Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Lyon
1841-1982
1 T 4001 - 4421 / 3716 W 1 - 906
Aurélie Bonnabaud, Agnès de Zolt et isabelle Flattot
Décembre 2008
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TABLE DES MATIÈRES
Table des matières 2
Introduction 3
Bibliographie indicative 6
Sources complémentaires 7
Archives départementales du Rhône 7
Autres lieux 9
Création, organisation et fonctionnement de la faculté et de l’enseignement 10
Administration 10
Conseils, assemblées et commissions 10
Organisation et fonctionnement de la faculté 12
Budgets et comptabili 13
Personnel 17
Conférences, congrès, cérémonies et visites officielles 24
Contentieux 25
Bâtiments, matériel et mobilier 26
Ancienne faculté 26
Nouvelle faculté 26
Matériel et mobilier 27
Scolarité 28
Inscriptions et immatriculations en Médecine et Pharmacie 28
Droits universitaires des examens de médecine et de pharmacie 31
Bourses et prêts d'honneur 33
Dispenses et transferts 36
Examens 37
Thèses 43
Chirurgiens dentistes 43
Sages-femmes 45
Vétérinaires 47
Etudiants 47
Prix et concours 53
Bibliothèque de l’université de Lyon, section Médecine 54
Enseignement clinique et recherche 54
Vie de la faculté durant les conflits mondiaux 61
Guerre de 1914-1918 62
Guerre de 1939-1945 63
Ecole du service de santé militaire (ESSM) 66
Administration 66
Scolarité 67
Institutions ou établissements d'enseignement rattachés ou sous tutelle 68
Relations de la faculté avec d'autres établissements hospitaliers et organismes divers 70
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INTRODUCTION
Les archives de la faculté mixte de médecine et de pharmacie de Lyon ont été versées en 1999.
Les documents étaient conservés jusque dans le bâtiment actuel de la faculté, devenue en 1970
« Université Claude Bernard ».
Le fonds comprend 418 articles pour la période antérieure 1940 et 906 articles pour la partie
postérieure à 1940, soit un total respectif de 24 mètres linéaires et 28 mètres linéaires.
Ce fonds est constitué de nombreux registres et dossiers concernant principalement la scolarité des
étudiants (inscriptions, examens, commissions scolaires) et la comptabilité de l’établissement (budgets
et comptes administratifs). A cela s’ajoutent des dossiers plus particuliers, comme les documents
concernant l’École du service de santé militaire, le centre anti-cancéreux ou encore la faculté de
Beyrouth. Il reste à signaler que, lors du second versement, la faculté a refusé de céder certains types
de documents et en particulier les dossiers scolaires des étudiants.
Historique de la faculté mixte de médecine et de pharmacie de Lyon
La faculté mixte de médecine et de pharmacie de Lyon est créée le 8 décembre 1874 mais elle ne
devint fonctionnelle qu’en 1877, une fois dotée de professeurs et d’agrégés. Elle délivre les diplômes
de médecins (officiat et doctorat) et de pharmaciens (diplômes de première et de deuxième classe1),
mais aussi de chirurgiens-dentistes et de sages-femmes. En effet, Lyon possédait, dès la fin du 19e
siècle, une école dentaire et une école de sages-femmes complètement autonomes, mais auxquelles
collaborait la faculté de médecine par des cours et des travaux pratiques et en faisait subir les examens
de fin d’année aux candidats. A cette occasion, il lui arrivait parfois d’accueillir également les
étudiants des autres écoles de la région (Dijon, Mâcon et Grenoble). Il faut aussi signaler la présence
des élèves militaires de l’École du service de santé militaire (ESSM), installée à Lyon en 1888,
étudiants qui suivaient le même enseignement que les élèves civils.
Le système des inscriptions
Les étudiants doivent prendre seize inscriptions trimestrielles au cours de leurs études. Chaque
inscription donne lieu au versement d’un droit de 32,50 F. Mais il y a également des droits d’examens,
de bibliothèque, de travaux pratiques et de thèse. L’ensemble des dépenses pour la totalité des études
représente une somme de 1420 F.
Le régime des examens
Le décret du 20 juin 1878 institue un nouveau régime d’études. Les étudiants s’étant inscrits
durant l’ancien régime d’études continuent leur scolarité sous ce régime. C’est la raison pour laquelle
les deux régimes d’études coexistent pendant une période intermédiaire de plusieurs années.
Les étudiants en médecine subissent cinq examens au cours de leurs études. Ils sont interrogés à
chaque fin d’année par un jury qui leur délivre ou non un certificat d’aptitude. Celui-ci leur permet de
prendre les inscriptions suivantes. Quant aux examens de fin d’études, ils consistent en trois examens
récapitulatifs, appelés examens cliniques : médecine, chirurgie et obstétrique.
Puis l’étudiant termine ses études par la soutenance d’une thèse sur un sujet choisi. Dans un des
registres de thèses présents dans le fonds d’archives, on note l’allusion à la première thèse de
médecine de la faculté, soutenue par Hippolyte Chavanis en 1878.
L’École du service de santé militaire
Une étape importante de l’histoire de la faculté est l’installation de l’École du service de santé
militaire à Lyon en 1888. En effet, la présence des élèves militaires qui devaient suivre cinq ans
d’enseignement général à la faculté de médecine a considérablement accru le recrutement de la
faculté.
L’enseignement de la chirurgie dentaire à Lyon
Depuis 1899, Lyon possède une École dentaire privée reconnue d’utilité publique. Elle est
complètement autonome mais la faculté de médecine collabore à l’enseignement dentaire par des
1 A noter que ce diplôme de deuxième classe est supprimé en 1898.
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cours et des travaux pratiques. La faculté fait également subir aux candidats les trois examens de fin
d’année dont la préparation est assurée par l’Ecole dentaire.
L’enseignement des sages-femmes à Lyon
La création d’un enseignement spécial pour les sages-femmes dans le cadre-même de la faculté de
médecine date de 1882. Il faut distinguer l’enseignement donné par la faculté de médecine au sein de
l’Ecole de sages-femmes de la clinique obstétricale (élèves externes) et celui donné par les Hospices
civils de Lyon au sein de l’Ecole hospitalière de sages-femmes de l’Hôtel-Dieu (élèves internes). La
faculté de médecine se charge de faire subir les examens aux deux catégories d’élèves.
La faculté française de médecine de Beyrouth
En 1883, un accord entre le gouvernement français et les jésuites missionnaires en Syrie a permis
l’ouverture d’une Ecole française de médecine à Beyrouth. Par la suite, elle devient faculté de
médecine et de pharmacie. Relevant directement du ministère français, elle reçoit des inspections de la
part de professeurs de facultés de médecine françaises. De même, ce sont les français qui président les
jurys d’examens. La faculté de médecine de Lyon s’est vue très souvent confier ces missions de
Beyrouth, notamment par l’intermédiaire de son premier doyen, le professeur Lortet.
Classement
Ce fonds a été classé par plusieurs personnes, qui se sont succédées sur un temps relativement
long. La quasi totalité des registres et des documents sériels a été traitée par deux stagiaires, peu après
le versement. La partie 1 T avait été menée à son terme avec cotation des articles et production d’un
répertoire numérique détaillé. La partie W s’était en revanche résumée à une simple identification de
215 articles, sans cotation physique. Le reste du fonds, constitué essentiellement de documents en
vrac, a quant lui été analysé par deux autres archivistes, qui ont retrouvé des articles destinés aussi
bien à la partie 1 T qu’à la partie W. Il a fallu regrouper ces dossiers épars pour arriver à trouver une
cohérence, notamment la correspondance du secrétariat de la faculté et des diverses instances
dirigeantes (doyen, recteur,…), arrivée dans un vrac total et qui a donc été reconstituée
artificiellement.
Il a été décidé de reprendre entièrement les articles de la partie postérieur à 1940, jamais cotés et
communiqués et en revanche de simplement intégrer les nouveaux articles de la partie 1 T, sous un
forme méthodique. Au final, l’option d’un répertoire méthodique complet, associant 1 T et W, a été
retenue, afin de faciliter la recherche pour les lecteurs.
Contenu du fonds
Le plan de classement reflète les fonctions d’un établissement d’enseignement en général, les trois
premières parties concernent l’administration de l’université, les suivantes s’attachent à développer
tous les domaines inhérents à la vie universitaire. Le fonds d’un établissement d’enseignement
supérieur comprend forcément de nombreux documents sur son administration d’une part et sur la
scolarité des étudiants d’autre part. La logique de la scolarité réelle d’un étudiant a été suivie, de son
inscription à la faculté jusqu’à sa thèse. Ont également été distingués les documents qui concernent
uniquement une catégorie d’étudiants comme les sages-femmes ou les chirurgiens-dentistes.
Les registres d’inscriptions trimestrielles sont spécifiques à la médecine, à la pharmacie et aux
élèves civils ou militaires. Par contre, les registres d’inscription aux examens sont communs à tous les
étudiants de la faculté. Pour les élèves chirurgiens-dentistes et sages-femmes, il existe des dossiers
indépendants concernant notamment l’organisation et les résultats des examens.
Il est à noter la faiblesse des dossiers concernant le personnel enseignant, dont plusieurs registres
sont actuellement conservés au musée de l’histoire de la médecine de la faculté Claude Bernard.
Enfin, une partie propre aux deux conflits mondiaux a été créée, afin de rassembler les dossiers
spécifiques aux mesures prises au cours de ces évènements. En revanche, les documents liés à la
gestion courante de la faculté durant ces deux périodes, tels que les inscriptions et examens, ont bien
été laissés dans les sous-séries organiques correspondantes.
Tris et éliminations
Au cours du classement, ont été éliminés environ 2 mètres linéaires, constitués notamment de
doubles, brouillons informes et autres papiers de corbeille.
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En ce qui concerne la comptabilité, tous les budgets et les comptes administratifs ont été
conservés. Par contre, il a été procédé à un échantillonnage des pièces justificatives (titres de recettes
et mémoires de dépenses). Ont été conservées les années 1883, 1888,1898, 1908, 1918, 1928, 1938,
1948 et 1953, ainsi que toutes les années correspondant aux deux conflits mondiaux de 1914-1918 et
1939-1945.
Communicabilité
En application de l’article L. 213-2 du Code du patrimoine, les dossiers ou registres comportant
des éléments touchant à la vie privée sont librement communicables après un délai de 50 ans. Sont
concernés par ce délai les documents traitant de la gestion du personnel (renseignements sur le
personnel, nominations et promotions, absences, traitements et indemnités) et des élèves (inscriptions,
renseignements, évaluation, examens et concours, discipline), ainsi que la correspondance externe.
Le reste du fonds est librement communicable.
L’ensemble de ces documents, notamment les photographies, ne peuvent être reproduits sans
autorisation.
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