noyau est le sous-groupe G+=G∩O+(q), qui est un groupe cyclique d’ordre
n, distingu´e dans G, et son image est ±1 car Gcontient des isom´etries
n´egatives. On voit que le cardinal de Gest 2net qu’il est engendr´e par G+
et n’importe quelle r´eflexion contenue dans G.
1.6 Leurs orbites
Dans ce paragraphe, on pr´ecise ce que peuvent ˆetre des ensembles finis
de points du plan qui admettent des isom´etries non triviales. Le r´esultat est
donn´e par la proposition suivante :
1.8 Proposition. Soit Aun ensemble fini de points non align´es du plan et
soit Gun sous-groupe du groupe GA(X)form´e de bijections affines du plan
qui conservent A. On suppose Gnon r´eduit `a l’identit´e. Le groupe Gfixe
l’isobarycentre Odes points de A. Il est fini, donc contenu dans le groupe
O(q)pour une structure euclidienne convenable. Il est cyclique d’ordre nou
di´edral d’ordre 2n, cf 1.7.
1) On suppose le groupe Gcyclique d’ordre n, form´e des rotations de centre
Oet d’angles 2kπ/n, pour k= 0,1, . . . , n−1. Une orbite sous G, distincte de
{O}, est l’ensemble des sommets d’un polygone convexe r´egulier `a ncˆot´es,
de centre O. L’ensemble Aest r´eunion d’un nombre fini de tels polygones.
2) On suppose le groupe Gdi´edral, form´e des rotations de centre Oet d’angles
2kπ/n et de nsym´etries axiales dont les axes passent par Oet font entre
eux des angles de kπ/n. Une orbite sous G, distincte de {O}, est soit la
r´eunion de deux polygones r´eguliers `a ncˆot´es, de centre O, sym´etriques l’un
de l’autre par les r´eflexions de G, soit un polygone r´egulier `a ncˆot´es, de
centre O, invariant par les r´eflexions de G(ce qui signifie que les axes de ces
r´eflexions passent par les sommets du polygone ou sont m´ediatrices de ses
cˆot´es). L’ensemble Aest r´eunion d’un nombre fini de telles orbites.
D´emonstration. Dans le cas cyclique, le fait que l’orbite soit form´ee des som-
mets d’un polygone r´egulier r´esulte d’une des formes de la d´efinition 7.5.1 de
[DHP]. Dans le cas di´edral, il faut ajouter les sym´etriques de ces sommets par
rapport `a l’un des axes des sym´etries figurant dans G(les autres sym´etries
´etant conjugu´ees de la pr´ec´edente par les rotations ne donnent rien de plus).
On obtient deux polygones, sauf si les sym´etries en question conservent le
polygone initial.
1.9 Remarque. Attention, si Aest invariant par G, il se peut que le groupe
G(A) des transformations affines conservant Asoit strictement plus grand
que G. C’est le cas, par exemple, si Aest l’ensemble des sommets d’un
polygone r´egulier `a ncˆot´es de centre Oet si Gest le groupe cyclique des
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