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n’était pas possible à l’hôpital pour cas aigus. Début mai, une
Case Manager prit contact avec Anna M. à l’hôpital, s’informa
sur le déroulement de sa convalescence et lui proposa plusieurs
possibilités de réhabilitation. Anna M. fut transférée plus tôt dans
une clinique de réhabilitation spécialisée et la Case Manager l’y
contacta régulièrement. Faisant des progrès, Anna M. put rapi-
dement passer à une thérapie ambulatoire complète et à la physio-
thérapie, également organisées par la Case Manager. Grâce à
cette thérapie intensive, Anna M. put reprendre son activité pro-
fessionnelle exigeante en été déjà.
Combien de cas un Case Manager traite-t-il par an? Envi-
ron 150 cas par année, mais la durée et l’intensité varient énor-
mément; cela peut aller de trois à quatre entretiens téléphoni-
ques à des conseils pendant plus de deux ans.
Les décomptes de prestations permettent à l’assureur
maladie de voir ce qui se passe chez un assuré. Les Case
Managers s’adressent-ils parfois d’abord au médecin ou
à l’hôpital? Certains assureurs maladie procèdent de la sorte,
mais ce n’est pas notre cas. Notre premier interlocuteur est tou-
jours l’assuré, car c’est notre client et c’est de lui qu’il s’agit.
Nous n’organisons rien derrière son dos ni sans son accord, car
pour nos Case Managers, il est évident qu’ils agissent comme
«avocat de l’assuré».
Quelles sont les tâches des Case Managers, quel est leur
rôle? Les Case Managers doivent remplir trois exigences. Ils ont
une fonction d’avocat du patient, ils doivent donc représenter
l’intérêt de celui-ci auprès des médecins, des hôpitaux, d’autres
organismes payeurs et de sa famille, et lui offrent une assistance
médicale optimale afin qu’il guérisse rapidement. La deuxième
tâche consiste à organiser et coordonner. Le Case Manager doit
donc bien connaître le système de soins et bien conseiller le
patient en termes de traitement, de traitement postérieur et de
réhabilitation. Sa troisième fonction est celle d’un «gatekeeper»,
ce qui signifie qu’il doit éviter les prestations inutiles.
Les Case Managers, qui jouent un rôle d’«avocat du
patient», remettent-ils parfois en cause les traitements
des médecins? Quel est leur rapport avec les médecins?
Cela dépend des cas et des médecins. Avec la plupart des méde-
cins, la collaboration se passe bien, car ils voient que le Case
Manager s’occupe de la coordination et qu’il garde le contexte
général à l’esprit. Mais il arrive bien sûr parfois que des méde-
cins considèrent le Case Management comme une intrusion inu-
tile dans leur territoire. Nous prenons garde à travailler avec des
médecins coopératifs.
Pourquoi les grands assureurs maladie ont-ils presque tous
un Case Management? En matière de Case Management, les
assureurs maladie n’ont ni la même approche ni la même manière
de procéder. Nous poursuivons trois objectifs: des économies
de coûts, des soins de qualité et un service orienté clients. On
ne peut pas juste économiser pour économiser. Faire sortir le
patient une semaine plus tôt de l’hôpital parce que cela coûte
moins cher pour qu’il doive y retourner peu après parce qu’il
n’est pas encore guéri a un effet contre-productif. Tout l’art du
Case Management est de trouver le juste équilibre pour que le
patient obtienne tout ce dont il a besoin ainsi que les traite-
ments nécessaires, mais sans coûts inutiles. Quand le Case
Management est géré de cette manière, il bénéficie en pre-
mière ligne à l’assuré, par exemple quand des séquelles à long
terme peuvent être évitées et que la personne concernée peut
retourner au travail.
Quel est le succès du Case Management en ce qui concerne
l’absence du lieu de travail, la réinsertion et l’invalidité?
Lors d’un suivi sur le long terme, des questions sur l’environne-
ment social, les membres de la famille, les aspects financiers et
le travail entrent souvent en ligne de compte. Les Case Mana-
gers peuvent offrir une contribution importante à ce niveau. Ils
remarquent plus rapidement que l’assurance d’indemnités jour-
nalières ou que l’assurance invalidité qu’une personne se retrouve
dans une spirale descendante pouvant mener au chômage ou
à l’invalidité. Nous désirons renforcer cette partie de notre tra-
vail et agir rapidement, offrir soutien et motivation en ayant un
rôle de coordinateurs, par exemple en entretenant une bonne
communication avec les employeurs.
VOYAGER EN SÉCURITÉ
Le docteur Michael Muffler a étudié la médecine et l'économie et passé
un MBA à la Haute Ecole de St-Gall. Il y a six ans, il a commencé à déve-
lopper le Case Management de Sanitas et a aujourd’hui 20 Case Mana-
gers sous ses ordres. De plus, il s’occupe des conventions hospitalières et
des modèles d’assurance Médecin de famille de Sanitas.
AU PRINTEMPS, L’HEURE EST VENUE DE RÉFLÉCHIR AUX VACANCES DE CETTE
ANNÉE: PLONGÉE AUX CARAÏBES, VACANCES BALNÉAIRES EN TURQUIE OU PLU-
TÔT RANDONNÉE DANS LES ALPES FRANÇAISES?
OÙ QUE VOUS DÉSIRIEZ ALLER, CONNAISSEZ-VOUS VOTRE COUVERTURE D’AS-
SURANCE À L’ÉTRANGER? QUELQUES QUESTIONS-RÉPONSES À CE SUJET.
En étant assuré chez Sanitas Corporate Private Care
(SCPC), quelle est ma couverture en cas de maladie à
l’étranger?
Avec l’assurance maladie de SCPC, si vous tombez malade à
l’étranger, vous êtes assuré en division privée et cela avec
tous les produits (BASIC, COMFORT, PRIVATE ou ROYAL). Les
coûts de traitement sont couverts et en cas d’urgence, l’As-
sistance est à vos côtés 24 heures sur 24.
Que se passe-t-il si j’ai un accident à l’étranger? Si vous
avez inclus le risque accidents dans les produits BASIC,
COMFORT, PRIVATE ou ROYAL ou avez conclu une assurance
accidents complémentaire privée ou demi-privée (par le
biais de votre employeur, de SCPC ou de manière privée),
vous disposez d’une couverture privée en cas d’accident à
l’étranger également.
Quels sont les avantages d’une assurance accidents
complémentaire? L’assurance accidents complémentaire
peut être conclue à tout moment, et ce à peu de frais. Vous
pouvez choisir une couverture demi-privée ou privée, vala-
ble pour les accidents en Suisse et à l’étranger. Ainsi, vous
êtes non seulement assuré lors de vos vacances, mais profi-
tez aussi d’une meilleure couverture en cas d’accident en
Suisse. De plus, chez SCPC, l’assurance accidents complé-
mentaire peut être conclue sans l’assurance maladie (parlez-
en autour de vous!).
Les membres de ma famille peuvent-ils aussi conclure
une assurance accidents complémentaire? Oui, les mem-
bres de votre famille vivant en ménage commun avec vous
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peuvent également conclure cette assurance, qu’ils soient
assurés chez SCPC ou non.
Comment puis-je conclure une assurance accidents com-
plémentaire? Le plus simple est de calculer une offre.
D’appeler votre service d’assurances ou Sanitas Assurance
Maladie.
Ai-je besoin d’une assurance voyages supplémentaire?
Si vous disposez de l’assurance maladie et accidents Sanitas
Corporate Private Care, vous n’avez besoin d’aucune autre
assurance de voyage, car les coûts pour les traitements à
l’étranger sont couverts et l’Assistance et ses représentants
dans 208 pays sont à votre disposition 24h sur 24 en cas
d’urgence.
Quelles sont les prestations de service de l’Assistance?
■Contact permanent dans votre langue avec un chargé
d’assistance
■Transport dans l’institution médicale la mieux adaptée
■Retour dans le pays d’origine
■Retour des personnes accompagnatrices
■Prise en charge directe des honoraires de médecin et frais
d’hospitalisation dans le cadre de la protection d’assu-
rance, ou avances sur frais
A quoi dois-je encore penser?
N’oubliez pas d’emporter votre Sanitas Card avec tous les
numéros de téléphone importants. Lors d’urgence à l’étran-
ger, un appel suffit pour faire organiser le suivi médical sur
place ou le voyage de retour.
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