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11 sbk kritische aussagen f.docx Seite: 3
4. Les médecins sont aussi favorables aux réseaux de soins intégrés. Voilà pourquoi
la responsabilité globale doit rester chez le médecin. Les patients sont habitués à
cela!
C’est pour cette raison que la reconnaissance de la responsabilité infirmière est
indispensable et qu’il faut définir un domaine de responsabilité propre et un do-
maine de coresponsabilité. La responsabilité professionnelle pourra ainsi être
perçue plus clairement. La responsabilité globale varie selon les situations et les
besoins. Des études attestent que dans le „hit parade“ de la confiance, les infir-
mières et infirmiers sont toujours dans les premières places.
L’ASI s’engage pour que la prestation requise par le patient soit prodiguée par le
professionnel le plus compétent pour cette prestation. Les ressources en per-
sonnel et en ressources spécialisées doivent être utilisées de manière plus ci-
blée. Le fait de donner souvent des mandats médicaux pro forma comme dans le
domaine des soins à domicile et de longue durée n’est pas un modèle d’avenir.
5. La reconnaissance de la responsabilité infirmière ne rendra pas la formation plus
attrayante. Le problème, c’est l’académisation de la profession. Des profession-
nels sont formés qui ne sont pas utiles dans la pratique. Voilà pourquoi il n’y a pas
de relève!
C’est connu: avant d’être transférée à la Confédération, la profession infirmière
vivait dans l’ombre. Il existe enfin des filières de formation perméables avec des
titres reconnus et des possibilités de carrière. Tout cela rend la profession infir-
mière attrayante. Les succès des sciences infirmières appliquées s’observent au-
jourd’hui déjà dans différents champs de la pratique.
L’ASI soutient depuis longtemps l’académisation des soins infirmiers.
L’évolution actuelle dans la formation et la pratique aurait dû se faire il y a plus
de vingt ans déjà. Les discussions portant sur des modèles de soins actuels
(soins intégrés, managed care) seraient plus avancées.
6. Le personnel infirmer est déjà surchargés et il y a une pénurie. Comment pour-
rait-il assumer encore davantage de tâches supplémentaires? Il veut soigner tout
simplement, comme maintenant!
La surcharge des infirmières et infirmiers diplômés résulte de l’absence de défini-
tion pour le domaine de la responsabilité propre. Un grade- et skillmix ciblé sur la
base du besoin – à la fois horizontal et vertical – apporte des améliorations quant
à la responsabilité et les compétences.
L’ASI plaide pour que les ressources de personnel soient mieux utilisées. Pour
cela, il faut créer les conditions-cadre nécessaires (responsabilité et compé-
tences), comme le prévoit l’initiative.
7. Les infirmières et infirmiers ne sont pas formés pour assumer davantage de res-
ponsabilités. Les quelques professionnels qui sont aujourd’hui titulaire d‘un MSN
ne suffisent pas du tout pour assurer un bon système de soins!
Dans les faits, les infirmières et infirmiers doivent agir depuis longtemps sous
leur propre responsabilité. Dans beaucoup d’endroits, ce sont eux qui garantis-
sent les soins. Etant donné que leur formation correspond enfin au standard
d’autres professions, ils sont très bien préparés pour assumer leur propre res-
ponsabilité et compétences.
L‘ASI s’engage pour des formations de qualité en soins infirmiers au niveau ter-
tiaire. Elle est convaincue de l’importance de la recherche infirmière pour la pra-
tique et pour le développement des compétences infirmières.