Fiche processus d’apprentissage I) L’intelligence Cette conception est hiérarchique Concept de facteur G (général), il représente l’intelligence générale. Et il est source de variation commune qui rend compte des corrélations entre toutes les épreuves et des différences interindividuelles. Il est constitué de 3 facteurs spécifiques, Gf le facteur de l’intelligence fluide, Gc le facteur de l’intelligence cristallisée, Gv le facteur de visualisation générale. Le facteur Gf qui représente l’intelligence fluide correspondant au raisonnement logique, au raisonnement inductif et au raisonnement piagétien, qui est très corrélée au facteur G (0.80 à 0.90). Le facteur Gc qui représente l’intelligence cristallisée correspondant à une intelligence fondée sur des connaissances et des capacités acquises, qui est très corrélée à la mémoire et à la culture. Le facteur Gv qui représente la visualisation générale correspondant à la capacité d’identifier et de manipuler mentalement les objets, à les imaginer d’un autre point de vue, corrélées au facteur Gv. Le QI est calculé en fonction de l’âge mental / l’âge réel. Il indique la situation de la personne par rapport aux résultats de l’ensemble des personnes de son âge réel. 95% de la population à un QI entre 70 et 130. <= 69 Déficience mental (2,5%) 70-79 Limite 80-89 Normal Faible 90-109 Moyen/normal 110-119 Normal Fort 120-129 Supérieur 130 et + Très supérieur (2,5%) - précocité Le WISC IV depuis 2005, est un des tests de l’intelligence d’aujourd’hui. Corrélation : Intensité de la liaison entre 2 variables : compris entre -1 et 1. Corrélation Négative Positive Faible de −0.5 à 0.0 de 0.0 à 0.5 Forte de −1.0 à −0.5 de 0.5 à 1.0 Plus le coefficient est proche des valeurs extrêmes -1 et 1, plus la corrélation entre les variables est forte ; on emploie simplement l'expression « fortement corrélées » pour qualifier les deux variables. Une corrélation égale à 0 signifie que les variables ne sont pas corrélées. La déficience mentale QI < 70. 4 sous-groupe (50-69 Déficience légère/35-49 Déficience modérée/20-34 Déficience sévère/< 20 Déficience profonde). Des aménagements pédagogiques sont nécessaires : Effectifs allégés et pédagogie différenciée, Un environnement stimulant, Un accompagnement humain. Scolarité en IME - Cliss 1 – ULIS – SESSAD. La trisomie 21 et le syndrome de l’X fragile sont des handicaps avec de la déficience mentale. Les hauts potentiels Enfant intellectuellement précoce (EIP), QI > 130. Ils sont en dysynchronie (intelligence-psychomotricité/ intelligence-affectivité/ scolaire/ sociale), pbl d’adaptation, bcp sont en échec à partir du collège. Il faut adapter leurs apprentissages (accélération, enrichissement avec d’autres thèmes, approfondissement, donner place à son initiative). II) Théories de l’apprentissage Behaviorisme La répétition, la contiguïté temporelle entre stimuli conditionnel et inconditionnel. Conditionnement classique ou répondant. Le conditionnement classique obéit à des lois dont 3 principales (l’extinction qui est partielle, la généralisation a d’autres stimuli proches, la discrimination). Limites : Acquisitions d’automatismes : réaction rapide mais comportements rigides, peu adaptables. Fortes différences interindividuelles. Lois générales valables dans des situations simples, mais l’homme apprend dans des situations très complexes les enfants ne reproduisent pas toujours tous les comportements qui ont été renforcés. Ils peuvent modeler de nouveaux comportements plusieurs jours, voire plusieurs semaines après l’observation initiale sans y avoir été renforcé. Négligence des mécanismes internes à l’individu (recherche d’explications uniquement externes à l’individu) Approche sociale cognitive apprentissage social ou par observation de qqn qu’on imite. 4 processus fondamentaux pour cette apprentissage (attention/ mémorisation/ reproduction/ motivation). Apprentissage vicariant : profiter de l’expérience des autres pour apprendre, en prenant en compte leurs réussites ou leurs échecs. Apprendre un comportement sans que nous soyons directement renforcés ou punis. Le renforcement peut venir de l’observation du comportement des autres. Théories gestaltistes théorie de la forme. Concept d’insight (découverte soudaine de la solution à un problème sans passer par une série d'essais-erreurs progressifs). Théories constructivistes apprendre c’est construire du sens. 2 principes (la connaissance est activement construite par l’apprenant et non passivement reçue de l’environnement. L’apprentissage est un processus d’adaptation qui s’appuie sur l’expérience qu’on a du monde et qui est en constante modification). La connaissance doit être construite et reconstruite par celui qui apprend. L’intelligence se construit en fonctionnant. Principe d’équilibration : processus d’adaptation constante de l’individu à l’environnement par assimilation et accommodation. Il faut s’adapter sans cesse car l’environnement est déstabilisant. On s’adapte grâce aux reflexes présents dès la naissance et a 2 mécanismes l’accommodation (modifier sa structure en fonction des stimuli extérieurs et de la résistance qu’oppose le milieu) et l’assimilation (rendre familier ce qui ne l’est pas). Conflit cognitif : équilibre du système cognitif, perturbation (déséquilibre), assimilation (intégration à des structures déjà construite) ou accommodation (réorganisation des structures), réorganisation du système cognitif. Apports : l’activité de l’élève, les connaissances antérieures, la logique de l’élève et la place de l’erreur. Limites : subordonner les apprentissages au développement pose problème : attentisme/ la négligence sociales, motivation… Approche socio-constructiviste rôle des interactions sociales. Rôle de l’adulte dans la progression des apprentissages de l’enfant. Zone proximale de développement (ZPD) : 2 aspects : son niveau de développement actuel, et son niveau de développement potentiel. Elle prépare l’enfant à ce qu’il pourra réaliser tout seul. Interactions sociales : dissymétriques, sujet naïf est aidé par l’expert pour acquérir un nouveau savoir. /symétriques, rôles et statuts égalitaires, doivent résoudre une tâche ensemble, en collaborant dans la recherche d’une solution commune. Conflits socio-cognitif : conflits avec désaccords argumentés conduisent aux progrès les plus importants. Conflit seulement si les réponses divergent et si elles provoquent un double déséquilibre, inter (entre les partenaires qui s’opposent sur leurs réponses) ou intra (qui invite à douter et remettre en cause sa propre réponse). Approche cognitiviste étude de la connaissance, la mémoire, le raisonnement, l’attention, la perception. 2 approches, le traitement de l’information symbolique et le traitement connexionniste. La métacognition c’est porter un jugement sur le travail cognitif puis réguler l’application des stratégies cognitives. La cognition incarnée, action finalisée dans un certain contexte et se réalise sous la dépendance de données neuroanatomiques, tonico-emotionnelles, environnementales. III) Attention mémoire et apprentissage a. L’attention : Fonctions exécutives, ensemble de capacités mentales qui permettent l’exécution correcte d’une tâche. 2 fonctions exécutives essentielles liées à l’attention, l’inhibition (mise à l’écart de l’information non pertinente) exple test de stroop (nom d’une couleur d’une autre couleur) et la flexibilité (capacité à changer de critère de sélection) exple trail making test (relier les chiffres et relier les chiffres avec une lettre) parmi les 6. L’activation, la planification, la mémoire de travail, la régulation émotionnelle. L’automatisation : consolider les apprentissages pour automatiser. Transfert d’un traitement conscient vers un traitement non conscient. Exple avec un txt mal écrit. Fondamental pour les apprentissages de base (marcher, faire du vélo, …). On peut entrainer l’inhibition, la flexibilité et la mémoire de travail. On doit aider les enfants à avoir de nouvelles stratégies d’attention. Il faut utiliser les techniques corporelles (temps de relaxation, temps de respiration…) avant une consigne compliqué. Il faut penser à la fluctuation saisonnière et journalière. b. La mémoire : Effet de position : effet de primauté (on se rappelle mieux du début), effet de récence (on se rappelle mieux de la fin). Apprentissage distribué : travailler 4 * 2H. Apprentissage massé : travailler 8H d’un coup. Rappel meilleur sur du matériel organisé : on retient mieux une liste de mot si il y a une histoire derrière. Effet du double codage : avoir une image sur un mot. Mots concret mieux retenus. La profondeur de traitement : la façon dont on traite l’information pour s’en rappeler. Evocation du contexte d’encodage : on récupère mieux l’information en mémoire quand on est dans le même contexte qu’au moment de l’apprentissage. La mémorisation possède 3 processus : encodage/stockage/ récupération. La mémoire de travail est le maintien plus la manipulation d’un concept, son efficacité augmente avec l’âge car elle est dépendante de la quantité de stockage, des ressources disponibles, du coût cognitif du traitement, de la mise en lien avec des informations disponibles en MLT, des automatismes. Exple quand on demande de répéter une série dans l’ordre inverse de la présentation pour boucle phono. Maintenir une image dans sa tête, à la « voir » quand elle a disparu. Charge cognitive si beaucoup de sous-éléments qui interagissent entre eux, alors information qui sature la mémoire de W. capacités limitées liées à une charge élémentaire (4568*891 on ne peut pas stocker toutes infos qui permettent d’arriver au calcul) et associative (infos à mémoriser sont pas les seules à utiliser la capacité de la MCT). Il faut unifier les informations grâce à la MLT, trouver un autre niveau d’unité que le sujet connaît, regrouper les informations par block (demande de son chemin on retiendra 2 fois à droite 3 fois à gauche). Il faut automatiser pour que la MdT est un lien avec la mémoire à long terme. La MLT Connaissances déclarative savoir théorique (ce qu’on sait) Connaissances procédurales vitesse d’exécution dans une suite d’actions (comment on fait). Le passage de déclaratif à procédurale correspond à l’automatisation. MdWModèle de Baddley (2000) : - Administrateur central (supervise et coordonne la régulation du flux d’information) exple des phrases à lire à haute voix en disant si elles sont correctes et se rappeler du dernier mot. Augmentation de l’efficacité des traitements avec l’âge. - Boucle phonologique (stockage et traitement de l’info verbale) Calepin visuo-spatial (stockage et traitement de l’info visuelle et spatiale, développement entre 4 et 11 ans) Mémoire tampon épisodique ou buffer épisodique. (interface entre 2 systèmes de stockage et contenu de la MLT) La mémoire sémantique est un réseau de connaissances avec hiérarchie catégorielle : concepts classés de façon hiérarchique (oiseau dans animal). Enseigner la mémorisation : apprendre à détecter les difficultés, apprendre à sélectionner, permettre d’organiser les connaissances, apprendre à se tester pendant qu’on apprend. Il faut enseigner des stratégies, guider l’attention, donner des feedback, viser l’automatisation des opérations, analyser la charge cognitive des dispositifs didactiques. Les procédés mnémotechniques : les phrases clés, la réduction du codage (CAHSOHTOA/ Me Voici Tout Mouillé, Je Suis Un Nageur Pressé (ordre des planètes)). L’enrichissement élaboratif (L’imagerie mentale, la méthode des lieux). Des méthodes pour apprendre : L’apprentissage expansé/ la méthode PQ4R (preview, question, read, reflect, recite, review). IV) Les troubles d’apprentissage Définition générale : apparu en 1960 anglo-saxon, en France 1970 mais théorie psychanalytique. Signe permettant de repérer les troubles : dys : trouble neuro (dysfoncti cérébral)dvlpmtal(/=acquis), trouble durable et résistant de 1ou + capacités cognitives. 20% difficultés scol, 5/10% qui sont dys. signes principes adaptations dysphasie retard émission de 1er mots, associat° des mots, scolaire:manque de mots, difficult constru phrases trouble du dvlppmt du langage oral orthophonie, supports non verbaux, favoriser entrée ds langage écrit, reformuler par répéter, pictogrammes dyspraxie maladresse, difficultés apprentissage vélo, nage, ballon, des gestes quotidien, pas d'intérêt pour coloriages…, écriture, géom, géogr, tablo, opérat° posées. trouble d'acquisition de la coordination, troubles visuospatiales adapter tâches motrices. Prendre en compte l'effort. Simplifier les supports visuel. Éviter tâches d'écritures (txt trous…) utilisat° outils info. Prise en charge ergothérapie dyscalculie pbl numération, résolut° opérations immatures, erreurs de calculs, difficultés de : mémorisation des faits arith(2*2=4…), transcodage (passer du verbal au chiffre…) apprentissages des procédures opératoires, visuo-spatiale (inverse 14/41), logicomathém(classificat°,inclus°...) trouble du dvlppmt des compétences numériques et des habiletés arithmétiques. passage par matériel concret(jetons,gomette…), renforcer chaîne numérique(exoliquer redondance…), simplifier ac étapes à pbl, apprentissage <3 des faits numériques, contourner difficultés(calculette, dispo de tables..). Orthophonie et neuropsy troubles attentionnel et éxécutifs distraction, impulsivité, caractère rêveur, réponse type n'importe quoi, du coq à l'ane, etourderies, difficultés organisation, anticipation, oublis fréquents, difficultés +sieurs choses en ^m tps + trouble du comportement 50% des cas. aménagement environnement(devant en classe, pas proche fenêtre,…), procéder étapes par étapes, vérifier l'attention, tolérer l'agitation motrice, encourager à prendre son temps, favo auto-correct°, ne pas pénaliser les oublis. Psychologue, neuropsychologue,méthylphénidate. dyslexie difficultés : langage oral, mémoire verbale, phonologiques(répérer syllabes,..), à reconnaitre et identifier les lettres ( des inversions, des confusions), apprentissage de la lecture et d'orthographe. assurer compréhension des consignes ou des txt à lire, prévilégier l'oral, proposer exos à trou pour l'écrit, notation pour visualiser progrès, éviter la copie(fournir des cours polycopiés), version audio des livres. Orthophonie troubles spécifiques du langage écrit, trouble du dvlppmt du langage écrit dysorthographique associé à la dyslexie dysgraphie associé à la dyspraxie Effort supérieur à fournir, charge cognitive dc fatigue. Perte de l’estime de soi. Rejet de la scolarité. Les bilans : Faits mais on ne peut pas les récupérer. Non réalisés Pas jugés utiles Il en manque toujours un Nécessité d’une synthèse 1er lieu évaluation intellectuelle (test de QI) : mise en relation ac les symptômes scolaires. Définir projet d’accompagnement adapté, relève du domaine pédagogique et du domaine des soins. Soins et scolarité rééducation en lien ac scol et parents. Loi du 11 février 2005. Aides décidées avec tous ^m l’enfant. PPS(MDPH) PPRE/PAP(EN) V) Les troubles du spectre autistique Triade des troubles envahissants du développement (DSM 4) troubles des interactions sociales, troubles de la communication verbale et non verbale, intérêts restreints et stéréotypés. Avec les DSM 5, on parle de trouble du spectre autistique (TSA). TSA pour 1/500 et 4 garçons pour 1 fille. Autistes de « bas niveau » déficits verbaux + pbl de comportement. Si efficience intellectuelle préservée alors Autistes de « haut niveau » avec profil souvent hétérogène. Souvent Syndrome d’Asperger. Syndrome d’Asperger : pas vraiment un trouble mais une variation de tendance par rapport à la normale « sujet présentant des troubles de la relation et des interactions sociales, une maladresse psychomotrice, avec un développement intellectuel normal voir supérieur et sans anomalie de langage » et +/- de propension aux routines, rituels, hypersensibilité aux bruits. Ils sont scolarisés dans des milieux ordinaires, mais souvent des problèmes d’intégration sociale. Les signes : Difficultés à interpréter l’intonation de la voix, les mimiques du visage, la posture corporelle. Semble parfois insensible (difficulté d’empathie, théorie de l’esprit). Leur humour nous est parfois difficilement accessible. Langage « soutenue ». Très bonne mémoire. Souvent des passions.