De façon générale celle-ci est péjorative étant donnée que la survie moyenne ne dépasse pas
quelques années.Au cours de la paralysie supranucléaire progressive certaines complications sont
susceptibles de survenir :
Atteinte pulmonaire à type de pneumonie par aspiration.
Traumatisme crânien.
Fractures dues aux chutes.
Les signes évoluent pendant des mois voire des années jusqu’à ce que le patient devienne
quasiment anarthrique (ne puisse plus bouger), avec une perte complète du contrôle du
mouvement des yeux de manière volontaire et une impossibilité à mobiliser de plus en plus
grande son tronc (rigidité axiale sévère).
L’évolution se fait en quelques années vers un syndrome pseudo-bulbaire. Le syndrome pseudo
bulbaire est secondaire à des lésions bilatérales (des deux côtés) de plusieurs zones de
l’encéphale (système nerveux contenu dans le crâne). La capsule interne (amas de substance
grise contenu dans la substance blanche du cerveau) . Le cortex (couche de cellules grises
recouvrant la substance blanche à la périphérie du cerveau).
Le syndrome de paralysie pseudo bulbaire se caractérise par des troubles qui simulent (qui
ressemblent à) une atteinte du bulbe lui-même (le bulbe étant la région de l’encéphale située en
avant du cervelet, juste au-dessus de la moelle épinière). Ces symptômes sont une paralysie des
muscles de la déglutition (le patient ne peut plus avaler), de la phonation (le patient ne peut plus
émettre des sons), de la langue et des lèvres.
L'évolution s'accompagne également d'un affaiblissement de l'intellect (troubles cognitifs).
Le nombre de neurones diminue très rapidement dans certaines zones du cerveau (noyau des
nerfs crâniens) qui sont des îlots de substance grise dans la substance blanche. La démence est
variable suivant les individus.
Le traitement est à peu près inefficace.
Des médicaments visant à lutter contre le syndrome de Parkinson ont été essayés, mais
n’entraînent pas de grand bénéfice.
Certains médecins utilisent la lévodopa et une association lévodopa et anticholinergiques qui sont
des médicaments utilisés chez les parkinsoniens, susceptibles de diminuer certains symptômes
cités ci-dessus.
L’idasoxan est susceptible de favoriser la transmission des messages nerveux entre les neurones
(cellules nerveuses) et plus particulièrement les neurones fonctionnant avec le
neurotransmetteur appelé noradrénaline. Ces neurones sont plus spécifiques d’un mécanisme
permettant une amélioration des mouvements qui est obtenue chez certains patients.
D'autre médicament qui est également été essayé et tel que le zolpidem ou l'amantadine