Les Poètes au théâtre
Noële Racine
Thèse soumise à la
Faculté des études supérieures et postdoctorales
dans le cadre des exigences
du programme de doctorat en lettres françaises
Département de français
Faculté des arts
Université d’Ottawa
© Noële Racine, Ottawa, Canada, 2012
ii
REMERCIEMENTS
Nous désirons d’abord témoigner notre profonde gratitude et notre haute estime :
d’une part, à notre directrice de thèse, mentor et modèle, Mme Dominique Lafon,
tant pour avoir guidé nos recherches et notredaction avec une munificence, une
compétence, une érudition, une intelligence, une créativité, une disponibilité, une
efficacité, une énergie, un enthousiasme, une lucidité, une sensibilité et un humour tout à
fait exceptionnels ;
• que pour nous avoir secondée inconditionnellement tout au long de notre parcours ;
• que pour nous avoir honorée de sa confiance et de son concours philanthropique ;
• que pour avoir pris le temps de faire notre éducation théâtrale ;
• et que pour nous avoir accordé la possibilité de consulter le texte de trois de ses
conférences ;
d’autre part, à nos mécènes, pour leur appui intellectuel et leur soutien financier généreux :
le CRSH Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (Bourse d’études
supérieures du Canada, BÉSC Bourse de doctorat, 2006-2009) ;
l’Université d’Ottawa (Bourse d’excellence, 2006-2009 ; Bourse d’admission, 2005-
2006) ;
• Mme Dominique Lafon (Bourse de recherche, 2010) ;
• Mme Diana Lizé, M. Jean-Claude Lizé et le Département de français (Bourse Émile-Lizé,
2010-2011).
Nous sommes aussi largement redevable à M. Robert Yergeau (), pour ses remarques
et commentaires qui autant formateurs que rigoureux et éclairants ont nourri notre
réflexion sur la poésie, puis affiné notre pensée analytique sur la littérature.
Un merci spécial à M. Christian Milat, pour son accompagnement pédagogique
exemplaire ainsi que pour ses judicieux conseils typographiques et de mise en pages.
Nous souhaitons également exprimer notre vive reconnaissance à :
M. Joël Beddows (et sa troupe), pour avoir eu l’insigne gentillesse de nous accueillir, à
titre d’observatrice, lors de son laboratoire théâtre-poésie en 2007 ;
Mme Marianne Bouchardon, pour avoir eu la gracieuse amabilité de nous donner libre
accès à son étude inédite « De la serre à la scène. Lecture de Maeterlinck par
Maeterlinck » ;
Mme Mawy Bouchard, Mme Geneviève Boucher, M. Yves Frenette, M. Rainier Grutman,
M. Patrick Imbert, Mme Angela Konrad, Mme Dominique Lafon, M. Christian Milat et M.
Christian Vandendorpe, pour nous avoir octroyé plusieurs contrats durant nos études ;
M. Pierre Berthiaume, M. Nelson Charest, M. Daniel Chartier, M. Michel Fournier,
M. Rainier Grutman, Mme Chantal Hébert, Mme Angela Konrad, M. Christian Milat,
Mme Lucie Robert. M. Sylvain Simard et M. Robert Yergeau (), pour leurs conseils
(littéraires et théâtraux) avisés.
Enfin, nous voulons remercier grandement le personnel administratif du Département
de français de l’Université d’Ottawa, et plus particulièrement Mme Jocelyne Gaumond,
Mme Marjolaine Létourneau, Mme Suzie Labelle et Mme Danyelle Perrier, pour leur
remarquable professionnalisme et leur indéfectible dévouement.
iii
À Mme Dominique Lafon
iv
« Le théâtre doit être poésie
1
. »
1
Yves Bonnefoy, L’Amitié et la réflexion, Daniel Lançon et Stephen Romer (coord. par), Tours, Presses
universitaires François-Rabelais, 2007, p. 13.
v
RÉSUMÉ
Cette thèse étudie le passage de la poésie au théâtre, à partir de trois parcours créateurs
majeurs appartenant aux littératures française et québécoise des trois premiers quarts du
XXe siècle soit ceux d’Antonin Artaud, de Paul Claudel et de Claude Gauvreau.
Ces auteurs d’abord reconnus pour leur écriture poétique ont su, soit en pratiquant,
soit en inspirant une écriture théâtrale radicalement novatrice, jouer un rôle déterminant dans
la mutation des formes tant dramatiques que dramaturgiques, et cela, par le biais de trois
stratégies.
Après une introduction rappelant l’évolution des liens (dés)unissant la poésie et le
théâtre à travers les siècles, le premier chapitre s’attache à mettre au jour les approches mises
en œuvre par les trois écrivains pour rejeter l’illusion réaliste. Celles-là ressortissent à leur
prise de position antinaturaliste, à leur volonté de fonder un art total et à leur souhait de
revenir aux sources d’une mimesis archaïque.
Le second chapitre explore, quant à lui, les procédés de poétisation du dramatique : les
mécanismes et les caractéristiques de la langue lyrique des poètes en général, et la génération
d’idiomes inédits en particulier.
Les techniques de théâtralisation et de dramatisation du poétique, de leur côté, sont
examinées dans le dernier chapitre. Plusieurs événements et rencontres ont donné l’occasion
aux poètes-dramaturges de saisir quelles sont les modalités inhérentes à la scène. Cette prise
de conscience a directement influé sur leur écriture dramaturgique, notamment en les faisant
user de deux stratégies propices au surgissement de la théâtralité : l’oralisation lyrique de la
partition dramatique et la plastification des corps.
La conclusion, pour sa part, propose une synthèse des résultats de recherche, et montre
que ces trois auteurs sont réunis par la même quête cosmique d’un théâtre vital et existentiel.
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