§2. Groupe additif et groupe multiplicatif d'un corps fini. Objekttyp: Chapter Zeitschrift: L'Enseignement Mathématique Band (Jahr): 19 (1973) Heft 1-2: L'ENSEIGNEMENT MATHÉMATIQUE PDF erstellt am: 25.05.2017 Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. 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Ce polynôme ayant toutes ses racines simples (son dérivé vaut ? 1), on voit que card (k) = q; de plus, q étant une puissance de la caractéristique, on a, quels que soient a et b dans k,(a + b) q = a q + bq = a + b; on a évidemment aussi (ab) q = a q b q = ab, et fc est un sous-corps de Q; en particulier: Proposition fini possédant ? Quels que soient p premier et éléments. exactement q = 3. // /> 1, // emte w« cor/w Ce corps est unique à isomorphisme près (prop. 2) ; on le note généra lement¥q . 1.3. Mêmes données que dans la section précédente. Soient deux entiers !> 1, et posons, pour z = 1,2, f f t et/ 2 on a alors évidemment [fc :FJ= t . Si fc x <= & 2 , la multiplicativité du divise 2 . Inversement, supposons que t divise 2 ; ? mfv donc 2 = qi m si aek t , on a alors 91 =a (prop. 2), donc a ql = a q2 =a,et par conséquent aek 2 (prop. 2); ainsi, &! c: k 2 . Au total (et en conservant ces notations): £ j\ degré montre que on peut écrire f2f2 Proposition donc ? L 'inclusion k q2q 2 ft et/ c£2 équivaut àla relation^ divise f f 2, 1. q ,,. 2. et le composé de k ± et Groupe Soit 1 est une puissance de q x . a9la Soient respectivement/ et/' le p.g.c.d. et le p. p. cm.de ? Alors l'intersection Posons q = q f \ q" ? q f \ k' = F^/, k" = F Corollaire §2. f ', q2q 4. àla relation / kun k2k 2 sont respectivement k' et k". additif et groupe multiplicatif d 'un corps fini. corps fini à q =pf éléments. L'extension k/¥p étant de degré /, k est isomorphe, en tant qu'es pacevectoriel sur Fp , et a fortiori en tant que groupe additif, au produit direct de exemplaires de ¥p ; en conséquence: 2.1. / Proposition (P, ..>,P) 5. iffois). ?Le groupe additif k+ de k est un groupe de type 2.2. Passons au groupe multiplicatif k*; il est commutatif, d'ordre q ? 1; si N désigne le p.p.c.m. des ordres des éléments de k* on vérifie sans peine qu'il existe dans k* un élément g d'ordre exactement égal à N (c'est là une propriété générale des groupes commutatifs d'ordre fini). 9 N - 1; ce poly Tout élément de k* est évidemment racine du polynôme nôme,de degré N, possède donc au moins q ? 1 racines, d'où N > q ? 1 ; or, par construction même, N divise q ? 1 ; ainsi, N = q ? 1 ; mais alors g est d'ordre q ? 1, c'est un générateur de k* et on peut énoncer: XNX 9 Proposition d'ordre q ? 6. 1. ? Le groupe multiplicatif k* de k est un groupe cyclique Pour une autre démonstration de ce résultat, utilisant les propriétés de l'indicatrice d'Euler, voir [17], pp. 12-13. 2.3. Soit dun entier >I;onse propose d'étudier le groupe des puis sancesd-ièmes et le groupe des racines d-ièmes de l'unité dans k*, c'est à-direl'image et le noyau de l'homomorphisme ud : k* -+ k*, défini par ô d ud (x) = x (xek*). Posons Ô = (q?l,d), u ô (x) = x (x e k*) et notons de de Bezout L'identité k* (prop. 6). g un générateur a(q?l) + bd ? Ô montre que ud et u ô ont même noyau (noter que xxq ~ 1 = 1 pour tout xe &*) ; k* étant fini, il en résulte que l'image de ud et celle de uô ont même ordre; mais la première est évidemment contenue dans la seconde: ud et u ô ont donc aussi même image. Maintenant, comme ô divise q ? 1, il est clair que l'image de u ô est le sous-groupe de k* engendré par g 3 , et que le noyau de ô u ô est le sous-groupe de k* engendré par g^~^l (pour le voir, identifier par exemple k* à Z/(q-l) Z, g s'identifiant à la classe de 1 (mod q-l)). En résumé: Proposition fc*, d un entier 7. ? Soient k un corps fini à q éléments, g un générateur de > 1, et posons ô = (q? 1, d). Alors : (i) Dans k*, les puissances d-ièmes et les puissances ô-ièmes forment un même sous-groupe, cyclique, engendré par g 3 , et d'ordre égal à (q-l)/ (ii) De même, les racines d-ièmes et les racines ô-ièmes de l'unité forment un même sous-groupe, cyclique, engendré par (q 1)/ô , et d'ordre égal à 3. ~1)/~ g(g Corollaire 1. ?Le groupe quotient k*/k* d est cyclique, d'ordre égal àS. Corollaire 2. ? Pour qu 'un élément a de k* soit une puissance d-ième, il faut et il suffit que a(a (q ~ 1)/ =1. Pour k ? Fp9 p impair, et d? ô = 2, le corollaire 2 coïncide avec le critère d'Euler sur les restes et non-restes quadratiques modulo p. §3. Extensions algébriques d 'un corps fini. Soit toujours k un corps fini à q éléments. Soit K une extension algébrique de k, de degré fini m; il est clair m Fqm . Soit alors iun entier >0; que card(X) == qq 9 et donc que l est comme q une puissance de la caractéristique de K, l'application a t : K-»K9 définie par a { (x) = xql (x e K), est un automorphisme de K, et même, puisque k = ¥ q9 un A>automorphisme de K (prop. 2); si est un autre entier >o,ona évidemment o- f+J =ato or^; enfin, si (par exemple) qJ l / <y, l'ensemble des xe Autels que G t {x) =x, =Gj (x), donc tels que x est évidemment égal à K n FF g y_;, et ne peut par conséquent être égal à F qm que si F qm cz F flJ-_,-, donc (prop. 4) si z=y (modm); en par ticulier,les m fc-automorphismes a t avec 0 < m sont distincts, et on 3.1. K= j - ~l~ K= <i peut affirmer: Proposition 8. de Galois ? L 'extension K/k est galoisienne ; son groupe de Frobenius) par l 'automorphisme (dit xq . Le fait que K/k est galoisienne peut se voir plus directement: en effet, k étant évidemment parfait, K/k est séparable, et il suffit de prouver que K/k est normale, ce qui résulte du fait que K est le corps de décomposition, dans est cyclique, d 'ordre m, engendré x !-> une clôture algébrique de k, du polynôme 3.2. Xq7n ?X (prop. 2). Mêmes données que ci-dessus. Soit Tr :K->k, l'application trace. 8 montre que, pour tout élément x de K, on a La proposition (3.2.1) En outre: Proposition 9. ? L 'application Tr :K-+ k, est surjective. Si xeK, les deux assertions suivantes sont équivalentes : (a) Tr(x) = 0; (b) il existe yeK tel que x=yq ?y. ? Considérons K comme espace vectoriel sur k; Tr Démonstration. forme alors est linéaire, et cette forme linéaire n'est pas nulle (si elle une de (3.2.1) impliquerait que le polynôme X+ X q + ... + Xqm l'était, ~~ l9l 9