S ÉMINAIRE N. B OURBAKI DANIEL L ACOMBE Logique du premier ordre avec quantificateur cardinalisé Séminaire N. Bourbaki, 1966-1968, exp. no 328, p. 237-260 <http://www.numdam.org/item?id=SB_1966-1968__10__237_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1966-1968, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI 19e année, 1966/67, n° 32i Juin 1967 CARDINALISÉ LOGIQUE DU PREMIER ORDRE AVEC QUANTIFICATEUR par Daniel LACOMBE 00 Introduction qui se passe" lorsqu’on introduit dans le calcul des prédicats ( du premier ordre ) un symbole signifiant "il existe au moins éléments tels que..." 0 On est a en conduit particulier à discuter suivant les valeurs de l’ordinal ao Soit a Ce a un cardinal. infini donné, On peut problème, posé demander "ce par MOSTOWSKI et résolu par. lui dans le été étudié par de nombreux auteurs VAUGHT, se 0, (CRAIG, FUHRKEN, KEISLER, SCOTT, SILVER, ~l~ cas a * 1963 (avec une bibliographie) ; les articles ~2,~ et [’3J apportent quelques résultats supplémentaires. Le lemme fondamental, utilisé (avec ou sans généralisation) dans On trouvera dans tous ces travaux, est tiré de l’état de la question en a principaux résultats classiques concernant le calcul des prédicats ordinaires (avec uniquement le quantificateur "il existe’s ~ d’où aussi le quantificateur "quel que soit" -, mais sans aucun quantificateur cardinalisé). titre de Dans le § comparaison4 3 nous nombre de résultats Le $ 4 y sont à est nous rappelons donnons les définitions nécessaires, généraux (dont quelques-uns consacré à 1‘étude des cas assez délicates et les résultats a a assez les le §1 dans non 0 avec un certain triviaux). et a = surprenantso la Les démonstrations En effet, contrairement 1 est (à plusieurs qu’un esprit non prévenu pourrait supposer, le cas a " points de vue ) beaucoup plus simple que le cas a D 0. Par contre, la preuve de la simplicité du cas a ~ 1 est beaucoup moins simple que la preuve de la ce 237 non- D. LACOMBE simplicité du cas 0. D’autre = a part, on démontre que deux ces cas extrémités opposées de la famille des quelque possibles (munie d’une certaine relation d’inclusion). trouvent sorte en [0.3} Bien entendu, aux se cas exposé (qui consiste à étudier "sémantiquement" une certaine classe de systèmes formels) se déroule dans la théorie des ensembles usuelle’ (formalisée ou non), avec axiome de choixo Quelques définitions et propositions ensemblistes utiles seront données dans le § 20 1- Rappels 1.1- Soit lP cet sur le calcul des prédicats du premier ensemble fini dénombrable, ordre et soit Ar avec égalité application (ensemble des entiers ~ 0). Les éléments de d’ seront appelés symboles de prédicats (ou "prédicats formels"~ ou encore "constantes de prédicats"). Pour chaque P c P, Ar(P) est l’arité ( ou "nombre de P de places" la fonction Q où fP cas est infini (dénombrable). nous numérotation Num (bi j ection de Ar o ,premier ordre avec supposerons de sur P) 1N plus telle que soit récursive. Num On sait définir l’ensemble du une P)o de est muni d’une P ou (N dans Dans le que un ~ ~ (~’’ Ar) égalité construites [ou, sur abrégé, en (~~ Ar) ~c’est des un formules certain sous- ensemble de l’ensemble de toutes les suites finies à valeurs dans (Pde u ~ ~ ~ ~ , ~ de~ ~ , 1% ~ , où ( supposé dénombrable ) sont des symboles appelés "symboles variables",t et respectivement "égalité". "négation", "conjonction" et "quantificateur t existentiel" V est également définir le sous-ensemble closes (ou "sans variables libres" ). formules ~ et ~~ récursive de Q~ 1p ensemble infini)o récursif o ou inf ini "formels"] . On sait est un sont près f de ? constitué p ar les dénombrableso On définit canoniquement (à une permutation (dépendant de Num lorsque ) une certaine numérotation de ~ Relativement à cette numérotation récursivement énumérable etc... on peut parler de sous-ensemble DU PREMIER ORDRE LOGIQUE REMARQUE - Beaucoup d’entre au cas où le cardinal de P Soit . E guments" ) sur (on peut - si un ensemble E est une quelconque. ~~~ ~ et Un nombres ou aux peut évidemment 0 de CP dans Nous est Soit d’autre part F) longueur de F (E,o). dans ~J conjonction sa appelé des une cas (p)E, (1) et que et . o une (E,o). de (v.,...,v ) qui application chaque _P.e P. pour qui possèdent p = 0, dans chaque P une P c formule close (E,a) F ~ de d.es est base. sa énumération une occurences (par appelé complète libres dans récurrence sur F. la la réalisation de ou F EN , désigne l’ensemble traduit par le est une prédicats vérifiée par a(P). (E,a) "vrai". est une "condition du premier ordre" que les seules telle condition sont des variables décri- figurent des variables etc...). des dite premier ordre" signifie dans exclut les conditions où ou EE , est est la constante (E,o). (quantifiées) figurant ~3(X) et soit La locution "du (ce qui par "traduits" respectivement par l’égalité, la négation, la quantificateur existentiel "ordinaires" (respectivement représentés sur E non-vide, structure, On sait définir La traduction d’un élément vant 03B2(p)E (1~, désigné sera à a(P) e base (ou l’"univers") éléments de V (E,a ) et,3) réalisation portant variables ensemble ~’ ~ , ar- Bien entendu, cette définition est telle que les symboles et le =, non, Dans le si un certain élément de un sont par est la élément de un répétition sans E E appellerons cardinal d’une structure le cardinal de F généralisent 1~. telle que E Soit et où t L’ensemble place. nous ne nous ou, pour abréger, structure] Ar)-structure (E,e )9 couple faute de et prédicats p-aires sur canoniquement identifier et 1.3 Nous appellerons tout se les éléments "faux" et "vrai" L’ensemble de tous les On exposé prédicat p-aire (ou "relation à p Ep dans l’ensemble {faux, vrai} application de assimiler respectivement veut - on est dans cet * ensembles 0 aux indiqués quelconque, Mais, cette question. occuperons pas de J1.2.J- les résultats parties de X o décrivant D. LACOMBE exemplep si Par désigne R J§ E~ élément de un chacune des conditions suivantes est du premier ordre : " R est une relation d’équivalence", " R est Q’ une relation d’ordre", R est un ordre total dense" (c’est-à-dire tel que la contienne moins ~ éléments, et qu?entre deux éléments distincts Mais la quelconques de E il en existe toujours un troisième)p etcooo condition " R est un bon-ordre" nWest pas du premier ordre (et on démontre qu°elle n°est équivalente à aucune condition du premier ordre)o base E au o si même g De ordre (et désigne "cardinal tel que la condition premier P dispose de deux écrirons REMARQUE espèces "~x " égalité, ne et de " pour " cardinal de chaque est clairement pour " 3x E E ", k aucun a soit exprimable dans le de variables décrivant E Et il n’existe et a P~~ finip dans respectivement indiquée " dac °’ " ). Par un système où a dans le " pour entier E est manifestement EE. et contexte, Vx finis l’expression "il existe au moins définissable dans le premier ordre nécessite par conséquent aucun symbole spécialo B» Pour tels que... " exprimable, REMARQUE A- Lorsque la base nous sous-ensemble de de même pour la condition contre cette condition est on un E e k " o éléments avec REMARQUE C- Nous n’avons pas introduit dans notre langage formel de symboles fonctionnels (ou "constantes de fonctions")o En effet£ on peut toujours rempla- chaque symbole fonctionnel à p places par un symbole de prédicat à p+1 placesg avec une convention formelle de remplacement qui est évidente lorsqu°on interprète le prédicat comme le graphe de la fonctiono cer 1.5- Une formule close (élément de ’fi’) est dite valide si elle est vérifiée par toutes les structureso Le ensemble de toutes les formules valides DL étant un modèle de ~L un sous-ensemble (fini ou sera désigné infini) de ?B si elle vérifie tous les éléments de par une structure est appelée DU PREMIER ORDRE LOGIQUE Ol (ou "non-contradictoire")> s’il est dit consistant admet moins au un modèle. faut et il suffit que valide, il soit F Pour que ( b F} soit non- consistant. 1.6- Les principaux résultats classiques ~ ( ) THEOREME 1.I - Si ( ) THEOREME 1. Il - Si ( ) admet sont les suivants : modèle, un il admet un modèle fini ou dénombrable. et admet un modèle infini, il admet modèle de un n’importe quel cardinal infini’ et possède COROLLAIRE. Si non-isomorphes un infini, possède il des modèles entre eux. ’ THEOREME 1.111 - Pour que ~ ) ensemble fini de le ( THEOREME 1,IV - ( PROPOSITION 1,A ooo Si Ar ne . ) PROPOSITION 1,B - Si Ar prend pas modèle 6L tr est soit consistant, il suffit que tout sous- soit, récursivement énumérable. au moins une fois ?i 2, prend que des valeurs une est récursif. valeur ~ 2, if n’est récursif. signifie que, sauf dans des cas triviaux (cf. Remarque ci-dessous)t une théorie du premier ordre n’est jamais "catégorique". Nous verrons que la situation peut changer lorsqu’on introduit un quantificateur Le Corollaire du Th, cardinalisé. Comme façons) un conséquence système d’ on peut déterminer (de multiples théorème 1.IV, "axiomes" et de "règles" tel que tT soit identique à du l’ensemble des formules obtenables à partir des axiomes par règles. C’ est ce qu’ on appelle sition à la définition une ’’sémantique" definition "syntaxique" utilisée ici). application de 1 (par des oppo- D. LACOMBE consistants qui ne possèdent REMARQUE. Il existe évidemment des ensembles aucun modèle fini, par exemple l’ensemble constitué par l’unique formule qui formalise la condition " R est une relation d’ordre dense ". Il existe aussi des et l’ensemble constitué consistants qui l’unique par ~y(x traduction est : Du Th. 1.III ne que des modèles possèdent formule y)] . = déduit aisément que, si on fini arbitrairement grand, alors admet par [dont v12v 2 1 finis, exemple la admet des modèles de cardinal modèle infini. un 2. Considérations ensemblistes 2.1- Le cardinal d’un ensemble E désigné sera par Card(E)o l’expression "il existe au moins $~ ..." sera notée par le signe 3 . Autrement dit, si x représente une variable décrivant un ensemble donné E, l’expression " 3 x(A) " signifie : Card ( ( x j( Convenons que ~A) ~ ) ~ Nous utiliserons le pour moins de ka naa (A). ax Pour "pour a tous sauf 2.2 Soit a sur E R 3 0, = un (dans un (II) pour tout R (III) linear Card une infinité" t da et signifie ordering) R est un ordre de genre si : E ; sur E, l’ensemble des prédécesseurs de x relativement c’est-à-dire est de cardinal ~x signifiant "pour tous, sauf équivaut par définition à : Nous dirons que ordre total x s Va fini". nombre un dual signifie "il existe [1) : 03B1-like R à a élément de (I) est quantificateur ". Autrement dit, s non R(y, x) ; (E) ~~ . voit aisément que de La base d’un ordre de genre . (I) a et (II) on déduit : Card ( E ) ~ ~’.,r a est donc exactement de cardinal ~.,~ a ’ a DU PREMIER ORDRE LOGIQUE Parmi les ordre de genre premier ordinal ayant Il y de type si nous (III) isomorphe dans le soit a a R (élément E par n o (E.R) cas REMARQUE - Soit et = un 0, de ordre de genre 0 est à l’ordre naturel conjonction ordinal tel que ordre de genre un a 03B1 des conditions sur soit et (P) Card dit, on a Q au nécessairement sur Autrement dit, (I), (II) et (E,R) : régulier (cf. 2.5 ci-dessous, E. Pour un sous-ensemble P équivaut au fait d’être de cardinal P (0) la un isomorphes sont pas les seuls. ce ne voit que, pour tout on d’être non-borné. Autrement !~3~ Soit 0 : a . pour w désignons les bons-ordres a pour cardinal. Mais exception a il y a, de fait alors : Considérons la condition (0) suivante : ~~ et Q induit P sur relation d’ordre une total dense. Cette condition n’est chaque si on a > 0, Card E veut, Soit 2.2, et un (E,P,Q) qui 0. Par a - pour la satisfasse contre, (avec pour en , R la conjonction où R~ E’ désigne e~~E , .~~E. Désignons défini S [où 03A9 de la restriction de à R est E’] et de la par comme condition suivante : On voit aisément que satisfaite que si pour un certain plus, a~ ) . E’ QI (E.E’.R.S) en jamais satisfaite peut trouver on Card cette E ~ (E,E’ ,R,S ) 2 condition 03A91 °, tel que et peut en Card E " (E,E’,R,S) ne peut être fait être satisfaite 2 L~ ° . D. LACOMBE On définirait de même être satisfaite que si de l’égalité. Card 2 A 5- Le cardinal est dit .~ a peut ~3 /?B E, e (Vi I ) (Card e Et peut être satisfaite dans le cas E. 03B1) régulier quel est que soit l’ordinal S . considérons la condition (1) suivante :i (l) ~03B1 il faut et il suffit que x Q (xsY) ~03B1 y jx ou (1) soit satisfaite quels que soient E soit régulier (ce n’est rien de plus Pour que cette condition ~-~ a et Q, que définition ). 2.6- Soit R un application ~ ordre tot al de dans E Eo Pour sur un E, considérons (a) ~ est constante sur M (a’) ~ est constante sur M à sous-ensemble les partir (b) par AR(M.) Désignons [(a’) la condition Pour condition E dans ou Vt sur la condition E et une dOun cert ain rang, c’est-à-dire : M9 c’est-à-dire : [(a) ou (b)J . (b)j , et par , application 03C8 une de . augmente indéfiniment 03C6 M conditions suivantes : v de ne pour toute famille régulier si, et régulier. est la et , S) qui E, S, la condition Card I Pour Q 2 E E°, R, Etc... o d’ensembles, condition n2(E, une de où "’t E dans E, désignons par désigne Inapplication x ~ R M.’ la ;(t,x) E. On démontre sans difficulté construction par récurrence) s (pour la Proposition 2oA.O on utilise une LOGIQUE DU PREMIER PROPOSITION 2.A.1- Si régulier et si R est de genre a, alors, sous-ensemble L non-borné (c’est-à-dire de cardinal 03B1) toute application f de E dans E, il existe un sous-ensemble pour tout de E et non-borné M de alors, est ~ a satisfaisant à L PROPOSITION 2oA.O- Si R isomorphe à est pour tout sous-ensemble application ~ et toute borné M De ORDRE de satisfaisant à L Propositions ces E2 de dans (cas IN sur il existe E, un sous-ensemble a - 0), E non- AR déduit on l’ordre naturel non-borné (c’est-à-dire infini) de L respectivement et aisément, au moyen d’une construction par récurrenceo PROPOSITION 2oBol- Soient ’ un a errsemble dénombrable M dénombrable bornés de E E et par 03C8 un dans la 2oA.I. Soit Proposition de E dans E. Il existe un ensemble non- qu’on ait tel Soient ~ Il existe comme d’applications .) (3M E.~’~) 2.BoO- Comme la plaçant 03A6 R totalement ordonné par inclusion de sous-ensembles (d ~ PROPOSITION et ~? et AR ~~) AR Proposition 2.B,l., par comme dans la ultra-filtre incluant en faisant a = et 0, en rem- . Proposition ~ et 2.B.1 resp. : incluant l’ensemble 2.B,0 . des complémentaires parties bornéeso Si "presque partout? signifie "sur un ensemble appartenant à cet ultra-filtre", on voit que, pour toute fonction de respectivement : E, : bien ~ est ~ E ~ t E t ou constante, ~ propriété qui §~ est presque sera pour toute fonction ~ , , presque partout avec ~ constante ; partout supérieure ou e bien, V et pour chaque à cette constante. C’est cette utilisée dans la démonstration des Lemmes fondamentaux du A REMARQUE - Dans le ~t est cas dénombrable. 2.B.1. Mais ce ne futures, il y aura comme "~t ~ E" On de la Proposition 2oBoO, l’ensemble de pourrait donc se contenter d’utiliser serait pas suffisanto toutes les la Proposition démonstrations effet, pour beaucoup de différence entres d’une part une quantification qui sera "formalisable" dans la théorie (du premier ordre) En nos D. LACOMBE et d’autre considérée, " part quantification une d~ " comme e ~ " ou Y " qui ne sera pas formalisable dans ladite théorie (et restera par conséquent du domaine de la "méta-théorie"). En particulier, une propriété exprimable avec seulement des quantificateurs (ordinaires) sur E peut rester vraie, non seulement pour les structures (E, o, R) où (E, R) est isomorphe à (d, w ), mais aussi pour toutes les (E, o, R) qui satisfont à certains axiomes du premier ordre : ce sera le cas de la Proposition 2.B.O. L et © donnés, et M donné (ou tout au moins explicitement défini avec à partir des données). 3. Définitions essentielles - Résultats h.lt- Soient (P, Ar, Ajoutons à En logiques" procédant l’ensemble cateur CL B/~ sur des formules du et B~/ comme !3.2t- Soit En (E,a) a-vérifier sur V ). égalité et avec règle définit quantifi- définit dans Nous comme désignerons dans par J (en l’ensemble canoniquement muni d’une certaine numérotation Q’ est infini ), Relativement à cette numérotation, et un a de , ordinal donné. ((P, Ar)-structure, de cardinal ~ a B~ par 3 a le particulier (dans de avec on on définit sans aucune difficulté symbole dans a-réalisation d’un élément de (E~.c~), et en "traduisant" la notion de une ordre d’une adjonction avec (P, Ar ) . "liants"), sous-ensemble récursif Soit maintenant 9, V ~ est dedénombrable, (dépendant Num lorsque un se ranger dans , V ), premier sur (à C~ ~ des formules closes de J’est V symbole (semblable à celle portant La notion de variable libre V un nouveau avec ~, , ,-, supplémentaire construites considérant au §1. pour la définition de comme portant comme langage formel notre les "constantes de formation ~~ , ~’ généraux. un le cas élément des formules de . closes) Q propriété la pour (E, o) LOGIQUE Procédant suivantes comme en lo5$ (où G et (~ G est e (E. cr) BD est a-consistant est On évidemment,t quel expressions intervenir !~ ; a V03B1 l’ensemble par des éléments que soit de savoir comment Les V03B1 fait correspondant aux même ensemble dénombrable ~ . dépend V- a CL . de a (au moins à différents Le problème a fondamen- o imposée de se trouver trivialisé risque pas quantificateur 1 a (de même que, dans le calcul des prédicats ordinaire, on impose la conditon E ~ ~ pour ne pas trivialiser le quantificateur 3 ))o On peut, si on veut, introduire la notion suivante : G est a-super-valide si, lorsqu’on traduit B/~ par -) a, la condition qui correspond à G est satisfaite dans toute (E, c) avec E ~ 0. Mais cette notion se ramène à celles de validité et de a-validité :i G est a-super-valide si et seulement si G est a-valide et G’ valide, en désignant par G’ l’élément de ~ (formule sans quantificateur cardinalisé) obtenue en remplaçant (de proche en proche) dans G chaque sous-formule de la forme V v X par une formule indentiquement fausse de ? exemple v,t qui se traduit pars 3x(x REMARQUE. Dans ces définitions, a-valides de o la définition de a.0 sont des sous-ensembles du est des ~.C~ ) : Contrairement à celle tal sens i a-modèle de un désignerons première vue) définissons le a-valide ; Nous a nous DU PREMIER ORDRE pour que le par )3.3~ Nous la condition Card E> est ne déjà vu que le quantificateur ’3 a ne peut pas se "définir" opérations logiques du premier ordre (opérations booléennes et quantificateur 3 ) avons à l’aide des o Inversement, le quantificateur ordinaire 3 ne peut pas se définir à Autrement dit, l’introduction du partir des opérations booléennes et symbole V ne permet pas de supprimer le symbole ~%o C’est une conséquence (à peu près immédiate) du résultats (facile ) suivants D. LACOMBE ~ PROPOSITION 3. A- Soit V . Soient (E,a) ques pour chaque P G élément où de $§ deux structures un et a-vérifiée par est (oua de plus "il existe exactement si et seulement = o par quantificateur "il existe strictement au même, le quantificateur peut pas se définir à partir de , a que le ") ~ ne "! . . élément de qu’il existe une condition r(E,P) formalisée par telle qu’on ait, (où V est interprété de cardinal ~ et quel que soit P C E ;1 03B1 effet en (2E que soit Card P D’après > ,~.,=.a -~ ci-dessous, puisque le Th. 3.1 satisfaite par par Q’ (P) ^ si elle l’est impose Q~(P) on telles et . o Supposons quel E o(P) entre revient manifestement - .f-t.a 0~ symbole opérations booléennes et des un qui ce Il pas le de même base symétrique Ar(P) (EQo) 3e ~ Remarquons d’autre part figure ne la différence ~8 e ~a F lorsque soit de cardinal Alors G (EpP) un avec Card avec ~a~ivement ~ démonstration énumérable La Card E E’ = 03B1 du Th. ~ 03B1, elle est est aussi satisfaite DU où contradiction. o s°étend pas : ne quel que soit s la condition ni est pas récur- ac contre, la démonstration de la Propo 1.A ("élimination des quantificateurs" dans le calcul des prédicats unaires) s’étend aans difficultés Par si Ar sers, ne prend que dé sonnai s De quel lorsque supposé le fait même0 que F 9 plus 9 si on 1, est un on généralisation récursifo Ce cas g dehors du cas pas récursif alors V03B1 en n’est pas trivial non entraîne trivial plus récursif. o considère la méthode classique qui permet de "réduire" à une prédicat prédicats (d’arites quelconques) peut rappliquer à n’importe quelle calcul des prédicats~ et en particulier au cas des quan- constate que cette méthode du est sous-ensemble récursif de infinité dénombrable de d’arité 2, ru-a excluo if n’est qu’on vient De des tificateurs cardinaliséso un seul LOGIQUE DU PREMIER Pour raisons, ces nous supposerons contient tous les symboles de 3.6-). Soit G 0 (0) énoncée en ~PROPOSITION Soit en l’élément de évidemment : 3.Bol.- pectivement à : a s Gl au de la condition (l) énoncée la condition est régulier° moins trois 0,t = a différents,1 correspondant régulier non-nul, a non-régulier. l’hypothèse du continu de prouver en mesure différents,J correspondant aux cas res- généralisée n’existe que qu’il (sur suivants le dernier [3] ) : 1° a = 0 ; 2° a 3° a limite et ~ a limite et Sans négation ° qui formalise V03B1 ~ 03B1 semble actuellement quatre cas, cf.e pourrons avoir besoin. nous ~2014~ a = 0 Si l’on s’autorise à employer (H CG) , dont ce i a Va Il existe donc on dans t a PROPOSITION 2.3. On qui suit, que P toujours, formalise la de qui évidemment : 3.B.C.- G1 205. On l’élément prédicats ORDRE (c’est-à-dire de la forme S + 1) ; ~a régulier (donc inaccessible, avec HCG) ; ~..,~a non-réguliero successeur H C G, 0 la situation semble nettement plus compliquée (il n’est même pas évident qu’on puisse trouver, pour le cardinal de l’ensemble des différents 2 , un meilleur majorant que le trivial ~° ) . De toute façon (même sans H C G) s n’est pas monotone pondance les a,t et à l’inclusion sur les a ~ Prop. 3, B~ 1 montre que la corres{relativement à l’ordre ordinal sur la ~T ) . Dans nous nous Il semble d’ailleurs que les les mêmes dans tous les cas, &#x26; bornerons à étudier les cas a m 0 et a méthodes utilisées soient essentiellement m 1. D. LACOMBE Le Théorème 1.I, c’est-à-dire Löwenheim-Skolem-Tarski, quel que soit de cardinal B Si ~a "partie descendante" reste valable mutatis a en effet, possède un a-modèle o qu°une formule close (élément il suffit qu’elle soit a-vérifiée par soit a-valide, il detoute ~. ) structure de cardinal COROLLAIRE- Pour faut et théorème de a :t a-consistant, alors 13 est du mutandiso On quel que soit l’ordinal et (THÉORÈME 3.I- la ° a PREUVE- On opère Pour éliminer le "de Skolem")o Ep+ = 03B1 , dans E Soit EO et démonstration classique du Tho lsI, on introduit des fonctions (dites dans la quantificateur 3 , on telle le comme gros Pour 3 o Card U 1 en i , on prend associe à tout (p+1)E P qu’on ait, B/xx1,...,xp ,...,xp plus petit sous-ensemble de stable vis-à-vis de toutes les successivement pour f. l sous-ensemble fixe un P 03C6i et la réalisation 03C8j de e une qu’une E tel que application 03C8 de E E : E qui inclut U ainsi introduites chaque formule et qui est (en prenant )o On g* formule de de Q qui est a-vérifiéeo est aussi a-vérifiée par (E’ ,o’ ) 9 en désignant par ai et à Ei (structure induite)o Mais puisque les o dénombrab1e on a manifestement Card EO = ~a voit aisément de U par (E.a) la restriction de sont en infinité o 3.8 Par contre, le Th, 1.II (partie "montante" du théorème de Lôvenheim-Skolem- Tarski ) ne se généralise pass Si un sous-ensemble B de g sistant, il ne possède pas nécessairement pour autant un modèle pour tout y = > a . On démontre toutefois : est a-con- de cardinal LOGIQUE PROPOSITION 3~C~ Pour > > où Mod chaque (a, Mod ,03B3) signifie : DU PREMIER ORDRE a, il existe S un ~’Y) ~ ~ "il existe tel que :t S) Mod de B a-modèle un ~Y) (a~ ~D ayant pour cardinal 03B3" . h(a) le plus petit d’entre ces 03B2 (h est la "fonction de HANF"),t on a en général h(a) > a .On prouve en particulier, grâce à l’ast uce (due à ROBINSON) indiquée en 2a~ ~1 si Mais, PROPOSITION désigne on par h(0) ~w 3.D- Nous dirons que l’ordinal c’est-à-dire s i on est a com actifiant si le Tho loIII s’étend, aô , La démonstration du Th, 1.III procéder comme conditions "prénexes" /.~ reste pas valable, prédicats ordinaires, Certes,p et se on peut ramener a 1 J J N/ a quantificateurs, Mais la présence des quantificateurs recourir à l’argument classique de compacité, sans - empêche de On doit donc examiner L’étape essentielle, permettant d’ "éliminer" problèmes Soit 1P’ ~’ séparément le a o consiste à trouver quantificateur 3 a afin de se ramener R uR; un Et pour > symbole de prédicat n’appartenant pas à P, Posons 20 Soit posant Ar’ (R) formules closes du premier ordre ordinaire (sans quanti- ficateur additionnel) construites sur a procédé à des ). C5~ et a un prédicats ordinaires, Nous utiliserons (cf. 2,2 ci-dessusJ sur une autre méthode, en .~’r chaque dans l’étude des Ar = le cas de concernant le calcul des cela les ordres de genre C1] à des de la forme d X~l e.. ... avec pour le Calcul des ne. prolongeons l’ensemble des Ar’ ~ en (~’, Ar’ ). = D. LACOMBE (P’, Ar’)-structure peut être assimilée (E,o) est une ((P, Ar)-structure, et Une où (E,a,R) Une structure a (2)E si a chaque élément G de R G+ associons l’élément (3 2.2. On voit immédiatement que cette correspondance Posons, résultat chaque pour Du Th. 3.1 immédiatement, tire on un 4 Etude des cas e "beaucoup JO = a 0 et u~2, en (et contrairement à ce E Q quelconque,’ de n0 G G de ~’ B~/ en grâce au (IV) de formule est c obtenu récursive. . où ~ CI est régulier, le général à condition de compliquer cas cas a-modèle, un il faut et il suffit que o 1, 30, 2, S ~ autrement dit au fait qu’on peut, qui se passe pour le calcul des prédicats 1.11), définir à un isomorphisme près l’ordre on A e (3)E, ’ construit de M E ’ X façon évidente e ° une condition analogue telle que : n~ (E,A,M) en ordre de genre lN. A partir n~ un c’est-à-dire la possibilité d’exprimer est due essentiellement à l’existence , indiquée sur Soit a a = de ordinaire : cf, Cor. du Th. naturel possède de choses" à l’aide de condition avec que B modèle de genre complication La de la est (cf. 5.5 ci-dessous) : 3.E- Pour possède dans le reste valable dans le suivant, qui ~+ (PROPOSITION ~ - ~G+ ;’ ’ peu la définition 4~1~. ~ a éliminant dans G (de proche en proche ) le quantificateur procédé qui est représenté (sous forme sémantique) par la un (E,Q,R), ~ triplet un E. sur A dite de genre sera à désignant usuelles A sur ~==-~ par + ( E, A, M) et x un correspond à graphes i somorphe à (N, +, x)] de l’addition et de la multiplication ~10 chaque condition pondant à les e st élément un F premier ordre (ordinaire) tF ( E, A, M, X) corresde , associons la condition suivante, qui du certain élément GF de ~ s LOGIQUE DU PREMIER ORDRE n~ ( E, A, M ) _~ Di re que est 0-val i de GF équivaut à di re ques +, x, X), Or l’ensemble des " définition) qui possèdent F 03A011-complet cette propriété est (quasiment par " (c’est-à-dire que, non seulement il n’est pas récursivement énumérable, mais qu’on ne peut l’exprimer qu’avec au moins quantification universelle portant sur une variable décrivant D’où (relativement à la numérotation canonique de ) : une ~. Vo est 03A011-complet. ni C’est d’ailleurs exactement à l’échelon que se situe ~ 0 dans la classification de KLEENE : PROPOSITION 4.AEn effet, â), ordinaires [ par G , du Tho 30 I il résulte que toute formule G de 0-modèle, conséquent de un ni possède en le un de base Or, quantificateur 30 (IV) la formule de sur o On en qui possède (et par quantificateurs ~ muni de + et ramène à des se 20 2 ~ ~1 x déduit que la 0-validité de équivaut à : (Vo où ~ est une (QV, de base condition du ~t.3- Considérons Q~ +~ premier les éléments de premier) qui formalisent représente un élément de sauf le P !No x) dépendant très simplement ordre de G. (en fait, ils appartiennent tous respectivement les conditions suivantes, où û, ~5(E) : non 30x P(x) , Card P > Cet ensemble de formules sous-ensembles finis THEOREME en 0 ne possède n’est pas 1,...,§ possède uno Card P > n,...° aucun D’où :t compactifianto 0-modèle, mais chacun de ses D. LACOMBE même, en utilisant encore S~0 ou hyperarithmétique non arithmétique de Q~ équivalentes (l’une de type , l’autre De i~~ , et n en en prenant un sous-ensemble considérant les deux formules L) qui définissent ce sousensemble, on montre que ~"0 ne satisfait pas au "lemme d’interpolation" (même dans le cas très particulier où les deux formules extrêmes sont équivalentes). 4.4- Contrairement à ce résultats suivants pour THEOREME ~+.I.1- THEOREME 4oII.2- ~1 est 1 est défini en ~a7 Du Th. par ~+.I.1 le Th. 4~5- marqué se correspondance règles et G f-~ d’axiomes ; de 0 et de 1 3010), peut être défini système est indiqué dans ~2a . vis-à-vis des autres ordinaux est o Va tel que 03B1 soit régulier, . ( i 0,1) est une conséquence immédiate de la Propo 3.E la Prop. suivante, où (~ désigne un sous-ensemble quelconque 9~’ (cf. 3.10) : Le Th. 4.III.i = PROPOSITION ~+.8.0- Si genre en comme tel un C1 définie par les résultats suivants : THEOREME 4.III.1de G+ tout que THEOREME 4 o TII. 0= et de les compactifiant . comportement opposé Le on a déduisent immédiatement de la Propo ~+.E ci-dessous utilise en plus la récursivité de l’ensemble et de la de 0 , récursivement énumérableo ~+.I.1 il résulte système un on = a 1 : Ces deux théorèmes (pour type de voir pour nous venons que de a pour tout ordinal (PROPOSITION alors ~X. ~ 4oB.1- Si admet un ~--~a admet a est un modèle de genre 0, il admet un modèle de o régulier modèle de genre lo et si et admet un modèle de genre a, LOGIQUE Tout ramène donc maintenant à démontrer les Prop. 4.B.O et se énoncer et démontrer la Partant de a = ce du 0 1) ou DU PREMIER ORDRE une et à Prop. 4.E. 3.10)s ~’’ (cf. (de façon différente suivant que prédicats supplémentaires, introduit on infinité dénombrable de symboles de Soit ,~‘.’ et (i = Ogl) 1°ensemble des formules qui donne premier ordre (sans quantificateur supplémentaire) construites sur Pi On définit Et démontre9 on PROPOSITION G. certain sous-ensemble récursif un pour tout de A ~ F’ : v ~ possède h. C.0- Si 0 un modèle de genre O. alors est consistante 0 PROPOSITION a~ 4.C.l- Si alors ~’ 1 est est un modèle de genre a 0 est consistantp possède alors un modèle 0 . a > a ~ possède et si consistant. PROPOSITION 4.D.O- Si de genre pour tout ~PROPOSITION 4.D.l- Si ( de genre 1. régulier ~’11 est consistant:, alors 6~ possède modèle un (1 La Prop. 4.B.i est une conséquence immédiate des 4.D.l on Propo 4oCoi et 4.D.io D’autre part:, de s Propo 6C 9 (cf. PROPOSITION 4.E. ’63 pour tout t~o7des Ci Pour achever les aussi est et 3.E, 4.C.1 immédiatement, ci-dessous) : ~=y ~ +~’ 1-consistant démonstrations p et la preuve des tire il Prop, 4.C.1 reste et Ci est consistanto à fournir la définition exacte Nous ne pourrons en donner qu’un schéma, La méthode repose sur la formalisation des résultats fonctions ~ ou © de o6 sont toutes superposition à partir des fonctions de celles Skolem qui (relatives indiqués en 20Les peuvent s°obtenir par aux formules de J~’ 0 D. LACOMBE Les prédicats supplémentaires (introduits pour > correspondent aux éléments de v~(, Les formules de symboles de o A R (P~, ~ ) formalisent les conditions La preuve des Prop, 4,C.i resp. tIR aisée. est essentiel est constitué par le Lemme i obtenir ~~ et C [resp. C~ ~ . Pour la le Prop. point suivant : (E’,a’,R’) deux structures telles que R (resp. R’) soit un ordre total sur (resp. E’ ), Nous dirons que (E’ ,Q’ ,R’ ) est un allongement équipotent de (E,Q9R) si on a : (E,a,R) Soient et E E C E’ E ~ E’ ; (a,~R) est la restriction de tout élément de E’-E élément de est est (o’,R’) est ~~ uG0 Ci modèle de encore un La preuve de possède un E’ considéré ou tilt modulo en 2.6) l’égalité allongement équipotent qui possède un une technique comme d’ "ultra-puissance (avec Q’ et. R’) comme le partout (relativement à l’ultra-filtre est obtenu presque constitué par toutes les fonctions indiqué ci-dessus. de l’ensemble introduites allongement équipotent (/ - . Lemmes s’obtient par restreinte ", L’ensemble quotient, à tout u modèle de ces E ; supérieur (relativement à R’) LEMME 1- Tout modèle dénombrable de qui à ; E, LEMME 0- Tout modèle de encore un Card E = Card E’ ; .)) i, en partant d’un modèle dénombrable (qui existe toujours d’après le Th, 1,I) et en répétant transfiniment l’opération d’allongement équipotento La Prop. 4.D.i se 50 Remarques finales (â 5.1- Pour P tire aisément du Lemme lire (dénombrable) de et préférence Ar de N2 n Card début )v quelconques (cf. général aucune bijection Num de tN Pour qu’il existe une telle Num. il {(n,p) j1 au sur P 1.1), telle que il n’existe en AroNum soit récursive. faut et il suffit que le sous-ensemble (Ar-1 ~ p ~ ) } soit récursivement énumérable. DU PREMIER ORDRE LOGIQUE Dire et du (avec donné) n’est pas "définissable" à partir de ~ des opérations booléennes’ cela signifie qu’il n’existe aucune condition premier ordre 0 (E,P) telle qu’on ait, que ~03B1 (E’P) ~ o Par contre, a P(x) . ~03B1x pour certains il peut une telle ED ~ parfois exister qu’on ait, condition du 00 C’est le naturel cas par munis d’une structure E~ 3a" ~-=.~ exemple pour sur QV ;; la condition plus des a = 0, premier o.. particulière, 4~ (E.., 00’ P) P( x ~ . BO = N, 00 = est alors Op ordre la structure d’ordre donnée par la formule (IV) de 2.2. En quantificateurs ordinaires des quantificateurs cardi- nalisésp e.t des suites finies de tels quantificateurs g on peut définir des "quantificateurs généralisés" d’espèces très variées (cfo C6]~ )o Un exemple qui signifiera " et un quels amusant que soient Autrement est fourni par l’abréviation par définition ~i dépendant v (cf. [.7] ) dit, x et yQ il existe seulement de un u y,t tels que ... si les variables x, y, u, v dépendant ~~) ~ seulement de " . décrivent Eg l’expression xu R (x,y.u.v) équivaut par définition à : a L Cette expressions qui sont expression doit donc être soigneusement distinguée d’autres telles que respectivement équivalentes à x, D. LACOMBE E ~E2) ) dx Vy ~ ~ ~,V~ s ~~~E E~) R E (E2 ) Vy R ’°° °‘° °‘°l’°’° ne peut pas se définir Malgré son apparence anodine, ce signe .â partir des quantificateurs ordinaires (par contre, les quantificateurs ordinaires se définissent aisément à partir de en utilisant des conditions où ne figure qu’une des quatre variables x,y,u,v). En effet, opérations booléennes. ~o peut se définir à partir de Pour le voir, il suffit de remarquer que la condition °’°,®°° et des ~ , , équivaut à l’existence strict de P, c’est-à-dire à réciproque La d’une application injective ~0 x de P dans un sous-ensemble . n’est pas vraie : le signe peut pas et des opérations booléennes. En effet, être défini à partir de ne du fait que la condition équi vaut à 3 ~ Vx Vy R [x,y,~(x), t(y)~ , manipulations classiques (permettant de ramener à cas intervient de façon "arithmétique"), que, dans peut remplacer un quantificateur fonc+, x ), le signe tionnel que ne permet pas +, k ), ~0 est 30 puisque, dans le dans exprimable premier à quelques la forme ci-dessus tous les on déduit, grâce > ce Il existe de premier ordre tout ordre] . multiples façons en conservant un d’ "élargir" point de vue le calcul des "classique". 0 pré dicats du Citons : (a) l’introduction de nouvelles espèces de variables (par exemple fonctions, fonctions de fonctions, etcooo), ce qui donne un calcul "d’ordre supérieur" ; LOGIQUE DU PREMIER ORDRE (b) l’introduction de (c) l’introduction de formules "infiniment quantificateurst nouveaux modalités qui peuvent différer suivant les (d) a Comme nous venons que (IV) régulier. Soit R application de 2.2, qui permet Dans le un cas injective 03C6P a sur de P dans E de telle (b) et de KREISEL, et,...). (a), ainsi n’est valable que lorsque utilise le fait suivant : E, On peut associer à tout Pd E façon à avoir P(x) ~~ (1) est .p(P) = satisfaite, on a E . méthode consiste donc : à introduire de proche en proche ( fonctions de Skolem ) des fonctions ( avec paramètres La supplémentaires 03C6P 3Q en de genre utilisant a l’ensemble (2), une (VPCE) : borné relativement à R . Si cette condition 3ax on ou les modèles au sens d’éliminer ~03B1, général, ordre de genre ~P(P) = E ou +p(P) (2) w-modèles les l’avons vu, il existe des rapports entre et (d). Il en existe aussi entre (b) et (c). 5.5. La formule (1) d’étudier, nous qu’entre (b) est modèles A telle jugée spécialement intéressante (par exemple ; sous-classe des systèmes) ; la restriction de la classe de tous les de genre ~~ longues" (suivant et à ajouter (1) comme de l’ensemble ( sous-ensemble initial (sous-ensemble de CL ), axiomes de ~ ) et supplémentaires. ainsi obtenu fournira inversement. comme ), pour les à éliminer Tout modèle un a-modèle de D. LACOMBE BIBLIOGRAPHIE [1] G. FUHRKEN The Theory of C., 1965, Pub. [2] Languages with models (Proc. Soc., 72 n° 1 1967, 67T - 286, theory of p. cardinals, 141-144. Notices Amer. Math. Warsaw Soc., Arithmetik, Infinitistic 1959), Pergamon Press, 1961, p. generalization 12-36 . A. MOSTOWSKI - On 44 (1957), (Proc. Symposium Berkeley 1963), 390-401 . of models C., 1965, p. a L. HENKIN - Some remarks on (Proc. Symposium 167-183. methods p. H03B1 North-Holland R.L. VAUGHT - A Löwenheim-Skolem theorem for cardinals far apart, Pub. [7] at least 414. p. (Proc. Symposium 257-263. 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