de la haute Saône qui a été l’élément déclencheur d’échanges entre
professeurs de physique et de SVT.
Cette discussion sur la radioactivité s’est élargie à la datation des roches et des organismes. Nous nous sommes
aperçus que le vocabulaire utilisé dans nos deux disciplines n'est pas toujours le même et que les concepts
enseignés sur la datation sont complémentaires comme le montre le tableau ci-dessous.
En physique En SVT
On parle de la demi-vie d'un noyau radioactif notée t1/2 On parle de période radioactive notée T
On parle uniquement de « datation » Distinction entre datation absolue et datation relative
On date la mort de l'organisme et la formation de
roches sans autre précision.
On parle de système ouvert et de système fermé et on
met en relation ces notions avec la mort des organismes
et le mode de formation des différents types de roches.
On démontre l'origine de la loi de décroissance
radioactive
La loi de décroissance radioactive est donnée, il s'agit
d'utiliser cette loi pour en extraire un temps t.
On définit l'activité d'un échantillon radioactif. Elle se
mesure en Becquerel (Bq).
Le mot activité n'apparaît pas explicitement. On parle
essentiellement de noyaux désintégrés par minute (dpm)
ou coups par minute (cpm).
On explique le principe de la datation en tant
qu'application de la radioactivité.
Le résultat théorique obtenu n'est pas discuté
On utilise la loi de décroissance radioactive pour
avancer dans la connaissance de l'histoire de la vie et de
la terre.
On discute de la validité des techniques de datation.
Les premières réunions d’avril, mai et juin 2006 ont permis de constituer les équipes pour mettre en
œuvre ce projet dès la rentrée 2007 avec les deux classes de terminale S du lycée Louis Aragon. Mais la
répartition des services a fait que nous nous sommes retrouvés uniquement Mme Schouller et M. Picaud à
conduire ce projet alors que nous n’avions pas de classe de terminale S en commun.
Cependant la volonté de mener à bien ce projet, une approche commune de la pédagogie et une
confiance réciproque ont été des éléments moteurs qui ont permis le maintient de ce travail interdisciplinaire.
1. Objectifs de ce travail interdisciplinaire :
Pa
e 2 sur