L’acromégalie, l’hypothyroïdie et le sdr. de Cushing déterminent des infiltrations et des œdèmes des
parties molles qui diminuent le calibre des voies respiratoires supérieures
6) La consommation d’ALCOOL réduit le tonus de la musculature pharyngienne et déprime la réponse
d’éveil à la fin de chaque poussée d’apnée (elle augmente la prévalence / la sévérité SAOS)
7) Les facteurs favorisants :
- Le ronflement vibration à haute fréquence des tissus mous du niveau du palais et du pharynx qui
peut aggraver l’étrécissement des voies respiratoires par l’œdème des tissus
- La position couché pendant le sommeil – réduit le diamètre des voies respiratoires supérieures
(l’effet de la gravitation sur la luette, palais et la langue) et augmente la résistance au flux d'air)
D. Conséquences CLINICO-FONCTIONNELLES:
a) CARDIORESPIRATOIRES
1. La réponse pathologique de la stimulation des chémorécepteurs périphériques dans les conditions
d’une hypoxémie 60 mmHg qui ne peut pas être corrigée par l’augmentation de la ventilation
détermine:
bradycardie dans la période d’apnée jusqu’à 30-50 b/min, suivie par la tachycardie jusqu’à 90-120
b/min dans la phase de reprise de la ventilation, responsables de l’apparition de certains troubles de
rythme ventriculaire (par ex. extrasystoles, tachycardie ventriculaire non soutenue) et par le risque
augmenté de mort subite (IAH 20 par heure)
vasoconstriction systémique responsable de l’hypertension artérielle, ischémie du myocarde et
infarctus du myocarde, accident ischémique cérébral
vasoconstriction pulmonaire responsable de l’hypertension pulmonaire chronique
2. L’augmentation de la post-charge du ventricule gauche (déterminée par l’hypertension systémique)
à l’occasion de chaque événement obstructif détermine l’installation / l’aggravation de l’insuffisance
cardiaque gauche chez les patients à maladie cardiaque préexistante
b) NEUROLOGIQUES et COMPORTEMENTALES
1) La perte / fragmentation du sommeil profond et du sommeil paradoxal (avec des rêves, REM), le
sommeil agité et l’hypoxie cérébrale déterminent:
La somnolence diurne excessive dans des situations passives la lecture, regarder la télé ou
dans toutes les activités quotidiennes au fur et à mesure que la maladie évolue
Les troubles d’attention, de mémoire la diminution de la performance professionnelle
Des changements de personnalité irritabilité, poussées d’anxiété, dépression
Céphalée matinale pulsatile
Nycturie
Impotence chez les hommes
Chez les enfants : des faibles performances scolaires, troubles du comportement (agression), les
parasomnies (parler pendant le sommeil, somnambulisme, terreur nocturne)
II. LE SYNDROME D’INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
A. Définition: l’altération des échanges gazeux pulmonaires caractérisée par la réduction de l’oxygénation du
sang veineux et par l’élimination du dioxyde de carbone
B. Classification:
Selon l’évolution
i. aiguë (heures jours, augmentation aiguë du PaCO2, pH diminué)
ii. chronique (pH plus près du normal ou légérement baissé)
iii. aiguë sur fond chronique (la diminution du PaO2 de 15 mmHg au moins par rapport à la valeur
antérieure)