Documents du chapitre M6 Langevin-Wallon, PTSI 2016-2017
Mouvements dans un champ de force
central et conservatif
Documents du chapitre M6 Langevin-Wallon, PTSI 2016-2017
Mouvements dans un champ de force
central et conservatif
Document 1 : Quelques mots sur les coniques
Ce document complète (ou est complété par) l’animation Geogebra mise en ligne sur le site de la classe.
Considérons dans un plan une droite et un point F /. On appelle
conique de droite directrice , de foyer Fet d’excentricité e0l’ensemble
des points Mdu plan tels que la distance de MàFsoit égale à la distance
de Màmultipliée par e:d(M, F ) = e d(M, ∆). La nature de la conique
change en fonction de l’excentricité,
e = 0 :cercle ;
0<e<1:ellipse, courbe fermée ;
e = 1 :parabole, courbe ouverte « fermée à l’infini » ;
e > 1:hyperbole, courbe ouverte comportant deux branches.
Les différentes coniques sont représentées sur la figure ci-dessous : un cercle, en
vert ; deux ellipses d’excentricité respective 0,3 et 0,6, en bleu ; une parabole,
en violet ; et les deux branches d’une hyperbole d’excentricité 2, en rouge.
Toutes les coniques sont décrites en coordonnées cartésiennes par des équations de degré 2 au plus, de la forme
ax2+bxy +cy2+d= 0. En particulier :
R
R
a
bÉquation cartésienne d’un cercle de rayon Rde centre O:x2
R2+y2
R2= 1
Équation cartésienne d’une ellipse de centre O:x2
a2+y2
b2= 1 aest le demi grand
axe et b < a le demi petit axe de l’ellipse.
En coordonnées polaires, toutes les coniques sont décrites par une équation de la forme
r(θ) = p
1 + ecos θ
eest l’excentricité de la conique et p > 0est appelé paramètre de la conique et décrit qualitativement sa taille.
Document 2 : Énergie potentielle effective et trajectoire dans le cas d’une
interaction newtonienne répulsive
La trajectoire suivie par le point matériel Mest une branche d’hyperbole dont le centre de force Oest le foyer
extérieur. Une hyperbole est une conique caractérisée par une excentricité e > 1.
Ep,eff
r
Em
rmin x
y
O
M(t)
r(t)
θ(t)
rmin
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Document 3 : Énergie potentielle effective et trajectoire dans le cas d’une
interaction newtonienne attractive
Cas Em>0: état de diffusion
La trajectoire suivie par le point matériel Mest une branche d’hyperbole dont le centre de force Oest le foyer
intérieur. Une hyperbole est une conique caractérisée par une excentricité e > 1.
Ep,eff
r
Em
rmin x
y
O
M(t)
r(t)
θ(t)
rmin
Cas Em= 0 : état de diffusion
La trajectoire suivie par le point matériel Mest une parabole dont le centre de force Oest le foyer intérieur. Une
parabole est une conique caractérisée par une excentricité e= 1.
Ep,eff
r
Em
rmin x
y
O
M(t)
r(t)
θ(t)
rmin
Cas Em<0: état lié
La trajectoire suivie par le point matériel Mest une ellipse dont le centre de force Oest un foyer. Une ellipse
est une conique caractérisée par une excentricité e < 1.
Ep,eff
r
Em
rmin rmax x
y
O
M(t)
r(t)
θ(t)
rmin rmax
périgée apogée
Le demi-grand axe ade l’ellipse est relié aux rayons rmin au périgée et rmax à l’apogée par
2a=rmin +rmax .
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Document 4 : Le système solaire
Figure extraite du cours en ligne de Rémy Duperray ... et probablement d’une autre origine.
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Excentricité des trajectoires elliptiques des différentes planètes :
Planète Mercure Vénus Terre Mars Jupiter Saturne Uranus Neptune
e0,206 0,007 0,017 0,093 0,005 0,055 0,048 0,009
À titre de comparaison, un cercle (en bleu) et une ellipse d’excentricité 0,2 (en rouge, décalée vers la droite) de
même foyer sont représentés ci-dessous.
Document 5 : Comparaison entre les résultats pour une trajectoire circulaire
et les planètes du système solaire
La figure ci-dessous représente la vitesse orbitale moyenne vdes planètes du système solaire en fonction de leur
distance moyenne au Soleil d, exprimée en unités astronomiques (AU, astronomic unit). Par définition, 1 AU est la
distance moyenne Terre–Soleil. La courbe en trait plein est une modélisation par la fonction v=pGmS/d.
La figure ci-dessous représente le carré de la période de révolution des planètes du système solaire en fonction du
cube de leur distance moyenne au Soleil, exprimée en unités astronomiques (AU, astronomic unit). On obtient une
droite passant par l’origine, signe que la troisième loi de Kepler est bien vérifiée.
Figures extraite du cours en ligne de Rémy Duperray ... et probablement d’une autre origine.
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Document 6 : Vitesse de mise en orbite basse
Imaginons que vous sautez d’une tour en prenant de l’élan. Plus vous courez vite sur le tremplin, plus vous
retombez loin. Si vous courez suffisamment vite (ou que vous vous aidez d’une fusée), vous irez tellement loin que
vous retomberez continuellement « à côté » de la Terre : vous serez en orbite autour de la Terre. Bien sûr, la figure
n’est pas à l’échelle : une telle tour irait bien plus haut que la Station Spatiale Internationale.
Ainsi, on peut dire que la Lune et les satellites tombent en permanence sur Terre ... mais à côté, ce qui a inspiré
cette phrase à Paul Valéry : « Il fallait être Newton pour s’apercevoir que la Lune tombe alors que tout le monde
voit bien qu’elle ne tombe pas. » (1939).
Figure extraite du cours en ligne de Rémy Duperray ... et probablement d’une autre origine.
Document 7 : Mouvement d’un satellite géostationnaire
La figure ci-dessous représente la trajectoire d’un satellite dont le plan de l’orbite ne serait pas le plan équatorial,
vue dans le référentiel géocentrique. La figure de gauche resprésente une vue « de face », à la verticale de l’équateur,
et la figure de droite une vue « de dessus », à la verticale du Pôle Nord. Sur ces figures, il faut bien comprendre que
l’orbite est fixe (c’est une trajectoire, donc le dessin d’une courbe parcourue au cours du temps) alors que la Terre
tourne sur elle-même (le référentiel terrestre est en rotation par rapport au référentiel géocentrique). On en conclut
que l’orbite d’un satellite géostationnaire est nécessairement dans le plan équatorial, et que le mouvement doit être
synchrone avec le celui de la Terre et donc être uniforme.
Figures extraites du livre « Physique MPSI-PTSI », éditions Dunod.
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