Gestion Globale dactifs cibc
PersPectives
Gestion Globale dactifs cibc inc.
Période débutant le 1er janvier 2013
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Perspectives
Pour la période débutant le 1er janvier 2013
2013 : BIEN ENGAGÉE SUR LA VOIE DE LA REPRISE
Notre scénario de base continue de prévoir une faible croissance au cours des 12 prochains mois, les efforts de
désendettement déployés par les gouvernements en Europe, au Japon et aux États-Unis freinant l’activité
économique. Toutefois, des changements importants s’opèrent sous la surface. L’économie mondiale
s’extirpe lentement du régime économique qui a perduré après la crise de 2008. Les forces économiques
structurelles sont en train de changer et, actuellement, les valorisations relatives favorisent les actions au
détriment des obligations. Par conséquent, nous continuons de croire que, pour la répartition stratégique de
l’actif des portefeuilles équilibrés, une surpondération des actions et une sous-pondération des obligations
gouvernementales devraient procurer des rendements excédentaires aux investisseurs.
Répartition actuelle de l’actif (au 1er janvier 2013)
Catégories d’actifs Sous-
pondération Pondération
neutre Surpondération
Actions / Titres à revenu fixe
Titres à revenu fixe
Marché monétaire canadien
Obligations canadiennes
Obligations du gouvernement du Canada
Obligations de sociétés canadiennes
Obligations gouvernementales internationales
Actions
Actions canadiennes
Actions américaines
Actions internationales (marchés dév.)
Marchés émergents
Monnaies (par rapport au dollar
américain) Sous-
pondération Pondération
neutre Surpondération
Dollar canadien
Euro
Yen
Livre sterling
Franc suisse
Dollar australien
Marchés émergents
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Perspectives
POINTS SAILLANTS
Titres à revenu fixe par rapport aux actions : Tout en continuant de jouer un rôle, les forces qui
contribuent à la baisse des taux obligataires s’atténueront graduellement au cours de la prochaine
année. Les forces économiques structurelles sont en train de changer graduellement et, aujourd’hui,
les valorisations relatives favorisent les actions au détriment des obligations.
Actions : Les actions restent sous-évaluées malgré l’amélioration des paramètres fondamentaux. Nous
prévoyons une croissance positive des bénéfices à l’échelle mondiale, les régions les plus performantes
étant les États-Unis et l’Asie.
Titres à revenu fixe : Les taux demeurent à des creux historiques en raison de l’intervention des banques
centrales et des mesures d’austérité. Les investisseurs auront toujours de la difficulté à tirer des rendements
satisfaisants des titres à revenu fixe gouvernementaux.
Devises : La tendance baissière du dollar américain devrait être de plus en plus remise en question.
Étant donné la reprise de l’expansion du bilan attribuable à la politique de la Réserve fédérale, la
situation s’est renversée et l’euro affiche maintenant un écart positif par rapport au billet vert. Notre
scénario d’une dépréciation du yen est en train de se concrétiser.
RENDEMENTS PRÉVUS
Nous maintenons nos probabilités pour chaque scénario économique pour les 12 prochains mois. Nous
continuons d’attribuer une probabilité de 70 % au scénario de faible croissance, une probabilité de 20 %
à une récession mondiale et une probabilité de 10 % à une croissance inattendue.
En dollars canadiens En monnaies locales
Période de 12 mois débutant le
1er janvier 2013 Croissance
inattendue
Faible
expansion Récession
mondiale Croissance
inattendue Faible
expansion Récession
mondiale
Probabilité 10,0% 70,0% 20,0% 10,0% 70,0% 20,0%
Marché monétaire canadien 1,3% 1,0% 0,7% 1,3% 1,0% 0,7%
Obligations canadiennes -2,3% 1,3% 4,5% -2,3% 1,3% 4,5%
Oblig. du gouv. du Canada -2,8% 0,5% 5,4% -2,8% 0,5% 5,4%
Obligations de sociétés canadiennes 0,0% 2,1% 1,2% 0,0% 2,1% 1,2%
Obligations can. à rendement réel -5,1% -1,8% 5,2% -5,1% -1,8% 5,2%
Obligations can. à rendement élevé 10,3% 7,6% -3,0% 10,3% 7,6% -3,0%
Obligations gouv. internationales -11,1% -0,5% 12,3% -5,1% -1,4% 2,2%
Actions canadiennes 18,1% 9,5% -22,0% 18,1% 9,5% -22,0%
Actions américaines 14,4% 16,5% -6,0% 21,2% 13,8% -14,9%
Actions internationales 16,2% 11,6% -25,9% 20,5% 9,7% -27,0%
Actions des marchés émergents 21,9% 19,6% -22,2% 20,2% 12,1% -22,0%
Source : Gestion globale d’actifs CIBC inc.
PERSPECTIVES MONDIALES
L’année 2012 s’est déroulée à peu près comme le prévoyait notre scénario de croissance faible.
L’économie mondiale vient de clôturer une deuxième année de croissance. L’expansion économique est
restée faible à l’échelle mondiale et l’inflation s’est faite discrète, ce qui a permis aux banques centrales
d’injecter beaucoup plus de liquidités dans le système financier mondial. Malgré ce contexte
macroéconomique, les marchés financiers mondiaux ont réussi à produire des rendements positifs, les
titres boursiers surpassant les obligations gouvernementales, dans l’ensemble.
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En 2013, dans les pays développés, l’austérité budgétaire restera à l’ordre du jour et continuera de freiner la
croissance. Pour neutraliser cet effet négatif, les autorités monétaires n’hésiteront pas à administrer de
nouvelles doses de relance budgétaire, comme elles l’ont fait en 2012. Les pays émergents continueront de
contribuer à la croissance de l’économie mondiale en surpassant leur apport de l’année dernière.
Des changements importants s’opèrent sous la surface. L’économie mondiale s’extirpe lentement du régime
qui a perduré pendant quatre ans après la crise économique de 2008. Il ne faut pas pour autant en conclure
qu’elle renoue avec la situation d’avant la crise. Selon nous, un nouveau régime économique est en train de
se mettre en place à l’échelle mondiale. Bien qu’il soit trop tôt pour définir clairement les nouvelles
dynamiques macroéconomiques, leur incidence sur les marchés financiers est en train d’apparaître. Sur les
marchés financiers mondiaux, plusieurs des tendances qui prévalaient depuis la crise des liquidités de 2008
sont en train de changer. Par exemple, la volatilité des marchés financiers a considérablement diminué par
rapport aux sommets observés au début de la crise, de même que les corrélations entre les diverses
catégories d’actif. Autre exemple, le yen ne se comporte plus comme une monnaie refuge. Pour obtenir de
bons résultats, les gestionnaires de portefeuille devront abandonner leurs anciens réflexes, qui consistaient
à investir en mode binaire (prise de risque/aversion pour le risque), et réfléchir à la manière dexploiter les
caractéristiques financières clés de ce nouveau régime économique.
Le passage à un nouveau régime économique a déjà commencé en Chine; le pays se trouve dans une phase
de transition économique et sociale, qui durera plusieurs années. Le pays est en train de passer à un régime
économique dans lequel la croissance devrait être de plus en plus alimentée par la consommation intérieure
et moins par l’investissement. Les secteurs clés de la réforme sont les politiques d’urbanisation et de
mobilité de la main-d’œuvre, les réformes budgétaires destinées à stimuler le pouvoir d’achat des ménages
et la consommation, et les mesures visant à faciliter le développement du secteur des services. Ce
processus prévoit également une réforme complète du système financier chinois, notamment la libéralisation
des taux d’intérêt, une réforme du marché obligataire, une plus grande souplesse du taux de change et
l’ouverture du compte de capital.
Ces changements importants en Chine interviennent juste au moment où des tendances structurelles
favorables commencent à apparaître dans les pays développés. Elles sont surtout visibles aux États-Unis, où
le secteur privé a entrepris un processus de désendettement il y a quatre ans. Ce douloureux processus
n’est pas terminé, mais nous estimons que de nombreux progrès ont été réalisés. En fait, ces progrès sont
suffisants pour envisager un modeste redressement du secteur de l’habitation aux États-Unis et une reprise
de la croissance du crédit en 2013. Durant la première moitié de l’année, l’accélération du resserrement
budgétaire devrait éclipser le rétablissement du secteur privé et l’amélioration de la situation, après les
perturbations dues à l’ouragan Sandy. Toutefois, la croissance de l’économie américaine devrait commencer
à s’améliorer durant la seconde moitié de 2013.
Autre changement économique important, malgré les troubles au Moyen-Orient : la stabilité croissance des
prix du pétrole. Il semble que l’équilibre entre l’offre et la demande de pétrole soit en train d’évoluer dans la
bonne direction et la tendance haussière incessante des prix de l’or noir, qui a freiné la croissance
économique mondiale ces dix dernières années, est peut-être en train de s’essouffler. Cela pourrait être une
bonne nouvelle pour les consommateurs endettés du monde entier.
L’économie de la zone euro est toujours en récession et on pourrait penser que la situation ne progresse pas
en Europe. Pourtant, d’importants changements sont à l’œuvre. Pour la première fois, trois ans après le
début de la crise de la zone euro, nous croyons qu’un cadre a été établi, qui devrait stabiliser l’économie et
rétablir la confiance à l’égard de l’euro. L’architecture institutionnelle de la zone euro, même si elle en est
toujours à ses balbutiements, se construit graduellement.
Nous pensons que l’Europe continuera de progresser et que ses marchés connaîtront des périodes de
tension. Cela devrait se limiter à certains pays et ne devrait pas s’étendre à toute la zone, car la BCE s’est
dite prête à fournir un soutien illimité aux pays en difficulté, sous réserve de certaines conditions. De plus,
l’important appui politique accordé par les pays du centre au maintien de la monnaie unique a été un
élément déterminant dans la définition d’un nouveau régime en Europe. Cela s’est traduit, par exemple, par
une nouvelle entente pour la Grèce et des efforts répétés de la part des pays périphériques pour continuer
d’appliquer les douloureuses politiques d’austérité.
Pour en savoir davantage sur nos autres scénarios, leurs répercussions sur les marchés financiers et les
principaux indicateurs à surveiller, veuillez vous reporter aux deux dernières pages du présent document.
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TITRES À REVENU FIXE PAR RAPPORT AUX ACTIONS
Il y a près d’un an, nous soutenions que la longue période de rendement supérieur des obligations d’État
tirait à sa fin et que les marchés boursiers étaient mieux placés pour afficher les meilleurs résultats. Nous
n’allions pas jusqu’à prédire la mort du marché obligataire, mais avancions que les forces soutenant la
baisse continue des taux se modèreraient graduellement. Étant donné la faiblesse record des taux d’intérêt
des obligations d’État et des taux réels, la probabilité que les obligations d’État continuent de surclasser les
actions a beaucoup diminué.
En 2012, les actions ont surpassé les obligations gouvernementales, alors que la morosité économique
persistait à l’échelle mondiale et les autorités monétaires s’évertuaient à corriger les faiblesses structurelles.
Tout en continuant de jouer un rôle, les forces qui contribuent à la baisse des taux obligataires s’atténuent
graduellement. Par exemple,
tout le monde s’entend pour dire que la croissance économique mondiale à long terme sera plus
faible, en raison des politiques de resserrement budgétaire adoptées par de nombreux pays
développés. Ces prévisions sont déjà prises en compte dans la structure des taux d’intérêt, lesquels
sont faibles, actuellement.
Les banques commerciales américaines ont réalisé des progrès dans l’assainissement de leurs bilans
et n’achètent plus de gros volumes de titres du Trésor américain.
Les programmes d’assouplissement quantitatif adoptés par de nombreuses banques centrales des
pays développés sont maintenus, mais les volumes d’obligations achetées seront moins importants
que dans le passé. Les dirigeants de la Réserve fédérale ont récemment eu des discussions sur le
moment approprié pour mettre fin aux programmes de rachats d’actifs.
La valorisation est un outil précieux pour déterminer les pondérations relatives des différentes catégories
d’actifs. Il existe plusieurs méthodes pour mesurer la valorisation, mais toutes visent à déterminer si une
catégorie d’actifs offre un revenu suffisant pour justifier le risque de placement. Lindicateur le plus
couramment utilisé est la prime de risque des actions, soit le rendement supplémentaire obtenu en
investissant dans des actions plutôt que dans des titres à revenu fixe (p. ex. des obligations
gouvernementales). Une prime de risque positive est généralement offerte à l’investisseur pour compenser
le risque supplémentaire lié à un placement boursier. Les résultats actuels révèlent une prime de risque des
actions supérieure à la moyenne historique. Cela indique probablement que les investisseurs sont inquiets à
l’égard des perspectives des titres boursiers, par rapport à celles des titres à revenu fixe. Nous sommes
d’avis que cette prime de risque compense adéquatement le risque associé aux placements boursiers.
En résumé, les forces économiques structurelles sont en train de changer graduellement et, aujourd’hui, les
valorisations relatives continuent de favoriser les actions au détriment des obligations. Nous continuons de
croire que, pour la répartition stratégique de l’actif des portefeuilles équilibrés, une surpondération des
actions et une sous-pondération des obligations gouvernementales devraient procurer des rendements
excédentaires aux investisseurs. Comme ce déplacement vers les actions devrait se poursuivre, nous serons
à l’affût d’occasions d’accroître cette composante au cours des prochains mois.
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