Psychologie développement STAPS L1 Dpt STAPS. CORTE
Celine GIOVANNONI Page 3
FLa psychologie clinique dont l’origine est due à FREUD qui faisait parler ses patients pour comprendre l’origine de
leurs problèmes affectifs.
FLa psychologie expérimentale qui utilise uneméthode dotée de tests, hypothèses, résultats.
FLa psychologie descriptive qui utilise majoritairement l’observation simple des comportements.
Mais il y a aussi différents champs de la psychologie, selonles objets d’étude choisis : psychologie de l’enfant, du développement,
du sportavec différents courants : cognitive,sociale,etc.
Nous essaierons de comprendre ces différents champs tout au long de ce cours.
PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT OU GENETIQUE (PSYCHOGENESE).
On utilise souvent les deux appellations.
Le terme «génétique» est un terme biologique (science de l’hérédité : étude des gènes, chromosomes, ...) mais c’est aussi un
terme psychologique.
En effet la genèse, c’est le processus par lequel une chose est parvenue à l’état considéré.
En psychologie, cela renvoie au développement de la dimension psychologique que sont les structures mentales (mécanismes
de perception cognitive et affectif), et c’est ce que l’on appelle la psychogenèse.
ðCOGNITIF : relatif à la connaissance, cognition (faculté de connaître, moyen par lequel on accède à la connaissance
; les sciencescognitives étudie lesphénomènes relatif àl’intelligence).
ðAFFECTIF : relatif au plaisir, aux sentiments, à la douleur, aux émotions. Phénomène psychique puisque interne.
Le développement renvoie donc à la genèse (cf. définition) c’est à dire une évolution à long terme.
Pour la plupart des auteurs,ce développement, intègre des stades obligatoires de développement.
En sport, selon l’âge du sujet, cela fait référence à des performances différentes mais aussi à des modifications des systèmes
biologiques et psychologiques (musculaires, affectif, cognitif,....)
MATURATION, DEVELOPPEMENT ET APPRENTISSAGE.
En EPS ou sport, le comportement se traduit par les performances, ou encore tous les faits qui sont directement observables,
évaluables, quantifiables.
Le comportement est de l’ordre de l’immédiateté.
Or il faut savoir d’où provient ce comportement ?
Un des problèmes que l’on rencontre dans l’enseignement des APSA, c’est de savoir ce qui relève de l’apprentissage et ce qui
relève du développement (conséquence de la maturation du sujet).
La croissance renvoie aux modifications physiques, observables chez la plupart des sujets (sauf handicap physique de
quelconque nature).
La maturation, elle, implique la présence de processus interne. On peut inférer sa présence à partir du comportement du sujet.
Elle concerne en fait toutes les structures présentes à la naissance du sujet et qui vont se structurer, s’organiser tout au long de
l’enfance. Cette maturation renvoie au processus psychologiques (cognitif et affectif), mais aussi neuronaux (maturation du
cerveau).
Donc le développement, est directement lié aux processus de croissance et de maturation. On sait donc qu’il va y avoir une
partie observable (comportement) et une partie inférée à partir du comportement (maturation).
Pour se développer, certes l’enfant apprend, mais cet apprentissage se retrouve des années après, et c’est ce qui permet de
parler de développement (langage, habiletés motrices, etc..).