Sur les méthodes de projection de moments angulaires J. Raynal To cite this version: J. Raynal. Sur les méthodes de projection de moments angulaires. Journal de Physique, 1970, 31 (1), pp.3-13. <10.1051/jphys:019700031010300>. <jpa-00206876> HAL Id: jpa-00206876 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206876 Submitted on 1 Jan 1970 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. LE Journal DE TOME PHYSIQUE SUR LES MÉTHODES DE PROJECTION Par Service de Physique Théorique, 3 DE MOMENTS ANGULAIRES J. RAYNAL, Centre d’Études Nucléaires de (Reçu 31, JAXYIER 1970, le 26 août Saclay, B.P. n° 2, 9I-Gif-sur-Yvette, France. 1969.) Résumé. 2014 Dans la méthode de projection par des rotations finies, on doit calculer des fonctions des angles pour les normalisations et pour tout opérateur étudié. Leur calcul pour un déterminant de Slater est décrit dans le formalisme de la seconde quantification. Nous discutons le nombre minimum de points pour lequel ces fonctions doivent être calculées. La méthode des opérateurs de rotation infinitésimale donne directement un système d’équations linéaires dont Löwdin a donné la solution pour un opérateur scalaire. Cette solution est généralisée à un opérateur tensoriel. En introduisant des fonctions génératrices, on ramène cette seconde méthode à la première qui serait utilisée avec des rotations généralisées. Ainsi, on peut démontrer la formule de Löwdin et comprendre le formalisme de Shapiro. Le passage d’une méthode à l’autre permet d’obtenir des résultats dans des cas extrêmes où ni l’une ni l’autre ne permettraient de les obtenir. The projection method with finite rotations, deals with angular functions for Abstract. normalizations and any operator under study. Their computation for a Slater determinant is derived in the framework of the second quantization formalism. The minimum number of points where these functions must be known is discussed in details. The method which uses infinitesimal rotation operators, leads directly to a set of linear equations, of which Löwdin gave a solution for a scalar operator. This solution is generalized for a tensor operator. Using generating functions, the second method can be shown to be the first one used with a generalized rotation. This way, Löwdin’s formula can be demonstrated and Shapiro’s formalism understood. In some cases, the use of the two methods provides results which cannot be obtained by any one alone. 2014 1. Introduction. Les méthodes de projection été étudiées pour être appliquées au schéma allongé [1, 2]. Elles ont été nécessaires pour évaluer les conséquences d’une approximation qui permet d’obtenir des formules très simples [3, 4] et pour le comparer [5] au schéma de séniorité dans des cas non encore étudiés [6]. Bien que cette étude soit aussi générale que possible, elle a été orientée par les difficultés rencontrées dans ces applications. Les méthodes de projection avec des rotations finies et avec des opérateurs de rotation infinitésimale seront présentées l’une après l’autre avant d’étudier les relations qui existent entre elles. La première [7, 8] est largement utilisée. C’est la meilleure pour projeter un déterminant de Slater [9] ; les fonctions d’onde à une particule n’ont pas forcément un bon moment angulaire : une méthode pour les fonctions propres de l’oscillateur harmonique anisotrope est donnée dans l’appendice A. On obtient une fonction des angles de rotation pour tout opérateur ; cette fonction doit être analysée comme une somme de polynômes de Legendre (ou, plus généralement, d’éléments de matrice de rotation) ; les coefficients de ces polynômes sont les éléments de matrice de l’opérateur. Habituellement, cette analyse est faite par une intégration. Nous préférons choisir certains angles et résoudre un système d’équations linéaires. Cependant, si on préfère mener tout le calcul avec des fonctions, la méthode décrite dans l’appendice B - ont permet d’obtenir directement les coefficients des polynômes. La seconde méthode, qui n’est pas aussi largement utilisée que la première, a été développée par Kelson [10] ; en principe, elle ne peut être utilisée que si le nombre de moments angulaires est fini. Elle conduit à un système d’équations linéaires dont la solution a été donnée par Lôwdin [11] pour un opérateur scalaire. Une solution analogue est donnée pour des opérateurs tensoriels. En introduisant une fonction génératrice pour le système d’équations obtenu avec un opérateur de rotation infinitésimale, cette méthode peut se ramener à la première, mais utilisée avec des rotations généralisées. Ainsi, la même fonction est calculée point par point dans la première méthode, alors que la deuxième la définit par son développement en série. Les rotations généralisées ont des éléments de matrice de rotation ayant certaines propriétés des rotations ordinaires et s’exprimant aussi avec les polynômes de Jacobi; les relations d’orthogonalité des polynômes de Jacobi permettent de démontrer la formule de Lôwdin. Cette méthode est équivalente au formalisme de Shapiro [12] qui utilise ces mêmes polynômes sous leur nom de fonction hypergéométrique. L’emploi des fonctions génératrices permet d’utiliser la méthode des opérateurs de rotation infinitésimale, même si le nombre de moments angulaires n’est pas fini, sous certaines conditions de convergence. Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019700031010300 4 2. Projection par la méthode des rotations finies. Considérons un étant ) ) qui n’ait pas un bon moment angulaire mais qui soit fonction propre de l’opérateur I, de rotation autour de l’axe de quantification avec la valeur propre m. On peut l’écrire comme une somme d’états propres du moment angulaire1 lm &#x3E; :: En projetant sur l’état 1 &#x3E;, des angles d’Euler : Si 1 &#x3E; qui - les amplitudes aI Notre but est d’étudier les propriétés des états1 lm &#x3E; sans connaître explicitement leur fonction d’onde. On peut le faire avec des opérateurs de rotation. Dans la première méthode, l’opérateur de rotation finie R(oc, ~, y) est appliqué sur l’état 1 &#x3E;; dans la deuxième, on utilise les opérateurs de rotation infinitésimale I + ou 1_. sont et lesIm ~ définies à une sont normalisés, phase près. 2 . l. FONCTION NORMALISATION ET ÉNERGIE. L’opérateur de rotation, appliqué sur l’état~, donne : - ce qui donne le produit 1 a,2 EI. 2.2. PROJECTION D’UN DÉTERMINANT DE SLATER. Considérons l’état 1 &#x3E; décrit dans le formalisme de la seconde quantification par : - 1 .. ... , 1 , 1-. -, obtient une fonction le recouvrement entre l’état 1) et le même a subi la rotation (cc, ~3, y). Cette fonction, que nous appellerons fonction normalisation, doit être analysée pour obtenir les 1 al 12 (voir § 2.3). Pour calculer les éléments de matrice réduits d’un opérateur tensoriel irréductible T’, il faut définir (2k + 1) fonctions des angles d’Euler. Chacune d’elles est obtenue en faisant agir une des composantes de l’opérateur tensoriel sur l’état tourné (2.2) et en prenant le produit scalaire avez état est qui Les éléments de matrice réduits du tenseur sont obtenus à de rotation : Par exemple, si T k est l’opérateur quadrupolaire, les éléments de matrice diaconaux 1 [1 T k 1Il sont les moments quadrupolaires des états1 lm) :: ils sont parfaitement déterminés car [al [2 est donné par la fonction normalisation ; les éléments non diagonaux permettent d’obtenir les BE2 : ils sont connus à un signe près qui est une phase commune aux éléments de matrice réduits de tous les opérateurs tensoriels entre les états[1) et[l’). Le cas le plus important est celui de l’opérateur scalaire qu’est l’hamiltonien. Pour calculer les énergies, il faut analyser la fonction énergie : on partir des coefficients des éléments de matrice tation. Le second membre de l’équation (2.8) n’est autre que le déterminant d’une matrice M(~x, ~, y) dont les éléments sont les fonctions normalisation à unf particule f.LiR (a, ~, y)~,~ ~ qui seraient utilisées pour projeter un état quelconque à une seule particule formé avec les éléments du déterminant de Slater. Par conséquent : La fonction s’écrit : (2.4) relative à un opérateur tensoriel La somme sur f.L est restreinte aux états présents dans le déterminant de Slater, tandis que la somme sur ti’ s’étend à tout l’espace généré par leur rotation. Si les états à une particule sont fonctions propres de l’oscillation harmonique anisotrope, la somme sur ~/ est infinie. En commutant l’opérateur d’annihilation et l’opérateur de rotation, on obtient : le vide et a~ l’opérateur de création d’une dans un état qui n’est pas forcément état propre de 12 ni de Iz. Le théorème de Wick permet où0 ~ est particule d’écrire : est le En effet, le calcul R(a, ~3, y) même que celui de N(oc, ~, y), sauf que l’état [1.’ a été supprimé dans le ket et l’ éta t [1. dans le bra. C’est donc un mineur de la matrice M(a, ~3, y) ; il de ( )a~ L’ensemble ~t’ 2, - .., ~C~,,) est le même que l’ensemble (~,1, P-21 - - ., ~.1~,,) et P est la parité de la permu- a (1. , 1 &#x3E; 5 les éléments de la matrice inverse s’annule N (oc, ~3, Y) pas. Dans l’équation (2.11) apparaît la fonction relative à l’opérateur étudié pour un état à une seule particules pL )1 T’R(oc, ~, y)~/ )~. Cette quantité peut être difficile à évaluer, mais il faut considérer que les sommations sur ~L et ~t’ sont limitées aux états présents dans le déterminant de Slater. L’emploi de la formule (2.11) est justifié si la dimension de l’espace généré par la rotation est beaucoup plus grande que celle du déterminant [13]. Sinon, il est préférable d’utiliser : peut s’exprimer si avec ne où les sommes sur ~ et [1.’ portent sur les états occupés celle sur ~," sur les états inoccupés. Le résultat de la somme sur f.L’ peut être obtenu directement comme solution d’un système d’équations linéaires. Si l’hamiltonien contient une interaction résiduelle à deux corps, il lui correspond une fonction V(oc, ~3, y) qui peut s’exprimer avec les fonctions analogues d’un problème à deux particules : et Si le déterminant de s’annule pas : la matrice Si les états à une particule ont un bon moment angulaire, on peut utiliser les éléments de matrice particule-particule de l’interaction résiduelle : rotation donnée. On peut utiliser les relations d’orthogonalité entre éléments de matrice de rotation pour extraire leurs coefficients. Ainsi, pour la fonction normalisation : Les intégrations sur oc et y sont triviales si une seule valeur de m est présente. Pour ~, la méthode de Gauss semble particulièrement indiquée [13]. Si le plus grand moment angulaire présent est J, l’intégrant de l’équation (2.16) est un polynôme de degré I + J; on obtient le résultat exact en employant la méthode de Gauss qui utilise les À zércs du polynôme de Legendre Px avec 2~, plus grand ou égal à I ~- J ~-- 1. Pour extraire toutes les normalisations, il faut calculer la fonction en j + 1 points. Si, pour certaines raisons, le nombre de moments angulaires est inférieur à j + 1, le nombre de valeurs nécessaires est réduit en conséquence. Ainsi, si tous les moments angulaires sont pairs, la fonction est symétrique par rapport à ~ nf2; si m est différent de zéro, on les utiliser zéros du polynôme de Jacobi P J ~ mm~l. peut Par conséquent, si le nombre de moments angu= laires est fini, il faut évaluer la fonction normalisation pour le même nombre de valeurs de ~3. On peut aussi résoudre le système d’équations linéaires (2.3), ce qui donne plus de liberté pour le choix des valeurs de ~. Par exemple, dans le schéma allongé, ni = 0 et les valeurs du moment angulaire sont 0, 2, 4, ..., 7~~, soit N valeurs. Les valeurs de ~ doivent être choisies entre 0 et n/2; nous les avons prises équidistantes parce que la densité des zéros des polynômes de Legendre est uniforme en ~3. En résolvant le système d’équations linéaires avec la méthode du pivot maximum, l’erreur sur le résultat est de l’ordre de l’erreur sur les fonctions normalisation et énergie. D’autre décroissent rapidement lorsque I augpart, les mente, et peuvent devenir inférieurs aux erreurs de calcul; si on ne tient pas compte des moments angulaires élevés, en réduisant la dimension du système d’équations linéaires, les erreurs supplémentaires sont très faibles. On peut donc appliquer cette méthode même si le nombre de moments angulaires est infini. Cette propriété est à rapprocher d’une propriété analogue de la méthode d’intégration de Gauss qui permet de l’utiliser, même si l’intégrant est un polynôme de I al j2 une formule analogue à (2.12) peut être plus simple. Avec des états propres de l’oscillateur harmonique anisotrope, ces fonctions doivent être calculées mais directement. 2.3. CALCUL DES AMPLITUDES ET DES ÉNERGIES. Si l’état à projeter est un déterminant de Slater et si les éléments de la matrice M(oc, ~3, y) peuvent s’exprimer avec des éléments de matrice de rotation, le calcul du déterminant et de la matrice inverse peut se faire en terme d’éléments de matrice de rotation (voir appendice B). Les fonctions normalisation et énergie sont obtenues comme des sommes d’éléments de matrice de rotation dont les coefficients sont respectivement lesaI 2 et les 1 al 2 Ei. On peut aussi considérer les éléments de matrice comme des poly- Î nômes en sin 2 03B22 par / énergie exemple ; on obtient pour les fonctions normalisation et des polynômes qui doivent être analysés comme sommes d’éléments de matrice de rotation. Mais l’état à projeter n’est pas toujours un déterminant de Slater. Supposons que l’on sache calculer explicitement les fonctions des angles d’Euler définies par les équations (2.3), (2.4) et (2.6) pour une degré trop grand. L’utilisation d’un système d’équations linéaires à place d’une intégration ne constitue pas un changement important dans le cas d’une symétrie axiale. S’il n’y a pas d’axe de symétrie, cela paraît la seule méthode possible pour projeter en calculant les fonctions au minimum de points. la Si 2.4. ÉTAT SANS SYMÉTRIE AXIALE. n’a pas d’axe de symétrie [14], à chaque valeur propre de 7~ correspond une « bande » définie par son nombre quantique K. Le développement (2 .1 ) doit être remplacé par : - Le nombre quantique magnétique de l’état l’état 1 ) 6 ce à K, mais il peut est toutes les valeurs de I à I après rotation. Ces états ne sont pas orthogonaux, mais : de développement égal prendre - nkK’ est une gonal unité. La où et la fonction matrice hermitique d’élément diafonction normalisation est : états 1 = 2, états 1 = 5 . 3, trois états 1 = 4, deux quatre états 1 = 6. Avec 10 valeurs 7U TU 27r 3n / = et y = 0, 7 ’ 7 ’ 303C0/7 = 2’ rx détermine inconnues . . des état I un et fonctions avec et on obtient y), on quatre six relations entre les autres inconnues en utilisant une formule semblable à (2.21). Avec 9 autres valeurs oe a énergie : ’-’ Pour chaque valeur de I, la matrice hermitique a;KI aIR EJe R doit être diagonalisée avec la métrique définie par la matrice a;RI am nIe ~. Si le moment angulaire est limité à J et si on ne tient compte d’aucune symétrie, le nombre d’éléments de matrice de rotation des équations (2.19) et (2.20) est + 1)) ( 2 J + 2)) ( 2 J + 3). En faisant 6 (2J varier 03B2, on ne peut obtenir que (2 J + 1) relations de J- leurs coefficients. Il faut donc utiliser ~x et y. On peut procéder de la façon suivante : pour une première valeur de ~, les fonctions 7V (o~ ~ y) et j5’((x, ~3, y) sont calculées à (2 J + 1) valeurs de oc et de y équidistantes entre 0 et 27U. On obtient alors : entre - , ’-’ 1 les valeurs impaires de I; en tenant compte des inconnues déjà déterminées et des relations déjà obtenues, on obtient huit inconnues supplémentaires et sept relations parmi les douze inconnues restantes. 2n Enfin, quatre calculs pour 03B2 = 03C0/6 avec 03B1 y 0, 3 27r 2n et un dernier calcul pour et 03B1 paires et 3 = - 3 03B3 = + 203C0/3 ~ == 0 donnent des relations des équations (2.3) équidistants. 3. , Projection et par les (2.6) . , , inconnues du type écrites pour des angles entre opérateurs de rotation infinité- Nous considérons de nouveau un état propre de I, avec la valeur propre m. Le cas d’état sans symétrie axiale sera examiné brièvement en fin de paragraphe. simale. 3.1. -- ÉQUATIONS DE NORMALISATION ET D’ÉNERGIE. - Supposons m positif (si m était négatif, on utiliserait I_ au lieu de 1+). L’opérateur I, est appliqué n fois sur l’état (2.1) pour obtenir Fêtâtn ) : Io est la plus grande des deux valeurs 1 K 1 etK’ I . Parmi les sommes du premier membre de l’équation (2.21), il y en a 8 J qui ne contiennent qu’un seul terme. Par conséquent, pour une seconde valeur de ~3, on n’a besoin que de (2 J -1 ) valeurs de x et y. On peut corriger N(oc, ~, y) en utilisant les inconnues déjà déterminées, ou on peut noter que la formule (2.21) ne sépare pas K == ] de K == - J + 1 si on utilise (2 J -1 ) valeurs de oc et de y. De proche en proche, on obtient tous les coefficients des éléments de matrice de rotation comme solutions de systèmes d’au plus 1 + 1 équations linéaires en calculant les fonctions en un minimum de points. Si le moment angulaire n’est pas limité, une limite supérieure valable au moins pour K peut être obtenue en choisissant J’ assez grand et en calculant : où En fait, les fonctions 7V ((X; ~ y) et E(~x, ~, y) possèdent un certain nombre de symétries qui se traduisent par une diminution très importante du nombre des coefficients des éléments de matrice de rotation. 6 et des états pairs, il n’y a Par exemple, pour J de 455 données par la lieu au inconnues 24 que formule générale. Il existe [15] un état 1 0, deux L’état 1 n ) n’est pas normalisé ; au contrainre,1 Im + n &#x3E; est normalisé : c’est l’état1 lm &#x3E; de la décomposi- tion (2 .1 ~ dont le nombre quantique magnétique a été augmenté de n unités. Si la somme sur I est limitée à la valeur J, les états1 n &#x3E; sont en nombre fini et correspondent à n allant de 0 à J - m. La méthode de projection avec les opérateurs de rotation infinitésimale ne s’applique que dans ce cas. Le calcul explicite de la norme Nn de l’état ~1 n &#x3E; donne une équation pour les amplitudes a, : ,- .-J Les informations sur l’état à projeter contenues dans l’ensemble des Nn sont équivalentes à celles de la fonction N(a, ~, y) qui a été définie pour la projection par des rotations finies. De même, à la fonction énergie correspondent les valeurs moyennes de l’hamiltonien On obtient le système d’équations dans les suivant : états 1 n &#x3E;. = = qui permet de calculer les énergies EI. 7 3.2. CALCUL DES AMPLITUDES ET DES ÉNERGIES. Les systèmes d’équations linéaires (3.2) et (3.3) sont triangulaires : le nombre de termes de la somme des seconds membres décroît lorsque rc croît. Elles peuvent être résolues par élimination successive. Les énergies des états ayant les plus grands moments angulaires sont obtenues avec le plus de précision car leur calcul nécessite moins d’opérations. Pour les faibles moments angulaires, on peut espérer qu’une inversion algébrique serait plus précise que le processus d’éliminations successives. Une telle inversion a été donnée par Lôwdin [11] ; c’est, pour les équations (3 . 2) : - Dans les applications au schéma allongé, les limitations de cette méthode apparaissent dès que l’on obtient les valeurs des N,, : ce sont des entiers très grands, produits de n ! n ! par un entier qui est déjà très grand. Pour huit neutrons et huit protons dans une couche ~1512~ qui est le cas extrême que nous ayons considéré, ~’V64 est de l’ordre de 10195 et le plus grand terme de la somme (3.5) est 1,7 X 1025 et vient de N42, Ainsi, pour retrouver la 0,0206185 obtenue par la méthode des rotations finies, il faudrait utiliser un grand nombre de chiffres significatifs dans les calculs intermédiaires. valeur 1 ao 1 2 = Le calcul des énergies est le même que celui des En conclusion, cette méthode donne plus facilement les grands moments angulaires que les petits; le plus souvent, les grands moments angulaires n’ont pas de sens physique. amplitudes. Les éléments de 3.3. OPÉRATEURS TENSORIELS. matrice réduits d’un opérateur tensoriel irréductible sont aussi donnés par un système d’équations linéaires [10]. On obtient une équation du système en calculant la valeur moyenne d’une composante Tq entre l’état1 n &#x3E; et l’état ~n’ ~ tel que n’ = n + q : - Nous démontrerons cette formule en étudiant les relations entre les deux méthodes de projection. Dans le cas particulier m 0 et I 0 : = -- Le nombre d’équations du système peut être plus que le nombre d’inconnues : I, I" et k doivent vérifier les inégalités du triangle, mais, pour les équan’ soit inférieur à k. Si tions, il suffit grand que 1 n m = 0, cela - représente 21 k(k mentaires. Considérons les 1 - 1) équations supplé- Ce système d’équations peut aussi être résolu par éliminations successives car est seulement fonction des T n, n avec . n &#x3E; I et n’ &#x3E; l’. On peut aussi obtenir une inversion algébrique, ressemblant à la formule de Lôwdin. Pour la démontrer, exprimons le coefficient 3 - j de l’équation (3.6) avec la formule de Racah [16] : a;, al l’ Il Tk 1 [ 1 &#x3E; quantités : quantités T,,, ne sont nécessaires que pour z variant entre la plus grande des deux valeurs 0 et n - k et la plus petite des deux valeurs J et n -r k. Dans leur définition, la somme sur n’ va de z à la plus petite des deux valeurs J et n --f- k. En utilisant l’équation (3.7), la somme sur n’ peut se faire et élimine la variable t qui prend Les 8 la valeur k -j- n I et n, la seconde - z. La somme sur z de l’équation (3.9) et celle surt de la formule de Racah ont des structures semblables. Pour I et I’ fixés, ces deux sommes ont le même nombre maximum de termes. Cependant, la somme sur z ne constitue pas un coefficient 3 - j. Remarquons que les trois sommations de la formule (3.9) peuvent se faire successivement : les éléments de matrice réduits sont obtenus après trois combinaisons linéaires ne portant chacune que sur un seul indice. Nous n’avons aucune justification de l’utilisation des quantités (3.8) comme étape intermédiaire. Une autre méthode possible correspond aux équations (2.4) et (2.5) de la méthode des projections avec des rotations finies. Considérons les quantités : La sommation n’ n’élimine pas la sommation Racah, mais transforme le coefficient 3 - j en un autre coefficient 3 - j. Nous expliquerons ce fait en étudiant les relations entre les deux méthodes de rotation (cf. § 4. 3). En appliquant la formule de Lôwdin avec I et n, on obtient les quantités 6§ de l’équation (2.4). Les éléments de matrice réduits sont obtenus avec la formule (2.5). sur sur t de la formule de 3.4. ÉTAT état sans un rateurs lz et données par SANS fois, la première La formule de Lôwdin peut alors être appliquée deux les variables I’ et z. On obtient ainsi : avec les variables avec SYMÉTRIE On peut 4. Relations entre les deux méthodes. transformer la méthode de projection avec les opérateurs de rotation infinitésimale en celle qui utilise les rotations finies en introduisant des fonctions génératrices. Une fonction génératrice N(t) est obtenue en multipliant la équation du système (3.2) - par tn et en sommant Considérons le cas m sur n. = 0 et la fonction génératrice : En remplaçant Nn par son expression (3.2), le coefficient de chaque 1 a, 12 peut être identifié au développement en série du polynôme de Legendre Pi(1 + 2t). Le système d’équations (3.2) a donc été remplacé par une équation semblable à (2.3). Les ) ai )2 peuvent être obtenus par intégration du produit de N(t) avec un polynôme de Legendre. Si on remplace N(t) par son développement en série (4.1), on obtient la formule de Lôwdin comme nous le démontrerons dans le cas le plus général. Les deux méthodes consistent donc à obtenir la fonction des angles N(t) que nous avons appelée fonction normalisation. Dans la première méthode, cette fonction est calculée à des angles p fixés; dans la deuxième, elle est obtenue par son développement en série de t sin2 0/2. Si m n’est pas nul, la correspondance est moins directe et il faut introduire la notion de rotation = généralisée. 4.1. FONCTIONS l’état : GÉNÉRATRICES. - Considérons Pour projeter il faut utiliser les opé- AXIALE. - symétrie axiale, I-,. Par exemple, les normalisations le système d’équations : sont n’est pas un opéraL’opérateur appliqué à teur de rotation physique, car il décrit une rotation oc autour d’une droite isotrope du plan xy; c’est un opérateur de rotation généralisée. Le dénominateur n ! a été introduit pour conserver les propriétés de groupe des rotations. Les éléments de matrice de e«I+ sont simples. Entre des fonctions propres du moment angulaire, ce sont : Le calcul de ces expressions pour un nombre suffisant de valeurs de k permet de séparer les termes du second membre pour K et K’ fixés. Les valeurs de sont alors données par un système d’équations linéaires qui est un peu différent des équations (3.2) si K’ # K. La formule de Lôwdin peut être généralisée pour résoudre ces équations (cf. § 4. 4). Cette rotation care«I+ ~ ~ ne = peut pas être utilisée pour projeter 1 quel que soit oc. 9 La fonction génératrice des normes des états1 n &#x3E; la norme de l’état ~oc ~. Nous préférons introduire un deuxième angle ~ tel que = t, et écrire : est Les relations de symétrie des éléments de matrice des rotations physiques sont dues à la forme spéciale de Q; elles ne sont pas valables pour les rotations généralisées. Pour le produit et Nous avons introduit une deuxième rotation er3Idont les éléments de matrice sont hermitiques conjuLes éléments de matrice du gués de ceux de de ces rotations sont un cas particulier deux produit de ceux des rotations généralisées. 4.2. ROTATIONS GÉNÉRALISÉES. Comme pour les rotations physiques, toutes les représentations irréductibles des rotations généralisées peuvent être obtenues à partir de la représentation irréductible à deux dimensions. Cette représentation à deux dimensions d’une rotation généralisée est une matrice : - des deux rotations généralisées exl+ ef3I- : l’argument des En posant tion sont : polynômes de Jacobi est 1 -Î- = t, les éléments de matrice de rota- C’est seulement pour m = m’ 0 que l’élément de matrice de rotation (4.12) est égal à l’élément de matrice de rotation physique (4 .11 ) pour sin2 pj2 t; si m m’ =1= 0, ces éléments de matrice diffèrent = = - = 1. Le groupe des rotations génételle que ad - bc ralisées est donc isomorphe au groupe des matrices unimodulaires à deux dimensions (le groupe des rotations physiques étant isomorphe à son sous-groupe des matrices unitaires). On obtient les éléments de matrice en appliquant sur une base spinorielle [17] : = d’un facteur cos" 2m2 . 2 Avec (X = t et 4.3. OPÉRATEURS TENSORIELS. ~ = 1, la différence entre les fonctions (2. 3) ou (2. 6) et la fonction génératrice pour les normalisations : - .1 . .... _ 1. . où X = ( X+, X_ ) est un spineur à deux dimensions. Si on remplace X par X’ S2X dans la définition (4.6), le coefficient de Ol/(jm’) est l’élément de matrice : = - -- .. J Comme pour les rotations physiques, ces éléments de matrice peuvent s’exprimer avec les polynômes de Jacobi : (4.14) n’est que l’utilisation de rotations généralisées. De même, la seconde méthode de calcul des éléments de matrice réduits d’un opérateur tensoriel irréductible, exposée au paragraphe précédent, correspond à l’utilisation des fonctions (2.4) pour cet opérateur. Considérons la fonction génératrice à deux variables pour les Tn’n définis par l’équation (3.6) : Tq ( 03B1) n. nfn e5I- Tl, k 1 ). (4.15) Cette formule est valable pour toutes les valeurs de m et de m’ : le polynôme de Jacobi est un polynôme de degré n pour toutes les valeurs positives ou nulles de n + oc et n + p [18]. Cependant, (1) s’annule si oc est négatif et la formule (4.8) ne permet pas d’obtenir les éléments de matrice (4.3) m, si on n’utilise pas les relations : pour m’ et Pour la rotation physique c = - b sin ~/2; on = (0, ~, 0), a obtient : = d = cos p/2 tensoriel apparaît entre les deux opéde rotation. Pour obtenir l’ordre de la formule (2.4), il faut commuter e5I- avec T" et définir de nouvelles fonctions génératrices : L’opérateur rateurs T’z (03B2,03B1) C’est la justification de la combinaison linéaire faite à l’équation (3.10). Ces nouvelles fonctions génératrices peuvent s’écrire : T-’z(1, t) 1- 10 Il faut donc obtenir le coefficient de l’élément de matrice de rotation, puis utiliser la formule (2.5) pour avoir les éléments de matrice réduits. tion (4.23) est la formule de Lôwdin. Si on obtient une généralisation triviale. Les 4.4. FORMULE DE LÔWDIN GÉNÉRALISÉE. coefficients des éléments de matrice de rotation dans les équations (4.13) et (4.14) sont obtenus par la formule de Lôwdin. Une certaine généralisation est nécessaire pour obtenir les coefficients des éléments de matrice de rotation dans l’équation (4.17) dont les deux nombres quantiques magnétiques ne sont pas projection m’, La méthode de 4.5. FORMALISME DE SHAPIRO. d’un déterminant de Slater avec des rotations finies peut être utilisée en employant la rotation généralisée (4.11). Les éléments de la matrice M sont alors des éléments de matrice de rotation (4.12). La méthode est alors très proche de celle utilisée par J. Shapiro [12]. Shapiro considère un état à N-particules sans antisymétriser, c’est-à-dire un des N ! produits d’éléments de matrice dont la somme est le déterminant de M. Chaque élément de matrice, multiplié par une puissance convenable de oc et ~, est exprimé comme un développement en série de Il utilise les fonctions hypergéométriques, x reliées aux polynômes de Jacobi par : - - identiques. Pour démontrer une formule de Lôwdin considérons une fonction : généralisée, = Si m’ &#x3E; m, les sommations sont pour n &#x3E; 0 et m’ ; si m’ m, elles sont pour n &#x3E; m - m’ et I &#x3E; m. Nous désirons exprimer les coefficients XI en fonction des Fn. En remplaçant les éléments de matrice de rotation par des polynômes de. Jacobi, on peut utiliser la relation d’orthogonalité : et la formule de Le coefficient de xk dans le produit des fonctions hypergéométriques est un des Nn de la formule (4.13) multiplié par un certain coefficient. Au lieu d’utiliser la formule de Lôwdin, Shapiro multiplie le tout par une autre fonction hypergéométrique qui n’est autre qu’une fonction de Jacobi de seconde espèce : Rodrigue : Il cherche ensuite le coefficient d’une certaine puisde x dans le produit de ces N -f- 1 fonctions hypergéométriques. Mais ce coefficient pourrait être obtenu par une intégrale de contour autour de l’origine qui peut se transformer en intégrale autour de la coupure (- 1, 1) de la fonction de Jacobi de deuxième espèce. Cette méthode de calcul des revient à utiliser : sance On obtient ainsi : Les dérivées de intégrations par l’intégrant parties : sont éliminées par I - m’ qui se démontre avec les relations d’orthogonalité polynômes de Jacobi, et : + 10) io) (4.27) valable pour des valeurs entières de n, oc et ~. On pourrait ainsi démontrer la formule de Lôwdin à partir des relations de bi-orthogonalité des polynômes de Jacobi et des fonctions de Jacobi de seconde espèce dans une intégrale de contour. Remarquons que Shapiro utilise un paramètre dont la puissance décroît lorsque le moment angulaire ce des - n (1 ~- t) disparaît avec (I -~- ~) nouvelles intégrations par parties. Le résultat est : Le terme n n augmente. On retrouve le fait que les moments angulaires élevés sont obtenus plus aisément que les autres dans la méthode des rotations infinitésimales. L’introduction d’une fonction 5. Conclusion. génératrice dans la méthode de projection avec des opérateurs de rotation infinitésimale permet de pro- où la somme sur n commence deux valeurs (I - m) ou à la (I - m’). Si des plus grande m m’, l’équa= 11 dans des cas pour lesquels il n’y a pas d’autre méthode. Il peut arriver que la méthode des rotations finies ne puisse pas être utilisée parce que la description de l’état est trop compliquée, alors que la méthode des opérateurs de rotation infinitésimale est possible. Si, de plus, les Nn et les Hn sont trop grands pour la formule de Lôwdin, les fonctions génératrices (4.13) et (4.14) peuvent éventuellement être obtenues avec assez de précision sur un domaine suffisant det pour procéder à une intégration numérique ou écrire un système d’équations linéaires comme ceux utilisés dans la méthode de projection par les rotations finies. Si les moments angulaires sont pairs et m 0, les fonctions génératrices ne sont nécessaires que pour -1 ~2 t ~ 0; si on ne peut pas les obtenir pour t voisin de -1 J2, on peut souvent les supposer nulles. Certaines propriétés sont faciles à démontrer avec les fonctions génératrices. Par exemple, si les moments angulaires sont pairs, la relation : jeter toute valeur et des des nombres quantiques n~, nz, nâ, Pour cela, on peut utiliser angles d’Euler oc, la fonction génératrice des polynômes d’Hermite et définir une fonction génératrice à six paramètres dépendant des angles d’Euler : = Utilisons des entiers 1, 2, 3 à la place de x, y, z et des notations vectorielles. Avec les variables réduites de l’oscillateur harmonique, la rotation est décrite par : où est la matrice diagonale des wi et y) décrit la rotation en coordonnées cartésiennes. La fonction génératrice peut s’écrire : pour n + m impair en fonction des N, tels que v &#x3E; n. Si les moments angulaires ne sont pas bornés, on peut cependant projeter par la méthode des opérateurs de rotation infinitésimale si les fonctions génératrices (4.13) et (4.14) convergent dans un domaine suffisant. exprime Nn L’auteur tient à remercier le Docteur Moussa pour des discussions utiles au sujet des rotations généralisées, le Docteur Ripka pour des indications sur les travaux précédents et le Docteur Gillet dont le schéma allongé est à l’origine de ce travail. C’est à l’Institut d’Études Nucléaires d’Alger qu’il a rencontré le plus d’intérêt et les discussions qui y ont eu lieu lui ont été très utiles. Appendice A. POUR UN - ÉLÉMENTS avec : Par conséquent : où - g(t’, t) est la valeur de l’exposant de l’intégrant à son minimum par rapport à X, c’est-à-dire : DE MATRICE DE ROTATION OSCILLATEUR HARMONIQUE ANISOTROPE. Pour des fonctions propres de l’oscillateur harmonique anisotrope, on peut obtenir les éléments de matrice de rotation sans intégration numérique. Nous considérerons simultanément les éléments de matrice pour une interaction gaussienne de portée pL en coordonnées relatives. L’élément de matrice de rotation est donné par la même formule dans laquelle on fait tendre ~ vers l’infini. La fonction énergie à deux particules peut s’exprimer avec des éléments de matrice de rotation pour les coordonnées absolues (f.L -~ oo) et les éléments de matrice de l’interaction pour les coordonnées relatives (~ fini). Les trois paramètres de l’oscillateur harmonique (i)z sont différents. La fonction d’onde définie par les nombres quantiques n. est : - La matrice M’est la matrice M de la rotation la matrice N est la matrice transverse. inverse, Pour obtenir les éléments de matrice de rotation pour des nombres quantiques tels que il faut calculer le Ni--e terme du développement en série de l’exponentielle de l’équation (A. 6) et prendre le coefficient du monôme correspondant à ces nombres quantiques. Le calcul est trivial pour N 0 ou 1. Pour la couche (2s, l d), N - 2 pour les éléments de matrice de rotation et atteint 4 pour utiliser une interaction à deux particules. = où X les polynômes = n’n’n’,l (Ùx x, y (ùyy, Z = (ùz z et les d’Hermite. Nous voulons = (r/p,)2~ ~, y) Hn sont obtenir pour Si deux sont pris nuls. de l’oscillateur harmonique les angles a et y peuvent être cas, la matrice M peut être inversée. paramètres égaux Dans = ce c~~), 12 fonction La génératrice et = 7~ oc = se factorise. En obtient : posant ce qui impose n’ = n ~ si oc est nul. Pour les autres axes : on et INVERSION D’UNE MATRICE DE POLYL’élément de l’inverse de la matrice A est égal au déterminant de la matrice A moins la ligne j et la colonne i, divisé par le déterminant de A. Un déterminant est le résultat d’un certain nombre d’additions et de multiplications. Il est parfaitement défini quand les éléments de matrice sont les éléments d’un anneau comme des entiers, des polynômes ou des éléments de matrice de rotation. Pour une matrice A de dimensions N X N, il faut (N -~- 1) ! additions de produits de N ou de N - 1 éléments de matrice pour obtenir det avec la définition des déterminants. On peut utiliser une méthode semblable à la méthode de Choleski [19] pour les matrices numériques. Elle ne nécessite que N3 multiplications et additions et les divisions nécessaires sont toujours Appendice B. NOMES. - - les inverses de M(i) ~lil (i -1 ) ; D est une autre matrice triangulaire dont les éléments Cij s’annulent si i &#x3E; j et sont égaux à M(i -1; i, j ) si i ~ j. La relation (B.2) permet de calculer tous ces mineurs de proche en proche. Le calcul d’un nouveau mineur nécessite une multiplication, une addition et une division, mais cette division est toujours possible car le résultat est un mineur. sont L’inverse de la matrice D peut se mettre sous la forme du produit D’ C où D’ est une matrice semblable à D et dont les éléments sont les mineurs M(j; -j - 1) des j premières lignes et colonnes moins la ligne j et la colonne i. La relation : possibles. Cette méthode utilise la relation : démontre en considérant la matrice inverse des j premières lignes et colonnes de A. Cette relation permet d’obtenir les pour i fixé quand on connaît les i et une seule division. De même, nécessite &#x3E; pour k l’inverse de B peut s’écrire G’B’ où B’ est une matrice triangulaire comme B, d’éléments M(i; - j - i) . Remarquons que : se où 1 est la plus petite des valeurs i et j, M(k) le mineur des k premières lignes et colonnes de A et M(k ; ij ) le mineur des k premières lignes et colonnes plus la ligne i et la colonne j; on utilise la convention M(0) 1. On peut démontrer la relation (B.1) par récurrence : = La dernière c’est-à-dire : considère la matrice formée par les n premières lignes et colonnes de A plus la ligne i et la colonne j, (B.2) est l’expression d’un mineur du second ordre (ici M(n -1 ) ) avec les éléments de la matrice inverse. Si on dans la méthode de Choleski pour des matrices numériques, A peut être factorisé en un produit de trois matrices BCD où B est une matrice triangulaire dont les éléments Bij s’annulent si j &#x3E; i; C est une matrice diagonale dont les éléments Cu Ainsi, comme opération est le calcul de A-1 = D’CB’, où 1 est la plus grande des valeurs i et j. La démonstration de la relation (B. 4) est la même que celle de (B .1) . La sommation est une suite de multiplications, additions et divisions. Le résultat a la forme M(N; -j* - 1) IM(N) Le nombre maximum de polynômes présents dans calcul est N2 + 1 : les éléments diagonaux de B et D sont identiques et ceux de C en dépendent. Au moment du calcul de B’ et D’, le déterminant de A qui est en D_,,_,- doit être gardé. A cette exception, cette méthode suit pas à pas la méthode de Choleski. ce 13 BIBLIOGRAPHIE [1] DANOS (M.) et GILLET (V.), Phys. Rev. Letters, 1966, 17, 703. [2] DANOS (M.) et GILLET (V.), Plays. Rev., 1967, 161 1034. [3J RAYNAL (J.), Phys. Letters, 1967, 25 B, 173. [4] RAYNAL (J.), Proceedings of the International School of Physics « Enrico Fermi », Session XL, Academic Press Inc. (New York), 1969. [5] GILLET (V.) et RAYNAL (J.), Nucl. Phys., 1968, A 112, 193. [6] RAYNAL (J.), Communication à la Conférence sur les Propriétés des États Nucléaires, Montréal, 1969. 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