ifeu Heidelberg 2 Hans Hertle
Le nombre de passeports énergie établis a
sensiblement varié en fonction de la taille,
des possibilités de financement et de
l’engagement des communes et des Länder.
Dans certaines communes (celles de
Hambourg et de Hanovre, par exemple), près
de 5.000 passeports ont été établis au cours
des dernières années. Dans les Länder de
Hesse, Rhénanie du Nord - Westphalie,
Bade -Württemberg et Saxe, près de 10.000
passeports ont été établis. Contrairement
aux passeports énergie établis sur la base
des directives européennes en matière de
bâtiments, ces passeports énergie sont des
instruments facultatifs, c’est à dire qu’ils ne
sont pas soumis à des dispositions légales,
et ils concernent essentiellement des
bâtiments existant déjà. Néanmoins, dans la plupart des cas, le passeport énergie a consti-
tué une condition à la promotion, sur le plan communal ou régional, de mesures en faveur
d’une économie d’énergies dans les bâtiments. Ces passeports ont été essentiellement initi-
és par des services de l’environnement pour promouvoir des mesures en faveur de la protec-
tion climatique. Dans ce contexte, les services concernés ont mis l’accent sur le caractère
simple et clair du design des passeports. Le propriétaire du bâtiment devait avoir un aperçu
global des éléments essentiels, sur une page. De même que dans le cadre des directives eu-
ropéennes en matière de bâtiment, des mesures concrètes étaient proposées. Dans la plu-
part des cas, des typologies de bâtiment ont servi de bases de données et des logiciels
standardisés ont été utilisés pour l’établissement des passeport, ceci afin d’en réduire leurs
coûts.
Les coûts d’élaboration de ces passeports se sont chiffrés entre 25 et 200 euros, selon le
nombre de visites sur place (aucune, une ou deux), qui ont eu lieu. Pour le propriétaire d’un
bâtiment, le passeport était soit gratuit, ou se chiffrait à une participation d’environ 25 euros.