Datation par le couple Rb/Sr (rubidium/strontium)
Des atomes de RB sont désintégrés dans certains minéraux au cours de la formation des roches
magmatiques et métamorphiques.
C’est donc :
.
On ne connaît pas ici la quantité initiale d’isotope. On a donc à faire à deux inconnues et il faut
donc au moins deux équations. Le rapport 87Sr sur 87Rb ne suffit pas et il nécessaire de prendre en
compte un autre isotope : c’est le 86Sr, qui a le même comportement que le 87Sr.
Le rapport
augmente au cours du temps par suite de désintégration de 87Sr. Le rapport
diminue.
Les mesures s’alignent sur une droite dite isochrone (= de même durée), et la pente de cette droite
permet de mesurer l’âge de la roche.
Cette méthode est la plus couramment utilisée car elle permet de mesurer les âges les plus reculés.
Datation par le couple K/Ar (potassium/argon)
Contrairement au
la quantité initiale d'40Ar lors de la fermeture du système est négligeable. On
mesure la quantité d'Ar qui apparait à partir de la fin de la cristallisation de la roche, c’es-à-dire à la
fermeture du système. Ce couple est utilisé pour dater des roches anciennes contenant des minéraux
riches en potassium. Mais la contamination de l'Ar par l'atmosphère rend cette méthode peut fiable.