Dollar américain

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Dollar américain
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• Le dollar américain pourrait encore s’apprécier
• L’économie américaine affiche la plus forte croissance
• Des politiques monétaires divergentes
Le dollar américain pourrait encore
s’apprécier
Les devises peuvent s’apprécier ou se déprécier. Elles peuvent
être plus chères ou moins chères au fil des ans. Sur la base des
modèles de valorisation à long terme, un juste cours du dollar est
compris entre 1,00 et 1,10 USD par EUR. Or nous avons pour ainsi
dire atteint ce niveau. Au cours actuel, le dollar n’est donc plus
sous-évalué, sans pour autant être cher. Plusieurs éléments nous
confortent dans notre conviction selon laquelle le billet vert peut
encore s›apprécier. Nous conservons donc une vision favorable de
cette devise mondiale.
L’économie américaine affiche la plus
forte croissance et le dollar est une devise
mondiale
La valeur d’une monnaie est en partie déterminée par la croissance
économique de son pays d’origine. Et bien que la croissance redémarre dans la zone euro, l’écart avec les États-Unis est encore loin
d’être comblé.
Les États-Unis continuent d’aligner d’excellentes performances économiques. Au premier trimestre 2015, la croissance économique
américaine avait suscité quelques doutes et le dollar s’était déprécié face à l’euro. Cette baisse de régime n’a cependant été que
temporaire. Un hiver rigoureux ainsi que les grèves dans les ports
de la côte ouest avaient alors plombé l’activité économique. Au
deuxième trimestre ainsi que ces derniers mois, l’économie américaine a repassé la vitesse supérieure. Ainsi, la croissance du PIB au
deuxième trimestre a été relevée à 3,7% aux États-Unis en base
annuelle. La confiance des entrepreneurs s’est redressée, le marché
du travail reste en grande forme et le consommateur continue de
profiter de la faiblesse du prix du pétrole.
10/2015
Des politiques monétaires divergentes
Une croissance vigoureuse va de pair avec un taux directeur plus élevé. Ce dernier est actuellement inférieur à la normale
dans la phase actuelle du cycle économique. Lors de sa réunion du 17 septembre, la Réserve fédérale a estimé que le moment
n’était pas encore venu de relever son taux. L’inflation (0,2%) reste largement inférieure à son objectif de 2%, bien que ce bas
niveau s’explique essentiellement par la baisse des prix du pétrole et soit normalement temporaire.
Les conséquences possibles du ralentissement de la croissance chinoise sur l’économie américaine a également joué un rôle
dans la décision de la Fed d’attendre encore un peu. Mais ce n’est que partie remise. Selon nous, la Fed devrait encore effectuer son premier relèvement de taux cette année. Un taux directeur plus élevé sera la confirmation officielle du raffermissement de l’économie américaine et pourrait apporter un nouveau soutien au dollar.
Croissance du PIB dans la zone euro et aux États-Unis (croissance trimestrielle du PIB en %)
5,0%
États-Unis
Zone euro
4,0%
3,0%
2,0%
1,0%
0,0%
-1,0%
-2,0%
5
4
20
1
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Q1
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4
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4
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Q3
4
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3
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3
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2
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Source: Datastream
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