La radiothérapie

Ce document est destiné aux vétérinaires concernés par le traitement des cancers.
Accessible sur le site VETOTECH, il peut être consulté par tous.
La radiothérapie :
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Ne fait pas mal
Ne rend pas le patient radioactif,
ne représente pas un danger pour le propriétaire ou sa famille
Ne peut pas être vue, ressentie ou sentie
est utilisée chez plus de 60% des patients en santé humaine
Chaque séance de traitement peut durer de 15 à 30 minutes puisque bien
positionner le patient anesthésié et installer l’équipement prend du temps. En
revanche, administrer la dose de rayon ne dure que 2 à 5 minutes.
On administre la radiothérapie par le biais d'appareils qui dirigent des
faisceaux de rayons ou de particules de haute énergie, dont :
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- des ondes comme les photons (rayons X, rayons gamma)
- des particules, comme les électrons
• Le radiothérapeute positionne le patient anesthésié sur la table de traitement selon les données
de la simulation.
- Les marques faites sur la peau (tonte) et les lasers d'alignement aident à localiser la zone de
traitement.
- On peut avoir recours à des dispositifs d'immobilisation, des mousses, des coussins pour assurer
le bon positionnement de l’animal.
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• Une fois qu'on a bien positionné le patient et que l'équipement est installé correctement, le
radiothérapeute quitte la salle de traitement.
• Le radiothérapeute allume et opère l'appareil à partir d'une pièce adjacente. Il peut ainsi regarder
le patient à travers un moniteur.
VETOTECH – Av Paul Langevin 59650 Villeneuve d’Ascq France – http://vetotech.fr – [email protected]
Lexique
A
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Accélérateur Linéaire de particules (ou LINAC – Linear Accelerator) : Equipement
électrique d’irradiation externe à haute énergie par émission de faisceaux haut débit de
photons (6 MeV) ou d’électrons (6-22 MeV).
Adénome : Tumeur bénigne développée aux dépens d’une glande ou de certaines
muqueuses glandulaires. L’adénome a pour particularité de copier l’apparence et la
structure de la glande sur laquelle elle se développe. Généralement sans danger, elle
peut toutefois donner naissance à une tumeur cancéreuse : un adénocarcinome.
Adénocarcinome : Il s’agit d’une tumeur maligne qui se développe à partir d’un
épithélium glandulaire (peau, glande salivaire, mamelles, prostate, pancréas, thyroïde,
glandes anales, muqueuse nasale pour les plus courants chez le chien et le chat).
Adénopathie : Ganglion anormal qui a augmenté de taille, douloureux ou non. Un
ganglion peut grossir pour des raisons autres qu’un cancer (inflammation, infection).
Adjuvant : Se dit d’un traitement qui complète un traitement principal.
Axillaire : Au niveau d’une aisselle. Les ganglions axillaires sont les ganglions situés
sous les avant-bras.
B
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Bilan d’extension : Evaluation de l’étendue du cancer et la présence ou non de
métastases dans d’autres organes.
Brachythérapie : aussi appelée curiethérapie en France, modalité de radiothérapie
pratiquée au moyen de petites sources radioactives placées temporairement au contact
des zones à traiter. La source est guidée dans des implants placés à proximité ou au sein
de la tumeur (radiothérapie interstitielle, ...). S’adresse essentiellement aux tumeurs
superficielles.
C
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Carcinome : ou Epithéliomas. Un carcinome est un cancer développé aux dépends d’un
tissu épithélial (peau ou muqueuse).
o
o
o
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Les carcinomes (ou épithéliomas) développés à partir d’un épithélium malpighien sont
appelés « carcinomes épidermoïdes » ou « épithéliomas malpighiens » (Cancers
cutanés, cancer de l’œsophage, ...). Certains cancers des voies ORL, du col de l’utérus,
de la vessie et des bronches peuvent être aussi des carcinomes épidermoïdes.
Les carcinomes qui naissent à partir d’un épithélium glandulaire sont des
« adénocarcinomes » (les cancers mammaires, du colon, de la prostate, …).
La troisième catégorie est représentée par des carcinomes plus rares dits
transitionnels: anaplasiques, embryonnaires, indifférenciés, squameux, etc…
Carcinomes épidermoïdes : (voir carcinome)
Chimiothérapie : administration d’un ou plusieurs médicaments à but anticancéreux.
Les protocoles et les voies d’administration sont variables.
Chimiothérapie adjuvante : traitement médicamenteux complémentaire au
traitement local (chirurgie, radiothérapie) de certaines tumeurs de haut grade.
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Chimiothérapie radio sensibilisante : chimiothérapie à faible dose administrée durant
le traitement de radiothérapie et permettant d’augmenter l’effet local de la RT.
Curiethérapie : voir brachythérapie
D
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E
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Effets secondaires (radiothérapie) : Les effets secondaires des radiothérapies ont été
classés en dommages aigus (délai d’apparition : 0-2 mois), subaigus (délai d’apparition
2-12 mois) et tardifs (délai d’apparition supérieur à 12 mois). Les effets aigus sont
fréquents et principalement des réactions inflammatoires de la peau et des muqueuses,
et plus ou moins sévères en fonction de l’intensité du protocole utilisé. Ces effets,
comme les brulures, se soignent très facilement en général. Les complications tardives
sont très rares chez le chien et le chat (l’espérance de vie du chien et du chat étant
beaucoup plus courte que chez l’homme).
Efficacité de la RT : L’efficacité du traitement par radiothérapie dépend du choix de la
technique de traitement tenant compte de la dose nécessaire au contrôle tumoral, de la
dose de tolérance aux tissus sains contenus dans le volume irradié, de la nature des
complications qui peuvent survenir et de leurs conséquences. L’effet antalgique de la
radiothérapie externe améliore la qualité de vie de l’animal.
Exérèse : L'exérèse désigne un geste de chirurgie ou de petite chirurgie. Elle consiste à
retirer un tissu comme un grain de beauté, un corps étranger, une tumeur voire même
un organe.
Exérèse large : comprend l'exérèse de la lésion elle-même et de tissu sain situé au
contact. L'organe est amputé d'une portion de tissu. On pratique l'exérèse large par
exemple pour les nodules cancéreux du poumon ou les grains de beauté.
Exérèse marginale : est une exérèse très proche de la taille lésionnelle qui, en un point
au moins, est au contact de celle-ci.
Exérèse radicale : consiste à retirer complètement un organe et toute entité organique
concernée par la maladie. Elle est surtout utilisée pour les cancers dans un souci de
sécurité carcinologique optimum.
F
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Fréquence des séances de RT : les fréquences de radiothérapie peuvent être
quotidienne, biquotidienne (2x par jour), hebdomadaire, bi-hebdomadaire ou de 3 cycles
/ 3 semaines en fonction du protocole établi.
Fractions (nombre de) : les fractions peuvent varier de 2 à 20, et vont dépendre de
l’objectif palliatif ou curatif, de la tumeur et de la décision du propriétaire.
Fractionnement standard : le schéma de radiothérapie externe le plus souvent adopté
divise la dose totale de radiation en plusieurs petites doses appelées fractions. On
administre une séance de traitement par jour, 5 jours par semaine, pendant environ 3 à
4 semaines.
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Fractionnement accéléré : la dose totale de radiation est administrée sur une plus
courte période. Cette approche est appliquée pour la majorité des traitements de
brachythérapie et pour les traitements de carcinomes épidermoïdes ou anaplasiques
agressifs.
Fractionnement (Hyper) : la radiothérapie est administrée chaque jour en 2 séances.
Fractionnement (Hypo) : administration de moins de séances de radiothérapie, mais
souvent plus espacées (une à deux séances par semaine). Les doses administrées sont
plus fortes et moins nombreuses.
G
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Ganglions : une irradiation ganglionnaire peut être conseillée et adjuvante à une
radiothérapie dans certaines tumeurs.
Grade : Degré d’agressivité (de malignité) d’une tumeur. C’est l‘examen
microscopique qui établit le grade. Il permet d’adapter le traitement en liaison avec les
autres caractéristiques de la tumeur. Les critères morphologiques sont différents pour
chaque type tumoral. Par convention, le grade est noté en chiffres arabes (1, 2, 3, 4) (et
le stade tumoral en chiffres romains (I, II, III, IV).
Grays (Gy) : En radiothérapie les doses sont exprimées en grays (Gy) – 1 Gy = 1 joule
absorbé dans une masse de 1 kg.
H
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I
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Irradiation ganglionnaire : voir ganglions
K
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L
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LINAC : voir accélérateur linéaire de particules
Lymphome : ensemble de tumeurs très fréquentes du chien et du chat. La majorité de
ces tumeurs sont traitées par chimiothérapie seule. Dans certains cas particuliers, une
radiothérapie peut être utilisée soit en remplacement de la chimiothérapie (forme
localisée), soit en appui de la chimiothérapie (forme diffuse). Les lymphomes sont
extrêmement radiosensibles : cela veut dire que les cellules lymphoïdes sont tuées très
vite suite à une radiothérapie (1-2 jours).
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M
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Macroscopique (maladie) : signifie que la tumeur (masse ou nodule) est palpable ou
visible en imagerie. Ce peut être le cas 1) d’une tumeur non opérable (tumeur du
cerveau, etc), 2) d’une partie résiduelle de la tumeur suite à une exérèse chirurgicale, ou
3) d’une récidive locale.
Marges de résection : zone que le chirurgien enlève autour de la tumeur lors d’une
exérèse chirurgicale. Plus cette zone est étendue (marge de sécurité), quand cela est
possible, plus le risque de récidive diminue pour certaines tumeurs.
o Etroites / contaminées : lorsque les cellules tumorales sont observées à moins
de 5 mm de la marge de résection d’une tumeur et/ou que les plans profonds sont
infiltrés.
o Saines : lorsque les cellules tumorales sont observées au-delà de 10mm de la
marge de résection et que les plans profonds ne sont pas infiltrés.
MegaVoltage : Les appareils de MegaVoltage comme le LINAC émettent des
faisceaux de haute énergie qui pénètrent plus en profondeur dans le corps. Ils ne sont
pas limités aux tumeurs superficielles, et ont l’avantage énorme de pouvoir traiter les
tumeurs internes profondes.
N
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Néo-adjuvant : Traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie administré avant le
traitement principal de certaines tumeurs.
O
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Orthovoltage : Les appareils d’Orthovoltage émettent des rayons X de basse énergie qui ne
pénètrent pas très en profondeur dans les tissus. On les utilise pour traiter les tumeurs
superficielles, comme les cancers de la peau.
P
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Photons : type de rayon utilisé en radiothérapie (rayon X), de même nature que la
lumière et doté d’une grande énergie, ce qui le rend capable de pénétrer en profondeur
à l’intérieur des tissus et donc du corps.
Plan de traitement : en radiothérapie, l’élaboration du plan de traitement inclut le choix
du protocole (nombre de séances et doses), et la planification dosimétrique du traitement
(travail d’optimisation de la dose au sein de la tumeur et des tissus sains sensibles).
Plan thérapeutique (oncologie) : projet de réalisation de traitements dans un ordre bien
défini. Ce plan inclut généralement le plan de suivi et les modalités associées.
Prise en charge en radiothérapie : la mise en place d’une radiothérapie comprend
plusieurs étapes
o Le plan de traitement
o La phase de préparation du traitement
▪ Positionnement, immobilisation et contention
▪ Acquisition des données anatomiques (scanner, etc.)
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▪
o
Simulation 3D : visualisation sur des images radiologiques des faisceaux
de rayons adaptés aux volumes à traiter
▪ Etude dosimétrique (planimétrique) : balistique du traitement
Le Traitement : il nécessite la présence d’un vétérinaire, d’un(e) auxiliaire de
santé vétérinaire et d’un manipulateur (trice). Ils veillent au bon positionnement
du patient sous l’appareil, avec un contrôle par imagerie. Chaque séance dure
quelques minutes et n’est pas douloureuse.
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Protocole thérapeutique : Les protocoles de radiothérapie sont définis principalement
en fonction du type de tumeur, de sa localisation, de sa taille, de son extension et de son
grade.
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Radiothérapeute : Médecin spécialiste du traitement des cancers par radiothérapie. En
Europe, le diplôme de radiothérapeute vétérinaire n’est pas encore reconnu. En pratique
tous les vétérinaires peuvent pratiquer la radiothérapie. L’idéal est de pouvoir s’appuyer
sur un réseau avec un vétérinaire diplômé aux US exerçant en France ou en Europe.
Radiothérapie : méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des
radiations (rayons) pour détruire les cellules cancéreuses tout en épargnant autant que
possible les tissus sains périphériques. Les cellules saines ont une aptitude à se réparer
que n’ont pas les cellules cancéreuses (la cible principale est l’ADN des chromosomes
des cellules : pour 1 dose de 1 Gy délivrée à une cellule, on considère avoir induit 1 000
à 2 000 lésions de bases).
Radiothérapie externe : On distingue classiquement la radiothérapie externe où la
source de rayonnement ionisant est située à distance du patient (Accélérateur linéaire de
particules, orthovoltage), de la curiethérapie où la source est placée dans les tissus du
patient, à l’intérieur ou au plus près de la tumeur.
RT ganglionnaire : voir ganglions.
R
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S
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Sarcome : tumeur maligne qui se forme aux dépends du tissu conjonctif (sous-cutané)
ou des tissus qui en dérivent, comme le muscle ou l’os (du mésenchyme). Ostéosarcome
(tissu osseux), liposarcome (tissu fibreux), myosarcome (tissu musculaire), ….
Scanner (tomodensitométrie) : Examen qui permet d’obtenir des images du corps à
l’aide de rayons X. C’est un type de radiographie dont les images sont reconstituées par
ordinateur et grâce auxquelles on procède à une analyse précise de différentes régions
du corps.
Scan dosimétrique : avant la première séance de traitement, les données anatomiques
du patient sont acquises grâce à un scanner de simulation. Ces données anatomiques,
jointes aux résultats des examens diagnostiques préalables, vont permettre au
radiothérapeute 1) de définir le volume à irradier et de localiser les organes à risque
avoisinants qu’il faudra protéger 2) d’établir le plan de traitement du patient (nombre
de séances et dose délivrée par séance).
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Scintigraphie : Technique d’examen qui permet d’obtenir des images du corps. Cette
technique d’imagerie utilise des produits faiblement radioactifs non toxiques, des
traceurs, qui sont injectés, puis repérés sur un écran. Cet examen permet de déceler
certaines tumeurs ou des métastases.
Scintigraphie osseuse : Technique d’examen qui montre des images du squelette
osseux. Cette technique d’imagerie utilise des produits faiblement radioactifs qui, une
fois injectés, se fixent temporairement sur les os.
Stade tumoral : le stade d’extension tumorale établit un score en fonction de
l’extension locale, régionale ou distale d’une tumeur. C’est une des 2 composantes de
l’histopronostic avec le grade tumoral. Chaque tumeur a son propre système
d’évaluation du stade d’extension. Par convention, le stade est noté en chiffres romains
(à la différence du grade tumoral, noté en chiffres arabes). (La classification TNM ;
taille, nodule, métastase).
Suivi : le suivi du patient après le traitement de radiothérapie peut être mensuel,
trimestriel ou semestriel. Ce suivi peut inclure des visites simples, mais aussi des
examens hématologiques et biochimiques et souvent la réalisation de bilan d’extension
répétés au cours des années qui suivent le traitement de la tumeur.
T
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Tumeurs : « tumeur » n’est pas synonyme de cancer, puisqu’il existe des tumeurs
bénignes. Comme il existe des tumeurs malignes pour lesquelles le risque métastasique
est nul ou faible.
Tumeurs solides : Histologiquement il existe quatre catégories de tumeurs solides,
catégories qui peuvent quelquefois se combiner ou se retrouver dans un même organe :
les carcinomes (tumeurs épithéliales aussi appelées épithéliomes), les sarcomes, les
tumeurs neuroectoblasiques et les tumeurs de structure embryonnaire.
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