Options pour l`arthroplastie de la hanche : prothèses métal

publicité
Décembre 2012
Options pour l’arthroplastie de la hanche : prothèses métal-métal,
prothèses métal-polyéthylène et arthroplastie de resurfaçage
Contexte
Méthodes
L’arthroplastie totale de la hanche (ATH) est une chirurgie
orthopédique courante chez les patients qui présentent une
atteinte ou une dégénérescence de la hanche et qui souffrent
de douleurs chroniques. L’ATH consiste à remplacer la tête du
fémur par une prothèse munie d’une boule qui s’insère dans
une cupule acétabulaire fixée au bassin, laquelle peut porter
un revêtement intérieur qui réduit la friction et l’usure. En
2009 et 2010, 13 068 patients ont subi une ATH au Canada.
On a procédé à une recherche documentaire limitée à partir
des ressources clés et examiné les titres et résumés des
publications repérées. On a ensuite évalué le texte intégral
des publications en vue de procéder au choix final des
articles selon des critères de sélection déterminés au
préalable (population, intervention, comparateur, résultats
et plan des études).
L’arthroplastie de resurfaçage (AR) est une autre option pour
le traitement de l’arthrose de la hanche. Elle consiste à mettre
en place une calotte métallique sur la tête du fémur pour
recouvrir l’os lésé et une cupule métallique dans l’acétabule.
Technologie
La cupule, la boule et le revêtement intérieur de la cupule des
prothèses de hanche sont faits de métal, de céramique ou de
polyéthylène.
Prothèses métal-polyéthylène (PMP) : la boule est en métal et
l’intérieur de la cupule est revêtu de polyéthylène.
Prothèses métal-métal (PMM) : la boule et la cupule sont
toutes deux en métal et l’intérieur de la cupule peut ou non
être revêtu de métal.
Sujet
Les PMP — la référence en matière de prothèses de hanche —
durent en général entre 10 et 15 ans, voire davantage, mais
l’usure et la perte de tissu osseux peuvent poser des problèmes
chez les patients relativement jeunes et actifs. Les PMM ont
tendance à s’user moins vite que les PMP, mais leur érosion
peut entraîner la libération graduelle d’ions métalliques dans le
sang, ce qui, en raison d’effets toxiques et de réactions
indésirables, a été associé à des taux d’échec élevés et à des
reprises chirurgicales. Quelles sont l’efficacité clinique et la
rentabilité relatives des PMM et des PMP pour l’ATH et quelle
est l’efficacité clinique relative de l’ATH et de l’AR ?
Messages clés
Comparaison entre l’ATH (PMM ou PMP) et
l’AR :
 Pas de différences significatives quant à la
mortalité, à la luxation ou à l’infection profonde
de l’articulation de la hanche
Comparaison entre l’ATH et l’AR :
 Avec l’AR, la préservation osseuse est meilleure,
les taux d’usure sont inférieurs et les résultats
fonctionnels sont équivalents ou supérieurs.
 Chez les patients ayant reçu une PMM, les taux
de reprise chirurgicale, de fracture du col du
fémur et de descellement des composants sont
plus élevés.
Comparaison entre les PMM et les PMP pour
l’ATH :
 Pas de données probantes sur l’efficacité
clinique ni la rentabilité relatives
Résultats
On a relevé 148 mentions et examiné le texte intégral de
18 articles possiblement pertinents. Aucun article n’a été
repéré dans la littérature grise ni par la recherche manuelle.
Trois des 18 articles repérés répondaient aux critères
d’inclusion de l’examen.
AVERTISSEMENT : L’information présentée ici a pour but d’éclairer la prise de décisions des patients, des professionnels de la santé, des dirigeants
de systèmes de santé, des décideurs et des responsables de politiques du secteur de la santé afin d’améliorer la qualité des services de santé. Cette
information ne saurait tenir lieu du discernement ou du jugement du clinicien dans la prise en charge d’un patient en particulier, du jugement
professionnel qui intervient dans la prise de décisions, ni de l’avis ou de l’opinion en bonne et due forme d’un médecin. Bien que l’ACMTS ait tout
mis en œuvre pour veiller à l’exactitude, à l’exhaustivité et à l’actualité du contenu, elle décline toute responsabilité à cet égard. Elle ne saurait être
tenue responsable des erreurs ou omissions, des blessures, des pertes, des dommages ou des préjudices découlant de l’usage ou du mésusage de
l’information contenue ou sous-entendue dans le Rapport en bref.
L’ACMTS assume l’entière responsabilité de la forme et du contenu définitifs du présent Rapport en bref. Les énoncés, conclusions et points de vue
qui y paraissent ne représentent pas forcément l’opinion de Santé Canada ou d’un gouvernement provincial ou territorial. La production du présent
Rapport en bref a été rendue possible grâce au soutien financier de Santé Canada.
Téléchargement