
      2- Auréole 
 
Elle s’est formée postérieurement, elle résulte par exemple de la modification du cristal qu’elle enrobe. 
Dans le cas d’une auréole métamorphique autour d’un pluton granitique, l’auréole métamorphique (ou 
cornéenne)  est  plus  jeune  que  les  roches  encaissantes,  métamorphisées  et  contemporaines  de 
l’intrusion d’un magma, responsable du métamorphisme de contact. 
 
    E- Principe d’identité paléontologique 
 
Toute state contenant un fossile stratigraphique est du même âge que ce fossile. Pour préciser l’âge, on 
utilise des associations de fossiles stratigraphiques. 
 
 
 
 
 II- Datation absolue 
 
    A- Datation au carbone 14 
 
Tant qu’un individu est vivant, il échange du carbone avec son milieu, par la nourriture, la respiration 
ou la photosynthèse. A sa mort, les échanges s’arrêtent, et la quantité de 14C diminue par désintégration 
radioactive. La quantité initiale du 14C étant la même que celle présente dans l’atmosphère aujourd’hui, 
il suffit de mesurer la quantité de 14C restant, et d’en déduire la durée écoulée. 
Cette technique ne permet pas de dater au-delà de 50 000 ans. 
 
    B- Datation à l’aide du couple potassium-argon 
 
Le  couple  potassium-argon  est  fréquemment  utilisé  pour  dater  des  roches  contenant  des  minéraux 
riches en potassium (silicates par exemple). Le temps t0 correspond  à  l’émission  de la  lave,  lors de 
l’éruption volcanique. L’argon étant un gaz, il n’y a pas d’argon dans la lave à t0. Lorsque la lave se 
refroidit, il y a fermeture du milieu ; le potassium est alors enfermé et se désintègre pour donner de 
l’argon. Pour connaître l’âge de la roche, il suffit donc de mesurer la quantité d’argon formé. 
 
    C- Datation à l’aide du couple rubidium-strontium 
 
Le  couple  rubidium  87-strontium  87  est  également  fréquemment  employé  pour  dater  des  roches 
magmatiques ou  métamorphiques.  Les  quantités  initiales  d’élément  père  ou  fils ne  pouvant pas  être 
déterminées, il faut analyser plusieurs noyaux d’une même roche : s’ils ont incorporé du strontium de 
même composition isotopique (de même rapport 87Sr/86Sr à t0), et si ces échantillons ont le même âge, 
les mesures s’alignent sur une droite dite droite isochrone. Sa pente dépend de l’âge de la roche.