III) Attention mémoire et apprentissage
a. L’attention :
Fonctions exécutives, ensemble de capacités mentales qui permettent l’exécution correcte d’une tâche. 2
fonctions exécutives essentielles liées à l’attention, l’inhibition (mise à l’écart de l’information non pertinente)
exple test de stroop (nom d’une couleur d’une autre couleur) et la flexibilité (capacité à changer de critère de
sélection) exple trail making test (relier les chiffres et relier les chiffres avec une lettre) parmi les 6. L’activation,
la planification, la mémoire de travail, la régulation émotionnelle. L’automatisation : consolider les
apprentissages pour automatiser. Transfert d’un traitement conscient vers un traitement non conscient. Exple
avec un txt mal écrit. Fondamental pour les apprentissages de base (marcher, faire du vélo, …).
On peut entrainer l’inhibition, la flexibilité et la mémoire de travail. On doit aider les enfants à avoir de
nouvelles stratégies d’attention. Il faut utiliser les techniques corporelles (temps de relaxation, temps de
respiration…) avant une consigne compliqué. Il faut penser à la fluctuation saisonnière et journalière.
b. La mémoire :
Effet de position : effet de primauté (on se rappelle mieux du début), effet de récence (on se rappelle mieux de
la fin). Apprentissage distribué : travailler 4 * 2H. Apprentissage massé : travailler 8H d’un coup. Rappel
meilleur sur du matériel organisé : on retient mieux une liste de mot si il y a une histoire derrière. Effet du
double codage : avoir une image sur un mot. Mots concret mieux retenus. La profondeur de traitement : la
façon dont on traite l’information pour s’en rappeler. Evocation du contexte d’encodage : on récupère mieux
l’information en mémoire quand on est dans le même contexte qu’au moment de l’apprentissage.
La mémorisation possède 3 processus : encodage/stockage/ récupération. La mémoire de travail est le maintien
plus la manipulation d’un concept, son efficacité augmente avec l’âge car elle est dépendante de la quantité de
stockage, des ressources disponibles, du coût cognitif du traitement, de la mise en lien avec des informations
disponibles en MLT, des automatismes. Exple quand on demande de répéter une série dans l’ordre inverse de
la présentation pour boucle phono. Maintenir une image dans sa tête, à la « voir » quand elle a disparu. Charge
cognitive si beaucoup de sous-éléments qui interagissent entre eux, alors information qui sature la mémoire de
W. capacités limitées liées à une charge élémentaire (4568*891 on ne peut pas stocker toutes infos qui
permettent d’arriver au calcul) et associative (infos à mémoriser sont pas les seules à utiliser la capacité de la
MCT). Il faut unifier les informations grâce à la MLT, trouver un autre niveau d’unité que le sujet connaît,
regrouper les informations par block (demande de son chemin on retiendra 2 fois à droite 3 fois à gauche). Il
faut automatiser pour que la MdT est un lien avec la mémoire à long terme.
La MLT Connaissances déclarative savoir théorique (ce qu’on sait)
Connaissances procédurales vitesse d’exécution dans une suite d’actions (comment on fait). Le passage de
déclaratif à procédurale correspond à l’automatisation.
MdWModèle de Baddley (2000) :
- Administrateur central (supervise et coordonne la régulation du flux d’information) exple des phrases à
lire à haute voix en disant si elles sont correctes et se rappeler du dernier mot. Augmentation de
l’efficacité des traitements avec l’âge.
- Boucle phonologique (stockage et traitement de l’info verbale)
- Calepin visuo-spatial (stockage et traitement de l’info visuelle et spatiale, développement entre 4 et 11
ans)
- Mémoire tampon épisodique ou buffer épisodique. (interface entre 2 systèmes de stockage et contenu
de la MLT)
La mémoire sémantique est un réseau de connaissances avec hiérarchie catégorielle : concepts classés de façon
hiérarchique (oiseau dans animal).
Enseigner la mémorisation : apprendre à détecter les difficultés, apprendre à sélectionner, permettre d’organiser
les connaissances, apprendre à se tester pendant qu’on apprend.
Il faut enseigner des stratégies, guider l’attention, donner des feedback, viser l’automatisation des
opérations, analyser la charge cognitive des dispositifs didactiques.
Les procédés mnémotechniques : les phrases clés, la réduction du codage (CAHSOHTOA/ Me Voici Tout Mouillé,
Je Suis Un Nageur Pressé (ordre des planètes)). L’enrichissement élaboratif (L’imagerie mentale, la méthode des
lieux).
Des méthodes pour apprendre : L’apprentissage expansé/ la méthode PQ4R (preview, question, read, reflect,
recite, review).