L homme, la médecine et l irrationnel

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c o a c h i n g
L’homme, la médecine
et l’irrationnel
■ I. Moley-Massol*
... Points forts ...
■ Dans le sens traditionnel de la philosophie et de la psychologie, l’objet se définit
comme corrélatif du sujet, il est ce qui s’offre avec des caractères fixes et permanents,
reconnaissables en droit par l’universalité des sujets, indépendamment des désirs et
des opinions des individus (1).
■ L’adjectif correspondant est “objectif”.
■ Dans ce même cadre de références, le sujet se définit comme un être pensant et
désirant, considéré comme le siège de la connaissance.
■ L’adjectif qui en découle est “subjectif”.
■ À partir de ces définitions, la question peut être posée :
“Est-ce au sujet ou à l’objet que la médecine et la science en général s’adressent ? Et,
corrélativement, est-on en droit de penser que les médecines dites parallèles ou
douces s’adresseraient plus que les précédentes au sujet plutôt qu’à l’objet de leur
savoir et de leur recherche”?
■ En d’autres termes, existe-t-il aujourd’hui deux types de médecine qui s’opposent,
une médecine classique qui privilégierait la science et le médicament (la chimie) et
se situerait plutôt du côté de la “culture” et de l’individu en tant qu’objet, et des
médecines parallèles qui privilégieraient la relation humaine et le pouvoir de la pensée et se situeraient du côté de la “nature” et de l’individu en tant que sujet ?
LA COMPLEXITÉ DE LA RELATION
MÉDECIN-MALADE
* Médecin libéral et praticien
à l’hôpital Cochin, psychothérapeute.
Auteur du livre L’annonce de la maladie ? Une
parole qui engage. Éditions DaTeBe, Paris 2004.
La relation médecin-malade demeure le socle de
l’exercice médical. Elle se structure autour d’une
demande et d’une offre de soins qui, au-delà
des compétences techniques attendues, impliquent le malade et le médecin dans leurs dimensions subjectives et affectives.
Cette relation s’exerce à travers une influence
réciproque qui lui confère un extraordinaire pouvoir, mobilisateur de ressources ou, au contraire, source de frustrations et de blocages.
Elle s’inscrit dans un système d’attentes mutuelles façonnées par des représentations idéa-
Correspondances en Risque CardioVasculaire - Vol. III - n° 4 -octobre-novembre-décembre 2005
lisées de la médecine, de la place et du rôle de
l’autre : attente du “médecin idéal” pour le malade et du “patient idéal” pour le médecin.
Fondamentalement asymétrique, la relation
médecin-malade opère dans le soin à la condition que chacun accepte de recevoir de l’autre,
de la place où il est attendu.
Le médecin est le premier médicament administré
au malade. Si la plupart des praticiens reconnaissent le rôle thérapeutique que joue la relation
avec leurs patients, il leur est pourtant difficile
d’identifier la forme sous laquelle ils “s’administrent”, en fonction de leur personnalité, de leurs
croyances, de leurs valeurs, et en réponse à la
demande des malades et de la société.
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Et pourtant, la pharmacologie de la “drogue
médecin” existe bel et bien. Chaque patient y
réagit de façon individuelle, avec des spécificités, des indications, des contre-indications, des
limites, qui méritent d’être étudiées pour mieux
s’adapter et mieux se prescrire.
Comme tout médicament, la “drogue médecin”
renvoie au pharmakon grec qui désigne une
substance susceptible d’agir tantôt comme
remède, tantôt comme poison, et qui peut soigner ou détruire, expression de l’ambivalence
thérapeutique qui allie Éros (l’amour, la vie) et
Thanathos (la mort).
DU CHAMAN AU MÉDECIN D’AUJOURD’HUI,
DU DIVIN À LA SCIENCE
L’identité du médecin dépend aussi des représentations de la société.
De toute divine à de plus en plus scientifique, la
représentation de la médecine n’a cessé d’évoluer
en gardant toutefois sa force et sa puissance. Bien
que la part du divin se soit réduite, une part de magie et d’irrationnel demeure, enfouie dans nos
inconscients et qui marque encore la relation
médecin-malade.
L’étude de l’évolution de la représentation du médecin est éclairante pour comprendre la médecine
d’aujourd’hui et les attentes actuelles des malades.
Le sorcier, le chaman
La médecine a vu le jour en même temps que la divination et la magie. Elle s’est confondue avec elles.
La maladie était alors reçue comme un châtiment, un mal étranger introduit dans le corps de
l’homme. Le sorcier, le chaman, extirpait le mauvais esprit ou réintroduisait le bon esprit. Il possédait la maîtrise des forces du bien et du mal,
des forces de vie et de mort.
La magie du pouvoir médical reste présente dans
nos inconscients et s’exprime par la crainte et le
respect qu’inspire le médecin. Celui qui a le pouvoir de sauver possède aussi le pouvoir de faire
le mal et de tuer.
Le guérisseur, le marabout
Guérisseurs et marabouts sont dans la plupart
des sociétés primitives des représentants de
Dieu, proches du “Bien”.
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Le médecin n’est plus identifié à un représentant
de Dieu, mais il incarne désormais la ScienceToute-Puissante, le Savoir et la Protection.
Comme un prêtre, il représente une autorité morale
et officie avec des codes et des rites, dans des “vêtements sacerdotaux” comme la blouse blanche.
Le médecin d’aujourd’hui
Les aspects primitifs de la médecine se juxtaposent
à notre conception moderne, qui impose des savoirs de plus en plus complexes, et s’y intègrent
sans s’annuler.
“Le succès de la médecine, acquis grâce à sa rationalité et à sa scientificité accrues, n’a pas diminué
l’irrationalité de la demande adressée au médecin.
Irrationalité qui s’exprime au niveau de chaque
acte, y compris les plus techniques, à partir du
moment où il y a place pour les investissements du
malade, c’est-à-dire pour son affectivité”(2).
CONFRONTÉ AU RÉEL DE LA MALADIE
ET DE LA MORT, L’HOMME A BESOIN
D’UNE MÉDIATION : LE RÔLE DE LA PAROLE
“Le lien de l’homme à la maladie et la mort est de
l’ordre du réel et, comme Freud nous l’a appris,
dans tout rapport de l’homme au réel, il est besoin
d’une médiation imaginaire et symbolique”(3).
Notre civilisation et les progrès scientifiques qui
l’accompagnent ont en partie évincé le rôle du
divin dans la relation au médical. Le médecin
n’est plus le chaman ou le marabout, même si sa
fonction en porte encore les traces.
Or, l’intervention du divin opérait comme un tiers
dans cette relation, nous explique Catherine
Breton. C’est à lui qu’étaient attribuées la violence
de la maladie et la guérison. Celles-ci sont maintenant déplacées sur le médecin qui nomme, sur
le médicament qui soigne et sur le politique qui
décide des lois.
Les croyances qui soutiennent la relation au divin donnaient un sens à la souffrance, à la vie et
à la mort, et permettaient d’entretenir une illusion qui tenait à distance le réel de la maladie et
de la mort.
Aujourd’hui il convient de retrouver un tiers
dans la relation au médical. Ce tiers ne peut être
que la spécificité humaine et individuelle de la
maladie et non pas le médicament.
Correspondances en Risque CardioVasculaire - Vol. III - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2005
Cette spécificité humaine passe par la parole.
Quand le sujet, confronté à la détresse de la
maladie, n’a plus sa place dans la parole, il en
appelle à l’illusion de théories multiples pour
tenir à distance son désespoir et sa souffrance.
LA DEMANDE DU MALADE
N’EST PAS SEULEMENT
UNE DEMANDE DE GUÉRISON,
MAIS AUSSI CELLE D’UN SAVOIR SUR LUI-MÊME
Le malade est un sujet qui s’adresse aux médecins et à la médecine, c’est-à-dire un individu
dans toute sa singularité.
Si on limite la demande du malade à une demande
de guérison, fût-elle éperdue, on risque fort de
passer à côté de la demande du sujet, qui est,
aussi et de façon intriquée, celle d’un savoir sur
lui-même, demande particulièrement prégnante
face à la maladie grave et lorsque le pronostic
vital est en jeu.
“Guérissez-moi, docteur, et dites-moi aussi
comment faire avec ça, ce mal, cette souffrance,
avec ma vie, dans mon rapport au monde.
Donnez-moi un savoir sur moi-même qui donne
du sens à tout ça” !
La maladie fait voler en éclats les points de repère
du sujet sur son être et le sens de sa vie. Elle le renvoie violemment à ses limites et à ses manques, et soumet le malade à la question de sa
capacité à être, à son histoire, à son désir, à sa
vie et à sa mort.
Le malade a besoin des paroles de l’autre pour
se parler à lui-même, donner (re-donner) du
sens à son être, un sens à sa vie, traverser
l’épreuve, se reconstruire.
C’est cette demande, que le malade adresse au
médecin au-delà de ses indispensables compétences techniques.
Il serait absurde de réduire les compétences
techniques du médecin à la partie congrue de la
demande du patient. Celles-ci sont toujours
essentielles à ses yeux, mais il attend bien plus
du thérapeute, cet être supposé savoir.
À se centrer exclusivement sur le discours scientifique qui apprécie objectivement les effets thérapeutiques (à partir d’une méthodologie indispensable pour valider la qualité et la pertinence d’un
médicament ou d’un examen complémentaire),
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on rend inévitable le malentendu dans la relation médecin-malade.
Quand la médecine néglige la part d’irrationnel
de la relation du malade au médical, elle se révèle
insuffisante à répondre à la demande du sujet
malade qui se tourne vers des médecines dites
parallèles, douces ou alternatives.
Cette démarche correspond à une revendication
de la part humaine dans la thérapeutique, liée au
langage, à la parole, au corps humanisé et non pas
seulement biologique. La part de l’humain, c’est,
aussi, celle qui tient compte de l’irrationnel.
QUE PENSER DES MÉDECINES PARALLÈLES ?
L’écoute de la part irrationnelle de l’individu
Les médecines dites parallèles, douces, alternatives prennent la place d’un Idéal, idéal de la médecine, une médecine “holistique” qui tient
compte de l’individu dans sa globalité et s’adresse
à son corps, son esprit, son “âme”.
Il est vrai que les thérapeutes des médecines
parallèles consacrent généralement beaucoup de
temps à l’écoute des patients qui se sentent
mieux compris et entendus dans leurs dimensions humaines, émotionnelles, spirituelles.
Confronté à la violence de l’annonce d’un cancer
ou d’une maladie grave, face à une médecine de
plus en plus technique qui multiplie les interlocuteurs et devient, par la force des choses, de plus
en plus avare de son temps, le malade peut se
sentir profondément perdu, dépourvu de points
de repère, notamment quand il n’existe pas de
soutien familial.
Si la relation avec son médecin se limite à un
échange rationnel et pragmatique sur le diagnostic et les traitements, le malade se retrouve
confronté à l’intolérable, la terrifiante et abyssale
crudité de la maladie qui le renvoie à sa mort.
S’il n’existe pas de médiation dans son rapport au
médical, si fait défaut la parole d’un Autre qui
vient humaniser le vécu du sujet, entendre sa
part d’irrationnel, c’est-à-dire ses émotions, ses
croyances, sa culture, créer un lien d’humanité
partagée, le malade ne pourra pas affronter la
maladie.
Parce que la maladie inflige au sujet une profonde
blessure narcissique, celui-ci a plus que jamais
besoin du regard de l’Autre pour se reconnaître
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encore et toujours dans l’ordre de l’humain.
Les malades qui se tournent vers les médecines
parallèles expriment souvent ce besoin d’un
“supplément” d’humanité.
Une idéologie à discuter
Mais la motivation et les raisons qui conduisent
des patients vers les médecines parallèles peuvent être multiples : rejet du médicament biologique vécu comme contraire à la part humaine, à la
nature, fantasme de toute-puissance psychique
qui annulerait la fragilité organique, éliminant plus
ou moins la nécessité d’un médicament, besoin
“d’y croire encore” alors que tout semble perdu,
manipulation psychique de personnes fragilisées
(même si ce n’est pas fréquent, on ne peut ignorer
l’existence d’un certain nombre de charlatans dans
ce domaine)…
Une idéologie sous-tend, nous semble-t-il, ces pratiques parallèles, idéologie qu’il convient de
connaître pour comprendre la démarche des
patients.
Ces médecines se définissent comme “douces”
car proches de la “nature” (comme si la nature
était par définition douce…). Elles peuvent recourir aux plantes, à différentes sortes de traitements
non agressifs, respectueux de l’équilibre biologique et psychologique du sujet, et relever dès
lors d’une médecine qui se situerait du côté d’Éros
et s’opposerait à Thanathos, la destruction et la
mort, représenté par la médecine traditionnelle, la
science, la chimie, et la violence qui s’y rattache.
(Il est étonnant de constater que l’on n’évoque
jamais la violence que peut constituer pour le
médecin l’évolution de la science, et comment,
pour lui aussi, il existe une déshumanisation de la
relation au médical. Ce sujet demanderait à être
plus largement exploré).
Certaines de ces médecines valorisent le pouvoir
du psychisme comme force toute-puissante de
l’individu. Elles incitent à vouloir guérir à tout
prix par la force et la détermination du psychisme
du patient.
On ne peut douter de l’importance du désir de vie
dans l’évolution de la maladie, mais cela impose
deux remarques.
Premièrement, le désir de vie appartient au domaine de l’inconscient et il paraît bien difficile “d’apprécier” simplement ce désir de vie, pour le patient
lui-même.
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Il ne suffit pas de dire : “Je dois guérir !” ou “Tu dois
guérir, tu vas y arriver !” pour que cela fonctionne…
Deuxièmement, donner au psychisme et à l’effort
de volonté un tel pouvoir est non seulement de
l’ordre du fantasme, mais s’avère néfaste pour
le patient.
N’oublions pas que c’est avant tout le pronostic de
la maladie qui conditionne son cours, même si les
caractéristiques psychiques de chaque individu ont une influence dans une certaine mesure.
Le sujet a aussi le droit de ne pas vouloir se
battre en permanence contre la maladie. Il a le
droit de se sentir déprimé, de s’en remettre aux
médecins qui décideront pour lui, tout comme il
a le droit de vouloir garder la maîtrise de soi ou
de se révolter ou d’adapter toutes sortes d’attitudes face à la maladie, qui constituent autant
de mécanismes de défense pour affronter ce
traumatisme, mécanismes propres à chaque
individu et évoluant au cours du temps.
Ces mécanismes sont importants à respecter
par les soignants.
On rencontre trop souvent des patients qui se
culpabilisent et s’angoissent de se sentir fatigués, de ne pas avoir envie de se battre : “On
me dit que je dois me battre, je n’y arrive pas et je
perds mes chances de guérison, je suis nul…”
Constater que les patients acteurs dans la prise
en charge de leur maladie, et donc partenaires des
soins, affrontent mieux l’épreuve, signifie
qu’il faut leur donner une information adaptée et
humanisée pour qu’ils puissent “faire avec”, en
fonction de leurs caractéristiques individuelles.
Cela ne signifie pas qu’ils doivent en permanence
garder un moral d’acier sous peine de voir leurs
chances de guérison disparaître. Un tel discours
peut être d’une grande violence.
Donner au psychisme le pouvoir absolu, c’est restaurer la pensée magique de la petite enfance
et le fantasme de maîtrise sur la vie et la mort.
Il existe dans l’idéologie de beaucoup de médecines parallèles une pensée que l’on peut qualifier de régressive, qui divise le monde de façon
manichéenne entre le Bien, la nature (le retour
aux origines, à la mère ?) et le Mal qui vient de la
science et de la culture, de ce que l’homme a
modifié dans la nature.
Ce constat mitigé impose-t-il pour autant de diaboliser les médecines parallèles et de les condamner ? À notre avis, en aucun cas, à la condition
Correspondances en Risque CardioVasculaire - Vol. III - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2005
qu’elles s’exercent avec des praticiens sérieux et
responsables.
L’observation montre qu’il est exceptionnel que
des patients “rompent” avec la médecine traditionnelle et interrompent leurs traitements au
profit des médecines douces.
Ces médecines peuvent apporter une aide à un
instant du parcours du malade. Elles peuvent
lui permettre de renouer avec sa culture, à un
moment où cela prend un sens particulièrement
important pour lui : ainsi, certains malades
d’origine africaine éprouvent le besoin de
renouer avec leurs traditions ancestrales. Les
traitements à base de plantes leur permettent ce
lien symbolique essentiel pour eux à ce moment
de leur existence.
Les patients ne doivent pas se sentir jugés par leur
médecin s’ils recourent à ce type de médecine,
mais, au contraire, se sentir autorisés à en parler.
C’est une opportunité pour le thérapeute
d’échanger autour de cette démarche et de
tenter de comprendre le sens qu’elle revêt.
Ce qui compte avant tout est de préserver la
relation et d’éviter la rupture avec le malade.
Le “passage” par les médecines dites “douces”
constitue le plus souvent un soutien temporaire.
CONCLUSION
Elles sont porteuses d’une idéologie qui peut
être trompeuse pour le sujet, car justement, par
définition, toute idéologie nie le sujet, cet être
pensant et désirant, siège de la connaissance.
Ni toutes bonnes, ni toutes mauvaises, elles
peuvent jouer un rôle bénéfique pour le malade
à la condition qu’elles ne se substituent pas à la
médecine classique.
Cependant, le recours croissant aux médecines
parallèles doit conduire la médecine actuelle à
s’interroger sur son insuffisance à répondre aux
attentes du malade.
Tout malade possède un savoir sur son rapport
au médical et au médicament. C’est ce savoir
du malade, en tant que sujet, qu’il est indispensable d’écouter.
L’enjeu pour la médecine d’aujourd’hui est de
redéployer la part de l’humain dans la thérapeutique et dans la prescription et de redonner place
à la parole du sujet dans toute la complexité de
son rapport au médical.
“Aucune théorie de la médecine qui ne fait pas sa
part à la vie secrète de l’homme malade et de
son entourage de vie et de mort n’est viable, et
une théorie qui ne fait pas leur part aux acquisitions des sciences biologiques positives et des
effets objectifs des produits de leur laboratoire
ne peut paraître que comme une aberration” (4).
RÉFÉRENCES...
Même avec la meilleure médecine du monde,
personne n’empêchera jamais certains malades
de recourir à la pensée magique, à l’illusion, à la
superstition…
Pour conclure, nous dirons qu’aujourd’hui les
médecines parallèles ne s’adressent pas plus au
sujet que la médecine traditionnelle, même si
elles revêtent un aspect plus “humain”.
1. Laplanche J, Pontalis JB. Vocabulaire de la psychanalyse.
Paris : Puf, 2002.
2. Jeammet PH, Reynaud M, Consoli SM. Psychologie médicale. Paris : Masson, ABRÉGÉS 1979, 1996.
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3. Breton C. Croyances médicamenteuses : aller contre ou
faire avec. In : La relation médecin-malade, EMC référence.
Paris : Elsevier, 2004.
4. Benoît P. Chroniques médicales d’un psychanalyste.
Collection Rivages, 1988:p 216.
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