2
Le commerce intrafirme concerne les échanges de produits au sein d'une firme multinationale entre les
différentes unités de production qui la composent implantées dans divers pays (d'une filiale à l'autre ou de la
société-mère à filiales).
Dans la théorie de l'avantage comparatif de David Ricardo, chaque pays doit se spécialiser dans les
productions pour lesquelles il est le plus avantagé ou le moins désavantagé en terme de productivité du travail
(modèle technologique).
La dotation factorielle est la combinaison de travail, de capital et de ressources naturelles propre à chaque
pays. L'abondance relative de l'un des trois facteurs donne alors un avantage comparatif aux pays dans les
productions qui l'utilisent.
Le libre-échange affirme que l'ouverture est toujours préférable au protectionnisme. Ce libre-échange se
caractérise par une absence d'entrave à la circulation des marchandises, des services et des capitaux et, selon
David Ricardo, débouche sur une division internationale du travail qui favorise l'enrichissement mutuel de tous
les participants à l'échange.
Le protectionnisme est la pratique (et la théorie) économique qui vise à protéger l'économie nationale de la
concurrence internationale en limitant les importations en renchérissant artificiellement les produits issus du
reste du monde ou en limitant les quantités. Les moyens sollicités sont les barrières tarifaires (droits de
douane) ou non tarifaires (contingentement, réglementation, normes...) ou encore le patriotisme économique des
citoyens qui appliquent eux-mêmes la préférence pour les produits nationaux préconisée par le slogan : « nos
emplettes sont nos emplois. »
La compétitivité-prix est la capacité d'une entreprise d'une industrie ou d'un pays à faire face à la concurrence
en imposant ses produits grâce à des prix relativement bas. Elle dépend de trois facteurs : les coûts de
production, les marges de l'entreprise et le taux de change de la monnaie nationale.
La compétitivité-produit (ou compétitivité structurelle ou hors prix) est la capacité d'une entreprise, d'une
industrie ou d'un pays à faire face à la concurrence en imposant ses produits indépendamment de leurs prix mais
de façon à ce qu’ils répondent le mieux possible à la demande en termes d’innovation, de fiabilité, d'image de
marque, de réseau commercial, de service après-vente, de conditions de financement, de respect des délais de
livraison…
La délocalisation est, au sens restreint, le transfert d'activités hors du lieu de production d'origine. Au sens
large, il s’agit du déplacement à l’étranger, d'activités qui auraient pu être réalisées sur place, vers des zones
qui offrent aux entreprises les moyens de se rapprocher des consommateurs, de contourner les barrières à
l'entrée sur un marché des conditions de production plus avantageuses ou de profiter de coûts salariaux plus
bas.
La différenciation des produits est la stratégie poursuivie par de nombreux industriels pour contourner le
problème de la concurrence par les prix en offrant des produits toujours différents de leurs concurrents. La
stratégie de différenciation systématique permet d'expliquer la montée des échanges intrabranche (échanges
de produits d’une même branche : Renault Twingo contre Mercedes classe E).
Pour une entreprise, l'externalisation est le transfert à une entreprise sous-traitante d'une partie de la
production (comptabilité, relations clients, maintenance informatique…) généralement dans une optique de long
terme.
La spécialisation est le processus au terme duquel des entreprises ou des pays se sont dessaisis d'un grand
nombre d'activités pour se consacrer à une ou plusieurs activités (ou produits) spécifiques.