LES MEDECINES COMPLEMENTAIRES APSP 4 FEVRIER 2013
Bonsoir
Des consultations de médecines complémentaires dans les centres hospitaliers, des
patients ayant un cancer recevant ce type de traitement, non pas bien sûr pour traiter
leur pathologie mais comme soins de support, sous la pression des patients et de
certains cancérologues qui ne disent plus "non, mais… peut-être", il en existe de plus
en plus.
En juillet dernier, le journal Le Monde annonçait le lancement par l'AP-HP d'une
"évaluation des médecines dites complémentaires", concernant "ostéopathie,
acupuncture et homéopathie".
La dernière étude française publiée en juin 2010 fait état de l’utilisation des
médecines complémentaires par 60 % des patients en cours de traitement pour un
cancer à Paris.
Il faut arrêter de parler de médecines parallèles ou alternatives, concept qui n'existe
pas en cancérologie, mais utiliser le terme de médecines complémentaires".
"Si ces decines ne sont pas un traitement du cancer, elles peuvent soutenir et
améliorer l’état général pendant les traitements tout en diminuant leurs effets
secondaires".
Anne-Cécile Bégot, sociologue (Cnrs-Ephe, Paris) a réalisé une étude financée par
l’InCA dans laquelle elle s’est entretenue avec 40 volontaires ayant un cancer. Elle a
mis en évidence, lorsque ses patients parlent des médecines complémentaires,
quatre types de profil.
Pour le premier type de patient, ces médecines leurs permettent de traiter les
effets secondaires de la chimiothérapie.
Le second type les utilise, disent-ils, pour combattre l’angoisse et l’incertitude.
Pour le troisième type de patient, y avoir recours c’est être acteur de son bien-
être et
Pour le dernier type de profil, avoir recours à cette médecine donne du sens à
la maladie.
Tous les acteurs de santé qui participent à la prise en charge des patients ne
peuvent plus aujourd’hui faire l’impasse sur l’importance des médecines
complémentaires. L’essentiel est que cette démarche vienne enrichir ou compléter la
prise en charge médicale, sans détourner le patient des traitements de référence,
seuls reconnus, à juste titre, comme efficaces.
Dans ce même ordre d’idée, nous avons pensé qu’il serait intéressant de connaître
l’avis des participants de cette salle, venus si nombreux, donc à priori adeptes ou
curieux de ce type de médecine.
Si vous le voulez et en fonction du temps qui nous restera, nous pourrons échanger
en fin de soirée.
Pour cette soirée nous nous cantonnerons à un symptôme : l’anxiété en fin de vie.
Ce soir nous recevons donc le Dr Mariana Platon, anesthésiste réanimateur au
Centre hospitalier de La Ciotat qui va nous parler de l’intérêt de l’aromathérapie.
L’atelier « homéopathie » sera animé par le Dr Marie-Pierre Leonardelli, médecin
dans l’EMSP du Centre Hospitalier d’Allauch et médecin Coordonnateur dans
l’EHPAD « Les Opalines » à La Ciotat.
Marie SAAD quant à elle, nous initiera à l’olfactothérapie, elle est infirmière libérale
et travaille également dans un centre de jeunes handicapés à La Ciotat.
L’atelier « ostéopathie » sera animé par David Touitou. Il est actuellement installé à
Marseille et exerce également dans une unité d’addictologie au Centre hospitalier
d’Allauch.
Ce soir, nous accueillons également Jacqueline Labrosse et son assistante Marie
Lebec qui nous feront partager leur expérience de flexothérapeute. Elles exercent
à Tourrettes. dans le Var.
Enfin Agnès Avinsac vous fera communiquer d’une façon particulière, par le toucher
relationnel. Elle est infirmière dans l’EMSP du Centre Hospitalier d’Allauch.
Je tiens à préciser que toutes ces personnes ont approché de plus ou moins près les
soins palliatifs dans leur parcours professionnel.
Nous sommes répartis en 6 ateliers et une personne de chaque groupe rapportera le
travail effectué pendant 3/4h- 1heure.
Bonne soirée !
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