update Pour les assurés de Sanitas Corporate Private Care 2/15 L’entretien avec Walter Karlen, professeur à l’EPF, porte sur les innovations numériques dans les domaines du sport et de la santé. Des appareils de mesure du pouls et du rythme respiratoire qui transmettent des données sur le portable et des applis qui peuvent sauver la vie sont deux exemples sur ces nouvelles possibilités. Le deuxième article est consacré à la demande croissante de montres de sport de haute technologie. Fascinantes, ces innovations techniques ne sauraient toutefois remplacer le facteur humain. Quasiment personne ne se verra reprocher d’avoir oublié de publier l’une de ses performances sportives. En revanche, si vous oubliez le rendez-vous que vous avez donné à quelqu’un pour faire un footing, il y a fort à parier que vous ressentirez les conséquences de votre acte. Meilleures salutations Emanuele Diquattro, Chef Distribution et Marketing Contenu de la newsletter > La santé via le smartphone > Montres de sport connectées > Une année réjouissante > Sanitas Aestetica de Judicieux ne près u s’étirer a sique? y h p é t i v i act m/ itas.co www.san ate u / c scp pd La santé via le smartphone La santé mobile entend sauver des vies et augmenter la qualité de notre existence. C’est ce qu’espère le professeur Walter Karlen, en charge du développement des applications correspondantes au sein du Mobile Health Systems Lab de l’EPF de Zurich. Une année réjouissante Otto Bitterli, CEO du groupe Sanitas, est très satisfait de l’exercice 2014. Apprenez-en plus dans l’interview qui lui est consacrée. Sanitas Aestetica Sanitas lance un portail d’informations dédié à la médecine esthétique. Cette démarche répond à une forte demande. En effet, les Suisses figurent en première place dans le domaine des opérations de chirurgie esthétique. Montres de sport connectées Ils comptent les calories et les pulsations, enregistrent le nombre de pas et les kilomètres: les appareils de mesure qui se portent au poignet sont de plus en plus prisés. Pourquoi un nombre croissant de personnes ont-elles tendance à documenter leur performance? A qui ces appareils de haute technologie s’adressent-ils vraiment? Preference Center Sanitas, Länggassstrasse 7, Case postale 7820, 3001 Berne Tél. 058 344 50 00, [email protected] La santé mobile La santé via le smartphone La santé mobile entend sauver des vies et augmenter la qualité de notre existence. C’est ce qu’espère le professeur Walter Karlen, en charge du développement des applications correspondantes au sein du Mobile Health Systems Lab de l’EPF de Zurich. Monsieur Karlen, qu’est-ce que la santé mobile? La santé mobile, ou encore mSanté, englobe tous les types de services médicaux auxquels un patient ou un utilisateur peut accéder par le biais des technologies mobiles de communication. Lorsque j’appelle un numéro d’urgence avec mon portable, je consomme de la mSanté? Absolument. Avec la croissance des smartphones, les possibilités ont été multipliées de manière exponentielle. Les applications des smartphones et les capteurs mobiles permettent aujourd’hui aux patients de mesurer leurs données corporelles de manière relativement précise. Vos recherches portent également sur la santé mobile. De quoi s’agit-il? Pour résumer, nous cherchons à ce que les applications puissent intégrer de manière détaillée la situation spécifique de chaque utilisateur dans la collecte de données. Est-ce que la personne habite en ville ou à la campagne? A quelle altitude? Ces informations sur les habitudes d’un utilisateur ou d’un patient rendent les mesures encore plus précises et permettent d’établir des diagnostics plus significatifs. En anglais, on parle de «context awareness». Existe-t-il des domaines d’application où ce «context awareness» porte déjà ses fruits? Des progrès énormes ont été faits dans le diagnostic des pneumonies chez les enfants. Plus d’un million d’enfants de moins de cinq ans meurent de cette maladie chaque année dans le monde. Or, le diagnostic dépend clairement de l’habitat et de l’altitude. Ces valeurs peuvent être facilement mesurées avec un smartphone. De nouvelles applications mSanté pourront simplifier considérablement l’établissement du diagnostic et l’identification précoce de pneumonies. Et les chances de Trois exemples innovants Walter Karlen présente trois applications mSanté qu’il juge particulièrement utiles et novatrices (les sites web sont en partie en anglais). O2 guérir n’en seront que plus grandes. Qu’est-ce qui est nécessaire pour que la mSanté puisse s’imposer? Il faut tout d’abord renforcer considérablement la protection de la personnalité et des données. Des informations disparaissent régulièrement et on observe un immense marché noir pour les données de la santé. Par ailleurs, du point de vue médical, l’efficacité de la mSanté n’avait pas été prouvée cliniquement jusqu’ici. La santé mobile s’appuie sur des technologies qui évoluent en permanence. Ce qui complique la tâche. Walter Karlen, 35 ans, est professeur assistant au département des sciences de la santé et de la technologie à l’EPF de Zurich (www.ethz.ch). Il dirige le laboratoire dédié aux systèmes de santé mobiles (Mobile Health Systems Lab). SOS PhoneOximeter Echo112 Brain Experiment Appareil de mesure du pouls et de l’oxygène raccordé au smartphone. Développé par l’entreprise canadienne LGT medical: www.lgtmedical.com Première carte de donneur d’organes du monde au format numérique conçue par Swisstransplant: www.swisstransplant.org Une application qui propose de réaliser une expérience scientifique pour tester de manière ludique les aptitudes mentales: www.thegreatbrainexperiment.com Evaluation de Walter Karlen: «Les mesures se font facilement, car les capteurs bon marché ont été spécialement conçus pour l’utilisation avec le téléphone mobile. L’appareil permet aussi de mesurer la saturation en oxygène. Les autorités canadiennes de la santé ont autorisé l’usage médical de ce système.» Evaluation de Walter Karlen: «Les numéros d’urgence sont toujours à portée de main avec cette application. Elle permet de localiser et de trouver automatiquement l’appelant. Son grand avantage: la carte de donneur d’organes au format électronique qui est automatiquement activée dès que le titulaire de la carte entre dans un service d’urgences.» Evaluation de Walter Karlen: «Une expérience étonnante comportant des questions de science neurale qui en disent long sur la personnalité. Etant donné que de nombreuses personnes participent à cette expérience, il est possible d’utiliser largement les résultats dans la recherche sur le cerveau. L’utilisateur peut se comparer directement avec d’autres personnes.» Le sport à l’ère numérique Montres de sport connectées Ils comptent les calories et les pulsations, enregistrent le nombre de pas et les kilomètres: les appareils de mesure qui se portent au poignet sont de plus en plus prisés. Pourquoi un nombre croissant de personnes ont-elles tendance à documenter leur performance? teurs veulent pouvoir enregistrer leurs données,les analyser, les partager et les comparer», nous explique Merenda. Par conséquent, ces appareils sont vendus avec les applis intégrées (gratuites) afin d’être en mesure d’échanger en ligne avec d’autres sportifs. «Des plateformes comme Strava permettent aussi de se fixer des objectifs par groupe, ce qui peut motiver davantage les participants», ajoute Romana Feldmann. Le transfert des données est crypté et le profil est verrouillé par un mot de passe. Légende de la photo: cette montre de sport de haut niveau avec GPS intégré, cardiofréquencemètre et indication de la dépense calorique a remplacé le podomètre. Il y a peu, les montres de sport n’étaient portées que par des athlètes de haut niveau. Toutefois, depuis deux ou trois ans, les «coachs digitaux» sont devenus une tendance autant pour les jeunes que pour les plus âgés et sont utilisés aussi bien pour les loisirs qu’au quotidien. Presque tous les joggeurs sont équipés de GPS et nombre de grandes entreprises ont encouragé leurs collaborateurs à bouger davantage par le bais de podomètres et de campagnes correspondantes. «La numérisation répond aux besoins actuels. En effet, nous sommes très actifs et voulons accomplir toujours plus, que ce soit pendant notre temps litre ou dans le cadre d’une activité sportive», souligne Romana Feldmann, psychologue du sport . Les bracelets Activity Tracker, la nouvelle tendance Les bracelets Activity Tracker, à savoir des bracelets équipés de capteurs qui enregistrent les données de notre corps, sont la nouvelle tendance. Ces petits capteurs de mouvement ont de plus en plus de succès. L’année dernière, plus de 70 millions d’exemplaires ont été vendus dans le monde entier. «Au début, nous ne pensions pas que la demande serait aussi grande. Aujourd’hui, toutefois, nous sommes d’avis que cette tendance se maintiendra», nous explique Moreno Merenda de Polar. Utilisation en sismologie Ces nouveaux bracelets peuvent analyser les mouvements grâce aux capteurs d’accélération ou aux accéléromètres. D’ailleurs, les capteurs utilisés pour les airbags, les consoles de jeu et la sismologie sont les mêmes. Les appareils sont capables d’enregistrer les mouvements dans un référentiel en trois dimensions: haut et bas, gauche et droite, avant et arrière. A partir de ces données, des algorithmes calculent le nombre de pas et le nombre de calories perdues correspondant. Du fait qu’un bracelet mesure surtout les mouvements du bras, certaines activités sont moins adaptées que d’autres. Par exemple, celui qui passe beaucoup de temps à faire du vélo ou du Yoga aura du mal à atteindre ses «objectifs théoriques». Une connexion à interne est indispensable Qu’il s’agisse d’une montre pour le sport d’élite ou simplement d’un bracelet Activity Tracker, l’appareil en question doit avoir un accès en ligne, sinon il n’est pas d’une grande utilité. «Les utilisa- Sans objectifs, aucun intérêt! Avec ou sans gadget technique: Avant tout, le plus important est de savoir pourquoi on tient à faire une activité physique. Est-ce pour avoir des contacts sociaux, pour se détendre ou simplement pour contribuer à sa santé? Selon l’objectif fixé, les montres de sport offrent un soutien précieux. «Toutefois, si l’on se fixe des objectifs irréalistes, tout gadget finit, tôt ou tard, par finir dans un tiroir», souligne Romana Feldmann. Son expérience lui a montré que ces appareils étaient surtout utilisés par des personnes pratiquant déjà un sport à haut ou très haut niveau. Savoir mettre les données de côté Aujourd’hui, il est essentiel de posséder une montre sportive pour s’entraîner au mieux. Cependant, la psychologue du sport Romana Feldmann nous conseille la chose suivante: «Les personnes qui ont l’habitude de toujours vérifier leurs performances pendant l’entraînement devraient parfois, pour changer, s’entraîner sans bracelet.» Cela permet de prendre pleinement conscience de son corps. Pour plus d’informations et des interviews sur ce thème, allez sur: www.sanitas.com/active De plus, dans la boutique en ligne de Sanitas, vous trouverez des offres pour les montres sportives: www.sanitas.com/shop-fr Sanitas news Une année réjouissante Sanitas Aestetica Otto Bitterli, CEO du groupe Sanitas, est très satisfait de l’exercice 2014. Apprenez-en plus dans l’interview qui lui est consacrée. Bonne note pour Sanitas Caisses maladie 5.1 Bien: Enquête de satisfaction 03/2015 Nos clients sont satisfaits de nos prestations de service. Comme l’année dernière, Sanitas a obtenu un 5,1 de la part du service de comparaison en ligne comparis.ch, ce qui correspond à la note globale «bien». Au niveau du classement général, Sanitas est parvenue à gagner plusieurs places et se hisse désormais au 6e rang des assurances maladie. Le service de comparaison en ligne comparis.ch enquête chaque année sur la satisfaction des clients des assurances maladie suisses. En mars 2015, 3400 personnes ont évalué la compétence et la disponibilité des collaborateurs, les décomptes et la clarté des informations fournies aux clients. Nous remercions nos clients pour ces bonnes notes et mettons tout en œuvre pour qu’ils soient satisfaits. 2014 a-t-elle aussi été une bonne année au niveau financier? Absolument. Le résultat financier de 101,5 millions de francs est excellent. Conformément à la loi sur l’assurance-maladie, l’assurance de base n’est pas une assurance à but lucratif. Par conséquent, le léger excédent dans la LAMal est un résultat très réjouissant. De plus, nous saluons le bénéfice de 94,6 millions de francs enregistré dans le domaine des assurances complémentaires. Celui-ci résulte à la fois d’un bénéfice au niveau actuariel ainsi que d’un bénéfice réalisé sur le marché des capitaux. Avec 59 opérations pour 10 000 habitants, la Suisse se hisse au premier rang mondial dans le domaine des opérations de chirurgie esthétique. Dans le même temps, le besoin d’informations de la part des clients dans ce domaine ne cesse d’augmenter. Sanitas répond à ce besoin croissant en proposant Sanitas Aestetica, un portail d’information indépendant. L’objectif du portail est d’aider les personnes intéressées à prendre la bonne décision sur la base d’informations sérieuses et claires. Comment expliquez-vous ce bénéfice? D’une part, l’évolution des dépenses des prestations a été meilleure que prévu. D’autre part, 2014 a été une bonne année boursière. Le revenu de nos placements a donc aussi contribué à ce bon résultat. www.sanitas-aestetica.ch Le rapport de gestion en ligne est disponible sous http://report14.sanitas.com/fr Impressum. Concept, design & production: Sanitas | Rédaction: Denise Schmid Communications, Sanitas | Photos: Getty Images, Basil Stücheli, Sanitas | Impression: Kromer Print, Lenzburg Les bienfaits de l’amitié Avoir de bons amis permet de rester en bonne santé: depuis peu, des chercheurs tentent de découvrir les vertus de l’amitié sur la santé. Philosophes, écrivains et psychologues se penchent également sur ce phénomène qui nous est cher. Dans notre édition en ligne, découvrez tout sur les vertus de l’amitié, ce qui distingue les vrais amis et quel est l’influence d’internet sur notre manière d’envisager l’amitié. www.sanitas.com/scpc/update Sanitas lance un portail d’informations dédié à la médecine esthétique. Cette démarche répond à une forte demande. En effet, les Suisses figurent en première place dans le domaine des opérations de chirurgie esthétique. UPSCPC 06.15 fr Comment évaluez-vous l’année 2014? En termes de chiffres, l’année 2014 a été très satisfaisante. Je suis très content que nous ayons pu compter plus de 10 000 nouveaux assurés au 31.12.2014. Cette réussite est à attribuer aux assurances complémentaires. Nous répondons ainsi à nos objectifs fixés à long terme, qui prévoient une augmentation du nombre d’assurés dans le domaine de l’assurance complémentaire. En outre, je suis heureux de voir que cette tendance se poursuit dans l’exercice en cours.