Focus on the Belgian Economy Economic Research Conjoncture : L’économie sort lentement de l’ornière Philippe Ledent Economic Research, ING Belgique Bruxelles (32) 2 547 31 61 [email protected] Focus 03/2010 Avril 2010 Après une année 2009 catastrophique pour l’économie belge, 2010 se présente comme une année de transition. Les exportations nettes et les variations de stock ont assuré le redémarrage confiance de s’est l’économie. nettement Par ailleurs, amélioré. Mais le la climat de demande intérieure tarde à suivre. BE – PIB (% YoY) et prévisions 2 1 0 -1 -2 • -3 La seconde moitié de l’année 2009 a vu l’activité reprendre en Belgique, et ce de manière un peu plus marquée que dans d’autres pays européens. Mais cette reprise est confinée au commerce extérieur et à la variation des stocks. La demande intérieure s’est quant à elle contractée durant six trimestres consécutifs. • Après une contraction de 3,0% de l’activité en 2009, le PIB belge devrait progresser de 1,6% cette année et en 2011. • Le commerce extérieur devrait contribuer positivement à la croissance du PIB cette année, à hauteur de 0,5 point de pourcentage. -4 -5 2008 2009 2010 BE 2011 EZ Source: Thomson Reuters BE – PIB (niveau) 86000 85000 84000 • La demande intérieure pourrait, au cours des prochains mois, s’appuyer sur un bon climat de confiance pour contribuer à son tour à la croissance. Mais cette contribution sera encore modeste en 2010, de l’ordre de 0,3 point. 83000 82000 81000 80000 79000 Q1 2007 Q3 2007 Q1 2008 Q3 2008 Q1 2009 Q3 2009 • Après avoir perdu plus de 60.000 emplois en 2009, le marché du travail devrait se stabiliser cette année. Nous ne prévoyons néanmoins pas encore une hausse nette de l’emploi avant le troisième trimestre de 2010. • Dans un climat de reprise graduelle, les pressions inflationnistes resteront très contenues. L’inflation ne dépassera pas 1,5% cette année. • Les discussions budgétaires et interprofessionnelles qui interviendront en deuxième partie d’année joueront un rôle crucial pour pérenniser (ou non) la reprise de l’économie en 2011 http://www.ing.be Bloomberg: ING <GO> PIB (millions d'euros) Source: Thomson Reuters Focus on the Belgian Economy 2 Comme tous les trois mois, ce numéro de Focus on the Belgian economy revient d’abord sur les derniers chiffres de comptabilité nationale disponibles. Il dresse ensuite le panorama économique de la Belgique et expose nos prévisions à l’horizon de 2011. 1. Fin d’année positive pour la croissance La croissance a été positive au dernier trimestre de 2009 Le secteur industriel reste néanmoins fragile Alors que de nombreux pays européens ont montré des performances mitigées au quatrième trimestre de 2009, l’économie belge s’en sort honorablement : le PIB a augmenté de 0,3%. Sachant par ailleurs que l’activité avait déjà progressé de 0,7% au troisième trimestre, l’économie belge a regagné 1,0% d’activité par rapport au creux conjoncturel. Néanmoins, le niveau d’activité en fin d’année 2009 était encore inférieur de 3,1% au pic d’activité précédent (deuxième trimestre de 2008). En examinant les origines de la croissance au quatrième trimestre, il apparaît que du côté de l’offre, l’activité s’est contractée dans le secteur industriel de 0,5% par rapport au trimestre précédent, alors qu’elle est presque restée stable dans la construction mais a progressé de 0,6% dans le secteur des services. Le du secteur industriel apparaît donc encore fragile. Par ailleurs, la valeur ajouté du secteur industriel demeure en fin d’année 2009 10,7% inférieure à sa valeur d’avant la crise. Cela explique également pourquoi les régions ont subi de manière différente la crise : la Flandre est en effet plus « industrialisée » que la Wallonie. Gr 1 Les stocks et les exportations sont à l’origine du retour de la croissance… Gr 2 …alors que la consommation des ménages a souffert davantage que dans la zone euro 1.5% 1.5% 1.0% 1.0% 0.5% 0.5% 0.0% 0.0% -0.5% -0.5% -1.0% -1.0% -1.5% -1.5% -2.0% -2.0% -2.5% Q1 2007 Q3 2007 Q1 2008 Q3 2008 Q1 2009 Q3 2009 -2.5% Source: Belgostat La demande intérieure continue de se contracter Inventories variation Net exports Dom. demand GDP growth 1.0% 0.5% 0.0% -0.5% -1.0% -1.5% Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 2008 2008 2008 2008 2009 2009 2009 2009 2010 EZ BE Source: Belgostat Du coté de la demande, les variations des stocks et les exportations nettes sont les seules contributeurs à la croissance au dernier trimestre de 2009, comme ce fut le cas au cours du trimestre précédent d’ailleurs. Par contre, la consommation et les investissements se sont encore repliés, de respectivement 0,2 et 2,4%. Au total, la demande intérieure hors formation de stock s’est repliée de 0,3% au dernier trimestre de 2009, ce qui représente le sixième repli consécutif. En comparaison à l’ensemble de la zone euro, on remarquera également que la consommation s’est durant la crise davantage repliée en Belgique (graphique 2). Ceci contredit l’argument souvent évoqué que l’indexation automatique des salaires aurait atténué les effets de la crise en Belgique. C’est d’autant plus étonnant qu’une indexation importante est intervenue dans une partie du secteur privé en début d’année 2009 suite à la forte inflation de 2008. L’augmentation du pouvoir d’achat a donc été entièrement épargnée (voir ci-dessous). 2. Confiance retrouvée et commerce international en hausse La Belgique a une structure économique intermédiaire L’environnement économique général montre des aspects toujours positifs pour la reprise, alors que d’autres s’effritent. Quelles sont les conséquences de cet environnement tourmenté sur l’économie belge ? Nous restons globalement optimistes et pensons qu’à l’instar des autres économies européennes, la Belgique devrait poursuivre une reprise graduelle. Par rapport à ses partenaires Focus on the Belgian Economy 3 européens, l’économie belge a une structure intermédiaire, entre l’Allemagne qui repose presque exclusivement sur les exportations, et la France qui a traditionnellement une consommation des ménages plus dynamique. Les exportations jouent donc un rôle déterminant dans la croissance de l’activité économique belge, mais la demande intérieure, et la consommation des ménages en particulier, est également essentielle. L’impulsion du commerce extérieur sera déterminante… Dès lors, parmi les différents éléments favorables à la reprise, le commerce international devrait jouer un rôle porteur dans les prochains mois. En effet, les exportations belges sont essentiellement dirigées vers les pays limitrophes, pour être ensuite réexportées dans le monde après une dernière transformation. L’Allemagne étant notre premier partenaire commercial, nous profitons indirectement du bon positionnement de ce pays dans les pays émergents. Selon les dernières statistiques, les exportations belges de biens et services ont progressé de 5,4% en glissement annuel en décembre 2009. Mais surtout, elles sont en hausse continues depuis le milieu de l’année passée et sont revenues à leur niveau de novembre 2008 (graphique 3). En 2010, nous pensons que le commerce extérieur devrait encore profiter de la relance du commerce international, et ce malgré le handicap de coût qui caractérise l’économie belge par rapport à son principal partenaire mais aussi concurrent qu’est l’Allemagne. La contribution nette du commerce extérieur, qui a été neutre en 2009, devrait atteindre cette année 0,5 point de pourcentage (pp.). Gr 3 Les exportations repartent à la hausse… 30 Gr 4 90 2 85 1 80 0 29 28 27 …et le climat de confiance s’améliore 26 25 75 24 70 23 22 65 21 20 60 jan-06 jul-06 jan-07 jul-07 jan-08 jul-08 jan-09 jul-09 jan-10 -1 -2 -3 -4 -5 04 05 06 07 08 09 10 Belgium: Exports (EUR Bln.) Germany: Exports (EUR Bln. - rhs) Source: Thomson Reuters …Et le climat de confiance devrait assurer une reprise graduelle Consumer confidence (norm.) Leading indicator NBB (norm.) Source: Thomson Reuters L’autre élément permettant d’être relativement optimiste pour 2010 est la hausse de la confiance des entrepreneurs, et dans une moindre mesure des consommateurs. Et de fait, tant le moral des consommateurs que des entrepreneurs est à peu de chose près revenu en mars 2010 au niveau d’avant la crise (que l’on situera ici en août 2008 – graphique 4). Cette remontée, qui d’ailleurs laisserait presque penser à une reprise en forme de « V », a probablement été dopée par des facteurs psychologiques. Coincé dans l’ornière de la crise, le moral des consommateurs et des entrepreneurs était tombé à des niveaux excessivement bas. Dès lors, lorsque la moindre perspective de stabilisation de l’économie survient, il est normal que la confiance revienne presque aussi vite qu’elle n’avait disparu. Mais même s’il ne faut pas exagérer le message donné par ces indicateurs, on ne peut le nier non plus. Il semble bien que les entrepreneurs ressentent un regain de demande et apprécie leur situation présente avec plus d’optimisme. Par ailleurs, le regain de confiance est très largement diffusé dans l’économie, dans la mesure où tous les secteurs en profitent. Même si elles ont été hésitantes en début d’année, les perspectives des consommateurs se sont également améliorées, ce qui sera crucial pour solidifier la reprise. Focus on the Belgian Economy 4 3. La demande intérieure doit redémarrer… L’emploi a souffert de la crise… …et la hausse du pouvoir d’achat a été épargnée Le climat de confiance en amélioration permet donc d’espérer que la reprise déjà visible du commerce extérieur se transforme en une croissance plus large, incluant la demande intérieure. Mais tout n’est pas rose en la matière. En effet, le pouvoir d’achat des ménages ne devrait guère progresser en 2010. Celuice est, rappelons-le, principalement tributaire de l’évolution de l’emploi, et des salaires, mais aussi des revenus du patrimoine. Concernant l’emploi, celui-ci s’est déjà contracté de plus de 60.000 personnes en 2009 (plus de 80.000 personnes en considérant uniquement le secteur privé – graphique 5). Or, les pertes d’emplois passées laissent une diminution substantielle du revenu disponible derrière elles, malgré le bon niveau de protection sociale. Au cours des premiers mois de cette année, le nombre de chômeurs a eu tendance à se stabiliser, mais nous doutons que l’économie soit déjà capable de créer de l’emploi. Au mieux l’emploi pourrait-il commencer à progresser durant la deuxième partie de cette année, alors que le taux de chômage restera bloqué au-delà de 8%. Dès lors, il ne faut pas attendre un gain de pouvoir d’achat par cette voie en 2010. Par ailleurs, l’indexation négative de certains salaires, l’absence d’indexation positive cette année et les très faibles augmentations barémiques n’apporteront pas non plus d’eau au moulin du pouvoir d’achat qui ne pourra compter que sur une hausse des revenus du patrimoine. Mais surtout, une baisse du taux d’épargne, qui a atteint un record de 20,1% en 2009, devrait permettre une augmentation de la consommation (graphique 6). Cette baisse serait encouragée par le regain de confiance des consommateurs, dans la mesure où des consommateurs confiants consomment davantage et ont tendance à épargner (un peu) moins. Après une contraction de 1,6% en 2009, nous prévoyons une croissance de la consommation des ménages de l’ordre de 0,5% cette année et de 1,4% en 2011. Gr 5 L’emploi dans le secteur privé s’est contracté de plus de 82.000 unités en 2009 22% 22% 20% 20% 18% 18% 16% 16% -20 14% 14% -30 12% 12% 4600 30 4500 20 4400 10 4300 0 4200 -10 4100 4000 04 05 06 Public sector (QoQ - rhs) Total employement (level - k) Source: Belgostat L’investissement ne reprendra que très timidement L’état des finances publiques appelle des mesures d’assainissement 07 08 09 Gr 6 Le taux d’épargne des ménages atteint des records 10 Private sector (QoQ -rhs) 10% 10% 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 e Source: Belgostat En raison des capacités excédentaires, l’investissement des entreprises restera également en demiteinte, même si les dernières enquêtes menées notamment dans l’industrie manufacturière indiquent des perspectives meilleures qu’en 2009. En effet, l’année passée a été catastrophique pour les investissements productifs, qui se sont contractés de pas moins de 6,4%. L’investissement en logement des ménages, durement touché également en 2009 (contraction de 2,8%) ne reprendra que lentement. Dès lors, l’ensemble des investissements (en ce compris les investissements publics qui sont toujours très volatiles) devrait encore diminuer de 0,8% en 2010, après s’être contracté de 4,5% en 2009. Ce n’est qu’en 2011 qu’on observerait un regain de vigueur des investissements, de l’ordre de 2,2%. Enfin, les finances publiques de la Belgique n’ont jusqu’à présent pas attiré les foudres des marchés financiers. Même si le taux d’endettement de la Belgique reste parmi les plus élevés de la zone euro, la capacité à assainir les finances publiques par le passé et une épargne domestique importante Focus on the Belgian Economy 5 différencient nettement l’économie belge de la Grèce ou du Portugal par exemple. Par ailleurs, contrairement à ces pays présentant des déficits publics au-delà de 8% du PIB, l’assainissement budgétaire sera facilité cette année en Belgique par une croissance plus forte qu’escomptée, mais aussi par des éléments comptables extraordinaires l’année passée, qui ne seront plus repris cette année. Ainsi, le déficit sera limité à 4,8% du PIB, ce qui est inférieur à la moyenne européenne. Les finances publiques belges doivent cependant rester crédibles à plus long terme, et les mesures prises jusqu’à présent ne seront pas suffisante pour garantir cette crédibilité. Dans ce cadre, des mesures restrictives devront être prises en 2011 pour respecter l’objectif d’un déficit de 4,1%. C’est pourquoi l’impulsion des dépenses et investissements publics sur la croissance devrait disparaître l’année prochaine, ce qui amputera la croissance de la demande intérieure. La croissance devrait atteindre 1,6% en 2010 Nous nous attendons dès lors à une croissance du PIB belge de l’ordre de 1,6% cette année. L’année prochaine, la croissance devrait atteindre le même niveau, mais grâce à des source différentes. Sur l’horizon de prévision, nous pensons que les tensions inflationnistes resteront contenues, en raison d’une reprise économique graduelle et du maintien du taux de chômage à un niveau élevé. L’inflation des prix à la consommation ne dépasserait pas 1,5% en 2010, et 1,9% en 2011. 4. 2010, année de transition…et année cruciale. Les négociations budgétaires et interprofessionn elles seront cruciales Cette année devrait donc être marquée en Belgique par une croissance économique retrouvée, mais encore insuffisante pour générer une baisse sensible du chômage. Après une année catastrophique, c’est donc une année de transition qui s’annonce. Pour 2011, rien n’est encore vraiment acquis. L’économie mondiale devrait continuer sa convalescence, et l’on peut raisonnablement attendre une impulsion supplémentaire du commerce extérieur. Mais deux éléments appraissent déjà comme cruciaux : d’une part, les négociations budgétaires de fin d’année vont jouer un rôle important. Même si les grandes orientations ont déjà été décidées, le respect de la trajectoire de retour à l’équilibre des finances publiques sera important pour assurer la crédibilité à long terme des finances publiques. D’autre part, les négociations interprofessionnelles de la fin d’année auront comme lourde tâche d’assurer à la fois le regain du pouvoir d’achat des ménages (ce qui pourrait se réaliser aussi par une augmentation de l’emploi) et la compétitivité des entreprises, et ce pour consolider les deux sources de croissance de notre économie. L’économie belge en chiffres (% YoY) PIB Consommation privée Investissement Dépenses gouvernementales Contribution du commerce extérieur Inflation Taux de chômage harmonisé (%) Solde budgétaire en % du PIB Source: Belgostat, Prévisions: ING 2008 2009 2010p 2011p 0.8 1.0 3.8 3.3 -1.0 -3.0 -1.6 -4.5 1.6 0.0 1.6 0.5 -0.8 0.9 0.5 1.6 1.4 2.2 0.7 0.2 4.5 -0.1 1.5 1.9 7.2 -1.2 7.9 -5.9 8.5 -4.8 8.4 -4.1 Focus on the Belgian Economy 6 Disclaimer Les opinions exprimées dans ce rapport sont le reflet exact des opinions personnelles des analystes à propos des titres et des émetteurs cités dans ce document. Aucune tranche de la rémunération des analystes n'a été, n'est ou ne sera directement ou indirectement liée à l'inclusion de recommandations ou opinions spécifiques dans ce rapport. Les analystes qui ont participé à la préparation de cette publication respectent tous les exigences nationales liées à leur profession. 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