site, lié notamment à l’hypoxie par manque de néo-angiogenèse, ce qui engendre une
mortalité cellulaire importante.
Les auteurs souhaitent développer « un support biologique humain » visant à améliorer la
survie cellulaire post-transplantation.
Ce projet se propose d’investiguer le potentiel d’une matrice osseuse déminéralisée
(astragale) en tant que support biocompatible pour la greffe de cellules souches adipeuses ou
hépatiques. Le développement d’un support biologique devrait permettre une avancée
majeure dans le traitement des reconstructions osseuse après exérèse tumorale et dans le
traitement des déficits congénitaux des facteurs de coagulation (hémophilie).
D) Restauration de la fertilité des garçons prépubères à partir de leur tissu
testiculaire cryopréservé avant traitement potentiellement stérilisant d’une
hémopathie bénigne ou maligne.
Christine WYNS
Ce projet s’inscrit dans un programme de recherche initié en 2005, visant à préserver la
fertilité de jeunes patients cancéreux chez qui la spermatogenèse n’est pas encore initiée et
qui doivent recevoir des traitements de chimio-radiothérapie potentiellement stérilisants.
La cryopréservation de tissu immature, contenant uniquement des spermatogonies souches
qui ne se différentieront en spermatozoïdes matures qu’après la puberté, est actuellement la
seule option pour préserver leur fertilité.
Ces chercheurs ont développé un protocole de congélation de tissu testiculaire immature
humain et démontré qu'après décongélation du tissu gonadique les spermatogonies pouvaient
survivre, proliférer et entrer dans la voie de différenciation normale.
Deux stratégies privilégiant le maintien de la niche spermatogoniale sont explorées en vue
d’une application clinique : soit l’autotransplantation du tissu testiculaire pour les patients
dont le tissu est indemne de contamination néoplasique, soit la maturation in vitro des
spermatogonies qu’il contient jusqu’au stade de spermatozoïdes pour les patients dont le tissu
est potentiellement contaminé par des cellules néoplasiques, contre- indiquant donc sa
transplantation au risque de réintroduire le cancer à l’enfant guéri.
E) Suivi à long terme d’enfants traités pour cancer: Impact sur leur qualité de
vie.
Ann. Van Damme, Maëlle de Ville de Goyet, Sophie Dupont,
Christiane Vermylen, Bénédicte Brichard.
Ces auteurs soulignent en préambule le nombre toujours croissant d’enfants survivants d’un
cancer. Ils relèvent qu’actuellement un jeune adulte sur 600 est un survivant d’un cancer
pédiatrique. Si certaines conséquences peuvent apparaître assez rapidement dans le décours
d’un traitement, d’autres effets délétères ne se manifesteront que plusieurs années plus tard.