Médicaments: refuser d’observer le traitement prescrit peut devenir fatal. Même si j’en ai parlé antérieurement dans différents articles, je reviens encore une fois sur un sujet de grande importance : refuser d’observer le traitement prescrit peut devenir fatal. Un article, « Cyberpresse.ca, Carla Johnson, de Chicago » en date du 26 septembre, mentionne et je cite : « De nombreux patients arrêtent de prendre leur traitement trop tôt, une décision qui peut leur coûter la vie quand il s’agit de traiter une maladie cardio-vasculaire ou un diabète. Dans un cas sur huit, ils cessent de prendre le traitement prescrit, pourtant indispensable à leur survie, un mois après leur sortie de l’hôpital ou après une visite chez leur médecin de famille. Les patients cardiaques qui ont cessé de prendre trois médicaments efficaces, l’aspirine, les bêta-bloquants et les statines, présentent trois fois plus de risques de mourir dans l’année que ceux qui les prennent. Les personnes âgées, les célibataires et les personnes les moins instruites arrêtent le plus volontiers. Attention! Nous avons quand même des personnes prestigieuses qui font la même chose, tel que l’ex-président des États-Unis Bill Clinton, patient jeune, marié, éduqué qui a reçu un traitement avec statines pour un taux de cholestérol élevé lorsqu’il a quitté ses fonctions. Mais il a par la suite interrompu son traitement. Résultat : à 58 ans, il a dû subir un quadruple pontage à cause d’un athérome sévère qui mettait sa vie en danger, selon ses médecins. Une série d’études, aux États-Unis, montrent que ceux qui ne prennent pas leurs médicaments, notamment des hypoglycémiants, des antihypertenseurs et des statines, présentent un taux plus élevé d’hospitalisation et de décès. D’autres études soulignent que le prix des médicaments empêche beaucoup de bénéficiaires de Médicare, système de sécurité sociale américain, de se soigner et que les médecins négligent trop souvent d’informer suffisamment leurs patients sur les traitements qu’ils reçoivent.. 66 % des médecins ont oublié de mentionner les effets secondaires du médicament ou omis de préciser à quel moment et pendant combien de temps il fallait prendre le produit. Pour certains, les médecins devraient donner plus d’informations sur les médicaments prescrits et assurer un meilleur suivi du traitement. Quand un patient prend six médicaments différents, estime de Dr Patrick O’Conner, HealthPartners Research Foudation, Minneapolis, les médecins devraient lui dire lequel arrêter s’il n’a plus les moyens financiers de les acheter tous. Certains patients croient qu’ils peuvent arrêter le traitement lorsque leur médecin les avertit que leur taux de cholestérol est revenu à la normale, a ajouté le Dr Kim Eagle de l’Université du Michigan. Alors qu’en général ces médicaments doivent être pris pendant une longue période afin d’en obtenir un bénéfice, a-t-elle souligné. » (Fin de la citation). En prenant connaissance de cet article, nous constatons sans nous tromper que les situations au Canada (Québec) et aux États-unis sont semblables lorsque vient le temps de respecter les ordonnances que le médecin prescrit. Nous devons insister pour recevoir de l’information de la part de notre médecin sur les effets secondaires et sur la pertinence d’un médicament. Posez vos questions, même si votre médecin n’aime pas remplir des formulaires ou si vous prenez plus que le temps alloué lors d’une visite. « N’oubliez jamais, votre médecin prend le « RISQUE » de vous prescrire un médicament (poison) et vous, vous prenez le « RISQUE » d’absorber le médicament (poison). » J’espère que ce texte vous permettra de mieux réaliser les conséquences d’un arrêt prématuré de la prise de médicaments. C’est votre santé que vous mettez en jeu. Il ne faut pas blâmer votre médecin ou votre pharmacien de l’apparition de nouveaux problèmes de santé si vous arrêtez de prendre vos médicaments sans les aviser de votre décision.